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Au milieu d’un million
de
palmiers
et de 500 000 oliviers,
vit une petite
communauté de Juifs
dans l’ile de Djerba, en Tunisie.
Cette communauté
est
ancrée, là, depuis
des temps
ancestraux.
Elle ne compte
plus aujourd'hui que
1.500
âmes (joailliers pour la plupart) parmi
les 120.000 habitants
de l’île.
L’ILE DE DJERBA
LA SYNAGOGUE DE
LA GHRIBA,
"La
merveilleuse", se trouve
dans
le village
d'Er-Riadh.
Ce village est
le plus ancien
village juif
de Djerba.
La Ghriba demeure le symbole de l’arrivée des Juifs de Palestine en terre
djerbienne, après la destruction du temple
de Jérusalem, dirigée par
Nabuchodonosor à la fin du VIe siècle (586 avant J.-C.). Ce serait cette première
vague
qui aurait édifié la synagogue de la Ghriba.
On signale également que l’édification de la première synagogue à Djerba
remonterait plutôt au Ier siècle de notre ère,
lors de la déportation des
Juifs de Palestine,
orchestrée par l’empereur romain Titus.
Mais alors, depuis quand la Ghriba existe-t-elle?
Nul n’est en mesure de répondre avec exactitude
à cette
question.
Deux légendes
principales tentent toutefois d’apporter une réponse et “justifier” ainsi le nom et
l’emplacement de la synagogue.
La 1ère raconte, qu’après avoir longtemps dérivé
en Méditerranée,
des Cohanim, rescapés de la destruction du temple de Jérusalem, ont échoué sur
les rivages d’une île
qui leur parût “étrange et mystérieuse” - ghriba en arabe -,
et où ils décidèrent de s’installer. Voulant bâtir
un sanctuaire qui
abriterait une Torah et un morceau
du temple détruit qu’ils avaient pu
emporter avec eux,
ils n’ont pu s’entendre sur un emplacement précis
jusqu’au 33ème jour après la fête de Pessah.
Etrangement, ce jour-là, une pierre tomba du ciel, mettant fin aux
querelles des Cohanim, en leur indiquant, par son point de chute, l’emplacement du
sanctuaire à bâtir.
La 2ème légende a pour personnage principal une jeune fille
«solitaire et
étrangère» (autre sens de ghriba en arabe). La légende dit que l’endroit où se trouve la Ghriba
n’était autrefois qu’un monticule désert, auquel les habitants du village voisin – Hara Sghira
(Er-Riadh) - n’avaient jamais accordé
une grande attention.
Un jour, à la surprise de tous, une jeune
fille d’une beauté extrême, modeste et vertueuse, est venue, on ne sait d’où, vivre là, en
solitaire, sous une cabane de branchages, entourée d’une aura
de pureté qui faisait
éloigner les curieux. C’est pour cette raison-là que, même le soir où les habitants du village ont
vu des flammes jaillir de la cabane, personne n’osa s’approcher.
Le
feu éteint, quelques uns se rendirent sur les lieux,
et découvrirent que, bien que la
hutte ait été complètement réduite
en cendres, le corps sans vie de la jeune fille était
resté intact
et le feu n’avait altéré aucun de ses traits. Les villageois comprirent alors
qu’ils avaient à faire à une sainte et construisirent
un sanctuaire à l’emplacement
de la cabane pour éterniser
la mémoire de la jeune fille, «merveilleuse et
étrangère.»
AU MILIEU D’OLIVIERS CENTENAIRES…
L’édifice actuel,
aux murs
blanchis
à la chaux,
remonte
à
1920.
Prière de se couvrir la tête,
de se déchausser avant d’entrer.
Tenue correcte.
Veuillez verser vos dons ici.
Merci.
Don Marbrerie Gozlan
La synagogue
de la
Ghriba abrite
les
descendants du petit groupe
de réfugiés
qui
avaient fui
la
Palestine.
Leur présence biblique s’est
perpétuée ici
en toute
quiétude depuis plus de vingt
six siècles, brillant exemple
de sagesse et de fraternité
humaine.
Dans
une salle, des
vieillards psalmodient et
prient
à longueur de
journEe, DANS UNE
ATMOSPHERE PLEINE
DE SPIRITUALITE.
TrEs belle dEcoration orientale de carreaux de faIence EmaillEe, de vitraux multicolores
et de boiseries sculptEes.
1950
La Torah conservEe ici
serait l'une
des plus vieilles
du monde.
LA MAIN
LES POISSONS
“Hamsa” est le
chiffre 5. La main
avec les cinq
doigts
se
réfère
à la
5ème lettre de
l'alphabet
hébraïque qui est
le signe
du
nom de D. Peut
être portée pour
se rappeler cette
présence
et
protection.
Ils sont très
fertiles et, pour
cette raison, sont
considérés
comme étant
un symbole de
bénédiction et de
fécondité.
L’ETOILE
Elle peut
symboliser ce qui
est immortel ou
les portes
du ciel. Selon la
tradition juive, le
roi David avait une
étoile à six
branches sur son
bouclier. Les
traités sacrés
soutiennent que
l'étoile de David
représente
la création.
LE FOUNDOUK OU CARAVANSERAIL
Par ses couleurs, son porche, son vestibule et sa vaste cour à ciel ouvert,
bordée de galeries sur
lesquelles ouvrent de minuscules cellules,
ce foundouk est en tous points fidèle
à l’architecture djerbienne.
Chaque année, au mois de mai
(correspondant au 33e jour
après Pessah, entre le 14e et le 18e
jour d’Iyyar du calendrier lunaire juif qui
correspond au mois de mai) ce haut lieu du judaïsme en Tunisie reçoit en son enceinte, dans
cette auberge contiguë, environ 5.000 pèlerins venus d’Afrique du Nord, d’Israël, d’Europe et
d’Amérique du Nord.
Nous n’avons pas été surpris
de voir des gardiens
armés autour du sanctuaire.
C'est la conséquence de l'attentat du 11 avril 2002,
commis
par un membre tunisien d’Al Qaida, qui a fait sauter un camion rempli de
bombonnes de gaz, tuant 18 touristes allemands
et 2 français. Des touristes
comme nous.
Création
Donna R.
MUSIQUE
JEWISH
ODYSSEY Dancing on water
[email protected]
Septembre 2007
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