"I owe you" en Anglais qui représentent une reconnaissance de dettes

publicité
Grexit
L’imbroglio grec : la dette souveraine grecque prise au piège de la zone euro
Par Nanou et Stan-Progression
manuelle
Vous vous demandez que
signifie ce mot qu’on voit dans
tous les journaux ce matin?
Pour faire simple un GREXIT
signifie l’expulsion de la grèce
de la zone euro. Une action
radicale qui aura lieu si le pays
ne peut rembourser ses dettes
La Grèce doit rembourser 1,7 milliard €
au FMI avant le 30 juin 2015. Si elle n’y
parvient pas, elle sera en défaut de
paiement
La Grèce doit environ 240 milliards € à
l’Union européenne, à la banque
centrale européenne et au fond
monétaire international. Mais le pays est
en crise et n’a pas de quoi rembourser
ses dettes.
D’un côté la Grèce demande une
extension des délais de
remboursements. De L’autre ses
créanciers demandent que le pays
prenne des mesures d’austérité
pour rembourser ses prêts
La Grèce à déjà le taux de chomage le
plus élevé d’Europe et se voit mal
imposer ces mesures d’austérité à ses
citoyens pour récolter de l’argent. Il ne lui
reste donc qu’une alternative: Soit les
parties concernées parviennent à un
accord soit la grèce quitte la zone euro
Pour éviter l’effondrement de l’économie du
pays, le gouvernement grec a fermé la bourse et
les banques pour une semaine et imposé des
contrôles de capitaux. Alors qu’arrivera-t-il à la
Grèce si le Grexit a lieu? Voici les réponses.
Les habitants pourraient prendre les
banques d’assaut pour retirer de l’argent.
Mais la limitation de retrait à 60€ par
jour semble être une mesure efficace
pour éviter cette solution.
La Grèce n’utilisera plus l’euro et devra
mettre en place une nouvelle monnaie. Tous
les contrats en cours devront être réévalués.
Pour certaines entreprises grecques la valeur ajoutée
des dettes internationales pourrait causer une série de
faillites. Les créanciers et partenaires étrangers de ces
entreprises pourraient subir des pertes importantes.
Dans les années à venir, la Grèce
aura du mal à attirer les
investisseurs étrangers.
Le gouvernement paierait les avantages sociaux et les salaires en "IOU" ("I owe you" en Anglais qui
représentent une reconnaissance de dettes) jusqu’à la mise en place d’une nouvelle monnaie
Les importations
notamment
de nourriture
et médicaments
deviendront
très chères ce qui
conduira à une
inflation
La montée de l’inflation et le chômage
conduisent à des manifestations et des
troubles sociaux.
Comme elle ne pourra
sûrement pas accéder
aux marchés financiers
internationaux pendant
des années. La Grèce se
verra obligée d’émettre
de la monnaies pour
réduire ce déficit
Mais: La baisse des tarifs d’exportation
combinée au haut taux de chômage en Grèce
seront un atout concurrentiel pour le pays
Avec la baisse de la monnaie grecque, le pays attirera
de plus en plus de touristes, ce qui stimulera
l’économie.
Après le GREXIT, la Russie pourrait devenir un
allier clé de la Grèce, ce qui pourrait devenir un
cauchemar pour les États-Unis et les autres
pays d’Europe
D’autres pays européens, comme le Portugal, l’Espagne
et l’Italie vivent aussi avec des mesures d’austérité
sévères. Si la Grèce sort de la zone euro, ces pays
pourraient suivre fragilisant ainsi la structure de l’Union
européenne
Matthieu Croissandeau L’Obs mercredi 1 juillet 2015
En Grèce, l'Europe à pile ou face
Et à la fin, qui paiera la note ? Le bras de fer engagé par Alexis Tsipras avec ses partenaires européens le week-end
dernier laisse une impression de formidable gâchis. Cinq ans après le déclenchement de la crise de la dette
grecque, l’Europe n’a jamais paru aussi impuissante et fragile. L’avenir de sa monnaie et plus largement de son
projet est aujourd’hui entre les mains d’un peuple à bout de souffle.
"L’urgence est de rétablir le dialogue avec des adultes dans la pièce", a lancé il y a quelques jours la patronne du
FMI, Christine Lagarde, comme un ultime avertissement. La petite phrase fut jugée maladroite et méprisante. Elle
n’a pourtant jamais sonné aussi juste pour tous les acteurs de cette tragédie à rallonge, tant les irresponsables se
comptent dans chaque camp.
À qui la faute ?Aux Grecs d’abord. A commencer par les gouvernements qui ont lentement mais sûrement fait
naufrager leur pays depuis quarante ans. On peut en effet reprocher bien des choses à Alexis Tsipras, mais il n’est
pas comptable de la situation qu’il a trouvée en arrivant.
Le clientélisme ? La fraude ? Les gabegies ? Les maux qui rongent la Grèce sont anciens. Et Nouvelle démocratie à
droite ou le Pasok à gauche, qui se sont partagé le pouvoir depuis la chute des colonels jusqu’en janvier dernier,
n’ont jamais rien fait pour prendre ces problèmes à bras-le-corps. Incapables de réformer leur pays, incapables de
le doter d’une administration digne de ce nom, incapables de mettre fin à l’économie parallèle, ce sont eux aussi et
non Syriza qui ont accepté de maquiller les comptes publics, avec la complicité de Goldman Sachs, pour entrer
dans l’euro.
A qui la faute (bis) ?A la troïka ensuite, qui n’a pas su résoudre la crise de la dette tant qu’il était encore temps.
Plutôt que d’apporter une réponse politique, en assumant des pertes ou en envoyant par exemple une task force
européenne pour effectuer les
……./……
réformes et remettre l’Etat d’aplomb, elle s’est contentée d’une approche strictement comptable. Des sacrifices contre des
milliards d’euros, puis de nouveaux sacrifices contre de nouveaux milliards afin d’assurer le remboursement des premières
tranches et ainsi de suite…
Résultat : les Grecs, exsangues, n’ont aujourd’hui plus de quotidien ni d’avenir. Allez leur demander, après ça, de croire en
quelque chose ! Là est la plus grande faiblesse des Européens dans les dernières négociations : avoir refusé d’accorder à
Tsipras une perspective, un débouché, en acceptant de renégocier la dette. Quand l’Europe n’est pas en mesure d’offrir à
ses citoyens un horizon, elle se réduit à sa caricature : celle d’un club de notaires sans vision.
À qui la faute (ter) ?A Tsipras enfin, qui a surestimé ses forces et promis à ses électeurs un avenir qu’il n’était pas à même de
leur garantir. S’en est-il vraiment donné les moyens ? On peut regretter que lui, l’homme de gauche, n’ait pas fait de l’impôt
sa première priorité en mettant à contribution tous ceux qui y échappent encore. Poussé dans ses retranchements par ses
partenaires européens, il n’a pas su convaincre sa majorité de soutenir les efforts qu’il semblait pourtant prêt à accomplir. Et
le voilà qui dégaine l’arme du référendum, cinq mois seulement après son élection…
C’est une chose de redonner la parole au peuple. C’en est une autre d’organiser à la hâte un vote sur des propositions qui
ne font pas encore l’objet d’un accord, histoire de peser sur le cours d’une négociation. L’Europe a besoin de se réinventer,
oui. Mais pas à pile ou face. Ni sur tapis vert.
……../…….

Par Nanou et Stan 22/04/2017
Téléchargement