La moelle épinière

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Anatomie de la moelle épinière
Attention, à ne pas confondre avec la
moelle osseuse qui fabrique les
globules et autres cellules sanguines !!
• Au point de vue
anatomique, on distingue
-Le système nerveux
central, ou névraxe,
comprenant l'encéphale et
la moelle épinière
-Le système nerveux
périphérique, comprenant
des nerfs et des ganglions
•
Le névraxe est logé dans la cavité crânienne et dans le canal rachidien (moelle
épinière). Il est protégé et nourri par les méninges et le liquide céphalo-rachidien.
Les méninges sont au nombre de trois : la dure-mère est une membrane épaisse et
résistante, appliquée contre la paroi osseuse ; L'arachnoïde, filamenteuse, est
baignée de liquide céphalo-rachidien; la pie-mère, fine et richement vascularisée, est
appliquée contre les centres.
La moelle épinière est un cordon blanc de 1 cm de diamètre et de 50 cm de longueur.
Elle présente deux renflements correspondant à l'émergence des membres et se
termine en pointe au niveau de la deuxième vertèbre lombaire.
A la moelle épinière sont reliés les nerfs rachidiens, qui comptent 31 paires. Chaque
nerf présente deux racines :
l'une, postérieure : sensitive, comprend le ganglion spinal ;
l'autre, antérieure : motrice, est dépourvue de ganglion.
Tous les nerfs rachidiens sont donc mixtes : moteurs et sensitifs.
Ils s'unissent souvent en un fouillis inextricable en formant des plexus (plexus
cervical, dorsal, lombaire, sacré).
On comprend donc que la section de la moelle entraîne une paralysie et une
insensibilité en dessous du niveau de la section.
• en coupe transversale, la moelle épinière montre deux régions
-Au centre, la substance grise forme, autour du canal de
l'épendyme, une colonne ininterrompue dont la section a la forme
d'un H bosselé avec des cornes antérieures larges et courtes, des
cornes postérieures longues et effilées et des cornes latérales à
peine développées.
-Autour, la substance blanche est divisée en deux moitiés
symétriques par deux sillons : l'un, antérieur, large ; l'autre,
postérieur, prolongé en profondeur par une mince cloison.
L'émergence des nerfs rachidiens divise chaque moitié en trois
cordons antérieur, latéral et postérieur.
La substance grise et les ganglions renferment les corps des
cellules nerveuses, tandis que la substance blanche et les nerfs
sont formés uniquement de fibres.
La moelle épinière :
disposition générale dans le
canal vertébral
Forme, divisions et limites
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•
La moelle est un long cordon aplati d'avant en arrière.
Elle débute au dessus de l'émergence de la première racine
cervicale, environ au niveau du trou occipital (milieu de l'arc
postérieur de l'atlas).
Elle mesure en moyenne :
1 cm de diamètre
42 cm de longueur
Elle est contenue dans le canal rachidien qui mesure environ 70
cm
La limite inférieure de la moelle se situe entre la 1ère et la 2ème
vertèbre lombaire.
Application : la ponction lombaire (PL : prélèvement de LCR
dans l'espace sous arachnoïdien fait au dessous de L2, en
général entre L3 et L4)
Elle présente 2 renflements qui correspondent à une plus
grande densité de neurones destinés aux membres :
–
–
•
•
•
•
renflement cervical (segment médullaire C5 à D1), d'où
naissent les nerfs destinés aux membres supérieurs.
renflement lombaire (segment médullaire D10 à L5), d'où
naissent les nerfs destinés aux membres inférieurs.
Entre ces deux renflements on trouve la moelle thoracique
contenant moins de neurones et donc de diamètre plus réduit.
En bas se trouve l'épicone (segment médullaire L5 à S2), partie
de la moelle située sous le renflement lombaire correspondant à
l'innervation des membres inférieurs et petit bassin...
Le cône terminal (segment médullaire S3 au coccyx) fait suite à
l'epicone. Il répond aux vertèbres L1 et L2 et correspond à
l'innervation du périnée. C'est l'extrémité inférieure de la moelle
Le filum terminal atteint le cul de sac dural (extrémité inféieure
de la dure mère rachidienne). Plus bas, il se poursuit par le
ligament coccygien jusqu'à la base du coccyx.
Les racines
• Les racines des nerfs rachidiens se forment à
partir de l'ensemble des radicelles qui émergent
des sillons collatéraux ant et post.
• Les racines ant issues du sillon collatéral
antérieur sont motrices (elles sont formées par
les axones des motoneurones)
• Les racines postérieures pénètrent dans le sillon
collatéral postérieur. Elles véhiculent les
informations sensitive. Les corps cellulaires des
neurones sensitifs (pseudo-unipolaires ou en
« T ») se regroupent dans le ganglion spinal de
chaque racine postérieure.
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•
•
De part et d'autre de la moelle, la
réunion des racines ant et post forme
les nerfs rachidiens. Les nerfs
rachidiens émergent du canal
rachidien par les trous de
conjugaison.
Chaque nerf se divise ensuite en une
petite branche post (innervation
sensitivo-motrice du dos) et en une
grosse branche antérieure
(innervation du tronc et des
membres). Au niveau des membres,
ces branches antérieures
s'anastomosent pour former des
plexus (plexus brachial et plexus
lombaire). Ceux-ci redistribuent les
fibres en tronc nerveux qui partent
dans les membres.
• Segment médullaire : l'origine de chaque nerf
rachidien s'étend sur une certaine hauteur de
moelle ou segment médullaire. Un segment et
ses racines prend en charge un territoire sensitif
ou dermatome, un territoire moteur ou myotome.
Il existe 31 segments médullaires :
• 8 paires de nerfs cervicaux C1 à C8
• 12 paires de nerfs thoraciques D1 à D12
• 5 paires de nerfs lombaires de L1 à L5
• 5 paires de nerfs sacrés S1 à S5
• 1 paire de nerfs coccygiens
• Tous les nerfs rachidiens sont donc mixtes : moteurs et
sensitifs.
Ils s'unissent souvent en un fouillis inextricable en formant
des plexus (plexus cervical, dorsal, lombaire, sacré).
On comprend donc que la section de la moelle entraîne une
paralysie et une insensibilité en dessous du niveau de la
section.
La moelle épinière
• La moelle épinière est un gros
cordon nerveux d'environ 42
cm de longueur et de 1,8 cm
d'épaisseur (grosseur d'un
pouce), de consistance molle
qui prolonge le tronc cérébral
vers le bas à travers la colonne
vertébrale. Elle est, tout
comme l'encéphale, protégée
par des méninges et elle
renferme une cavité, le canal de
l'épendyme, dans lequel circule
du liquide céphalo-rachidien.
• Chaque nerf rachidien est composé d'une racine
dorsale et une racine ventrale. Les racines ventrales
transmettent les informations de la moelle vers la
périphérie, tandis que les racines dorsales et le
ganglions rachidiens (qui contiennent les corps
cellulaires des neurones sensoriels) reçoivent
l'information de la périphérie. Les racines dorsales
et ventrales forment ensembles les nerfs spinaux.
La moelle épinière
elle achemine les influx nerveux
moteurs en provenance de l'encéphale vers
les effecteurs du corps (faisceaux
descendants) et, les influx sensitifs initiés
par les récepteurs, vers l'encéphale
(faisceaux ascendants).
A la moelle épinière sont reliés les
nerfs rachidiens, qui comptent 31 paires.
Chaque nerf présente deux racines :
 l'une, postérieure : sensitive, comprend le
ganglion spinal
 l'autre, antérieure : motrice, est dépourvue
de ganglion.
Matière blanche
Matière grise
Nerf rachidien
Ganglion spinal
Racine postérieure
Racine antérieure
Nerf rachidien
Racines ventrales: moelle --> périphérie moteur
Racines dorsales: moelle <--- périphérie sensitif
Corne postérieure (dorsale)
Corne antérieure (ventrale)
Les deux régions
• La moelle épinière est constitué de substance grise (les cornes) regroupée
au centre dans une structure qui ressemble à un papillon. Cette substance
grise renferme les corps cellulaires des neurones moteurs des nerfs
rachidiens, des interneurones et des neurones moteurs du système nerveux
autonome (sympathique
• La substance blanche (les cordons) qui entoure les cornes, est constituée
par les neurofibres (axones) regroupées en faisceaux des neurones moteurs
en provenance de l'encéphale et de neurones sensitifs qui transportent
l'influx sensitif jusqu'à l'encéphale.
•
•
De forme cylindrique, les cordons de la moelle épinière sont constitués de substance
blanche et contiennent les faisceaux de neurones ascendants et descendants.
Anatomie
La moelle épinière permet d'acheminer les influx nerveux dans les deux sens :
De la périphérie de l'organisme vers le système nerveux central constitué de l'encéphale (ce qui
est à l'intérieur du crâne) et la moelle épinière (située à l'intérieur de la colonne vertébrale)
De la moelle épinière, et du système nerveux central vers la périphérie du corps. Quand on
sectionne la moelle épinière transversalement on remarque que celle-ci se présente sous la forme
d'un H. Les cornes ventrales (situées en avant de la moelle épinière) contiennent des neurones
moteurs dirigés vers les muscles. Les cornes latérales situées en arrière de la moelle épinière
contiennent des neurones moteurs destinés aux viscères.
Les axones des neurones des cornes latérales et ceux des cornes ventrales vont émerger de la
moelle épinière en utilisant les racines ventrales. À leur tour les axones des neurones sensitifs
(leurs corps cellulaires sont situés dans les ganglions spinaux c'est-à-dire de la moelle épinière)
entrent dans la partie arrière la moelle épinière constituant ainsi les racines dorsales.
C'est l'association des racines ventrales et des racines dorsales qui forme les nerfs spinaux.
•
De chaque côté de la moelle épinière on distingue des zones blanches qui se répartissent en cordon réparties en 3 paires dans la moelle
épinière : Le cordon spinal dorsal (situé à la partie postérieure de la moelle épinière)
Le cordon spinal ventral (situé à la partie antérieure de la moelle épinière)
Le cordon spinal latéral (situé sur les côtés de la moelle épinière).
Chacun d'entre eux contient des axones (partie centrale d'un prolongement d'une cellule nerveuse ou neurone qui conduit l'influx
nerveux) dont la destination et les fonctions sont semblables.
Ces cordons relient l'encéphale (intérieur de la boîte crânienne) avec la périphérie du corps où sont situés les récepteurs et les muscles.
Il s'agit des voix ascendantes (qui montent) et descendantes (qui descendent) et qui contiennent non seulement les axones des neurones
de la moelle épinière mais aussi des portions d'axone de neurones qui sont situées en périphérie, et enfin des portions des neurones
situés dans le système nerveux central à l'intérieur même de l'encéphale.
La plupart de ces cordons vont se croiser au niveau de la ligne médiane à un niveau ou à notre de la moelle épinière.
On distingue 2 types de faisceau :
Les faisceaux ascendants ou sensitifs représentés par le faisceau gracile et le faisceau cunéiforme (permettant le toucher et la sensibilité
consciente des articulations). Parmi les faisceaux ascendants on distingue le tractus spinothalamique (allant de la moelle épinière au le
thalamus qui correspond à une zone du cerveau bien précise). Un tractus nerveux est un ensemble de fibres formant un réseau de tissu
nerveux.
Ce faisceau de neurones transporte la douleur, " la température " et le toucher. Dans le faisceau ascendant se localise également le
tractus spinocérébelleux transportant la sensibilité proprioceptive et inconsciente des muscles et des tendons. La proprioception ou
sensibilité proprioceptive correspond à la sensibilité nerveuse à divers stimuli comme la pression ou la tension qui affecte les muscles, les
os, les tendons et les articulations.
Les faisceaux descendants sont moteurs et correspondent aux tractus corticospinaaux. Ces faisceaux de neurones sont situés dans le
cordon ventral et latéral. Ils prennent naissance dans la partie motrice primaire (zone du cerveau d'où partent les ordres moteurs), ils
prennent également naissance dans les noyaux moteurs qui sont dispersés dans la substance blanche en dessous de la substance grise
constituant le cortex du cerveau (couche de cellules correspondant au corps des neurones).
Remarque
Ces cordons de substance blanche de la moelle épinière ne doivent pas être confondus avec les cordons médullaires du système
lymphatique et plus précisément ceux du système lymphatique qui n'ont pas de rapport avec la moelle épinière. Ce sont les
prolongements minces et profonds du cortex (couche de cellules superficielles) constituant des ganglions lymphatiques qui comprennent
également une zone médullaire à l'intérieur du cortex lui-même. À l'intérieur de cette zone médullaire sont situés les cordons médullaires.
Ils abritent des lymphocytes et les plasmocytes qui sont une variété de globules blancs.
Organisation générale du
système nerveux
• Introduction
• Système nerveux = Unité de traitement de l'information.
• Origine embryologique commune avec la peau : le
neurectoblaste.
• Développement majeur au cours de l'évolution :
encéphalisation (développement des hémisphères)
corticalisation (migration des précurseurs des neurones
vers la surface du télencéphale pour former le cortex
cérébral).
• Soumis en permanence à des stimuli externes et
internes.
• 2.2 Les grandes fonctions du système
nerveux
• Réception des stimuli et transformation en un
signal nerveux.
• Conduction de l'influx nerveux vers le névraxe
par les nerfs constituant le système nerveux
périphérique (système nerveux périphérique).
• Intégration des informations afférentes pour
fournir une réponse adaptée.
• Transmission de la réponse aux effecteurs.
2.3 Trois subdivisions
anatomiques
• 2.3.1 Le système nerveux central
• Bien que le traitement de l'information commence dès le récepteur,
les grandes fonctions nerveuses sont réalisées par le névraxe ou
système nerveux central. L'encéphale et la moelle épinière
forment le névraxe, véritable axe de symétrie du corps :
• le cerveau ou encéphale comprend :
– Deux hémisphères cérébraux (télencéphale, cerebrum) réunis par les
commissures interhémisphériques.
– Le diencéphale, région médiane, profonde et impaire communiquant
avec les deux hémisphères.
– Le tronc cérébral réalisant la jonction entre le cerveau et la moelle
épinière.
– Le cervelet en arrière du tronc cérébral.
• la moelle épinière, long cordon blanc situé dans le canal rachidien,
donne naissance aux nerfs rachidiens.
• 2.3.2 Le système nerveux périphérique
• Formé par
• Les nerfs rachidiens issus de la moelle épinière. Ils sont destinés au
tronc et aux membres.
• Les nerfs crâniens issus du tronc cérébral. Douze paires de nerfs
innervant l'extrémité céphalique.
• Selon le type d'information qu'ils véhiculent, on distingue :
• Les nerfs afférents, sensitifs véhiculent les informations de la
périphérie vers la moelle épinière ou le tronc cérébral.
• Les nerfs efférents, moteurs véhiculent les informations du névraxe
vers les effecteurs.
• Les nerfs périphériques sont souvent mixtes (moteurs et sensitifs) et
végétatifs.
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2.3.3 Le SN végétatif ou autonome (SNV)
Ensemble des centres et des nerfs contrôlant les viscères, les vaisseaux
sanguins et les glandes.
Récepteurs et effecteurs profonds dans les viscères, vaisseaux et glandes.
Régule la constance du milieu intérieur (homéostasie)
Système inconscient.
Deux composantes antagonistes et complémentaires agissent en général
simultanément sur les organes cibles :
parasympathique : régule le milieu intérieur en situation basale.
sympathique : agit en situation de stress, mobilise l'énergie nécessaire en
réponse aux situations de stress.
Les centres sympathiques sont situés dans la moelle (D1-L2), les centres
parasympathiques sont dans le tronc cérébral (noyau des nerf crâniens) et
dans la moelle sacrée.
Une partie des nerfs végétatifs cheminent avec les nerfs périphériques.
2.4 Deux subdivisions
fonctionnelles
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2.4.1 Système somatique
Système conscient
Ouvert sur l'extérieur (vie de relation).
Comprend :
les efférences somatiques générales : nerfs somatomoteurs
cible : muscles squelettiques ou striés d'origine somitique.
les afférences somatiques générales : nerfs somatosensitifs
innervation sensitive des muscles et des dermatomes d'origine somitique.
2.4.2 Système viscéral
Inconscient
Concerne le milieu intérieur (vie végétative)
Comprend :
les afférences viscérales générales : nerfs viscero-sensitifs.
Elles ont pour cible les centres végétatifs (moelle, tronc cérébral)
les efferences viscérales générales : nerfs viscéro-moteurs
cible : viscères d'origine endodermique ou mesodermique (muscles lisses)
•
En jaune les centres
nerveux: encéphale et moelle
épinière. Les centres nerveux
commandent aux muscles par
l'intermédiaire des nerfs (en
rouge). Ils peuvent envoyer des
messages qui déclenchent leur
contraction. Cette contraction peut
résulter de la volonté de faire un
mouvement ou d'une stimulation
extérieure reçue par un organe des
sens. En rouge le système nerveux
cérébro-spinal. En vert et bleu le
système neurovégétatif. Ces nerfs
sont reliés aux muscles lisses
comme ceux de l'appareil digestif et
aux fibres musculaires striées
comme ceux qui commandent
l'ouverture et la fermeture de la
pupille. En bleu sont représentés les
nerfs craniens.
anat
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C’est une structure qui assure la jonction entre l’encéphale et le
nerf périphérique. Elle se présente comme un long cordon blanc
d’environ 45 cm de long et de 1 à 2 cm de diamètre. Cette moelle
épinière est à l’intérieur de la colonne vertébrale, dans un canal
appelé canal rachidien. Ce canal rachidien est constitué du corps
vertébral en avant, des pédicules latéralement, des lames et de
l’épineuse en arrière. La moelle épinière va du trou occipital au bord
inférieur de la 2e vertèbre lombaire (L2), c’est à dire qu’en dessous
de L2, il n’y plus de moelle épinière, mais elle est accrochée au
coccyx par un cordon fibreux : le filum terminal. La moelle épinière
va donner naissance à 31 pairs de nerfs rachidiens (nerfs
périphériques) qui se subdivisent en 8 nerfs cervicaux, 12 nerfs
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dorsaux, 5 nerfs lombaires, 5 nerfs sacrés et un nerfs coccygien.
Ces nerfs rachidiens sortent de la colonne vertébrale par un orifice
appelé trou de conjugaison qui est délimité par la partie inférieure
de pédicule de la vertèbre de dessus et par la partie supérieure du
pédicule de la vertèbre du dessous. L’orientation des nerfs
rachidiens est horizontale pour la moelle cervicale, légèrement
oblique pour la moelle dorsale et franchement verticale pour la
moelle lombaire, où ils sont ramassés en un faisceau, qu’on appelle
queue de cheval.
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Le nerf rachidien naît de la moelle épinière par deux racines : une
racine postérieure où l’on trouve le ganglion rachidien et une racine
antérieure (motrice). Les 2 racines se rejoignent avant la sortie du
canal rachidien pour donner un nerf périphérique mixte. Le nerf
rachidien une fois sortie du canal se divise à nouveau en deux
branches mixtes : une branche antérieure innervera la partie
antérieure du tronc et les membres en fonction du niveau de l’étage
considéré et une branche postérieure innervera la partie postérieure
du tronc.
¨ de C1 à C4 : muscle du cou et du diaphragme
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¨ de C5 à C8 : muscles des membres supérieurs
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¨ de D1 à D12 : tronc
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¨ à partir de L1 : membres inférieurs.
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La moelle épinière présente une partie centrale en forme de H,
composé de substance grise qui se divise pour chaque hémi-moelle
en 2 cornes : antérieure et postérieure.
Au centre de cette substance grise le canal de l’épendyme permet
l’écoulement du liquide céphalo-rachidien (LCR).
Autour de cette substance grise, on trouve la substance blanche
subdivisée en cordon. Chaque hémi-moelle est séparée de l’autre
par un sillon postérieur et par un sillon antérieur (+ large).
La moelle et ses racines sont protégées jusqu’au trou de
conjugaison par des enveloppes qu’on appelle les méninges. Au
nombre de 3, de la superficie vers la profondeur, on va trouver :
¨ la dure-mère
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¨ l’arachnoïde
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¨ la pie-mère
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Physiologie médullaire
a) Moelle épinière = centre réflexe.
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Réflexe : réponse motrice involontaire à une stimulation de nature
sensitive.
- Réflexe d’axone : il ne fait appel qu’à une partie d’un seul
neurone. Chaque fibre sensitive présente des branches
collatérales (¡Ö100) ; certaines d’entre elles sont reliées à un
réseau vasculaire. Par exemple, si on réalise une stimulation
cutanée (grattage) l’influx nerveux part de la zone cutanée,
remonte le neurone vers les moelle épinière, en chemin
emprunte une branche collatérale et aboutit à une artériole
provoquant ainsi une vasodilatation.
a) Moelle épinière = centre réflexe.
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- Réflexe mono-synaptique : il prend son origine au niveau
des récepteurs tendineux de Golgi et au niveau de structures
internes aux muscles, appelées fuseaux neuro-musculaires. Il
renseigne sur l’état de tension de l’appareil musculo-tendineux
et provoque une réponse motrice involontaire adaptée à cette
tension. Info sensitive sur Golgi •
¨ influx nerveux jusqu’à la
corne postérieure de la moelle épinière puis jusqu’à la corne
antérieure où on trouve une synapse avec un moto-neurone á
qui déclenche sur le muscle une réponse motrice adaptée à
l’étirement. L’étirement de la partie centrale d’un fuseau neuromusculaire
entraîne influx nerveux vers la corne postérieure de
la moelle épinière, puis vers la corne antérieure où il fait synapse
avec 2 neurones moteurs : un neurone moteur á qui déclenche
une réponse motrice du muscle et un neurone moteur ã qui
déclenche une réponse motrice sur les 2 extrémités contractiles
du fuseau neuro-musculaire. Cette contraction des extrémités
induits un étirement de la partie centrale qui déclenche à
nouveau une information sensitive. L’entretien de cette boucle
réflexe (boucle ã) participe au tonus musculaire. Ce tonus
musculaire peut être réduit par des neurones inhibiteurs venant
de l’encéphale.
a) Moelle épinière = centre réflexe
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- Réflexe poly-synaptique : c’est un réflexe à point de départ
cutané, qui est emmené à la corne postérieure de la moelle
épinière où il fait synapse avec des inter-neurones qui véhiculent
l’information jusqu’à la corne antérieure de la moelle épinière
concernée mais également aux cornes antérieures des étages
médullaires voisins. Les différents neurones moteurs activés vont
déclencher une réponse motrice complexe, intéressant plusieurs
muscles travaillant sur une même chaîne fonctionnelle (réflexe
de défense, triple retrait).
b) Moelle épinière = réseau de
conduction nerveuse
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On va trouver dans la moelle épinière des voies de conduction
ascendantes (vers le cerveau) et des voies descendantes (vers les
organes effecteurs). Tous ces axones ascendants et descendants
se trouvent dans la substance blanche de la moelle épinière.
- Les voies ascendantes : elles regroupent tous les influx
sensitifs. Ces voies sont regroupées par spécialités : on trouvera
donc une zone médullaire regroupant les informations :
¨ du tact fin
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¨ du tact grossier
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¨ de la sensibilité thermique
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¨ de la sensibilité algésique (douleur)
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¨ de la sensibilité proprioceptive consciente et
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inconsciente
b) Moelle épinière = réseau de
conduction nerveuse
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- Les voies descendantes : elles sont constituées de fibres
motrices qui partent de l’encéphale et qui se terminent dans les
cornes antérieures de la moelle épinière. Elles sont réparties en 2
systèmes :
¨ système de motricité volontaire qu’on appelle le
•
système pyramidal : les fibres motrices de ce système
sont regroupées en un faisceau appelé pyramidale. Ces
fibres naissent dans un hémisphère cérébral au niveau
d’une zone du lobe frontal appelée circonvolution
frontale ascendante. Les neurones descendent
verticalement jusqu’au bulbe rachidien. A ce niveau
une décussation dite bulbaire fait que 9/10 des fibres
du faisceau croisent la ligne médiane et forme le
faisceau pyramidal croisé. Le dixième restant reste du
même coté, chemine dans la moelle épinière au niveau
du cordon antérieur : c’est le faisceau pyramidal
direct ; ces fibres croisent la ligne médiane à chaque
étage médullaire et retrouveront alors le contingent du
b) Moelle épinière = réseau de
conduction nerveuse
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faisceau pyramidal croisé et feront synapses avec les
neurones moteurs. Donc, l’innervation motrice d’un
coté du corps est gérée par l’hémisphère cérébral
opposé. Le système pyramidal exerce une activité
modératrice constante sur l’activité de la boucle ã (si
interruption de la voie pyramidale, la boucle ã n’est
plus sous contrôle et engendre une activité musculaire
involontaire : hypertonie pyramidale).
système de motricité involontaire (automatique) :
système extra-pyramidal. Ces voies de la motricité
automatique involontaire sont très complexes. Elles
mettent en relation différentes structures
anatomiques : le tronc cérébral, les noyaux gris
centraux et une partie du cortex. Elles aboutissent
finalement au même neurone moteur que ceux activés
par la voie pyramidale.
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