1940 - 1945 - Origines 66

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1940 – 1945
St Laurent
en temps de guerre
La Seconde Guerre mondiale commence
A la stupeur générale, Hitler signe
le 23 août 1939 un pacte de nonagression avec Staline dont une
clause secrète prévoit le partage de
la Pologne entre les deux États
totalitaires. La Pologne est envahie
le 1er septembre. Le 3, l'Angleterre
puis la France réagissent et
déclarent la guerre à l'Allemagne.
Le soir du dimanche 16 juin 1940, à Bordeaux, Paul Reynaud
démissionne et laisse au maréchal Pétain le soin de former un
nouveau gouvernement et de décider de l'attitude à prendre devant
l'invasion allemande.
Au même moment, la Wehrmacht traverse la Loire après avoir
victorieusement envahi la Belgique et la Hollande et percé le front
français à Sedan, dans les Ardennes. Elle pousse devant elle huit
millions de civils français ou belges ainsi que les débris de l'armée
française.
A Bordeaux, c'est alors l'affrontement politique entre ceux qui
veulent poursuivre la guerre avec les colonies (Charles de Gaulle) et
ceux qui veulent signer l'armistice (Maréchal Philippe Pétain).
Le point de vue de Pétain l'emporte et ce dernier, appelé au
gouvernement le 16 juin 1940, signe l'armistice le 22 juin 1940 à
Rethondes
Après
la démobilisation
après
la démobilisation
… on reprend le
service …mais pas pour longtemps
La France est divisée en deux : la France du nord (France
directement occupée par les nazis, avec Paris comme capitale) et la
France du sud (dite France "libre", avec Vichy comme capitale).
Entre ces deux France passe la ligne de démarcation.
la brigade ne restera pas longtemps protégée par la
ligne de démarcation… à partir de novembre elle est
affectée à Carcassonne
Cette frontière disparaît en novembre 1942 : à cette date, les nazis envahissent la
zone sud en représailles au débarquement allié en Afrique du Nord.
mon école
Le 1er appartement
du « château »
quitté en 1937 pour
celui du « moulin »
vue de la cuisine de l’appartement du « moulin »
1944 – 1945 année du brevet
la Sup de Perpignan
André
André Ferrat Michel Fortéa
Robert Bonecase
1945-1946 en prépa Arts et Métiers
mon prof de violon
dans la cuisine de son modeste appartement
Damien Cordomy m’apprend le solfège
Per tu ploro
les ateliers
notre appartement
24 juin 1945 fête de la St Jean avec
bénédiction des mulets. (8 mai 1945
l’Allemagne rend les armes)
rez de chaussée de l’usine « l’Union
Sandalière » aménagée en cinéma et,
les bancs retirés, en salle de bal.
Epicerie
Boulangerie
Vente de vêtements
Café au 1er étage
Ateliers de l’Union
Sandalière
Salle de cinéma
Salle de danse
Au « moulin » j’allais faire mes courses au Syndicat comme
aujourd’hui on va à Casino sans connaître le sens du mot. Les prix
étaient identiques à ceux des autres commerçants. Les conditions de
travail au sein de l’Union Sandalière étaient identiques à celles des
autres entreprises.
Utopie de l’autogestion … L’Union Sandalière est aujourd’hui Musée.
par ses prêches engagés contre l’occupant lors des
messes de minuit, l’abbé Bousquet alimentait
toutes les discussions dans les cafés de St Laurent.
Jacques Saquer le fils du
cordonnier sera docteur en
histoire, agrégé de l’université.
mon catalan des plus fantaisiste me
permettait de discuter avec ses parents
qui ne comprenaient pas le français
1940
madeleine
andré
1940 au rez de chaussée, les Gibrat et leur
beaux parent. Ils ont tout quitté à Givet
pour fuir la percée allemande de 39.
Pierre Gibrat
jacques
Le fils Bobo de la
pharmacie Bobo à
Perpignan. Un fan
de Charles Trenet
son cousin
Pierre Gibrat
sur la route de Coustouges
1945
au jardin
1945
la grand-mère
au rez de chaussée, une famille
de réfugiés de l’exode espagnole.
Le père est muletier.
Vue de la cuisine
la cuisinière pour seul chauffage …
et seulement de jour !
Madeleine, ma marraine, s’éteint en 1951, j’étais encore étudiant.
Madeleine, ma marraine, s’éteint en 1951, j’étais encore étudiant.
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