La croissance des cellules in vitro - Annexe de la cité scolaire

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La croissance des
cellules in vitro
En quoi les hormones végétales
sont-elles intéressantes dans
la culture in vitro ?
Travaux Personnels Encadrés : Pauline Lemoine, Justine Petiot, Oriane Joubert
I/Un peu d’histoire…
•Le chercheur WENT, en 1928, avait d'abord mis au point le " test Avena "
pour détecter les substances de croissances (alors inderterminées).
Un coléoptile d'avoine, d'une variété fixée, décapité avant d'avoir atteint sa
taille définitive, recevait sur une partie de son extrémité un petit bloc de
gélose renfermant la substance à étudier.
Si cette substance était active, elle se diffusait de haut en bas.
La région située sous le bloc de gélose s'allongeait alors plus que l'autre, et
il en résultait une courbure du coléoptile.
Plus cette courbure (tropisme) était marquée, plus la substance était active.
• C’est à partir de cette découverte que la culture in vitro pris une place
importante dans le monde scientifique.
• Certaines cellules
végétales ont la
capacité de régénérer la
plante entière. Cette
propriété, qui s'exprime
dans la multiplication
végétative naturelle, est
connue et utilisée
depuis longtemps, avec
le bouturage par
exemple.
1902. Découverte de la totipotence des
cellules végétales par Haberland. Un
tissu végétal est capable de régénérer
une plante
1950.
Premières
techniques de
culture in vitro.
Il s'agit de la
technique de
multiplication
végétative,
développée par
Morel et
Martin, sur la
pomme de
terre.
Quelques moments clés !
• Régénération de plantes entières et multiplication végétative
L’auxine a été mise en évidence dans les années 1930. En 1950, une étape
majeure scientifique a été découverte : la découverte de l’existence et des
propriétés d’autres hormones de croissance végétales qui contrôlent la formation
de racines (c’est la rhizogenèse) et le développement des parties aériennes de la
plante. Ces hormones, qui sont indispensables à la croissance de la plante, doivent
être fournies aux cellules en culture. De plus, on a déterminé que la culture in
vitro nécessitait une certaine hygiène pour son bon déroulement: c’est l’asepsie.
• Guérison des plantes par culture de méristèmes
La première application de ces découvertes date des années 1950. Il a été
montré que même lorsque la plante est atteinte par un virus ou une bactérie, les
méristèmes eux sont indemnes. D ’où l ’idée de régénérer une plante à partir des
méristèmes. Ces travaux ont été mené par l ’INRA (Institut National de la
Recherche Agronomique). En 1952, ils ont abouti à la guérison d ’une plante: le
dahlia. Cette technique a permis de sauver de nombreuses espèces ou variétés
atteintes de viroses graves (infection par un virus).
• Multiplication végétative
Ce n ’est que dans les années 60 et 70 que fut exploité le potentiel de
multiplication de la culture in vitro. A partir d ’un seul bourgeon, on peut
obtenir plusieurs millions de nouvelles plantes en un an. La mise en œuvre de
ce mode de multiplication nécessite toutefois, pour chaque nouvelle espèce ou
variété, l’élaboration de milieux de culture particuliers et certaines plantes
restent en fait très difficiles à cultiver in vitro.
II/Les hormones végétales
Hormones et régulateurs de la croissance végétale se regroupent en familles.
Les éléments les plus représentatifs sont l’auxine et les cytokinines.
Les hormones végétales, ou phytohormones, commandent le
programme de croissance des cellules végétales. Deux faits valident cette
affirmation :
- les réactions des plantes aux changements de l'environnement (déclenchées
par les hormones
- les réactions, observées in vitro, des cellules végétales à différents
phytohormones.
Les cellules des plantes ont la capacité de régénérer un organisme
complet. Par conséquent, on sait que l'apport d'hormones en quantités
appropriées dans un milieu où croissent des cellules plus ou moins
différenciées déclenche la formation d'organe. Ainsi, selon la proportion
d'auxine et de cytokinine, les cellules donnent naissance à des tiges, à des
racines ou à des tissus indifférenciés.
Une action optimale selon la
Concentration en auxine et cytokinine
Comme nous avons vu précédemment, les hormones de croissance ont des actions
différentes pour des concentrations différentes.
Ainsi les auxines contrôlent la croissance des cellules en stimulant
l'augmentation de taille des cellules. La croissance des cellules est effectuée pour
des concentrations d'auxine de l'ordre de 10-7 à 10-5 g.mL-1. Cela provoque
généralement la formation de racines latérales et de tissus conducteurs.
Enfin, les cytokinines contrôlent la division cellulaire. Pour des
concentrations précises, elles permettent la formation de bourgeons et de rameaux.
Représentation, d'après K.-V. Thimann, de l'influence de la
concentration des tissus en AIA sur leur développement, selon la nature
des parties des plantes.
Quel est le rôle chimique des hormones
de croissance ?
Les hormones végétales sont
des messagers chimiques que les
cellules utilisent pour moduler leur
développement à un environnement
auquel les plantes, immobiles, ne
peuvent échapper.
Par définition, une hormone
est une substance qui, libérée dans un
organisme, modifie l'activité des autres
cellules qui lui sont spécifiquement
sensibles.
Ainsi, il existe des récepteurs
spécifiques à chaque hormone. Ils sont
placés sur des cellules cibles et
permettent la liaison entre l’hormone et
la cellule.
Mais avant cela, des
précurseurs tels que le tryptophane
pour l’auxine ou l’adénosine pour les
cytokinines, permettent la synthèse de
chaque hormone.
Les cellules utilisent les hormones végétales
pour moduler leur développement
à leur environnement…
L’AUXINE
Un facteur de croissance
L’auxine (ou acide indole-3-acétique) est une hormone végétale
contrôlant la croissance des cellules ; c’est un facteur de croissance.
Elle agit à faible concentration (10-7 à 10-5 g.mL-1). Se fixant sur
des cellules cibles.
Elle provoque la formation de racines latérales et de tissus conducteurs.
L’auxine est fabriquée dans l’apex des tiges, dans les méristèmes et les
jeunes feuilles des bourgeons terminaux à partir d’un acide aminé, le tryptophane.
Une fois fabriquée, l’hormone migre vers ses cellules cibles. Ce transport
s’effectue des apex vers la base, on dit que le transport de l’auxine est polarisé.
Transport
de l’auxine
Apex : les cellules
synthétisent l’auxine (à
l’aide de précurseurs
comme le tryptophane)
Effet biologique :
croissance
Effet du pH de l’auxine sur
l’élongation cellulaire
Des expériences ont montré qu’une acidification du milieu extra-cellulaire
stimule l’élongation des cellules et la plasticité de la paroi.
Or l’auxine est une hormone de nature chimique acide ( acide indole-3-acétique ).
Ainsi, la baisse de pH dans la paroi de la cellule est due à l’activité de la
membrane plasmique qui expulse les protons du cytoplasme vers la paroi.
é
pH4.5
l
o 15
pH6.5
n
g
a 10
t
i
pH 4.5
o 5
n
( mm ) pH 6.5
0
30
60
Flux de protons donc
acidification de la paroi
sous l’effet de l’auxine
H+
H+
Relâchement du
réseau moléculaire
Temps ( min )
Membrane plasmique
H+
H+
Milieu intra-cellulaire
Milieu extra-cellulaire
L’influence de la lumière sur
l’auxine
•
•
Le coléoptile d’un graminée
(blé…) penche lorsqu ’il est éclairé
latéralement, c’est ce qu’on
appelle le tropisme des plantes.
Cette courbure est le résultat
d ’une croissance différente entre
le côté éclairé et le côté qui n ’a
pas accès à la lumière.
La lumière modifie la répartition de
l ’auxine dans la plante et permet
ainsi une croissance orientée de
la
plante.
Sous
de
forts
éclairements l’auxine est détruite
par la lumière. Mais pour des
éclairements plus faibles la
lumière provoque la migration de
l’auxine dans la partie non
éclairée de la plante. C’est pour
cela que la face sombre s’allonge
plus que la face éclairée.
La tulipe
penche
du côté
éclairé
par le
soleil
En conclusion : une double action sur
la croissance cellulaire
- Une action a court terme sur la plasticité
de la paroi : l’auxine abaisse le pH de la
paroi et cette diminution provoque le
relâchement pariétal (de la paroi).
- Une action à plus long
terme sur l’expression
de gènes codant pour
des protéines
intervenant
spécifiquement dans
l’élongation cellulaire :
l’auxine stimule la
synthèse d’ARN
spécifique.Ces ARN
sont ensuite traduits en
protéines
enzymatiques
nécessaires à la
fabrication des
composants de la paroi
(d’où l’élongation
cellulaire).
Modèle simplifié de l’action de l’auxine sur la
cellule en croissance
AUXINE
plasticité
Paroi cellulosique
élongation
récepteur
Membrane plasmique
H+
Effets de l’auxine
dans la cellule
turgescence
transcription
protéine
vacuole
cytoplasme
noyau
Une hormone végétale: la
Cytokinine
La cytokinine
• C ’est une famille
d ’hormones découverte
par Skoog , quand il
remarqua des résultats
aberrants ou non
cohérents dans l ’étude
des auxines. Il appela
cette nouvelle forme
d ’hormones les kinétines,
puis cytokinines.
• Les cytokinines sont des
hormones synthétisées
par la racine.
• Lorsque l’on injecte de la
cytokinine à la base
d ’une tige, on remarque
que cette dernière migre
vers le bourgeon où elle
se concentre. Elle favorise
le débourrage des
bourgeons axillaires.
• La cytokinine contrôle le
développement des
feuilles.
• Pour repérer les lieux forts de
concentrations il faut injecter une
cytokinine radioactive. La
croissance se met en route dans
les bourgeons axillaires inhibés
sur le témoin 48 heures après.
On remarque ici l’élément azote.
Cet élément montre bien que la
cytokinine est un dérivé de base
azotée.
• La cytokinine est un dérivé de
base azotée se trouvant dans
les acides nucléiques. Elle
stimule la synthèse de l ’ADN,
qui est nécessaire au
déroulement de la mitose,
ainsi que la synthèse de
différentes protéines
nécessaires à la prolifération
cellulaire.
La cytokinine que
nous avons utilisé est sous cette forme
: la cytokinine Benzyladenine
IV/ Les différentes
étapes de la mise
en place de
cultures in vitro
L'installation
• C'est la phase qui consiste à désinfecter les
boutures (racine, bourgeon, etc.) ou les graines afin
de les rendre stériles, avant de les placer sur un
milieu de culture approprié.
• Il existe une multitude de milieux de culture. Ceux-ci
doivent fournir à la plante tous les éléments nutritifs
dont elle a besoin. On distingue deux types de
milieux, ceux ayant une consistance liquide et
servant aux cultures de cellules, et ceux 'solides',
ayant la consistance d'un flan, servant aux cultures
de
tissus,
bourgeons,
racines
ou
cals.
Nous avons
utilisé des
milieux solides
La mise en culture
En horticulture, on prélève un groupe de bourgeons
(une tige), on le met à raciner (bouture,
marcottage), on le laisse grandir, et on peut
reprendre un autre groupe de bourgeons et ainsi de
suite.
Avec les cultures en laboratoire, et grâce aux
hormones, il est théoriquement possible de
multiplier une plante à partir d'une seule cellule. Le
choix des hormones et de leurs concentrations doit
être optimisé pour chaque espèce afin que cette
théorie soit réalisable. Beaucoup de plantes ne sont
que peu étudiées, surtout parce qu'elles n'ont pas
ou
peu
de
valeur
économique.
Plusieurs techniques de multiplication existent,
chacune avec leurs avantages et inconvénients.
Le sevrage
• C'est la mise en terre, le passage des conditions de
laboratoire aux conditions de serre. Cette phase
s'avère souvent critique, car les plantes en tubes ont
perpétuellement leurs stomates ouverts (pores
permettant les échanges gazeux ~oxygène, CO2,
vapeur d'eau~ entre la plante et son environnement),
et ne savent plus les fermer. Même les plantes
succulentes peuvent sécher si le changement
d'environnement
se
fait
trop
brusquement.
En prenant quelques précautions, le taux de survie
atteint les 100%.
•
Les tubes ouverts sont placés dans une
serre sous brouillard sec (fine brumisation
de gouttes si fines qu'elles ne se
déposent pas) pendant 2 jours.
Les plantes sont sorties de leur milieu de
culture, les racines sont nettoyées, puis
elles sont mises en terre, placées à
nouveau dans un lieu très humide pour
une semaine, puis elles prennent place
dans une serre normale.
•
Les plantes enracinées sont placées
dans un substrat spécial, placées sous
cloche (ou film plastique), et arrosées un
jour sur deux durant deux semaines.
Enfin, elles sont rempotées dans leur pot
définitif avec un substrat adéquat.
III/NOS EXPERIENCES
LE PROTOCOLE
LA CULTURE IN VITRO DE GERANIUM
REMARQUES
-Se laver les mains
- Désinfecter le plan de travail à l’eau de javel
- Manipuler près de la flamme du Bec Benzen
Désinfection de la plante
- prélever une feuille
- la rincer à l’eau du
robinet
- placer la feuille
quelques minutes dans
un agent mouillant
- désinfecter pendant 5
minutes dans une
solution de javel
La feuille étant désinfectée, les étapes suivantes sont réalisées près
du Bec Benzen et avec des instruments totalement stériles :
- Faire 4 rinçage de 5 minutes dans de l’eau distillée
- Découper un carré de la feuille
- Ouvrir le flacon stérile et déposer le bouchon sur une soucoupe
imbibée de javel
- Déposer la feuille dans le flacon avec des gestes lents et près du
Bec Benzen
- Refermer le flacon
CULTURE IN VITRO DE LA POMME DE TERRE
Respecter les mêmes règles de
stérilisation qu’avec le géranium
1. Passer la Pomme-de-Terre sous
l'eau courante pendant 5 min.
pour la nettoyer.
2. Prélever l'extrémité d'un jeune
rameau
3. Placer le fragment prélevé dans
l’agent mouillant
4. Transférer l'échantillon dans
l'eau de Javel et l'y laisser
pendant 10 min...
1. Passer les pinces fines à la flamme
2. Sortir le prélèvement de l'eau de
l’agent mouillant et le transférer
dans l'eau stérile
3. Rincer pendant 2 min. dans le bocal
fermé en l'agitant délicatement par
rotation.
4. Passer les pinces fines à la flamme.
5. Ouvrir le flacon de Pétri stérile et y
déposer le fragment.
6. Passer le scalpel à la flamme.
7. Découper l'échantillon en tronçons
comportant chacun au moins deux
feuilles
(repérer l'orientation du tronçon).
8. Passer les pinces fines à la flamme
9. Ouvrir le flacon dans la zone stérile Passer son goulot à la flamme Prélever le tronçon et le planter
" tête en haut" en laissant les feuilles
en dehors du milieu de culture Repasser le goulot à la flamme et
refermer le flacon
Quelles sont les résultats
de nos expériences?
Culture in vitro de géranium
Tous nos plans ont raté car le fragment de feuille de géranium a
séché sur le milieu de culture, nous n’avons donc aucun résultat positif pour
cette expérience. De plus nous ne pouvons pas expliquer ce qu’il a pu se passer
pour que les feuilles sèchent. Nous n’auront malheureusement pas de géranium
à offrir cette année !
On peut voir ici
que le fragment de
feuille a séché.
Culture in vitro de pommes de terre
- Les résultats sont différents selon les milieux de
culture mais nous savons pourtant que la gélose
n’est pas la source de nos résultats ratés. Les
expériences ont été réalisé dans de bonnes
conditions puisque nous avons constaté que nos
plans avaient pourri trois semaines après nos
expériences, on peut donc en déduire que
l’élément qui a fait que nos cultures n’aient pas
marché est un élément extérieur pouvant provenir
de l’air qui nous entoure.
- Nous avons remarqué que les cultures se
trouvant en milieu neutre ont eu des résultats très
favorables.
- Les plants se trouvant en milieux qui contiennent
de l’auxine et de la cytokinine n’ont pas du tout
marché, les germes ont pourri. Cette culture aurait
du nous montrer le développement d’un cal.
- Sur les deux plants se trouvant en milieux
contenant de la cytokinine un seul s’est développé
tandis que l’autre a montré des traces de
moisissures. La cytokinine développe la
croissance des feuilles.
- Les milieux contenant de l’auxine et des sels
minéraux nous ont donné de beaux plans. On
aurait du remarqué le développement de racines
V/QUELLES SONT
LES DIFFERENTES
TECHNIQUES DE
CULTURES IN
VITRO?
La micro propagation
ou le clonage végétal
• Les plantes se reproduisent par la voie sexuée via les graines, mais
elles utilisent pour certaines aussi une autre voie, celle de la
multiplication végétative. La particularité de cette reproduction est
que les plantes filles qui en sont issues sont identiques
génétiquement à la plante mère: c'est le clonage végétal ou
multiplication conforme qui est exploitée depuis des siècles par
les horticulteurs et jardiniers : bouturage, marcottage, greffage etc.
• La micro propagation in vitro dérive de ce phénomène naturel. On
cultive des explants végétaux stérilement, sur un milieu artificiel et
dans un environnement contrôlé. Suite aux subcultures successives
on obtient alors des plantes identiques à la plante de départ et
que l'on peut multiplier à l'infini.
La culture de méristèmes ou
l'élimination de virus
• Les méristèmes sont des zones de
cellules à divisions intenses, situées au
cœur des bourgeons et des extrémités de
racines et à l'origine des tiges feuillées ou
du système racinaire.
• En 1950, les travaux de Limasset et
Cornuet ont montré que les méristèmes
étaient indemnes de virus.
• La culture de méristème est une culture
aseptique du dôme apical sans ébauche
foliaire sur milieu artificiel. Il mesure 0,2 à
0,3 mm de côté et la dissection se fait sous
loupe binoculaire. La technique peut être
associée à de la thermothérapie: culture à
température
élevée,
pour
favoriser
l'élimination des virus.
• C'est la seule façon d'obtenir des plantes
saines indemnes de virus.
L'embryogenèse somatique
• L'embryogenèse somatique est une forme
de multiplication végétative qui permet
d'obtenir une multitude de plantules
identiques génétiquement à la plante
donneuse d'explants.
• C'est l'obtention d'embryons à partir de
cellules somatiques, c'est à dire non
sexuelles.
• De nombreuses divisions cellulaires sont
rapidement provoquées à partir des tissus
cultivés grâce à l'apport d'une forte dose
d'auxine. Un cal est alors obtenu, c'est à dire un
amas de cellules indifférenciées et qui pourront
donner naissance à des embryons bipolaires
qui vont se comporter comme des embryons
zygotiques, (issus de la fécondation entre une
cellule sexuelle femelle et une cellule sexuelle
mâle).
QUELS
INCONVENIENTS?
On peut obtenir des
plantes malformées si on
ne suit pas
rigoureusement la
technique (milieux de
culture, équilibre
hormonal, cycle de
repiquage, conditions de
lumière, de température...).
ENVIRONNEMENT
STERILE
DES PRECAUTIONS DE BASES
SONT REQUISES POUR REPIQUER
ET CONSERVER LES CULTURES.
LE MOINDRE MICROBE PEUT
CONTAMINER
LES CULTURES LORS DE
L'INSTALLATION
DES BOUTURES OU DES GRAINES
Action des
moisissures
Action des
moisissures
LES VIRUS
DANS LE CAS DE LA CULTURE DE
MERISTEMES, LES PLANTES OBTENUES
SONT INDEMNES DE VIRUS MAIS NE SONT
PAS DEVENUES RESISTANTES AUX VIRUS;
Elles peuvent être recontaminées via
des insectes si des mesures de
prophylaxie ne sont pas prises
Dans le cas où tous les individus
d'une espèce végétale seraient
issus d'un méristème unique,
une maladie nouvelle pourrait
avoir des conséquences
catastrophiques, puisque ces
individus, génétiquement
identiques ou très voisins,
seraient tous également
vulnérables à l'agent pathogène
ou au parasite.
La culture in vitro
entraîne un risque
d'appauvrissement du
nombre d'espèces
cultivées puisque cette
technique consiste à
reproduire des plantes à
l’identique.
LE PRIX
Dans le cas de la micropropagation in vitro, le
coût du plant in vitro est
plus élevé que celui
d’une bouture obtenue
classiquement.
• Culture
continue
• Certaines souches
s'avèrent
réticentes aux
repiquages
successifs
• Lors des
• Caractères
repiquages
physiologiques successifs, il peut
exister une perte
et génétiques
du caractère des
souches
Les connaissances des
lois physiologiques et
biochimiques de la
culture in vitro sont
encore
limitées
aujourd’hui…
LEXIQUE
MAIS QUE CELA VEUT-IL DIRE
?
Graminée : plante aux minuscules fleurs en épis,
aux fruits riches en amidon, réduits à des
grains, telle que le bambou, le roseau, la
canne à sucre, les céréales, etc.
Coléoptile : c ’est un étui creux qui enveloppe les
premières feuilles des graminées.
Tropisme : réaction d'orientation d'organes à une
anisotropie du milieu.
Phototropisme : c’est un tropisme créé par une
différence d'éclairement (la plupart des
végétaux à port dressé , lorsqu'ils sont
soumis à un éclairement latéral, ont leurs
organes aériens qui s'incurvent vers la
lumière).
Totipotence : Propriété qu‘ ont les cellules
végétales de pouvoir se dédifférencier, c'est à
dire de régénérer une plante entière si elles
sont cultivées sur un milieu approprié.
Phytohormones : Substances de croissances
produites par certaines cellules végétales, le
plus souvent transportées en dehors du lieu
de synthèse. Elles agissent à des doses
infinitésimales et régulent certains processus
physiologiques. Les principales hormones
étant les auxines, les cytokinines, les
gibbérellines,
l'acide
abscissique
et
l'éthylène.
Morphogenèse : élaboration de nouvelles
structures dans un organisme, ceci au niveau des
tissus
(histogenèse)
ou
des
organes
(organogenèse).
Méristème : amas de cellules indifférenciées qui se
divisent activement, situées à l'extrémité des
bourgeons ou des racines, à l'origine des organes.
Les méristèmes sont indemnes de virus.
Cytokinine : Substances de croissance végétales
élaborées essentiellement par les racines et les
embryons. Elles peuvent induire des divisions
cellulaires, la néoformation de bourgeons ainsi que
des différenciations. La kinétine est une cytokinine
naturelle.
Cal : amas de cellules végétales indifférenciées, en
divisions, totipotentes, obtenues par culture in vitro
ou naturellement suite à une blessure des tissus ou
une infection. Des plantes entières peuvent être
régénérées à partir des cals. Les cals peuvent être
également à l'origine de suspensions cellulaires.
Bourgeon axillaire: bourgeon situé à l ’aisselle
d ’une feuille.
Bourgeon apical: bourgeon situé à l ’extrémité
d ’une tige.
Mitose: division d ’une cellule en deux cellules filles
qui possèdent chacune le même patrimoine
génétique que la cellule-mère
tissu végétal : ensemble de cellules
végétales concourant à la même
fonction
marcottage : procédé de multiplication
végétative des plantes, par lequel une
tige aérienne est mise en contact avec
le sol et s’y enracine avant d’être
isolée de la plante mère
plante succulente : plante possédant des
organes charnus et riches en eau
dôme apical : sommet d’un organe végétal
aseptique : se dit d’un milieu qui ne
contient pas de micro-organisme
cultivar : toute variété végétale résultant
d’une sélection, d’une mutation ou
d’une hybridation (naturelle ou
provoquée) et cultivée pour ses
quantités agronomiques.
anthère : partie supérieur de l’étamine des
plantes à fleurs, dans laquelle se
forment les grains de pollen.
colchicine : alcaloïde toxique extrait des
graines de colchique, inhibiteur des
divisions cellulaires
prophylaxie : ensemble de moyens
médicaux mis en œuvre pour
empêcher l’apparition, l’aggravation ou
l’extension des maladies
triticale : céréale créée à partir de
croisements entre différentes espèces
de blé et de seigle
inhiber : supprimer ou ralentir toute
possibilité de réaction
foliaire : adj. dérivant du mot « feuille »
INRA : Institut National de la Recherche
Agronomique
NOS SOURCES
INTERNET
• cactuspro.com
• science au quotidien
• encyclo.free
• inapg-inra.fr
• univ-lille.fr/orchid/
• ac_reims.fr/datice/svt
• 2,ac-lyon.fr/enseigne/biologie
• jardins-du-brisard.com
• www.inra.fr
•
http://www.inra.fr/Internet/Produits/dpenv/scienceauquotidien/ficheshtml/29C.htm
• www.gnis-pedagogie.org
• http://perso-wanadoo.fr/technivit/historiqueciv.htm
LIVRES
• De la graine à la plante BELIN
• livres d’SVT de 1ère S
• les biotechnologies : défis et promesses
UNESCO
• Sciences de la vie et de la terre, option
scientifique expérimentales 1èreS; germination
et croissance des végétaux (Nathan)
• La vie des plantes édition Larousse
• Manuel de SVT de 2nde et Terminal édition
Bordas et Hachette
• Biologie et physique humaine (n°612)
• La Recherche (n°305)
CASSETTE VIDEO
• Cassette expérimentale Pierron sur la culture in
vitro du St Paulia
FIN
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