L’été meurtrier Causes et conséquences de la crise d’août 2011 I De la crise américaine à la crise de confiance mondiale 1.1L’abaissement de la note américaine : causes et conséquences 1.1.1 Un conflit à l’origine politique 1.1.2 Les conséquences : un possible cercle vicieux 1.1.3 Des agences critiquées 1.2De la crise bancaire aux inquiétudes sur les dettes souveraines 1.2.1 Crainte de récession et chutes boursières 1.2.2 Un risque de contagion aux Etats : le spectre grec II Diminuer les dettes pour rassurer les marchés ? 2.1 D’où viennent les dettes ? 2.1.1 Une difficulté structurelle 2.1.2 Les politiques de relance et la diminution des recettes 2.2 La tentation de la règle d’or 2.2.1 Diminuer les dépenses… 2.2.2 …et augmenter les recettes 2.2.3 Faut-il une règle d’or pour être crédible ? I DE LA CRISE AMERICAINE A LA CRISE DE CONFIANCE MONDIALE 1.1 L’abaissement de la note américaine: causes et conséquences VENDREDI 5 AOUT: Note des Etats-Unis abaissée à AA+ Note de quoi? par qui? Pour qui? Pour quoi? Comment? De quoi? Etats, entreprises, banques, placements Par qui? Agences de notation: Standard&Poors par ex Pour qui? A destination des prêteurs et investisseurs surtout Pour quoi? Déterminer si l’emprunteur est solvable, si le placement est sûr… Comment? Ils donnent une note: de AAA à D 1.1.1 Un conflit à l’origine politique Après des semaines de bataille acharnée entre les deux partis, le Congrès autorise un relèvement du plafond de la dette qui avait atteint le 16 mai son maximum à 14.294 milliards de dollars. 1.1.2 Un possible cercle vicieux Diminution de la croissance Augmentation du déficit Perte de confiance ds la capacité des EtatsUnis à rembourser Augmentation du taux d’i demandé par prêteurs au gvt Diminution des impôts perçus Diminution des investissements Augmentation de la dette Augmentation du taux d’i Perte de confiance ds la capacité des EtatsUnis à rembourser Augmentation du taux d’i demandé par prêteurs au gvt Augmentation de la dette Diminution des investissements Augmentation du déficit Diminution des impôts perçus Augmentation du taux d’i Diminution de la croissance 1.1.3 Des agences critiquées 1. Une indépendance remise en cause 2. Une confusion des genres 3. Des évaluations erronées 4. Un manque de responsabilité 1.2 De la crise bancaire aux inquiétudes sur les dettes souveraines 1.2.1 Crainte de récession et chutes boursières • Crainte sur bilan des banques exposées aux dettes des Etats et donc sur leur capacité à financer l’économie • Risque d’anticipations négatives des ménages et entreprises et donc faible conso et investissement (épargne de précaution) L’analyse keynésienne des causes de la récession Sur ce schéma, comment verrait-on les effets d’anticipations négatives des ménages et des consommateurs? • Chute des cours de bourse: comment l’expliquer? Pourquoi acheter une action? prise de contrôle de l’entreprise Attente des dividendes Spéculation Qu’est-ce que la spéculation? Définition de Nicholas Kaldor: toute opération d’achat ou de vente d’un bien relève de la spéculation dès lors qu’elle est motivée par l’anticipation d’une variation imminente du prix et non par l’utilisation dudit bien Qui sont les investisseurs boursiers? Informations recueillies sur… - Fondamentaux de l’économie ou de l’entreprise - Anticipations des autres agents 1.2.2 Un risque de contagion aux Etats? Le spectre grec ? II DIMINUER LES DETTES POUR RASSURER LES MARCHÉS ? 2.1 D’où viennent les dettes? 2.1.1 Des difficultés structurelles 2.1.2 Plans de relance et baisse des recettes Dans le schéma ci-dessous, quels aspects des plans de relance peuvent expliquer l’augmentation de la dette? l'UE a conseillé d'augmenter les indemnités chômage Etat-Providence comme stabilisateur automatique par la consommation Relance par diminution des impôts (baisse TVA, impôts sur le revenu...) Relance par aides aux ménages Comment agir sur la demande effective? Comparaison efficacité du capital (e) / taux d'intérêts (i) par l'investissement favoriser l'investissement par les entreprises (exemptions de taxes…) Investissement autonome par l'Etat Risques: - évaporation à l'étranger - augmentation de l'épargne de réserve et non de la consommation - comment augmenter le pouvoir d'achat sans augmenter le coût du travail? Diminution du taux d'intérêt Problèmes: - dans quel secteur? (différence Obama / Sarkozy) - Risque d'effets lents (E-U: peu de grands travaux) Tentation protectionniste (Sarkozy, Obama) 2.2 La tentation de la règle d’or 2.2.1 Diminuer les dépenses… 2.2.2 …et augmenter les recettes Correction QCM Q1 : La première mission des agences de notation est de déterminer si des placements sont rentables Vrai Faux Faux Evaluation de la solvabilité en premier lieu Q2 : Les agences de notation peuvent noter : des Etats des placements des banques les trois aucun des trois Les trois: elles notent tous les émetteurs de titre Q3 : Les agences de notation sont rémunérées par les investisseurs qui cherchent des informations sur la solvabilité de certains placements Vrai Faux FAUX Elles sont rémunérées par ceux qui émettent des titres, en principe pour éviter la diffusion gratuite des informations Q4 : Le conflit entre républicains et démocrates aux Etats-Unis portait sur le relèvement du plafond du déficit Vrai Faux FAUX Plafond de la dette Q5 : Une diminution de la croissance entraine une diminution des impôts perçus par l’Etat Plutôt vrai Plutôt faux Plutôt vrai: les ménages consomment moins et les entreprises ont des bénéfices plus faibles Q6 : Une baisse de la note d’un pays risque d’entraîner une baisse des taux d’intérêt Vrai Faux FAUX: baisse de la note veut dire moindre capacité à rembourser et donc des prêteurs qui exigent un taux d’intérêt plus élevé pour compenser le risque Q7 : L’épargne de précaution est plus forte en phase de croissance Vrai Faux FAUX: les ménages épargnent du fait d’une crainte de baisse de revenu Q8 : La demande effective se compose de consommation et d’investissement Vrai Faux VRAI Q9 : Demande effective et demande anticipée sont synonymes Plutôt vrai Plutôt faux Plutôt vrai Q10 : La spéculation boursière a pour but de toucher les dividendes des actions Vrai Faux FAUX les dividendes supposent de conserver l’action, les spéculateurs souhaitent la revendre vite Q11 : « toute opération d’achat ou de vente d’un bien relève de la spéculation dès lors qu’elle est motivée par l’anticipation d’une variation imminente du prix et non par l’utilisation dudit bien ». On a là une définition de la spéculation. Vrai Faux VRAI Q12 : Quels investisseurs agissent le plus à court terme ? les banques ; les fonds de pension ; les fonds souverains ; les hedge funds Les hedge funds: fonds souverains et fonds de pension investissent plutôt à moyen/long terme Q13 : Les fonds souverains peuvent gérer l’argent mis de côté par les salariés américains pour leur retraite : Plutôt vrai Plutôt faux FAUX Il s’agit là des fonds de pension Q14 : L’Europe prête de l’argent à la Grèce parce qu’elle ne peut plus emprunter sur les marchés : Plutôt vrai Plutôt faux Plutôt vrai: au mieux elle pourrait emprunter à un taux très élevé Q15 : Un déficit de 3% signifie que les recettes sont inférieures de 3% aux dépenses Vrai Faux Faux: il s’agit de 3% du PIB Q16 : En France, sur les trente dernières années, les gouvernements de gauche ont eu des déficits plus importants que les gouvernements de droite Plutôt vrai Plutôt faux Plutôt faux: il n’y a pas de différence sensible à ce niveau Q17 : La progressivité de l’impôt concerne : le montant des impôts le taux d’imposition le taux d’imposition Q18 : Les plans de relance correspondent à une explication…. Conjoncturelle structurelle …..de l’augmentation des déficits Conjoncturelle, c’est-à-dire de court terme, liée aux conditions économiques du moment Q19 : En cherchant à réduire son déficit, la Grèce risque de réduire sa croissance plutôt vrai plutôt faux Plutôt vrai: le plan de rigueur va avoir un effet déprimant sur la demande effective Q20 : Baisser les impôts peut : augmenter les déficits faire partie d’un plan de relance les deux Les deux: moins de recettes pour l’Etat mais une consommation plus forte de la part des ménages Q21 : L’impôt est-il progressif en France ? Oui Non Plutôt non Plutôt non: il l’est pour les 95% les plus pauvres, pas après Q22 : Dans une niche fiscale, on trouve un chien plutôt oui plutôt non « Au fond de chaque niche, on trouve un chien »