Cancer du sein à un stade précoce

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Cancer du sein à un stade précoce
1
Les praticiens de la Clinique Saint-Brice et du Centre Hospitalier Léon Binet avec la collaboration du
Docteur BELLACHE vous invitent
Le JEUDI 24 MAI 2007 à 20 h 30
Salle Polyvalente du Centre Hospitalier Léon Binet
Avec l’aimable participation du Docteur Eliane BERNARD (ADC 77)
I. Améliorer le dépistage
II. Traitement : Dernières données.
III. Améliorer la qualité de vie des patientes pendant
leur prise en charge.
2
Cancer du sein à un stade
précoce
I.
II.
III.
Améliorer le dépistage
Traitement : Dernières données
Améliorer la qualité de vie des
patientes pendant leur prise en
charge
Mai 2007
3
INCIDENCE DU CANCER DU SEIN
Avec 41 845 nouveaux cas en 2000 en France :
Il
se situe par sa fréquence au 1er rang de tous les cancers.
Il représente 35,7% le l’ensemble des nouveaux cas de
cancers chez la femme.
Avec 11 637 décès par an il est au 1er rang des décès par
cancer chez la femme (20,2%) et au 3ème rang des décès par
cancer hommes et femmes ensemble après le cancer du
poumon et du colon rectum.
Le taux de mortalité standardisé est de 19,7.
4
Dépistage en Seine et Marne
Docteur Eliane BERNARD (ADC 77)
5
DEPISTAGE ORGANISE DU CANCER
DU SEIN
EN SEINE ET MARNE
ADC 77


Dr Eliane Bernard
Médecin Coordonnateur
6
Population Française
Taux Standardisé pour 100 000
Femmes
100
88,9
80,1
90
71,5
80
Incidence
63,2
70 55,5
60
Mortalité
50
40
30
20
10 18,7
19,6
19,4
19,1
19,7
00
20
95
Année
19
90
19
85
19
19
80
0
Incidence et Mortalité estimées par Age
pour l' année 2000
500
Incidence IDF
450
490
406
406
400
323,5
350
Incidence
300
326
298,7
294,3
269,6
250
320,1
226,5
314,6
245
227
223
200
150
Mortalité
138
100
50
85
+
80
-8
4
75
-7
9
70
-7
4
65
-6
9
60
-6
4
55
-5
9
50
-5
4
45
-4
9
40
-4
4
35
-3
9
30
-3
4
25
-2
9
20
-2
4
<2
0
0
En Seine et Marne
Incidence (2002)
 Ensemble des tumeurs : 400.3 / 100 000
 Cancer du sein : 172.2 / 100 000
Mortalité (Moyenne annelle 1998- 2000)
 906 décès par tumeurs dont 190 par cancer du sein
1ère cause de mortalité par tumeur
2ème cause de mortalité , toutes pathologies
Supérieure à la moyenne nationale (Indice 109)
9
Dépistage Organisé
Résultats
2004 - 2006
80
Indicateur d’Impact :
Participation / INSEE
80
70
60
50
46,9
53,2
43,1
40
30
20
10
0
2004
2005
2006
REF
11
Indicateurs de qualité
2004
2005
2006
Ref
Mammo.
31 214
33 976
39 899
Positives L1
1 679
5.4%
1 764
5.2%
1 630
4,1%
4%
Positives L2
995
3.4%
974
3%
1 127
2.9%
3%
CTI
2.2%
1.3%
1.1%
<1%
ACR 3
1 191
3.8%
1 290
3.8%
1 065
2.7%
<3%
12
Indicateurs d’ Efficacité
2004
2005
2006
365
435
371
356
VPP 78.6%
321
76.6%
252
81.7%
> 75%
280
0.9%
249
0.72%
206
0.52%
0.7%
0.5%
25
8.9%
29
11.6%
28
13.4%
8 -10%
BIOPSIES
CHIR
CANCERS
K L2
Ref
13
Caractéristiques des cancers
2004
2005
2006
CIC
31
13%
56
13%
31
17%
Invasifs
209
87%
375
87%
151
83%
100
26.6%
34
24.1%
280
74.7%
125
82.8%
66
< 10mm
31.6%
N0
167
80%
Ref
10 – 20%
> 20%
14
> 75%
Prise en Charge Thérapeutique
Sur 612 cancers
 385 PEC en Seine & Marne soit 62.9%

15 % PEC sur Paris
12% sur le Val de Marne (IGR)

Délai entre mammographie de dépistage et
intervention chirurgicale
153 dans un délai de 30 jours
25%
198 dans un délai de 60 jours 32,3%
En Seine et Marne 62.6% des cancers sont pris
en charge dans un délai < 60 jours
15
Moyens d’ amélioration
 Site web d’ Eligibilité : neonetidf.org
 Permet au MT de connaître le statut
mammographique de ses patientes
 Permet de délivrer une prise en charge
immédiate

Recueil des données à partir des réseaux
 Améliorer le suivi des femmes dépistées
 Recueillir les cancers de l’intervalle
 Exclure les femmes prises en charge pour un
cancer découvert hors dépistage

Améliorer les délais de prise en charge
16
Améliorer le dépistage de
masse

Sensibilisation de la population ciblée par le
dépistage de masse
(Enquête EDIFICE)
Dr VARETTE
17
Le dépistage individuel


Exclusion des femmes à risques du
dépistage de masse vers le dépistage
individuel
Individualisation des populations à risque
- Risque Radiologique
( Dr ABOUN )
- Risque Histologique
( Dr LAB )
- Risque Génétique
(Dr MANDET-VARETE)
18
Risque Radiologique
(Dr ABOUN)

Surveillance d’une image anormale
19
Risque Histologique
(Dr LAB )
 Antécédent de
néoplasie lobulaire ou
 Hyperplasie épithéliale atypique
20
Risque Génétique
Dr MANDET & VARETTE







Antécédent personnel de cancer du sein
Découverte d’un gène de prédisposition familiale.
3 Antécédents familiaux au premier et deuxième
degré dans la même branche
2 Antécédents familiaux dont l’un au moins avant
40 ans, ou
Cancer bilatéral ou
Cancer du sein et de l’ovaire
Ou plusieurs cancers de l’ovaire.
21
Les facteurs de risque de cancer du sein I
Le premier risque de faire un cancer du sein est d ’abord d ’être
une femme (1 homme pour 100 femmes)
Le deuxième risque de faire un cancer du sein est d ’avoir : déjà
eu un cancer du sein (cancer contro-latéral)
d’avoir des lésions bénignes à risque (hyperplasie atypique,
CLIS)
LES FACTEURS DE RISQUE HORMONAUX :
- les règles précoces (12 14 ans), la ménopause tardive
< 55 >, nulli ou pauciparité,age tardif de la première grossesse
(2030 ans)
- pas de certitude pour les contraceptifs oraux : age début
de traitement,durée du traitement, type de traitement
- les THS sont l ’objet d ’un débat depuis les dernières
publications américaines avec des pratiques et des molécules qui
ne sont pas utilisées en France ou une étude de cohorte 22ne
retrouve pas d ’augmentation majeure du risque ( E3N )
LES FACTEURS DE RISQUE DE CANCER DU SEIN
 FACTEURS DE RISQUE GENETIQUES :
- plus le lien de parenté est proche plus le facteur de
risque est élevé; une transmission héréditaire est retrouvée
dans moins de 10% des cas avec les gènes actuellement
identifiés ( mutation des gènes BRCA 1 et 2)
- syndromes de COWDEN, de LI-FRAUMENI (mutation
du gène p53…..)
- antécédent de cancer du colon, de l ’ovaire…
 FACTEURS DE RISQUE ENVIRONNEMENTAUX :
- l ’alimentation joue certainement un rôle; alimentation
trop riche en calories, en graisse, en sucres, en protéines
animales ; rôle de l ’obésité (femmes jeunes et âgées)
- l ’alcool est incriminé; doute pour le tabac?
- avoir eu une irradiation thoracique
- catégories socioéconomiques élevées
23
Facteurs de risque de cancer du sein établis ou
probables
Age
sup 10
patientes agées
age des règles
3
avant 11 ans
age ménopause
2
après 54 ans
age pr. Grossesse
3
poids
2
alcool
1,3
nulliparité, pr. Après 40 ans
IMC sup 35
R. riches en graisse animale 1,5
c.orale longue
1,24
THS
1,35
Radiations
3
histoire familiale
sup 2
24
1er degré femme jeune
ANOMALIES MOLECULAIRES GERMINALES
EN CAUSE EN FONCTION DES CANCERS
OBSERVES DANS LA FAMILLE
sein seul
chez homme
sein+ovaire
ovaire
BRCA1
50%
20%
55%
70%
BRCA2
40%
75%
35%
5%
25
LES GENES DE PREDISPOSITION BRCA1 et BRCA2
5% de prédisposition génétique majeure
transmission autosomique dominante (= 50% risque transmission)
évaluation du risque cumulatif de cancer à 70-80 ans
pop. Générale
K. du sein
K. de l ’ovaire
10 - 12%
1 / 70
BRCA1
BRCA2
50 - 80% 50 - 80%
15 - 50%
10 - 30%
26
Mesures de prévention des cancers du sein et de l ’ovaire
dans un contexte de mutation germinale des gènes BRCA
BRCA1
risque de cancer à 70 ans
prévention
BRCA2
sein 50-80%
sein 50 - 80%
ovaire 15-45%
ovaire 10-30%
mastectomie prophylactique
annexectomie
annexectomie
tamoxifène
27
1
Hormones et cancer
THS- œstrogènes seuls: faible risque
- œstrogènes +progestatifs:  risque
- œstrogènes + progestatif micronisé: pas de risque démontré
les études montrent unedu risque (RR 1,7) qui cesse avec
l ’arrêt du traitement; risque + faible avec oestrogènes seuls
C.O:- 3eme génération:pas assez de cas pour conclure
- par micro-progestatifs risque = avec oestroprogestatifs
- contra.implant progestatif (MPA): pas de données
significatives
- stérilet au Norgestrel: pas d ’effet, mais preuves faibles
- Tt. des mastopathies bénignes: effet favorable sur le cancer
du sein retrouvé que pour les Norstéroides
28
2
Faible augmentation du risque du cancer du sein avec les THS
et cancers plutôt de type lobulaire et RH+.
Les oestro progestatifs n ’ont pas les mêmes effets sur le sein
pré et post ménopausique + susceptibilité individuelle
les oestroprogestatifs ont probablement un effet promoteur et
non initiateur
concernant les phytoestrogènes: contre-indication après cancer
du sein et surtout sous anti-oestrogènes
29
1
DEPISTAGE, SURVEILLANCE DES
PREDISPOSITIONS GENETIQUES
CANCER DU SEIN:
examen clinique tous les 6mois
mammographie annuelle dès 30ans ou 5ans avant l ’apparition
du cancer dans la famille si avant 35 ans
échographie annuelle jusqu ’à 30ans
IRM annuelle (étude en cours)
30
2
CANCER DE L ’OVAIRE:
examen clinique annuel
echographie annuelle dont endovaginale + doppler couleur
pas de CA125 en dehors études
31
CONSULTATION
ONCOGENETIQUE
Dr A. CHOMPRET
Institut Gustave Roussy
VILLEJUIF
[email protected]
32
Cancer du sein à un stade
précoce
I.
II.
III.
Améliorer le dépistage
Traitement : Dernières données
Améliorer la qualité de vie des
patientes pendant leur prise en charge
33
Traitement : Dernières
données

La chirurgie ( Dr BELLACHE-MÖLLER-LAB)
 La radiothérapie
(Dr MANDET)
 L’hormonothérapie
(Dr MANDET)
 Chimiothérapie et thérapie ciblée
(Dr VARETTE- Dr LAB)
NB : Le message à faire passer :
Chimiothérapie n’est pas synonyme de mauvais pronostic.
34
La chirurgie : dernières
données (Dr BELLACHE-Dr MÖLLER-Dr LAB)
Grâce au dépistage du cancer du sein, les
tumeurs à traiter sont de plus en plus petites
avec des risques d’invasion ganglionnaire
faibles.
 Le traitement local est le plus souvent
conservateur.

La biopsie du ganglion sentinelle représente
pour 2 tiers des patientes une alternative au
curage axillaire.
35
LE GANGLION SENTINELLE G.S
Est
le premier ganglion recevant le drainage
lymphatique d’une tumeur.
La technique de la biopsie du ganglion sentinelle
(BGS) a pour objectif l’identification de ce(s)
ganglion(s) par injection d’un colorant et/ou d’un
colloïde radioactif, et son exérèse pour étude
anatomo-pathologique.
Dans la prise en charge du cancer du sein, son intérêt
est d’éviter un curage axillaire classique chez les
patientes qui n’ont pas d’atteinte ganglionnaire.
36
Le traitement chirurgical local


Mammectomie ( HALSTED)
Chirurgie conservatrice :
- Tumorectomie
- Mastectomie partielle
- Quandrantectomie
37
La chirurgie non conservatrice
La mammectomie est devenue ‘l’exception’.
Elle est réservée :

Aux volumineuses tumeurs devenues rares.
A certaines formes multifocales.
 A certaines formes histologiques ( Carcinome in situ….)
 Aux récidives locales.

38
Le traitement chirurgical
conservateur classique associe :
L’exérèse de la lésion en ménageant une
marge de sécurité et
 Un curage axillaire (C.A) emportant entre
10 et 15 ganglions.
Cette technique est restée longtemps le gold
standard après l’abandon de la
mammectomie de principe dans les années
1970.

39
La connaissance du statut
ganglionnaire

Reste le facteur pronostique le plus puissant pour
définir la stratégie des traitements adjuvants.
 A ce jour aucune étude ne permet d’établir avec
précision le statut ganglionnaire des cancers du
sein à partir des facteurs histopathologiques et
biologiques de la tumeur primitive.
 La connaissance du statut ganglionnaire doit
faire partie du traitement locorégional du
cancer du sein.
40
Le curage axillaire classique
C.A
Classiquement un curage axillaire
n’était reconnu valable que
lorsque le nombre de ganglions
prélevé était supérieur à 10.
41
Malgré ces éléments essentiels en
faveur du curage axillaire classique
C.A : il reste controversé.
Il est en effet souvent inutile avec
une morbidité précoce et tardive non
négligeable.
42
Le curage axillaire classique est
souvent inutile (1)

Le risque d’invasion ganglionnaire décroît
avec la taille de la tumeur primitive.

Grâce au dépistage du cancer du sein, les
tumeurs à traiter sont de plus en plus petites
avec des risques d’invasion ganglionnaire
faibles.
43
Le curage axillaire est souvent
inutile (2)
Pour les tumeurs T0 le risque d’invasion
ganglionnaire est de 13,8%.
 Pour les tumeurs T1 (< à 2 cm) ce risque est
de 18,8%.
 Pour les T2 ( 2 à 5 cm) : 36,6%
Globalement pour les tumeurs de moins de
3 cm ce risque est de moins de 30%

(HAS Technique du ganglion sentinelle dans le cancer du sein – Rapport
d’étape 2002)
44
Le curage axillaire est souvent
inutile (3)
Cela signifie que dans 70% des cas, pour
les tumeurs de moins de 3 cm,
=>Le curage axillaire classique (C.A) est :
-INUTILE avec une
-MORBIDITE précoce et tardive
non négligeable et inacceptable.
45
C.A : MORBIDITE
 LYMPHOEDEME
& SEQUELLES
FONCTIONELLES : 8 à 40%
 D’autres complications précoces
disparaissent le plus souvent :
-Douleurs : 15 à 30%.
-Troubles sensitifs : 20 à 50%.
46
LYMPHOEDEME

Le risque de lymphoedème augmente avec le
nombre de ganglions prélevés.
 Or actuellement un curage axillaire est reconnu
valable quand le nombre de ganglions prélevé est
supérieur à 10.
 Le risque de lymphoedème du membre supérieur
passe de 9% pour un curage à moins de 10
ganglions à plus de 29% si ce nombre est
supérieur à 10.
 Toute patiente ayant eu un CA ne doit jamais
avoir de prise de sang ni de brassard à TA du
coté opéré et ce pour toute sa vie. ++++
47

LE GANGLION SENTINELLE
G.S
Est le premier ganglion recevant le drainage
lymphatique d’une tumeur.
 La technique de la biopsie du ganglion sentinelle
(BGS) a pour objectif l’identification de ce(s)
ganglion(s) par injection d’un colorant et/ou d’un
colloïde radioactif, et son exérèse pour étude
anatomo-pathologique.
=> Dans la prise en charge du cancer du sein, son
intérêt est d’éviter un curage axillaire classique
chez les patientes qui n’ont pas d’atteinte
ganglionnaire.
48
Ganglion sentinelle
Rappel physiologique
? 85% des lymphatiques mammaires
sont drainés vers l’aisselle
? L’envahissement ganglionnaire
axillaire est séquentiel de bas en haut
? Les lymphatiques se drainent dans 90%
des cas en 1 tronc unique (Halsell, 1963)
? Le 1er relais lors de l’envahissement
ganglionnaire est appelé ganglion sentinelle
(1 à 3)
Etudes de Borgstein (1997)
Etudes de Klimberg (1999)
Information obtenue :
aussi fiable, moindre morbidité
30
49
Ganglion sentinelle
Objectifs
 Rechercher
l’envahissement
ganglionnaire axillaire
Taille tumorale
Ganglions
négatifs
< 5 mm
95%
5-10 mm
85%
10-20 mm
75%
(facteur pronostic indépendant)
 Éviter le curage axillaire
et ses complications
chez les patientes N-
31
50
Techniques de repérage du G.S (1)
Isotopiques : Injection le veille de
l’intervention d’un radio-colloïde
marqué (Technétium 99) avec
repérage per-opératoire à l’aide d’une
sonde (compteur Geiger)
o Colorimétriques : Injection en
péritumoral de bleu de Patenté.
o
51
Techniques de repérage du G.S (2)
Les deux techniques, isotopiques et
colorimétriques doivent être combinées,
chacune ayant l’avantage de réduire les
faux négatifs de l’autre (Avis d’experts)
52
Avantages de la Biopsie du
GS

Durée de séjour de 24 à 48 heures / 4 à 7
jours dans la C.A.
 Réduction de la morbidité et du
lymphoedème
 Moindre coût ? ( Sonde de détection 15.000
à 23.000 euros)
53
Ganglion sentinelle SABCS 2004 – D’après Mansel RE. et al.,
Cardiff, Grande-Bretagne,
abstract 18 actualisé
Essai ALMANAC : Évaluation de la morbidité
du prélèvement du ganglion sentinelle (BGS) versus curage axillaire
(CA)
•
•
Analyse multicentrique de 1 031 patientes randomisées
de 1999 à 2003 entre BGS (515) ou CA (516)
Le taux de p N+ est comparable : BGS : 24,5 % CA : 23,8 %
Résultats à 6 mois en ITT
BGS
CA
p
Lymphœdème
4%
17 %
< 0,001
Déficit sensitif
14 %
37 %
< 0,0001
Durée d’hospitalisation
41 %
54 %
< 0,001
Infections post-opératoire
11 %
15 %
0,05
Récupération de la motricité
93 %
96 %
< 0,001
54
Ganglion sentinelle
Essai ALMANAC
Déficit sensitif
Déficit sensitif
1 mois
Curage
axillaire
n = 476
Ganglion
sentinelle
n = 478
42 %
14 %
p < 0,0001
3 mois
6 mois
38 %
14 %
37 %
14 %
SABCS 2004 – D’après Mansel RE. et al., Cardiff, Grande-Bretagne,
55
abstract 15 actualisé
Biopsie du Ganglion sentinelle
(B.G.S) : faisabilité
La faisabilité de la technique dans le
cancer du sein est acquise.
Les critères sont :


Le taux d’identification (T.I) et
Le taux de faux négatifs. (T.F.N)
56
Ganglion sentinelle (G.S):
faisabilité en 2007
Le taux d’identification (T.I) doit être > à
85% - 90%.
 Le taux de faux négatif (T.F.N) doit être
le plus faible possible au moins < à 5%.
=>Ce dernier paramètre (TFN) est le plus
important car un résultat faussement
négatif peut conduire à des décisions
thérapeutiques incorrectes.

57
Ganglion sentinelle (G.S):
historique
( HAS – Rapport d’étape – 2002)
L’étude de la littérature effectuée dans ce rapport
relevait :
 Un taux de faux négatifs TFN variant de 0% à
17% : chiffre excessif et inacceptable.
 Un taux d’identification TI variant de 100% à
66% : chiffre notoirement insuffisant.
Les séries analysées étaient anciennes certaines
datant de 1990. (Les premières études de 1967
!) avec de grandes variations méthodologiques.
58
L’amélioration du T.I et du
TFN
Observée depuis 2002 a été possible grâce à :
 Une harmonisation et une optimisation des méthodes d’identification du G.S
(isotopiques et colorimétriques)
 L’optimisation des techniques anatomopathologiques, histo-immunochimiques
de détection des ganglions métastatiques (micro-métastases et métastases
occultes)
 L’apprentissage des équipes chirurgicales, de médecine nucléaire, des
anatomopathologistes et des oncologues dans le cadre d’une
=>Prise en charge pluridisciplinaire. +++++

La définition de critères d’inclusion et d’exclusion des patientes éligibles pour
la B.G.S.
Même si à ce jour quelques points restent controversés et doivent encore être
validés un consensus s’est fait sur la plupart des critères qualité de la B.G.S.
59
Critères qualité permettant d’atteindre un
taux d’identification de plus de 90% et un
taux de faux négatifs < à 5%



Choix des traceurs : L’association d’un colorant et d’
un isotope.
Ablation de tous les ganglions chauds ( 1 à 3 )
Courbe d’apprentissage des opérateurs :
1) Apprentissage sur au moins 20 cas.
2) Validation pour obtenir un TI > 85 à 90% et un TFN < à 5% chez
environ 30 à 40 patientes avec métastases axillaires.
60
Critères qualité permettant d’atteindre un
taux d’identification de plus de 90% et un
taux de faux négatifs < à 5%
Examens anatomo-pathologiques ( extemporané, coupes à
congélation, colorations, immunohistochimie, micrométastases et
métastases occultes……)

Sélection des malades : Critères d’inclusion +++++++
1) Tumeurs de moins de 3 cm, N0.
2) Absence de traitement néoadjuvant antérieur.
3) Absence de tumeur multifocale.
4) Absence d’antécédent de chirurgie mammaire ou axillaire.
5) Difficulté chez l’obèse.

Curage axillaire : D’emblée si le G.S n’est pas retrouvé (échec) ou si
il est envahi ou secondaire en cas de diagnostic de métastase non fait à
l’extemporané (20%)
=> Information préalable des patientes.

61
B.G.S : Conclusions
La biopsie du G.S dans le cancer du sein est une technique :
•Fiable sous réserves d’en respecter strictement les critères
d’inclusion, des techniques validées et la phase
d’apprentissage.
•Elle nécessite une étroite collaboration entre médecin
nucléaire, anatomopathologiste, chirurgien et oncologue.
•Elle permet d’éviter à 70% des femmes ayant une lésion T1 T2 N0 un curage axillaire et ses séquelles fonctionnelles
dominées par le lymphoedéme.
•Elle expose 20% des patientes à une chirurgie en 2 temps
lorsque un envahissement ganglionnaire est découvert en postopératoire.
62
Ganglion sentinelle
Méthode isotopique



Injection 2 à 24 h
avant chir de colloïdes
marqués (Tc 99m)
Injection péri-aréolaire
ou péri-tumorale ?
Nombre d’injections ?
32
63
Ganglion
sentinelle
REPÉRAGE PEAU FERMÉE
Repérage peau fermée
33
64
Ganglion sentinelle
Méthode au bleu
► Injection péri-tumorale ou péri-aréolaire d’un colorant
(bleu patent) quelques minutes avant l’intervention
► Drainage sélectif du colorant
par les lymphatiques
► GS : 1er ganglion coloré dans
l’aisselle
►Bleu seul :
 chirurgien expérimenté
patientes non obèses
 seins de volume petit
ou moyen
 tumeur en place

Ann Surg Oncol 2001,8:438
34
65
66
35
Traitement : Dernières
données
La
chirurgie
La radiothérapie
L’hormonothérapie
( Dr MANDET )
Chimiothérapie et thérapie ciblée
67
68
69
70
EFFETS SECONDAIRES DES ANTIAROMATASES
Arthralgies et ostéoporose avec baisse de la densité osseuse de 2,5 % (
rachis ) à 1,5 % ( fémur ) en 2 ans : l’aromatase est essentielle à la production
locale d’oestradiol qui régularise le métabolisme osseux.
Il n’y a pas de traitement préventif mais une densitométrie osseuse est
recommandée à la mise en route du traitement; elle sera remboursée puisqu’il
s’agit d’un traitement entraînant un facteur de risque osseux
 On traitera la patiente comme une autre ostéoporose, plutôt par biphosphonates ,
le Raloxifène n’étant pas particulièrement indiqué (suite étude ATAC)
 Pas de recommandations pour la seule ostéopénie (2 études en cours )
 Modifications du profil lipidique pouvant alors justifier un traitement

71
72
73
74
75
Traitement : Dernières
données
La
chirurgie
La radiothérapie
L’hormonothérapie
Chimiothérapie et thérapie ciblée
Dr VARETTE
76
Chimiothérapie et thérapie ciblée
Dr VARETTE
77
CHIMIOTHERAPIE ADJUVANTE
ACTUALITE

INDICATIONS
 TOXICITE
 THERAPIES CIBLEES
 MODALITES DECISIONNELLES
78
INDICATIONS

RISQUE DE DECES > 10% A 10 ANS
 AMELIORATION DE LA SURVIE SANS
RECHUTE > 5% A 10 ANS
79
FACTEURS PREDICTIFS DU
RISQUE DE RECHUTE

AGE
 TAILLE TUMORALE
 ENVAHISSEMENT GANGLIONNAIRE
 RECEPTEURS HORMONAUX
 GRADE SBR
80
TOXICITE
 TOXICITES GRAVES
• FEVG : altération >15% dans 2.5% des cas
• LEUCEMIES AIGUES SECONDAIRES :
0.55%
 QUALITE DE VIE
• ALOPECIE
• NEUTROPENIE
• NEUROPATHIE
81
HERCEPTINE

Récepteur HER2neu sur exprimé chez 20%
des patientes
 Formes agressives et résistantes aux
traitements conventionnels
 1996 premier essai de Phase II
 Octobre 2005 PTU adjuvant
82
HERCEPTINE

Tolérance - Toxicité
réactions d'hypersensibilité immédiate
toxicité cardiaque

12 mois
83
MODALITES DECISIONNELLES







PRESENTATION EN RCP
EVALUATION DU RISQUE DE RECHUTE
FACTEURS PREDICTIFS DE REPONSE AU TRT
EVALUATION DE LA RÉDUCTION DU RISQUE DE
RECHUTE
EVALUATION DU RISQUE INHERANT AU TRT ET
AUX COMORBIDITES
PROPOSITION THERAPEUTIQUE PRESENTEE ET
EXPLIQUEE A LA PATIENTE
PROCESSUS DECISIONNEL PARTAGE
84
Améliorer la qualité de vie des patientes pendant leur
prise en charge.
Dorothée JEGOU – Sandra LONCLE
CONSEIL DU Dr P.ARNOULD FMC PROVINS
« L’annonce de la mauvaise nouvelle :
Mot clef celui qui annonce médecin traitant ou médecin
correspondant doit faire savoir à l’autre ce qu’il a dit au patient :
indispensable pour la PEC psychologique.
L’intérêt d’une PEC locale
Qualité des équipes, des staffs
Intérêt pour le parcours de soins du patient qui reste « humanisé »
avec une réelle coordination des soins ( charte de qualité des
correspondants)
Le suivi : insister sur le travail en équipe et les points clefs que
l’on retrouve sur le site Oncolor. »
85
AMELIORER LA QUALITE DE VIE DES
PATIENTES PENDANT LEUR PRISE EN
CHARGE :
ASPECT PSYCHOLOGIQUE
86
Annonce du diagnostic
Harmoniser les discours autour de la
malade
Etre vigilent au «dit» et à "l’entendu"
Mécanismes de défense psychique
sont à identifier et à respecter
87
Intérêt de la prise en charge locale

Prise en compte de l’entourage de la
patiente Intérêt de la prise en charge
locale

Réduction du sentiment de désocialisation
induit par les hospitalisations nécessaires
quand les traitements sont donnés loin du
lieu de vie
88
Prise en charge pluridisciplinaire



Permettre à chaque intervenant auprès de la
malade de rester dans le rôle induit par sa
fonction (médecin, infirmière, psychologue,
assistante sociale…)
Multiplier les intervenants permet une PEC
optimale, car toutes les sphères de la vie de la
patiente sont prises en compte, ce qui a pour
effet de ...
Humaniser la prise en charge de la personne
89
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