22 - Vie et mort des cellules dans les tissus

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Vie et mort des cellules dans les tissus
I.
L'épiderme et son renouvellement par les cellules
souches
II. Épithélium sensoriel
III. Voies aériennes et intestin
IV. Vaisseaux sanguins et cellules endothéliales
V.
Renouvellement par des cellules souches
multipotentes : la formation des cellules sanguines
VI. Genèse : modulation et régénération du muscle
squelettique
VII. Les fibroblastes et leurs transformations : la famille
des cellules du tissu conjonctif
VIII. Ingénierie des cellules souches
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Vie et mort des cellules dans les tissus
•
•
•
Être unicellulaire : individu originel
Être pluricellulaire : cellules au
service du corps tout entier
Plus de 200 types de cellules
différents dans l’organisme
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Cells of the Adult Human
Body : a Catalogue
•
•
•
How many distinct cell types are there in an adult human being? In other words, how many
normal adult ways are there of expressing the human genome? A large textbook of histology
will mention about 200 cell types that qualify for individual names. These traditional names are
not, like the names of colors, labels for parts of a continuum that has been subdivided
arbitrarily: they represent, for the most part, discrete and distinctly different categories. Within
a given category there is often some variation—the skeletal muscle fibers that move the eyeball
are small, while those that move the leg are big; auditory hair cells in different parts of the ear
may be tuned to different frequencies of sound; and so on. But there is no continuum of adult
cell types intermediate in character between, say, the muscle cell and the auditory hair cell.
The traditional histological classification is based on the shape and structure of the cell as seen
in the microscope and on its chemical nature as assessed very crudely from its affinities for
various stains. Subtler methods reveal new subdivisions within the traditional classification.
Thus modern immunology has shown that the old category of “lymphocyte” includes more than
10 quite distinct cell types. Similarly, pharmacological and physiological tests reveal that there
are many varieties of smooth muscle cell—those in the wall of the uterus, for example, are
highly sensitive to estrogen, and in the later stages of pregnancy to oxytocin, while those in the
wall of the gut are not. Another major type of diversity is revealed by embryological
experiments of the sort discussed in Chapter 21. These show that, in many cases, apparently
similar cells from different regions of the body are nonequivalent, that is, they are inherently
different in their developmental capacities and in their effects on other cells. Thus, within
categories such as “fibroblast” there are probably many distinct cell types, different chemically
in ways that are not easy to perceive directly.
For these reasons any classification of the cell types in the body must be somewhat arbitrary
with respect to the fineness of its subdivisions. Here, we list only the adult human cell types
that a histology text would recognize to be different, grouped into families roughly according to
function. We have not attempted to subdivide the class of neurons of the central nervous
system. Also, where a single cell type such as the keratinocyte is conventionally given a
succession of different names as it matures, we give only two entries—one for the
differentiating cell and one for the stem cell. With these serious provisos, the 210 varieties of
cells in the catalogue represent a more or less exhaustive list of the distinctive ways in which a
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given mammalian genome can be expressed in the phenotype of a normal cell of the adult
body.
http://www.garlandscience.com/t
extbooks/0815332181/pdfs/appe
ndix.pdfp://www.garlandsci
ence.com/textbooks/0815
332181/pdfs/appendix.pdf
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Tissu
• Association de ces types cellulaires
qui collaborent entre elles
• Forment des organes
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Conséquences du contrôle de l’expression des gènes et
des mécanismes du développement animal
• Création de la diversification cellulaire dans l’embryon
par des mécanismes génétiques moléculaires
• Maintien de la diversification des cellules grâce au
dialogue et à la mémoire des cellules
• Construction des tissus par la matrice extra cellulaire
• Mode de vie des cellules spécialisées
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Questions posées
• Comment les cellules collaborent entre
elles pour exécuter leur tâche ?
• Comment naissent vivent et meurent
les nouvelles cellules spécialisées ?
• Comment est préservée l’architecture
des nouveaux tissus malgré leur
perpétuel remaniement ?
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Réponses diverses
• Exemples illustrant les principes
généraux
• Intéressants par l’originalité de leurs
moyens d’étude
• Nombreux problèmes non résolus
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Plan
I.
L'épiderme et son renouvellement par les cellules
souches
II. Épithélium sensoriel
III. Voies aériennes et intestin
IV. Vaisseaux sanguins et cellules endothéliales
V.
Renouvellement par des cellules souches
multipotentes : la formation des cellules sanguines
VI. Genèse : modulation et régénération du muscle
squelettique
VII. Les fibroblastes et leurs transformations : la famille
des cellules du tissu conjonctif
VIII. Ingénierie des cellules souches
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Embryon
• 3 feuillets
– Ectoblaste :
• I (épiderme)
• II (épithéliums sensoriels)
– Mésoblaste
– Entoblaste
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Ectoblaste
• Nombreuses variétés de tissus
• Spécialisations très différentes
• Modes de vie différents
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Entoblaste
• Couche interne de l’embryon 
– Tube digestif primitif
– Un véritable zoo de types cellulaires
qui bordent le tube digestif et ses
annexes
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Plan
1. Respiratoire
2. Tube digestif
3. Foie
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1 – Respiratoire
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Développement de l’arbre
respiratoire
• Répétition de bifurcations d’un
système de tubes provenant d’une
évagination de l’intestin
• Aboutit à plusieurs centaines de
millions d’alvéoles (masculin)
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Alvéoles
• Parois fines intimement appliquées
contre la paroi d’un capillaire sanguin 
• Échanges O2 et CO2
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•
•
•
A - Aspect en
éponge du
poumon (MEB)
B - Coupe
histologique de
poumon
C - Paroi
interalvéolaire
Fig 22-17
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Contraintes des alvéoles
• Rester humide (ne pas sécher à l’air)
• Réservoir de gaz
• Se dilater et se contracter  problème :
• Deux surfaces humides ont tendance à se
coller
•  Solution : deux types de cellules
– Cellules alvéolaires de types I
– Cellules alvéolaires de types II
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Les deux types de cellules alvéolaires
– Cellules alvéolaires de types I
– Cellules alvéolaires de types II
Fig 22-17
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Cellules alvéolaires de type I
• Recouvrent la paroi
• Fines et aplaties (pavimenteuses)
• Échanges gazeux
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Cellules alvéolaires de type II
• Dispersées parmi les cellules de
type I
• Dodues
• Sécrètent le surfactant
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Surfactant
• Matériel riche en phospholipides
• Forme un film sur les surfaces sans
eau
• Diminue les forces de tension
superficielles
• Permet à l’alvéole de se regonfler
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Application du surfactant
• La production débute vers 5 mois chez
le fœtus
• Début de la possibilité de vie autonome
• Si prématurité (< 5 mois)  incapacité
à gonfler les poumons  réanimation
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Quatre procédés pour maintenir
les poumons propres
a.
b.
c.
d.
Épithélium respiratoire
Le tapis roulant muco-ciliaire
Les macrophages
Épithélium malpighien
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a - Épithélium respiratoire
• Relativement épais
• Trois types de cellules différenciées
1. Cellules caliciformes
• Forme de calice
• Sécrète le mucus
2. Cellules ciliées
3. Cellules endocrines
•
•
•
•
•
•
Sécrètent sérotonine et peptides
Médiateurs locaux
Agissent sur les terminaisons nerveuses
Régulent la sécrétion du mucus
Régulent la battement ciliaire
Régulent la contraction des cellules musculaires
• Cellules basales
– Renouvellement de l’épithélium
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• Épithélium
respiratoire
Fig 22-18
– Cellule caliciforme 
mucus 
– Film au-dessus des
cellules ciliées
– Les cils balayent le
film de mucus (avec
les débris) vers
l’extérieur
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b - Le tapis roulant muco-ciliaire :
les cils
• Mouvement coordonné des cils (de
mécanisme inconnu)
• Tous dans la même direction
• 12 battements par seconde environ
• Polarité intrinsèque de l’épithélium
(expérience de retournement de
l’épithélium)
• Si on retourne un fragment de trachée
chez le lapin, le mucus continue à être
balayé mais vers le bas
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Le tapis roulant muco-ciliaire :
le mucus
• Sécrété par les cellules caliciformes
• Film viscoélastique de 5 m
d’épaisseur
• Au sommet des cils
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c - Les macrophages
• Pas de tapis roulant muco-ciliaire dans
les alvéoles
• Phagocytent les matières étrangères
et les bactéries
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d - Épithélium malpighien
•
•
•
•
•
À l’entrée de l’appareil respiratoire
Protection et force mécanique
Comme l’épiderme mais
Reste humide
Les cellules superficielles gardent leur
noyau
• Comment est maintenue la frontière
entre épithélium malpighien et
respiratoire ?
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