Correction exercice 1 p 93

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Correction exercice 1 p 93 : sujet de type restitution de connaissances
En introduction :
lancer le sujet par une phrase de
présentation générale et d’amorce
de la problématique
Enoncer clairement la
problématique
Annoncer le plan
L’homme est un primate anatomiquement proche des grands singes avec
qui ils partagent le plus de caractères dérivés. Il est le plus proche parent du
groupe actuel des chimpanzés, avec qui il présente une remarquable
proximité génétique.
Comment expliquer que malgré cette proximité génétique ils présentent un
phénotype aussi différent à l’âge adulte ?
Après avoir mis en évidence cette ressemblance génétique nous étudierons
la mise en place du phénotype au cours du développement.
Le déroulé de l’exposé : le plan doit apparaître avec ses titres soulignés, bien aérer les paragraphes. Il doit
y avoir des connecteurs logiques entre les idées développées.
Restitution organisée des connaissances
IComparaison génétique homme /chimpanzé
a) A l’échelle des caryotypes
L’analyse du caryotype de l’Homme (23 paires de chromosomes) et celui du chimpanzé (24 paires de chromosomes)
montre de grandes ressemblances. La plupart des paires de chromosomes homologues sont identiques, les autres ne
présentent souvent que des différences superficielles : parties inversées, translocations, fusion (exemple :le
chromosome 2 de l’Homme résulte de la fusion des chromosomes 2p et 2q du Chimpanzé.
b) A l’échelle des gènes
Lorsque l’on compare l’ADN de l’Homme et du Chimpanzé, on constate de très nombreuses similitudes puisqu’ils
partagent 99 % de leur génome. Certains gènes sont identiques, d’autres ne présentent que quelques différences
dans leur séquence. Par exemple, le gène HAR1 qui semble responsable du plissement du cerveau et donc du
développement de la surface du cortex, et le gène ASPM qui intervient dans le déterminisme de la taille du cerveau.
Les différences observées chez l’Homme et le Chimpanzé, pour ces deux séquences, pourraient expliquer un volume
cérébral plus important chez l’Homme (1 500 cm3 contre 450 cm3) et une surface du cortex plus développée.
D’autres gènes ont une séquence identique ou très voisine mais ne s’exprimeront pas au même moment du
développement ou pas pendant la même durée : on parle d’hétérochronie.
L’Homme et le Chimpanzé présentent une grande ressemblance génétique.
Connecteur logique Ce sont ces gènes particuliers qui seront à l’origine de la mise en place d’un phénotype
différent lors du développement
II-
La construction du phénotype au cours du développement
a) des étapes identiques mais de durée différente
Les crânes des foetus de l’Homme et du Chimpanzé présentent la même apparence au début de leur développement
: une forme ronde avec un trou occipital avancé.
Chez l’Homme, la durée de la vie embryonnaire est quatre fois plus longue que chez le Chimpanzé, or les neurones
se multiplient activement au cours de cette phase.
Les autre phases de développement sont plus longues chez l’homme (phase juvénile, phase adolescente), c’ets au
cours de la dernière phase, phase adulte que le crâne du Chimpanzé subit des transformations caractérisées par une
mâchoire qui se prolonge vers l’avant (prognathisme), une migration du trou occipital vers l’arrière et une
accentuation de certains caractères (canine...)
Chez l’Homme, cette phase n’est pas présente, malgré une augmentation du volume cérébral, le crâne adulte
conserve les caractéristiques de la naissance, à savoir : une face aplatie et un trou occipital centré.
b) Influence de l’environnement
L’Homme et le Chimpanzé vivent en communauté et utilisent des outils . L’utilisation de ces outils, et leur
fabrication, reposent sur des habitudes et des traditions propres à chaque groupe impliquant la communication d’un
savoir entre individus de génération en génération. L’apprentissage et la communication peut ainsi modeler le
phénotype.
Conclusion : on reprend une réponse simple à la problématique puis on élargit le débat.
En conclusion, on constate ainsi que l’acquisition du phénotype adulte chez l’Homme et le Chimpanzé repose sur
l’expression du génotype. Comme ces deux espèces possèdent certains gènes avec des séquences ou des temps
d’expression différents, on comprend pourquoi leur phénotype diffère. Par ailleurs, la construction du phénotype
repose aussi sur des interactions des individus avec leur environnement. Ouverture sur le dernier ancêtre commun,
les représentants de la lignée humaine, l’activité culturelle chez les chimpanzés bcp plus complexe que ce que l’on
croyait...
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