Latins - Arabes « Quand il parlent d’eux-mêmes, les médiévaux se désignent souvent du nom de Latini, les Latins, à quoi ils opposent en général les Arabi, les gentes – les « gens » ou les « gentils » -- et les philosophi, les philosophes. L’identification entre Arabi et philosophi, qui rend quasi redondante l’expression de « philosophes arabes » doit retenir notre attention » (A. de Libera, PAMA, p. 110). Latins - Arabes « En outre, l’assimilation des « philosophes » et des « Arabes » n’a pas un rôle péjoratif. » PAMA, p. 111. « en ce domaine, comme en beaucoup d’autres, j’exècre tout ce que soutiennent les Latins. » (Albert le Grand, cité par de Libera, PAMA, p. 111). Philosophie et perfection « Quand on sait qu’on est parvenu au terme, il n’y a plus qu’à le savourer et y goûter le plaisir. C’est cela qu’on appelle la sagesse, cette saveur qu’on a su trouver peut être aimée pour elle-même: c’est là la philosophie, et c’est là qu’il faut s’arrêter » (Aubry de Reims, cité par A. de Libera, PAMA, p. 147). Le prologue de la condamnation « Ils disent en effet que cela est vrai selon la philosophie, mais non selon la foi catholique, comme s’il y avait deux vérité contraires, et comme si, contre la vérité de l’Écriture sainte, il y avait du vrai dans des dires de ces païens damnés (…). Par conséquent, afin que cette manière imprudente de parler n’induise pas les gens simples en erreur, sur le conseil qui nous a été communiqué (…), nous interdisons strictement que de telles et semblables choses ne se produisent et nous les condamnons totalement… » Lettre d’Étienne Tempier, trad. Piché, dans La condamnation parisienne de 1277, p. 77.