Diapositive 1

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Maladie spécifiquement humaine, responsable
d’une septicémie dont la gravité est liée à la
survenue de complications digestives, avec une
transmission oro-fécale (beurk) très répandue
en milieu tropical ( Maghreb, Asie du Sud Est,
Amérique du Sud, Sous continent Indien). C’est
une toxi-infection très contagieuse avec un
bacille gram négatif dit « salmonelle » ( Bacille
Eberth, paratyphi ABC)
• Eaux
• Aliments contaminés par des salmonelles (crudités,
coquillages,…)
• Mains sales
• Milieux humides
• Contacts avec selles
Les germes vont se localiser dans la
paroi de l’intestin grêle et les
ganglions satellites où ils vont se
multiplier : c’est la phase d’incubation
qui dure un à deux jours.
Une partie de ceux-ci passe dans la
lymphe et le sang, et crée une
septicémie entraînant fièvre,
splénomégalie. Une autre partie de
germe est détruite dans les ganglions
et libèrent des endotoxines.
L’incubation : Asymptomatique en général, dépend de la dose
ingérée de salmonelle et de la santé de l’hôte. Les troubles débutent
12 à 24 heures après l’ingestion.
L’invasion : fièvre avec dissociation pouls température, diarrhées ou
constipation, nausées et vomissements, douleurs abdominales,
insomnie, toux, maux de tête, douleurs musculaires, asthénie,
épistaxis, à la palpation on retrouve des douleurs dans la fosse
iliaque droite gargouillante et sensible qui permettra un diagnostic
différentiel de la grippe ou du palu.
L’état : Après au moins une semaine d’invasion une température qui
persiste à au moins 40°C, des céphalées, une anorexie, une asthénie
très marquée, apparition de tuphos ( comportement anormal avec
conscience altérée, accompagné parfois de délire). Des phases de
diarrhées et de constipation, un ventre très douloureux.
Suspecté sur la clinique et confirmé par les examens de laboratoire :
• NFS : Il n’y a pas de leuco-neutropénie.
• VS: Normal ou peu élevée
• Hémocultures à multiplier si possible permettant une certitude de
diagnostic
• Coprocultures parfois positives mais rarement
• Test de Widal et Félix : Peu utilisé car positif à partir du 8ème ou
10ème jour de maladie et parfois faux positif
• Repose sur des mesures d’hygiène collectives et individuelles
(surveillance des eaux de boissons et des produits alimentaires).
• Bien cuire les aliments d’origine animales surtout la volaille
température à plus de 65°C pour la pasteurisation.
• Respect des dates limites de consommation et température de
conservation des aliments : respecter la chaîne du froid.
• Conserver les œufs au réfrigérateur.
• Ne jamais recongeler un produit décongelé.
• Lavage de mains après manipulation des aliments.
• Nettoyer le matériel de cuisine
• Laver soigneusement les légumes crus et herbes aromatiques
• Une vaccination (typhim vi ou typhérix) pour les voyageurs a
destination de zones d’endémie qui protège 3 à 4 ans.
• L’antibiothérapie active sur les salmonelles, on préfèrera la voie
per-os si possible avec le chloramphénicol 50mg/kilos pendant 21
jours.
• D’autres antibiotiques sont également efficaces : amoxicilline, le
bactrim, la rocephine et certaines quinolones (coûts élevés).
• Une corticothérapie qui sera réservée aux formes graves avec un
syndrome toxique sévère (déxaméthasone).
• Une surveillance de la NFS en raison des cytopénies toxiques
possibles.
• Réhydratation nécessaire per-os ou par perfusion (diarrhées) .
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