Anévrisme artériel intracrânien Dr ALLOUANE Dr OURAGINI définition • Il s’agit d’une hernie de la paroi artérielle en communication avec la lumière par un collet. généralités • Observé dans 1 à 5% au cours d’examens post mortem, • Diagnostiqué surtout entre 40 et 60 ans, au moment de la rupture. • Le rupture peut survenir à tout âge. • Le risque de rupture est de 6 à 12% par an. étiologie • Diverse et discutée – – – – malformative congénitale dégénérative : athérosclérose ou mixte malformative, congénitale avec influence de l’athérosclérose, de l’HTA et de facteurs hémodynamiques. • Rarement (3%) il s’agit de causes : – inflammatoire, maladie systémique – infectieuse : bactérien (endocardite) mycotique, syphilis, tuberculose – traumatique. NEUROPATHOLOGIE • Lésion caractérisée par la disparition du tissu conjonctif de la média • Morphologie : sacculiforme +++, fusiforme • Sites : partie antérieure du polygone de Willis (95 %). • Taille : 80% ont une taille < 15 mm. • Anévrisme "géant" (2 %) lorsque la taille est > 25 mm. • La multiplicité dans 14 à 20 % des cas. • Association avec malformation artério veineuse : 2% des cas. • Siège de la rupture : dôme dans 2/3 des cas. PHYSIOPATHOLOGIE • La rupture survient généralement au cours d’un effort, d’une poussée HTA (retrouvé dans 20 à 50% des cas), • Un caillot de colmatage apparaît, suivi généralement d’une fibrinolyse aux environs du 10ème jour responsable d’un resaignement. • Schématiquement le saignement peut fuser à différents niveaux avec diverses conséquences : hémorragie – sous arachnoïdienne – intracérébrale (40 %) ---> destruction du parenchyme – intra ventriculaire ---> hydrocéphalie – sous durale. CLINIQUE • 1 - Rupture : hémorragie méningée 2 - non rompu : a) compression : – du nerf III le plus souvent (anévrisme de la communicante postérieure ) – tableau de processus expansif intracrânien (anévrisme géant) b) accidents ischémiques : transitoire ou permanent par le biais de thrombi intrasvacculaires, c) découverte fortuite (anévrisme asymptomatique).