2/Les facteurs de production

publicité
ChapI /l’Activité Économique
l.l.Alaoui
Plan
 - Introduction








1/ Les fonctions économiques
La fonction de production
Répartition, consommation et épargne
2/- Les facteurs de production
Le facteur naturel
Le facteur travail
Le facteur capital
3/la combinaison des facteurs de production
Activité?
 Activité désigne un terme de la science
physique.
 Activité désigne un terme de l'analyse du
travail et de l'ergonomie
 Activité désigne un terme de la socio
économie.
 Activité désigne un terme de la chimie.
Économie ?
 Le mot économie
 (du grec oikos, maison) est utilisé aussi bien
pour désigner : l'activité économique,
 (NOMOS (règle, loi naturelle).
 Science qui étudie la production, la
distribution et la consommation des
ressources, des biens matériels et des
services.
Introduction
 L'activité économique est constituée des
différents échanges qu'il peut y avoir dans une
société donnée.
 Ces échanges peuvent avoir diverses origines
ainsi qu'une multitude de finalités
(consommation, production, transformation...).
Au cours des siècles, l'activité économique n'a
pas été la même qu'aujourd'hui.
 Ainsi, au Moyen Age, les besoins n'étaient pas
les mêmes que ceux que nous pouvons avoir
actuellement. Les échanges étaient circonscrits
au fief du seigneur.
Introduction
 L'homme éprouve des besoins qu'il s'emploie à satisfaire par
des ressources, par des biens. Les besoins physiologiques
doivent être couverts pour assurer la vie de l'organisme.
Puisque vivre implique une dépense d'énergie, il faut produire
cette énergie et "alimenter" l'être qui la produit, de même qu'un
moteur doit être alimenté en carburant. Cette comparaison
triviale met déjà en présence quelques opérations qui, pour être
biologiques, ont des correspondances avec des catégories très
larges d'opérations économiques. L'organisme humain
consomme des aliments, c'est-à-dire qu'il les détruit.
Consommer n'est pas seulement jouir de quelque chose, en
tirer des satisfactions, consommer c'est détruire. Mais
l'organisme humain détruit pour obtenir un résultat, sa
consommation est productive d'énergie, de vie. Produire est
donc obtenir une chose qui autrement n'existerait pas, c'est
ajouter une chose nouvelle.
LES BESOINS SONT
INFINIS???
 LA RARETE DES BIENS
 L'EAU, UN BIEN RARE.
BIEN ?
 Les biens peuvent se diviser en deux catégories.
 Les biens matériels et les biens immatériels.
 A. Les biens matériels 1.
 Biens à usage industriel : * biens d'équipements de base (ex. :
machines, outils) ; * biens d'équipements accessoires (ex. : petit
outillage) ; *
 biens de consommation intermédiaire (ex. : matières premières) ; *
biens semi-finis (ex. : papier, planches...) .
 2. Biens à usage domestique :
 * biens durables (ex. : machine à laver, automobile...) ; * biens semidurables (ex. : habillement) ; * biens non durables (ex. : produits
alimentaires).
 B. Les biens immatériels * Les services marchands (ex. : coiffeur,
garagiste, agence de voyages). * Les services non marchands (ex. :
police, pompiers, défense nationale). * Les services mixtes (ex. :
musées, piscines municipales).
Le problème économique
 "La nature "naturelle" n'est pas hospitalière à l'homme.
 A une humanité sans travail et sans technique le globe
terrestre ne donne qu'une vie limitée et végétative :
quelques centaines de millions d'individus subsistant
animalement. Tout ce que nous consommons aujourd'hui
en France est création du travail humain, y compris les
denrées que nous considérons comme les plus
"naturelles", telles le blé, les pommes de terre ou les
fruits. (...) Ainsi, le travail est l'une des caractéristiques
qui distingue l'homme des animaux ; il peut être conçu
comme un prolongement de l'oeuvre créatrice.

Le problème économique
 Cela étant, nous voyons bien pourquoi nous travaillons :
nous travaillons pour transformer la nature, qui satisfait mal
ou pas du tout les besoins humains, en éléments artificiels
qui satisfassent ces besoins. Nous travaillons en outre,
pour rendre aux hommes et à nous- mêmes des services
que ne nous rend pas, ou que ne nous rend pas
suffisamment à notre gré, la nature (nous transporter, nous
chauffer, nous instruire, nous distraire...).. «Nous travaillo
ns pour produire, afin de pouvoir consommer »
Jean Fourastié, "La réalité économique", Ed. HachettePluriel, 1986
L'économie, science des choix
 La science économique repose sur les choix
(acheter, produire, vendre...) et sur les
échanges.
 Elle permet aux personnes de satisfaire leurs
besoins.
 La science économique est une science
imparfaite du fait de la multitude de paramètres
dont il faut tenir compte. Ces paramètres
peuvent être concrets (production,
consommation d'une nation...) ou abstraits (ex. :
état d'esprit des personnes).
1/Les fonctions économiques
 1-1 / La fonction de production
 1-2/La répartition , consommation et
épargne
-1-1 / La fonction de production
 La fonction de production est la plus importante en
économie.
 En effet, elle assure la combinaison de facteurs de
production (main-d'oeuvre, machines, matières
premières, capitaux et direction).
 Ce sont les entreprises qui participent le plus à la
production. A tous les stades de la production, les
entreprises ajoutent de la valeur aux produits qu'elles
fabriquent et commercialisent.
 C'est ce que l'on appelle la valeur ajoutée (VA). Il est
important que cette VA soit bien calculée afin d'éviter
qu'elle ne soit comptabilisée deux fois...
Entreprise ?
 "Dans le langage courant, qui dit
entreprise, pense usine. Dans le jargon
économique, non seulement toutes les
entreprises ne sont pas des usines, mais
toutes les usines ne sont pas des
entreprises ! Car l'entreprise, au sens
économique, peut être aussi bien le petit
commerce que la société multinationale,
l'exploitant agricole que le producteur de
voitures, le médecin en profession libérale
ou la société anonyme.
Entreprise ?
 l'entreprise désigne l'unité économique dont l'activité
aboutit à une vente sur le marché. Ce qui constitue
l'entreprise, c'est le fait d'employer du travail - salarié ou
indépendant - pour produire une valeur marchande. Une
définition aussi large inclut des entreprises très
différentes.
 Différentes par la taille (de 0 salarié à 210 000, comme à
la SNCF), par le statut juridique (entreprise familiale ou
individuelle, société privée, coopérative, entreprise
publique...), par l'activité, par l'objectif poursuivi (profit,
service public)

." D. Clerc, "Déchiffrer l'économie", Ed. Syros-Alternatives, 1990.
Valeur ajoutée?
 Valeur ajoutée = Valeur des biens et
services produits - Valeur des
consommations intermédiaires
 Les consommations intermédiaires sont les
biens qui sont nécessaires pour produire le
produit.
1-2/Répartition, consommation et
épargne
 La fonction de répartition est la manière
dont les revenus sont redistribués. Elle nous
permet de savoir quelle est la composition
du revenu des ménages ainsi que les
composantes de leur épargne.
- 2/Les facteurs de production
 2-1/ le facteur naturel
 2-2/Le facteur travail
 2-3Le facteur capital
2-1/ le facteur naturel
 Les matières premières que l'on extrait du sol
(charbon, métaux...), l'énergie fournie par le soleil,
l'eau, le vent, et tout ce que la nature fournit en
général, participent directement ou indirectement
au processus de production. L'énergie est l'un des
éléments indispensable pour produire. La France
a de gros besoins en énergie. Ces besoins au
cours du temps ont évolué (bois, charbon, pétrole,
eau, nucléaire...).
2-2/Le facteur travail
 Pour produire, il faut de la main-d'oeuvre, des
femmes et des hommes pour faire fonctionner les
machines. La population d'un pays comme la
France est divisée en trois catégories : les jeunes
(moins de 20 ans), les adultes (de 20 à 60 ans) et
les personnes âgées (plus de 60 ans). La
population active est composée de toutes les
personnes qui travaillent (de manière salariée ou
non) ainsi que celles qui sont momentanément
inactives (chômage, maladie, accident...).
2-3Le facteur capital
 Le capital, pour prendre une expression imagée, est le
"nerf de la guerre" ; il permet à l'entreprise d'acquérir des
machines, du savoir-faire. Il peut prendre diverses
formes : capital technique (ensemble des biens
participant au processus de production), capital juridique
(composé des brevets, du "savoir-faire"...). Du point de
vue comptable, le capital se divise en deux catégories.
Les capitaux propres (capital social, réserves, bénéfices)
et les capitaux étrangers (emprunt et dettes à court et
long terme). Pour résumer, le capital est composé de
l'ensemble des ressources de l'entreprise (passif).
Ressources qui permettent d'avoir des emplois (actifs
qui sont composés des investissements).
3/Combinaison des facteurs de
production
 La production d'un bien ou d'un service
nécessite la combinaison de facteurs de
production. Dans une société capitaliste où
toutes les entreprises sont en concurrence, le
but est de produire au moindre coût avec la
meilleure qualité possible. Les entreprises
cherchent donc à être les plus compétitives les
unes par rapport aux autres. L'un des moyens
d'être compétitif est de faire appel à la
productivité.
La productivité ?
 La productivité du travail est la quantité de biens
et de services que l'on peut obtenir en une
heure de travail.
 Nous sommes aujourd'hui en moyenne trois fois
plus productifs que nos parents (ce qui nous
permet de consommer trois fois plus qu'eux).
Cela signifie qu'en moyenne, à nombre d'heures
de travail égal, nous produisons trois fois plus
qu'il y a trente ans, grâce à une meilleure
formation, à une meilleure organisation du
travail, à une automatisation plus poussée de la
production, à de meilleurs outillages et à un
effort d'équipement sans précédent.

Michel Didier, "Economie : les règles du jeu", "Economica", 2e édition 1989
La productivité =
schéma 1
Pourquoi chercher à augmenter la
productivité ?

L’objectif d’une entreprise est d’atteindre un efficacité
maximale, ce qui pour la plupart des entreprises se
traduira par un profit maximal. Dans ce but, augmenter la
productivité permet à l'entreprise de produire plus
avec le même nombre de travailleurs. C'est la recherche
de ce que l'on appelle les "gains de productivité".
Plus la productivité augmente, mieux c'est pour
l'entreprise car cela signifie qu'elle produit la même
quantité avec moins de facteurs de production et réalise
ainsi des économies (puisque, par unité produite, le coût
du travail diminuera) … et cela, même si le prix des
facteurs de production augmente (hausse des salaires par
exemple), à condition qu'il n'augmente pas plus vite que la
productivité.
Téléchargement