CONSERVATION-DELAI

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FLASHS D ’ACTUALITÉ
EN
BIOPATHOLOGIE MÉDICALE.
F.Leclercq, M.Beauloye
16 mars 2005
• La phase préanalytique en bactériologie.
• Les hépatites virales.
• Augmentation modérée des transaminases.
• Élévation isolée de la Gamma GT.
PREANALYTIQUE EN
BACTERIOLOGIE
•
•
•
•
PRESCRIPTION
COLLECTE DES ECHANTILLONS
CONSERVATION-DELAI-TRANSPORT
NON CONFORMITES
PRODUITS ENVISAGES
•
•
•
•
•
•
•
•
URINES
FROTTIS DE GORGE
EXPECTORATIONS
FROTTIS VAGINAUX-URETHRAUX
SELLES
FROTTIS DIVERS
SANG
PRELEVEMENTS PARTICULIERS
PRESCRITION EN GENERAL
•RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIF
IDENTITE DU PATIENT
DATE DE NAISSANCE
SEXE
ADRESSE
RENSEIGNEMENTS MUTUELLES
•RENSEIGNENTS CLINIQUES EVENTUELS
•ANALYSES DEMANDEES EN FONCTION DU
PRODUIT
•PRECISION DE L’ ORIGINE DES PRODUITS
URINES PRESCRITION
•Pas de problèmes particuliers
•Renseignements cliniques éventuels: cf.prise d ’antibiotiques
URINES :COLLECTES DES ECHANTILLONS
•Prélèvement directement dans un pot propre
•Conseiller une toilette avant le prélèvement
•Volume minimum 10 ml
•Prélèvement pédiatrique:
pochette spéciale disponible au laboratoire
à usage mixte
propreté des zones pubiennes et périanales
enlever la pochette dès que l ’enfant à uriner
déposer la pochette fermée dans un grand pot à urine
URINES :CONSERVATION-DELAI-TRANSPORT
•Délai laboratoire: endéans les 5H après le prélèvement
•Au delà mettre les urines à T° :2-8°C
URINES:NON CONFORMITES
•Prolifération bactérienne suite à une conservation
inadéquate
•Contamination possible par la flore vaginale et anale
•Eviter si possible le moment des règles ( surtout pour le
sédiment)
•Les urines de 24H sont impropres pour la culture et le
sédiment urinaire
FROTTIS DE GORGE :PRESCRIPTION
•Signaler l ’origine du frottis
•Recherche directe de AG strepto A si suspecté
FROTTIS DE GORGE :COLLECTE DES
ECHANTILLONS
•Utilisation des écouvillons en Dacron + milieu de transport
•Frotter les amygdales - éviter le contact avec la cavité buccale
•Mettre rapidement le frottis dans le milieu de transport
•Prélèvement d ’un écouvillon supplémentaire si recherche
de Strepto A (écouvillon sec ,en Dacron)
FROTTIS DE GORGE :CONSERVATION-DELAITRANSPORT
•Dans le milieu de transport conservation des germes
pendant 48H
•Conservation des frottis à T° ambiante (+/- 20°C)
•Acheminement au laboratoire endéans les 4H
FROTTIS DE GORGE : NON CONFORMITES
•Contamination par la flore buccale
•Frottis sec ne convient pas pour la culture
•Si conservation au froid :destruction des souches
thermosensibles
•Si recherche AG Streto A :un seul frottis peut donner un
résultat faussement négatif par épuisement du matériel
bactérien
•Si date de péremption dépassée
•Si frottis autre que Dacron :altération de certaines souches
EXPECTORATION : PRESCRIPTION
Indiquer si recherche complémentaire:
• BK
• Mycose
• Levure
EXPECTORATION : COLLECTE DES
ECHANTILLONS
•Prélèvement dans un pot stérile
•Récupération des expectorations vraies
•Eviter le crachat de simple salive
EXPECTORATION CONSERVATION-DELAITRANSPORT
•Acheminement endéans les 4h
•Conservation à T° ambiante ( 20°C)
•Si recherche de BK seul conservation possible jusqu ’à
48H
EXPECTORATION :NONCONFORMITES
•Si le produit est d ’origine uniquement salivaire
•Si conservation au froid destruction des souches
thermosensibles
FROTTIS PUS -DIVERS-LIQIDES DE PONCTION
PRESCRIPTION
•Indiquer clairement l ’origine du prélèvement
•Noter les recherches en anaérobie:valable surtout pour
les origines :suivantes: oreille- sinus -œil-abcès- plaies liquides
FROTTIS PUS -DIVERS-LIQIDES DE PONCTION
COLLECTE DES ECHANTILLONS
•Frottis :utilisation des frottis en Dacron + milieu de transport
•Liquide :pot stérile ,seringue de prélèvement
•Remettre rapidement le frottis après le prélèvement dans le milieu
de transport pour augmenter les chances de survie des germes
•Utiliser uniquement les frottis avec milieu de transport avec
étranglement surtout si de recherche de germes en anaérobie
•Au prélèvement :se confiner à la zone infectée
•Si recherche d ’AG HSV:prélèvement d ’un frottis sec
complémentaire :frottis Nez profond
FROTTIS PUS -DIVERS-LIQIDES DE PONCTION
CONSERVATION-DELAI -TRANSPORT
•Acheminement endéans les 4H surtout si germes anaérobies
•Conservation T° ambiante (20 °C)
FROTTIS PUS -DIVERS-LIQIDES DE PONCTION
NON CONFORMITES
•Contamination par la flore locale :ex.la peau dans cas de frottis de peau
•Frottis sec impropre à la culture
•Conservation au froid
•Si milieu non adéquat pour la recherche des anaérobies
•Frottis non en dacron
•Date de péremption dépassée
FROTTIS PUS VAGINAUX-URETHRAUX
PRESCRIPTION
•Indiquer clairement l’origine du prélèvement
•Noter les recherches spécifiques : levures - chlamydia et gono AG
FROTTIS VAGINAUX - URETHRAUX
COLLECTE DES ECHANTILLONS
•Frottis : utilisation des frottis en Dacron + milieu de transport
•Remettre rapidement le frottis après le prélèvement dans le
milieu de transport pour augmenter les chances de survie des
germes
•Si recherche d ’AG Strepto B ,AG Herpes:prélèvement
d ’un frottis sec complémentaire pour chacun
•Prélèvement spéciaux pour recherche Gono et Chlamydia
par PCR
FROTTIS VAGINAUX - URETHRAUX
CONSERVATION-DELAI -TRANSPORT
•Acheminement endéans les 4H surtout si germes anaérobies
•Conservation T° ambiante (20 °C)
FROTTIS VAGINAUX - URETHRAUX
NON CONFORMITES
•Frottis sec impropre à la culture
•Conservation au froid
•Frottis non en dacron
•Date de péremption dépassée
•Prélèvement inadéquat pour la recherche Chlamydia -Gono PCR AG
Herpes
•Si recherche AG Streto B :un seul frottis peut donner un résultat
faussement négatif par épuisement du matériel bactérien
HEMOCULTURE: PRESCRIPTION
•En cas de suspicion de septicémie
HEMOCULTURE : COLLECTE DES
ECHANTILLONS
•Prélèvement sur flacons spéciaux disponibles sur demande
•Prélèvement de 20 cc de sang à la seringue
•Ne pas dévisser les bouchons- nettoyer les bouchons à l ’alcool avant
d ’injecter le sang dans le flacon
•Injecter directement 8 - 10 cc de sang dans chaque flacon
•Si prélèvement difficile prendre en priorité le flacon avec le milieu
Schadler (bouchon rouge)
•Prélever lors du pic de T°
HEMOCULTURE : CONSERVATION-DELAI TRANSPORT
•Acheminement le plus rapidement possible au laboratoire
•Conservation T° ambiante (20 °C)
HEMOCULTURE : NON CONFORMITES
•Conservation au froid
SELLES :PRESCRIPTION
Préciser si :
•recherche des parasites
•recherche de sang
•recherche des rotavirus et adénovirus pour enfant < 2ans
SELLES : COLLECTE DES ECHANTILLONS
•Prélèvement dans un pot propre et si possible stérile
•si récolte de parasites visibles :éviter la dessication
•Si récolte pour oxyures selon le « scotch test » ,éviter le papier collant
translucide
SELLES . CONSERVATION-DELAI-TRANSPORT
•délai :endéans les 4H au laboratoire
•Conservation à T° 2- 8 °C ,surtout en été
SELLES . NON CONFORMITE
•Pour la recherche des parasites ,il faut des selles fraîches
•La recherche du sang est liée à un régime
PRELEVEMENTS SPECIAUX
1.Sang dans les selles:
•Eviter 3 jours avant l ’analyse :viande rouge crue ou saignante,
•Excès d ’alcool,ac.acétylsalicilique ,anti -inflammatoire non stéroïde,
corticostéroïdes,ac.ascorbique
2.chlamydia gonocoque par PCR:
•Prélèvement sur écouvillon spéciaux + milieu de transport particulier
•A demander au laboratoire
•Mode d ’emploi accompagne le kit de prélèvement
3. Recherche d ’AG :Herpes,Strepto A et B,HSV
•Sur frottis sec en Dacron
•Eviter tout milieu de transport (excepté pour les strepto)
Recherche de Mycose
•Récolte dans un pot stérile pour tout prélèvement
•Délai : acheminement au laboratoire endéans les 4H
•Conservation à T° de 2-8 °C pour tous les prélèvements sauf pour les
recherche sur peau et phanères (T° ambiante)
HEPATITES VIRALES
MARQUEURS SEROLOGIQUES
MARQUEURS
SEROLOGIQUES
VIRUS DE L ’HEPATITE A
VIRUS DE L ‘HEPATITE B
VIRUS DE L ’HEPATITE C
VIRUS DE L ’HEPATITE E
VIRUS DE L ’HEPATITE D
LE VIRUS DE L ’HEPATITE A (VHA)
STRUCTURE DU VHA:Virus à ARN sans enveloppe lipidique
EPIDEMIOLOGIE:
•Réservoir du virus est l ’homme
•Maladie cosmopolite
•Infection avant 20 ans ,plus tardive dans les pays industrialisés
•Transmission par voie féco-orale(ingestion aliments ou eau souillés)
•Transmission sexuelle ou sanguine possible mais rare.
•Incubation 2-6 semaines
•Maladie souvent asymptomatique -gravité augmente avec âge
•Hépatite de type aiguë -jamais de forme chronique
MARQUEURS SEROLOGIQUES:
•Ac. anti-VHA IGM:sur sérum
•Ac.anti-VHA IGG:sur sérum
LE VIRUS DE L ’HEPATITE B (VHA)
STRUCTURE DU VHB:Virus à ADN avec enveloppe lipidique
EPIDEMIOLOGIE:
•Réservoir du virus est l ’homme
•Maladie cosmopolite très répandue (1 million de morts par an)
forte prévalence en Chine ,en Asie du sud-est,en Afrique noire
•Transmission par v. parentérale(transfusion,toxicomanie,hémodialyse),
par voie sexuelle(en pays à faible endémie),par voie foeto-maternelle
(en pays à forte endémie)
•Incubation de 40 à120 jours
•Responsable d ’hép. de type aiguë inapparente dans 80-90% des cas ,
0.1% évolue vers une hépatite fulminate.
•Passage à l ’hép.chronique dans 5% chez l ’adulte, 30%chez le jeune
enfant et 90% chez le nouveau-né..Evolution vers portage de AG HVB
(4/10),hép.chronique persistante(3/10)ou hép.chronique active (3/10)
MARQUEURS SEROLOGIQUES:
•Recherche du DNA VHB par PCR: sur sérum
•AG HBS, AGHBE :sur sérum
•Ac CORE igM et igG, ac.HBE ,ac. HBS :sur sérum
LE VIRUS DE L ’HEPATITE C (VHC)
STRUCTURE DU VHA:
Virus à ARN avec enveloppe lipidique
Variabilité génétique:6 génotypes(classés par chiffre)et sous types
(classé par lettre) ex. génotype 1b
EPIDEMIOLOGIE:
•Réservoir du virus est l ’homme
•Maladie cosmopolite ,prévalence augmente du nord au sud
•Transmission par voie sanguine (transfusion,toxicomanie,hémodialyse),
par voie sexuelle(faible:5%),par voie foeto-maternelle (reste rare:<6%)
transmission nosocomiale lors de soins invasifs
•Incubation de 4 à 12 semaines
•Maladie souvent asymptomatique(80%)
•Evolution vers une hépatite chronique est fréquente(60-80% des cas)
les formes sévères ne sont pas rares
MARQUEURS SEROLOGIQUES:
•Recherche de l ’AG. VHC par PCR :sur sérum congelé
•Ac. anti-VHC :sur sérum
LE VIRUS DE L ’HEPATITE E (VHE)
STRUCTURE DU VHE:Virus à ARN sans enveloppe lipidique
EPIDEMIOLOGIE:
•Réservoir du virus est le porc pendant les périodes interépidémiques
•Maladie cosmopolites mais surtout endémique des zones tropicales
peu courante dans les pays industrialisés.
•Transmission par voie féco-orale(ingestion aliments ou eau souillés)
•Transmission foetomaternelle récemment décrite
•Incubation de 4 à 6 semaines
•Hépatite de type aiguë-plus grave chez la femme enceinte évolution de type hépatite fulminante dans 0.5 à 2% des cas
jamais de forme chronique
MARQUEURS SEROLOGIQUES:
•Recherche de l ’AG. VHE possible par PCR:sur sérum
•Ac. anti-VHE IGM:sur sérum
•Ac.anti-VHE IGG:sur sérum
LE VIRUS DE L ’HEPATITE D (VHD)
STRUCTURE DU VHA
•Virus à ARN de type défectif(il ne peut se repliquer en l ’absence virus
VHB)
•Infection par VHD possible si présence du virusVHB
EPIDEMIOLOGIE:
•Réservoir du virus est l ’homme
•Maladie cosmopolite( le bassin méditerranéen,Asie centrale,Afrique
noire,Amérique du Sud et Europe de l ’Est.)
•Transmission cf VHB
•Incubation de 3 à 7 semaines
•Coinfection avec VHB ressemble à une Hép.B aiguë classique (forme
sévère rare)
•Surinfection : passage à la chronicité et aux formes sévères
MARQUEURS SEROLOGIQUES:
•Recherche de l ’AG.VHD par PCR :sur sérum
•Ac. HVD igM et igG :sur sérum
LE VIRUS DE L ’HEPATITE G (VHG)
STRUCTURE DU VHG:Virus à ARN
EPIDEMIOLOGIE:
•Maladie cosmopolite
•Transmission par voie sanguine ,sexuelle ,foeto-maternelle
•Population à risque:transfusés,hémodialysés,hémophiles,toxicomanes
•Incubation +/- 1 mois
•Maladie souvent asymptomatique,pathogénicité hépatique faible.
•Co-infection avec le virus VHC (sans affection sur l ’évolution)
MARQUEURS SEROLOGIQUES
•Recherche l ’AG VHG. par PCR :sur sérum
•Ac.anti-VHG IGG :sur sérum
HEPATITE VIRALE à VHA
1.De type aiguë:
Incubation :2- 6 semaines
Marqueurs biologiques:
•GOT ,GPT >/= 1000UI/ML
• Ph.ALC. Nl ou augmentées
• Neutropénie ,lymphocytose possible
Marqueurs sérologiques
• Ac. anti VHA IGM:détectées entre 0 et 3 mois
• Ac.anti VHA IGG :détection possible dès les signes cliniques
persistent à vie et signent l ’immunité
•Evolution :suivi sérologique non nécessaire ,suivi biologique utile
HEPATITE AIGUË A VHA
HEPATITE VIRALE à VHC
1.De type aiguë:
Incubation :4 - 12 semaines
Marqueurs biologiques:
• élévation des GOT ,GPT soit: fluctuantes ou augmentées et retour
à la normale ou élevées en plateau sans fluctuation
• gamma GT souvent élevées
Marqueurs sérologiques
• Détection du ARN viral VHC par PCR dans le sérum
• Ac.anti VHC :détection entre 4 - 8 semaines et pls mois après
le début de l ’ infection (signes biologiques)
HEPATITE AIGUË A VHC
Remarque:
•Devant une sérologie négative ,procéder à une nouvelle recherche
1 à 2 mois plus tard
•En cas de sérologie positive ,seule la négativité persistante de
ARNviral et des GPT normales confirment la guérison
•Replication virale < seuil de détection est toujours possible
2.De type chronique:
Marqueurs biologiques:suivre les GOT,GPT, Gamma GT
Marqueurs sérologiques : ARN viral qualitatif et Ac. anti VHC
Marqueurs sérologiques avant traitement:
ARN viral quantitatif et Génotypage ARN viral
HEPATITE VIRALE à VHB
1.De type aiguë:
Incubation : 40 à 120 jours
Marqueurs biologiques:GOT ,GPT élevées( 5x la normale)
GPT/GOT >1
Ph.ALC.et bilirubine Nl ou augmentées
temps de thrombine marqueur de sévérité
Marqueurs sérologiques
• Primo infection :présence de AGBS,AGBE,Ac. core IGM et
IGG
• Phase de convalescence:
suivi de AGBS,AGBE, ac. Core
apparition des ac . HBE suite à la disparition de AGBE
apparition des ac . HBS (+/- 6 mois) si disparition de AGBS
HEPATITE AIGUË A VHB
2.De type chronique:
Si persistance de AGBS > 6 mois, suivre les marqueurs
2.1.Hépatite chronique non active:
•AGBS : positif ,AGBE :négatif ,ac.Core :positif , ac.HBE :positif
ac.HBS : négatif
•ADN HBV < 100000 copies/ML
•Tests hépatiques non perturbés
2.2 .Hépatite chronique active: (replication virale)
•AGBS : positif ,AGBE :positif ,ac.Core :positif , ac.HBE : négatif
ac.HBS : négatif
•ADN HBV> 100000 copies/ML
2.3.Hépatite chronique active: mutant pré core ,replication virale
•AGBS : positif ,AGBE :négatif ,ac.Core :positif , ac.HBE : positif
ac.HBS : négatif
•ADN HBV> 100000 copies/ML
•Tests hépatiques perturbés
HEPATITE CHRONIQUE A VHB
HEPATITE VIRALE à VHE
1.De type aiguë:
Incubation :4 - 6 semaines
Marqueurs biologiques:
• élévation des GOT ,GPT
Marqueurs sérologiques
• Ac. anti VHE IGM:détectées entre 0 et 3 mois ( parfois 5 mois)
• Ac.anti VHA IGG :détection 1 mois après le début de l ’infection
persistent à vie et signent l ’immunité
• Détection du ARN viral VHE dans les selles
LE MÉDECIN FACE À
UNE ÉLÉVATION MODÉRÉE DES
TRANSAMINASES
•ALANINE AMINOTRANSFÉRASE
TRANSAMINASE GLUTAMO- PYRUVIQUE
ALT ou ALAT ou TGP
Foie, rein, cœur, muscle squelettique.
• ASPARTATE AMINOTRANSFÉRASE
TRANSAMINASE GLUTAMO-OXALOACETIQUE
AST ou ASAT ou TGO
Myocarde, foie, muscle squelettique, rein, pancréas, rate,
poumons, érythrocytes, leucocytes.
SCHÉMA DÉCISIONNEL
Facteurs de variation à retenir
Variations préanalytiques et analytiques
• Prélèvement sur tube sec ou hépariné
• Patient à jeun et au repos
• Éviter l ’hémolyse et la lipémie
Facteurs de variation à retenir
Variations biologiques
• Age : AST plus élevée chez le nouveau-né et le jeune enfant
• Sexe : valeurs plus basses chez la femme sauf après 60 ans
• Etat hormonal : légère augmentation à la ménopause
• Morphométrie : surtout ALT, surtout chez l ’homme, en cas d ’obésité
• Rythmes (circadien, nycthéméral ou saisonnier) : pas d ’influence
• Effort physique : surtout AST en fonction de l ’intensité
• Xénobiotiques : surtout AST, alcool et médicaments
• Génétique: pas d’influence connue
Cas clinique n°1.
Appel en urgence chez un homme de 58 ans pour désorientation et
vomissements.
Anamnèse :
Hospitalisé pour des problèmes d ’alcool
Hyperlipémie familiale connue
Douleur abdominale depuis 3 jours - perte d ’appétit et diarrhée
chronique.
Examen clinique :
Patient confus et agressif - TA 116/70 mmHg - Pouls 84/ min - T° 36.5°
Ictérique - légère gynécomastie - hépatomégalie sensible
Erythème palmaire - Tigette urinaire négative.
R/ Biologie
&$& BIO
Pat.: Cas clinique n°1
Glem 16/03/2005
5190 JEMEPPE s/S
Né(e) le 12/08/47
Sexe : M
LABO. GAMMA MEDIC
N.Réf.: 05J01601
Prélevé le 05/03/05 Reçu le 05/03/05
*** Protocole complet ***
HEMATOLOGIE
Globules rouges
3.26
Hémoglobine
13.6
Hématocrite
36.6
MCV
112.1
MCH
41.6
MCHC
37.1
Globules blancs
4.74
Neutrophiles
52.4
Lymphocytes
39.1
Monocytes
6.0
Eosinophiles
2.4
Basophiles
0.1
Plaquettes
152
Au Docteur
BEAULOYE MICHEL
10.6/mm3
g/dl
%
fL
pg
g/dl
10.3/mm3
%
%
%
%
%
10.3/mm3
4.5-5.9
13.5-18.0
40-54
80-95
27-32
31-36
4.0 - 10
45 - 70
20 - 40
1 - 10
0 - 5
0 - 2
150 - 400
+
+
+
BIOCHIMIE
Glycémie
Urée
Créatinine
Acide urique
Protéines totales
Albumine
Bilirubine totale
Bilirubine directe
ELECTROLYTES
Sodium
Potassium
Chlorures
Calcium
LIPIDES
Cholestérol
Triglycérides
ENZYMES
Gamma GT
Phosphat. alcalines
Transaminases OT
Transaminases PT
Amylases
Lipase
LDH
Alcool
147
9.6
0.60
6.5
5.9
2.8
5.5
0.32
mg
mg
mg
mg
g
g
mg
mg
%
%
%
%
%
%
%
%
60 - 110
10 - 50
0.60 - 1.20
3.4 - 7.0
6.6 - 8.7
3.7 – 5.0
0.20 - 1.20
< 0.20
129
3.0
95
8.1
mEq/L
mEq/L
mEq/L
mg %
135 - 145
3.5-5.7
94-110
8.2-10.4
-
880
2000
mg %
mg %
140-250
30 - 170
++
++
2846
620
258
80
113
80
207
353
U/L
U/L
U/L
U/L
U/L
U/L
U/L
mg %
8 - 61
100-300
< 37
< 40
28 - 100
16 - 63
100 – 225
-
-
+
+
• Gastrite
• Hépatite alcoolique
• Hyperlipidémie
• Intoxication alcoolique
• Pyélonéphrite
Quel est le diagnostic le moins probable ?
Quel est votre diagnostic ?
Comment expliquer
l ’hyponatrémie et l ’hypokaliémie
le taux d ’urée bas
les constantes érythrocytaires
Cas clinique n°2.
Femme de 47 ans consulte pour dyspnée et grande fatigue.
A l ’anamnèse, on note une consultation pour arythmie cardiaque il ya
deux ans et une consommation d ’alcool qualifiée de modérée par la
patiente.
L ’examen clinique révèle un bon état général, TA 100/65 mmHg, pouls à
96/min.régulier, poids 84 kg, taille 1.6 m, BMI = 31
Veines jugulaires visibles - gros abdomen et présence d ’ascite ?
Foie et rate non palpables
R/ Biologie et Rx thorax
&$& BIO
Pat.: Cas clinique n°2
GLEM 16/03/2005
5190 JEMEPPE s/S
Né(e) le 02/03/58
Sexe : F
LABO. GAMMA MEDIC
N.Réf.: 0503-000752
Prélevé le 02/02/05 Reçu le 02/02/05
*** Protocole complet ***
HEMATOLOGIE
Globules rouges
3.94
Hémoglobine
11.8
Hématocrite
35.9
MCV
91.2
MCH
29.9
MCHC
32.8
Globules blancs
10.0
Neutrophiles
63.0
Lymphocytes
21.0
Monocytes
10.0
Eosinophiles
4.0
Basophiles
2.0
Plaquettes
326
BIOCHIMIE
Glycémie
93
Urée
38
Créatinine
0.84
Acide urique
6.7
Cholestérol
210
Bilirubine totale
0.7
ELECTROLYTES
Sodium
128
Potassium
4.6
Chlorures
90
Calcium
9.5
ENZYMES
Gamma GT
360
Phosphat. alcalines
350
Transaminases OT
250
Transaminases PT
100
Au Docteur
BEAULOYE MICHEL
10.6/mm3
g/dl
%
fL
pg
g/dl
10.3/mm3
%
%
%
%
%
10.3/mm3
4.0-5.2
12.0-16.0
36-46
80-95
27-32
31-36
4.0 - 10
45 - 70
20 - 40
1 - 10
0 - 5
0 - 2
150 - 400
mg %
mg%
mg %
mg %
mg %
mg %
60 - 110
10 - 50
0.50 - 1.10
2.4 - 5.7
140-250
< 1
mEq/L
mEq/L
mEq/L
mg%
135 - 145
3.5-5.7
94-110
8.2-10.4
U/L
U/L
U/L
U/L
5 - 36
100-300
< 31
< 34
Cas clinique n°2
cardiomégalie
et
œdème
pulmonaire
modéré
C
• Obstruction biliaire extrahépatique
• Stéatose hépatique
• Hépatite alcoolique
• Congestion hépatique
Quel est le diagnostic le moins probable ?
Quel est votre diagnostic ?
Quels examens complémentaires souhaiteriez-vous?
Cas clinique n°3.
Jeune fille de 20 ans amenée à la consultation par son père pour
désorientation et langage incohérent. Ce matin, elle a absorbé 24
comprimés de Tylénol (acetaminophen) 500 mg.
Dépression depuis un accident ayant entraîné une fracture du nez, sans
hémorragie cérébrale - CT scan normal.
Ne prend pas la pilule, pas de médication, ne fume pas, pas d ’alcool.
Examen clinique normal mais désorientation spatio-temporelle.
R/Biologie
&$& BIO
Pat.: Cas clinique n°3
GLEM 16/03/2005
5190 JEMEPPE s/S
Né(e) le 02/03/85
Sexe : F
LABO. GAMMA MEDIC
N.Réf.: 0503-000752
Prélevé le 02/02/05 Reçu le 02/02/05
*** Protocole complet ***
HEMATOLOGIE
Globules rouges
4.40
Hémoglobine
12.7
Hématocrite
38.2
MCV
86.7
MCH
28.9
MCHC
33.8
Globules blancs
8.9
Neutrophiles
87.0
Lymphocytes
8.0
Monocytes
3.0
Eosinophiles
1.0
Basophiles
1.0
Plaquettes
326
BIOCHIMIE
Glycémie
93
Urée
24
Créatinine
1.2
Acide urique
3.2
Cholestérol
191
Bilirubine totale
0.3
ELECTROLYTES
Sodium
134
Potassium
3.6
Chlorures
99
Calcium
8.9
ENZYMES
Gamma GT
19
Phosphat. alcalines
69
Transaminases OT
30
Transaminases PT
20
LDH
168
Au Docteur
BEAULOYE MICHEL
10.6/mm3
g/dl
%
fL
pg
g/dl
10.3/mm3
%
%
%
%
%
10.3/mm3
4.0-5.2
12.0-16.0
36-46
80-95
27-32
31-36
4.0 - 10
45 - 70
20 - 40
1 - 10
0 - 5
0 - 2
150 - 400
mg %
mg%
mg %
mg %
mg %
mg %
60 - 110
10 - 50
0.50 - 1.10
2.4 - 5.7
140-250
< 1
mEq/L
mEq/L
mEq/L
mg%
135 - 145
3.5-5.7
94-110
8.2-10.4
U/L
U/L
U/L
U/L
U/L
5 - 36
100-300
< 31
< 34
100 – 250
Tylénol aucun laboratoire n’effectue ce dosage !
Cas clinique n°4.
Jeune fille de 18 ans consulte pour maux de tête, nausées, mal de gorge
Pas d ’antécédents
Examen clinique : TA 100/70 mmHg, Pouls 100/min. T° 39.6°
Lésion inflammatoire exsudative de l ’oropharynx
Adénopathies cervicales bilatérales
R/ Biologie
&$& BIO
Pat.: Cas clinique n°4
Au Docteur
GLEM 16/03/2005
BEAULOYE MICHEL
5190 JEMEPPE s/S
Né(e) le 02/03/85
Sexe : F
LABO. GAMMA MEDIC
N.Réf.: 0503-000840
Prélevé le 02/02/05 Reçu le 02/02/05
*** Protocole complet ***
HEMATOLOGIE
Globules rouges
4.30
10.6/mm3 4.0-5.2
Hémoglobine
12.4
g/dl
12.0-16.0
Hématocrite
36.8
%
36-46
MCV
85.6
fL
80-95
MCH
28.8
pg
27-32
MCHC
33.6
g/dl
31-36
Globules blancs
14.5
10.3/mm3 4.0 - 10
Neutrophiles
35.0
%
45 - 70
Lymphocytes
45.0
%
20 - 40
Monocytes
9.0
%
1 - 10
Eosinophiles
1.0
%
0 - 5
Basophiles
0.0
%
0 - 2
Lymphocytes réactionnels
10.0
%
Plaquettes
183
10.3/mm3 150 - 400
BIOCHIMIE
Glycémie
105
mg %
60 - 110
Urée
26
mg %
10 - 50
Créatinine
0.9
mg %
0.50 - 1.10
Acide urique
6.1
mg %
2.4 - 5.7
Cholestérol
152
mg %
140-250
Bilirubine totale
1.1
mg %
< 1
ELECTROLYTES
Sodium
135
mEq/L
135 - 145
Potassium
4.1
mEq/L
3.5-5.7
Chlorures
100
mEq/L
94-110
Calcium
8.5
mg%
8.2-10.4
ENZYMES
Gamma GT
89
U/L
5 - 36
Phosphat. alcalines
300
U/L
100-300
Transaminases OT
124
U/L
< 31
Transaminases PT
150
U/L
< 34
SEROLOGIE
Paul et Bunnel
négatif
ÉTIOLOGIES des
HYPERTRANSAMINASÉMIES MODÉRÉES
•
•
•
•
Hépatiques
Musculaires
Cardiaques
Diverses
–
–
–
–
–
Hémochromatose
Maladie de Wilson
Hyperthyroïdie
Insuffisance rénale
Macro enzyme
1. Fréquentes :
•Obésité (+/- alcoolisme)
•Alcoolisme
•Infections virales
•Médicaments
•Diabète
2. Rares :
•Exercices physiques
•Maladies musculaires
•Auto-immunité hépatique
20-50%
20-40%
20-30%
10%
5%
ALT-AST :modérée d ’origine hépatique
•
•
•
•
•
•
•
Alcoolisme
Causes nutritionnelles
Infections virales hépatotropes
Causes médicamenteuses et toxiques
Maladies génétiques à tropisme hépatique
Hépatopathies auto-immunes
Autres causes hépatiques
1 - Alcoolisme - Hépatite alcoolique
• Dans 90% des cas : AST/ALT > 2
• Autres marqueurs :
–
–
–
–
–
–
–
Volume globulaire moyen érythrocytaire
Elévation de la Gamma GT
Urée/GGT
IGA/TRF
Electrophorèse des protéines
Carbohydrate Deficient Transferrin (CDT)
Alcoolémie
2 - Nutrition : le foie gras à la une
Les syndromes de stéatose non alcoolique
Non-alcoholic fatty liver disease (NAFLD)
•
•
•
•
•
Sensibilité réduite à l ’insuline
Obésité :  en rapport avec la surcharge pondérale
Diabète surtout déséqulibré
Syndrome plurimétabolique (X)
Stéatohépatite non alcoolique
Non-alcoholic SteatoHepatitis ou NASH
LE SYNDROME MÉTABOLIQUE
Si score  3 des 5 critères
• Obésité abdominale :
– taille > 102 cm chez l ’homme, > 88 cm chez la femme
• Triglycérides à jeun  150 mg/dl
• HDL-Cholestérol :
– < 40 mg/dl chez l ’homme, < 50 mg/dl chez la femme
• Pression artérielle  130/ 85 mm Hg
– ou patient sous traitement hypertenseur
• Glycémie à jeun  110 mg%
– en pratique intolérance glucidique ou diabète.
La maladie du foie gras non alcoolique
de la stéatose hépatique à la stéatohépatite
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Femme de 50 ans
Obèse
Diabétique
Consommation d ’alcool nulle ou < 140 g/semaine
Asymptomatique ou gêne abdominale, asthénie, parfois
hépatomégalie, souvent anictérique
Discrète élévation des aminotranférases avec ALT/AST >1
GGT élevée et MCV augmenté
Bilirubine rarement augmentée
Évolution vers la fibrose extensive et la cirrhose
Facteur commun des NAFLD
La Résistance à l ’Insuline
• L ’insulino-résistance se mesure :
– HOMA calculator : http://www.dtu.ox.ac.uk/homa/
• L ’insulino-résistance est le facteur commun
aux syndromes de stéatose non alcoolique sans
que l ’on sache s’il s ’agit d ’une conséquence du syndrome
X, d ’une manifestation supplémentaire de ce syndrome ou
d ’une entité propre
• L ’insulino-résistance entraîne des transferts
énergétiques anormaux entre l ’adipocyte et
l ’hépatocyte.
3 - Infections virales hépatotropes
•
•
•
•
•
•
•
Hépatites chroniques B et C (A-G-E)
EBV
CMV
Herpes simplex et zoster
HIV (primo-infection)
Virus de la dengue
Virus de la rougeole
A l ’exeption des hépatites chroniques, il s ’agit d ’élévations
transitoires sans chronicité dont l ’origine se confirme par les
tests sérologiques correspondants
4 - Les Hépatotoxicités
• Plus de 1000 médicaments (surtout les anti..), les drogues
(ectasy, café fort), les toxiques industriels ou domestiques
et les préparations à base de plantes.
• Importance d ’une enquête systématique, draconienne et
actualisée, surtout chez le patient âgé.
• Nécessité de consulter les centres de pharmacovigilance
http://www.cbip.be
5 - Maladies génétiques hépatotropes
• Hémochromatose
– fer, coéfficient de saturation de TRF, ferritine
– recherche des mutations C282Yet H63D du gène HFE
• Maladie de Wilson
– anneau de Kayser-Fleischer
– Dosage cuivre et céruloplasmine
• Déficit en 1-antitrypsine
– atteinte respiratoire
– Dosage AAT et phénotypage
6 - Hépatopathies auto-immunes
• Hépatites chroniques auto-immunes
– Ac antinucléaires
– Ac anti muscles lisses (anti-actine)
– Ac anti réticulum endoplasmique (anti LKM I)
• Cholangiopathies auto-immunes
– Ac anti mitochondries
– existence d ’une cholestase
• Maladies systémiques auto-immunes
sclérodermie, syndrome de Gougerot-Sjögren,
polyarthrite rhumatoïde (Ac. Anti-CCP)
7 - Autres causes hépatiques
• Maladie cæliaque
– Ac anti-endomysium
– Ac anti-transglutaminases
• Hépatites granulomateuses
tuberculose, sarcoïdose, brucellose, rickettsioses
• Migration lithiasique
• Hépatocarcinome - AFP
• Métastases hépatiques - souvent cholestase anictérique
ALT-AST :modérée d ’origine musculaire
• Exercice physique
– Sujet jeune, surtout AST
– Max.12ème heure, se normalise en 3-4 jours
– Rabdomyolyse biologique :  CPK, LDH, Myoglobine
• Myopathies dégénératives
– Adulte jeune, sans atteinte hépatique (GGT normale)
– CPK souvent augmentée
• Autres :
Injections I.M., hématomes, myopathies virales
ALT-AST :modérée d ’origine cardiaque
• L ’élévation porte surtout sur AST
• associée à l ’élévation d ’autres marqueurs :
CPK,CKMB,Troponine, myoglobine,LDH
• associée à un contexte clinique tel que
infarctus du myocarde, coronarographie,
péricardite aiguë, média-nécrose aortique.
ALT-AST :modérée d ’origine variée
•
•
•
•
Pathologie thyroïdienne (Hyper ou hypo)
Hémolyse chronique (haptoglobine )
Insuffisance rénale
Trouble du comportement alimentaire :
anorexie - boulimie
• Vascularites
• Maladie de Horton
• Macroenzyme : AST + immunoglobuline
LE MÉDECIN FACE À
UNE ÉLÉVATION DE LA GAMMA GT
Cas clinique n° 5.
Appel en urgence chez un homme de 66 ans, inconscient.
Anamnèse : diabétique récent mais connu sous insuline
Examen clinique : TA 150/90 mmHg - Pouls régulier 92/min. Pas de T°
Visage bouffi - Diminution du murmure vésiculaire à gauche
Accutrend : 40 mg%
R/ glucose IV, biologie et Rx thorax
&$& BIO
Pat.: Cas clinique n°5
Glem 16/03/2005
5190 JEMEPPE s/S
Né(e) le 12/08/40
Sexe : M
LABO. GAMMA MEDIC
N.Réf.: 05J01602
Prélevé le 05/03/05 Reçu le 05/03/05
*** Protocole complet ***
HEMATOLOGIE
Globules rouges
3.18
Hémoglobine
9.9
Hématocrite
30.4
MCV
95.4
MCH
31.2
MCHC
31.1
Globules blancs
8.14
Neutrophiles
88.6
Lymphocytes
8.2
Monocytes
1.7
Eosinophiles
1.5
Basophiles
0
Plaquettes
205
BIOCHIMIE
Glycémie
30
Urée
60
Créatinine
1.20
Acide urique
8.1
Protéines totales
5.5
Albumine
2.7
Bilirubine totale
0.6
Bilirubine directe
0.15
ELECTROLYTES
Sodium
142
Potassium
2.6
Chlorures
86
Calcium
8.5
LIPIDES
Cholestérol
150
ENZYMES
Gamma GT
247
Phosphat. alcalines
250
Transaminases OT
30
Transaminases PT
20
LDH
537
Au Docteur
BEAULOYE MICHEL
10.6/mm3
g/dl
%
fL
pg
g/dl
10.3/mm3
%
%
%
%
%
10.3/mm3
4.5-5.9
13.5-18.0
40-54
80-95
27-32
31-36
4.0 - 10
45 - 70
20 - 40
1 - 10
0 - 5
0 - 2
150 - 400
mg %
mg%
mg %
mg %
g %
g %
mg %
mg %
60 - 110
10 - 50
0.60 - 1.20
3.4 - 7.0
6.6 - 8.7
3.7 – 5.0
0.20 - 1.20
< 0.20
mEq/L
mEq/L
mEq/L
mg%
135 - 145
3.5-5.7
94-110
8.2-10.4
mg %
140-250
U/L
U/L
U/L
U/L
U/L
8 - 61
100-300
< 37
< 40
100 – 225
+
+
-
-
+
+
Carcinome pulmonaire
à petites cellules.
GAMMA-GLUTAMYL TRANSFÉRASE GGT GT
• Témoin d ’induction enzymatique (glutathion)
• Origine hépatique : hépatocyte et canalicules biliaires
mais aussi rein, pancréas, intestin, rate, poumon
Facteurs de variation à retenir
Variations préanalytiques et analytiques
• Prélèvement sur tube sec ou hépariné
• Patient " à jeun "
• Éviter l ’hémolyse et la lipémie
Facteurs de variation à retenir
Variations biologiques
• Age : GGT élevée à la naissance, forte dispersion des valeurs chez adulte
• Sexe : valeurs plus basses chez la femme
• Etat hormonal : absence de variation
• Morphométrie : variation en fonction du poids, surtout chez l ’homme
• Rythmes (circadien, nycthéméral ou saisonnier) : GGT plus élevée le matin
• Effort physique : pas d ’influence
• Xénobiotiques :  GGT variable en fonction du médicament et du sexe du patient
• Génétique : absence congénitale de GGT (glutathionurie )
SCHÉMA DÉCISIONNEL
ÉLÉVATION DE LA GAMMA GT
ÉLÉVATION ISOLÉE DE LA GGT
•
•
•
•
•
Consommation chronique d ’alcool
Affections dysmétaboliques
Interactions médicamenteuses
Exposition à un toxique
Causes rares
GGT et consommation chronique d ’alcool
• Sensibilité 70-85% - Spécificité 88%
• Faire appel aux autres marqueurs
• Augmentation variable selon :
– la durée de consommation
– l ’état du foie du patient
– l ’âge du patient
• Normalisation dans les 2 mois après arrêt.
GGT - médicaments et toxiques
• Augmentation modérée et inconstante
• Réversible à l ’arrêt du traitement
• Notamment :
–
–
–
–
–
–
Phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine
Antidépresseurs tricycliques
Anticoagulants coumariniques
Hypnotiques
Contraceptifs oraux
Trichloréthylène, tétrachlorure de carbone, chloroforme,
chlorure de vinyle
GGT - Élévation isolée d ’exception !
• Hyperthyroïdie
• Insuffisance cardiaque chronique
• Cancers en dehors de toute métastase :
Sein, utérus, cerveau, mélanome
• Polyarthrite rhumatoïde
• Brûlures étendues
• Cas d ’élévation familiale
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