Bruleur fioul 1

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LES BRULEURS
FIOUL DOMESTIQUE
[email protected]
2007
1
Présentation générale des brûleurs fioul.
Technologie des brûleurs fioul.
Procédures d’intervention sur les brûleurs fioul.
2
Présentation générale des brûleurs fioul.
Rôle d’un brûleur fioul.
Les différents types de brûleurs fioul.
3
Rôle d’un brûleur fioul.
Un brûleur fioul est un appareil qui permet :
Quoi ?
De créer, développer et entretenir une flamme.
Où ?
A la tête de combustion.
Comment ?
De façon économique, automatique, sécuritaire et non polluante.
4
Rôle d’un brûleur fioul.
Pour créer la flamme, il faut réaliser le triangle du feu ( combustible,
comburant, chaleur ). Il faudra donc :
- amener le fioul,
- amener l’air,
- mélanger l’air et le fioul dans une bonne proportion,
- porter le mélange à la température d’inflammation.
Pour entretenir la flamme, il suffira :
- de continuer d’amener l’air et le fioul en bonne proportion.
5
Rôle d’un brûleur fioul.
Pour maintenir la flamme, à la tête de combustion, il faudra :
- éviter que la flamme « décroche »,
- éviter que la flamme rentre dans le brûleur.
Pour fonctionner de façon économique, il faudra :
- ajuster la quantité de fioul aux besoins,
- le brûler le mieux possible en amenant juste l’air nécessaire,
- utiliser au mieux la chaleur fournie par la flamme.
6
Rôle d’un brûleur fioul.
Pour fonctionner de façon automatique, il faudra :
- assurer automatiquement la demande de mise en marche et d’arrêt du
brûleur,
- effectuer automatiquement les cycles de démarrage et d’arrêt du brûleur.
Pour fonctionner de façon sécuritaire , il faudra :
- assurer l’arrêt et le verrouillage automatique du brûleur en cas de
dysfonctionnement.
Pour fonctionner de façon non polluante, il faudra :
- que les rejets à l’atmosphère soient inférieurs aux normes en vigueur.
7
Les différents types de brûleurs fioul.
Il existe deux grands types de brûleurs fioul :
- Les brûleurs à pulvérisation où le fioul est pulvérisé en très fines gouttelettes.
- brûleur à coupelle rotative,
- brûleur à pulvérisation par pression d’huile,
- brûleur à fluide auxiliaire.
- Les brûleurs à caléfaction où le fioul liquide est transformé en gaz.
Nous traiterons ici du brûleur à pulvérisation par pression d’huile. (brûleur
équipé d’une pompe fioul et d’un ou plusieurs gicleurs.)
8
Technologie des brûleurs fioul.
Le circuit combustible.
Le circuit aéraulique.
Le circuit de mélange, la tête de combustion.
Les organes électriques.
Les organes de sécurités et de commandes.
Choix d’un brûleur.
9
Le circuit combustible.
Le rôle du circuit combustible est d’amener le fioul du stockage au
gicleur du brûleur.
10
Le circuit combustible.
canalisation d’aspiration
ensemble filtre
vanne d’arrêt
gicleur
flexibles
vanne police
canalisation retour
canne d’aspiration
cuve
brûleur
crépine
11
Le circuit combustible.
La crépine, clapet de pied.
Son rôle est de filtrer grossièrement le fioul lors de l’aspiration de ce dernier
et d ’en empêcher le retour à la cuve lors de l ’arrêt du brûleur.
Il se situe à 10 cm du fond de la cuve afin de ne pas être dans les boues.
12
Le circuit combustible.
La canne d’aspiration.
Son rôle est d’aller chercher le fioul dans la cuve.
Elle va de la crépine ou clapet du pied à la sortie de la cuve.
Elle peut être en acier, en cuivre ou en caoutchouc.
13
Le circuit combustible.
La vanne police.
Elle permet de couper l’alimentation en combustible en cas d’incendie. Elle se
situe sur la canalisation d’aspiration et systématiquement à l’extérieur de la
chaufferie. Elle peut être commandée à distance.
14
Le circuit combustible.
Elle peut être de deux types :
- à ouverture (création d ’une prise
d ’air qui désamorce l’aspiration).
- à fermeture (obturation de la
canalisation d’aspiration du fioul),
15
Le circuit combustible.
La canalisation d ’aspiration.
Elle a pour rôle d ’amener le fioul de la vanne police à l’ensemble
« vanne d ’arrêt-filtre ».
Elle peut être en acier ou en cuivre.
16
Le circuit combustible.
Ensemble « vanne d ’arrêt-filtre ».
Cet ensemble a deux rôles :
- filtrer le fioul en amont du brûleur et le décanter (eau et sédiments),
- fermer l’aspiration fioul pour la maintenance du brûleur.
17
Le circuit combustible.
Ensemble vanne d ’arrêt-filtre.
Il existe trois types d ’ensemble vanne d ’arrêt-filtre :
Ensemble mono-tube.
Ensemble bi-tube.
Ensemble à recyclage.
18
Le circuit combustible.
Les flexibles.
Leur rôle est d ’amener le fioul de l’ensemble vanne d’arrêt-filtre à la
pompe fioul du brûleur.
Leur flexibilité permet le démontage du brûleur ou l’ouverture de la
porte chaudière sans démonter le circuit fioul.
19
Le circuit combustible.
La canalisation retour.
Elle permet le le retour du fioul excédentaire à la cuve.
20
Le circuit combustible.
Le circuit mono-tube.
q
q
q
Q-q
Avantages :
- le circuit ne comporte qu’un seul tuyau ( réduction du coût d ’installation ),
- les filtres s’encrassent moins rapidement.
Inconvénients :
- difficulté d’amorçage du circuit,
- lors d’une légère prise d’air, celui-ci ne peut sortir que par le gicleur.
ATTENTION : OTER LA VIS DE BIPASSE DANS LA POMPE FIOUL !!
21
Le circuit combustible.
Le circuit bi-tube.
Q
Q
Q-q
q
Q-q
Q-q
Avantages :
- amorçage rapide du circuit,
- lors d’une légère prise d’air, celui-ci peut retourner à la cuve.
Inconvénients :
- le circuit comporte deux tuyaux ( augmentation du coût d’installation ).
LA VIS DE BIPASSE DOIT RESTER EN PLACE
22
Le circuit combustible.
Le circuit mono-tube avec filtre recyclage.
q
Q
q
Q-q
Q-q
Avantages :
- le circuit ne comporte qu’un seul tuyau ( réduction du coût d’installation ),
- les filtres s’encrassent moins rapidement,
- lors d’une légère prise d’air, on peut purger par le filtre..
Inconvénients :
- difficulté d’amorçage du circuit.
LA VIS DE BIPASSE DOIT RESTER EN PLACE
23
Le circuit combustible.
Cuve en charge.
La cuve est en charge si la crépine est à une altitude supérieure à
l’axe de la pompe fioul du brûleur.
H
Avec une cuve en charge le fioul pourrait être siphonné.
24
Le circuit combustible.
Cuve en aspiration.
La cuve est en aspiration si le niveau de fioul est à une altitude
inférieure à l’axe de la pompe fioul du brûleur.
H
Avec une cuve en aspiration, le fioul ne peut pas être siphonné.
25
Le circuit combustible.
Cas spécial.
Cette cuve est en charge tant que l’altitude du niveau de fioul est supérieure à
l’axe de la pompe.
Cette cuve est en aspiration quand l’altitude du niveau de fioul est inférieure à
l’axe de la pompe.
26
Le circuit combustible.
27
Le circuit combustible.
28
Le circuit combustible.
29
Le circuit combustible.
30
Hauteur d’aspiration
La hauteur d’aspiration à la pompe est égale à la pression
atmosphérique du lieu diminuée :
de la hauteur manométrique d’aspiration.
des pertes de charges de la tuyauterie.
La hauteur manométrique d’aspiration en mbar = H * 84.5
H correspond à la hauteur géométrique d’aspiration
entre la pompe et la crépine.
1
1
84.5 correspond à la hauteur d’aspiration en mbar pour
1 mètre de hauteur de canalisation pour du fioul de 0.84
kg/L de masse volumique.
Pour une hauteur d’aspiration de 2.2 mètres nous aurons
une hauteur manométrique d’aspiration de :
84.5 * 2.2 = 185.9 mbar
31
Dimensionnement des canalisations
Les perte de charges vont être fonction :
de la longueur développée de la canalisation
du diamètre de la tuyauterie.
des accessoires se trouvant sur la
canalisation.
Nous utiliserons le principe de la longueur
équivalente pour déterminer la valeur des pertes de
charge des accessoires.
La longueur développée de
la canalisation = L + H
Longueur équivalente en mètre des accessoires fioul
Crépine
0.35 ml
Filtre
0.30 ml
Coude
0.15 ml
Vanne à passage direct
0.10 ml
Vanne d’équerre
1.8 ml
32
Dimensionnement des canalisations
Exemple de détermination
Installation de 2,2 m d’aspiration ayant une longueur développée de 7 m de tube d’aspiration
sur laquelle se trouve une crépine, 4 coudes, un filtre et une vanne à passage direct. La cuve
se trouve à l’intérieur du bâtiment.
Hauteur manométrique d’aspiration : 84.5 * 2,2 = 185,9 mbar
Longueur équivalente des accessoires: 0,35 + 0.30 + 0.1 + (4 * 0,15) = 1.35 m
Longueur développé de la tuyauterie = 7 m
Longueur corrigée d’aspiration : 7 + 1,35 = 8.35 mètres
Le débit maximum de la pompe à fioul est de 30 L/h
33
Dimensionnement des canalisations
Les pertes de charges vont varier en fonction
de la viscosité.
1
Abaque pour une viscosité de 7.5 centistokes,
qui correspond à un ensemble canalisations et
cuve à l’intérieur du bâtiment.
Abaque pour une viscosité de 12.5 centistokes,
qui correspond à un ensemble canalisation et
cuve à l’extérieur du bâtiment.
1
2
Dans notre exemple pour un diamètre de 8 mm,
les pertes de charges au mètre seraient de 5 mbar.
Pertes de charge de la tuyauterie :
5 * 8.35 = 41.75 mbar
2
En supposant que la pression atmosphérique
moyenne est de 1000 mbar, on aura une pression
absolue à l’aspiration :
1000 – ( 41.75 + 185.9 ) = 772.35 mbar
34
Dimensionnement des canalisations
Dans ce cas l’installation en diamètre 8 mm est possible car la pression absolue à l’aspiration
est supérieure à 500 mbar.
Chaque fabricant de pompe donne des abaques permettant de déterminer le diamètre de la
tubulure en fonction de la pompe, de la longueur de la tuyauterie et de la hauteur d’aspiration.
Les valeurs indicatives de diamètres ci-dessous peuvent être utilisées dans les cas classiques
de dimensionnement pour une altitude inférieure à 800 m.
Débit de fioul
Tube cuivre
7.5 kg/h à 20 kg/h
6*1
17 kg/h à 40 kg/h
8*1
30 kg/h à 75 kg/h
10 * 1
48 kg/h à 120 k/h
12 * 1
Dans la pratique même s’ils sont surdimensionnés, les diamètres les plus utilisés sont le
10*1 et le 12*1 car tous les raccords se trouvant dans les différent kits sont en ces
diamètres.
35
Le circuit combustible.
Sécurités dans la cas d’une cuve en charge.
Pour éviter le siphonage du fioul de la cuve lors d’une rupture ou du
démontage de la canalisation d’aspiration, il est nécessaire d’installer une
soupape anti-siphon sur l’aspiration à la sortie de la cuve.
36
Le circuit combustible.
Les systèmes d ’aspiration.
Il existe un système d’aspiration regroupant les fonctions de vanne police, de
clapet anti-retour et éventuellement de clapet anti-siphon facilitant l’installation.
37
La pompe fioul.
La pompe fioul a plusieurs rôles :
- aspirer le fioul qui se trouve dans la cuve,
- mettre en pression le fioul au niveau du gicleur pour une bonne pulvérisation.
Aspiration du fioul
Mise en pression du fioul
38
La pompe fioul.
Les pompes utilisées sont à engrenages.
Les deux types de pompes à engrenages :
- pompe à croissant,
- pompe à engrenage trochoïdes.
39
La pompe fioul.
Le régulateur de pression.
Afin de maintenir une pression stable au gicleur et de renvoyer le fioul
excédentaire à la cuve, la pompe est munie d’un régulateur de pression composé
d’un piston maintenu fermé par un ressort réglable.
Obturation du passage du fioul
Piston
Ressort
Vis de réglage de la pression du ressort
40
La pompe fioul.
Fonctionnement du régulateur.
Quand la pompe commence à être entraînée, la pression du fioul n’a pas atteint
la consigne de réglage et le régulateur obture le passage du recyclage du fioul.
Obturation du passage
41
La pompe fioul.
Quand la pression de fioul atteint la valeur de réglage, le régulateur libère le
passage du recyclage afin de renvoyer l’excédent de fioul et de maintenir une
pression constante.
Recyclage du fioul
42
La pompe fioul.
Les électrovannes fioul.
Les électrovannes fioul peuvent être placées :
Sur la ligne gicleur
L’électrovanne est fermée hors
tension
L’électrovanne est ouverte sous
tension
43
La pompe fioul.
Les électrovannes fioul.
Intégrée dans la pompe
L’électrovanne est ouverte hors
tension
L’électrovanne est fermée sous
tension
44
La pompe fioul.
Cas d’une pompe à deux pressions.
Dans certains brûleurs de moyenne puissance fonctionnant en deux allures, la
variation de puissance est obtenue par deux pressions de pompe différentes.
ATTENTION
électrovannes
Remplacer la bobine
par une de tension
identique.
45
La pompe fioul.
Pompe sans électrovanne.
46
La pompe fioul.
47
La pompe fioul.
Arrêt
électrovanne première allure
électrovanne deuxième allure
régulateur deuxième allure
régulateur première allure
48
La pompe fioul.
Première allure
électrovanne première allure
électrovanne deuxième allure
régulateur deuxième allure
régulateur première allure
49
La pompe fioul.
Deuxième allure
Electrovanne première allure
régulateur deuxième allure
Electrovanne deuxième
allure
régulateur première allure
50
La pompe fioul.
Afin de pouvoir contrôler son fonctionnement et régler la pression de fioul,
la pompe est équipée de prises manométriques.
Mesure de pression
manomètre de pression
Mesure d’aspiration
vacuométre
51
La pompe fioul.
Pour garantir son bon fonctionnement et empêcher sa détérioration, la pompe
est munie d’un filtre placé à l’aspiration du fioul.
filtre fioul
52
La pompe fioul.
Pompe en coupe
53
La pompe fioul.
54
La pompe fioul.
55
La pompe fioul.
Quelques filtres pompe
56
La pompe fioul.
Choix d’une pompe.
Lors du remplacement d’une pompe, il faut prendre en compte plusieurs
critères :
Le sens de rotation se repère l’axe de la pompe face à soi.
rotation droite
rotation gauche
57
La pompe fioul.
Le débit, la vitesse de rotation, la plage de pression, la sortie gicleur et les
diamètres de l’axe et du moyeu sont donnés dans des tableaux constructeur.
58
La pompe fioul.
Les différents accessoires de pompe.
Les accouplements permettent de raccorder la pompe à l’axe du moteur.
59
La pompe fioul.
Les garnitures garantissent l’étanchéité au niveau de l’arbre.
ATTENTION, les garnitures étant lubrifiées par le fioul, il est
déconseillé de faire tourner la pompe « à sec ».
60
La pompe fioul.
Noyaux et bobines d’électrovanne.
ATTENTION
Remplacer la bobine
par une de tension
identique.
61
La pompe fioul.
Les joints de couvercle permettent l’étanchéité au niveau du couvercle.
Joint torique
Joints plats type papier
62
Le circuit combustible.
Le stockage du fioul.
Le stockage du fioul, qui peut être aérien ou enterré, est régit par une
réglementation spécifique en fonction du volume et du type de stockage.
Stockage aérien
Stockage enterré
63
Le circuit combustible.
Réglementation
stockage aérien extérieur.
L ’installation doit comporter un bac de rétention étanche et
incombustible d ’une capacité au moins égale à 100 % du volume de la
plus grande cuve ou 50 % du volume de l’ensemble des cuves.
Ce dernier peut être en métal, en maçonnerie ou en terre argileuse damée.
64
Le circuit combustible.
Réglementation
stockage aérien intérieur à usage individuel.
( cuve < 1500 L )
L’installation doit comporter un bac de rétention étanche et
incombustible d ’une capacité au moins égale à 100 % du
volume de la plus grande cuve ou 50 % du volume de
l’ensemble des cuves.
Ce dernier peut être en métal, en maçonnerie ou en terre
argileuse damée.
Les cuves métalliques doivent être au minimum à un mètre
des générateurs.
Les cuves plastiques doivent être dans un local ventilé
destiné uniquement à cet effet et dont les murs, plancher et
plafond sont coupe feu 2 heures, et la porte 1/2 heure.
65
Le circuit combustible.
Réglementation
stockage aérien intérieur à usage individuel.
( cuve > 1500 L )
L’installation doit comporter un bac de rétention étanche et
incombustible d’une capacité au moins égale à 100 % du
volume de la plus grande cuve ou 50 % du volume de
l’ensemble des cuves.
Ce dernier peut être en métal, en maçonnerie ou en terre
argileuse damée.
Les cuves plastiques, interdites dans les E.R.P., dont la
capacité ne doit pas dépasser 10 000 L, et les cuves
métalliques doivent être dans un local ventilé destiné
uniquement à cet effet et dont les murs, plancher et plafond
sont coupe feu 2 heures, et la porte 1/2 heure.
66
Le circuit combustible.
Réglementation
stockage aérien intérieur à usage collectif, E.R.P..
( cuve > 1500 L )
L ’installation doit comporter un bac de rétention étanche et
incombustible d ’une capacité au moins égale à 100 % du
volume de la plus grande cuve ou 50 % du volume de
l ’ensemble des cuves.
Ce dernier peut être en métal,en maçonnerie ou en terre
argileuse damée.
Les cuves métalliques doivent être dans un local ventilé destiné
uniquement à cet effet et dont les murs, plancher et plafond
sont coupe feu 2 heures, et la porte 1/2 heure.
Les cuves plastiques sont interdites.
A l ’extérieur du local doivent se trouver un extincteur du type
233 B.C. ainsi qu ’un bac de sable d ’au moins 50 L muni
d ’une pelle de projection à manche rouge.
67
Le circuit combustible.
Réglementation
stockage enterré à l’intérieur ou à l’extérieur d’un
bâtiment.
( stockage en fosse ).
La fosse, qui doit être étanche, peut être à l ’intérieur ou à
l ’extérieur du bâtiment.
La fosse doit faire un volume au moins égale à celui de la cuve.
La cuve peut être en métal simple paroi.
Les cuves plastique sont interdites.
68
Le circuit combustible.
Réglementation
stockage enterré à l’intérieur ou à l’extérieur d’un
bâtiment.
( stockage enfoui ).
Les cuves doivent être obligatoirement à sécurité renforcée :
- soit métalliques à double paroi ( NF M 88 513 ),
- soit en matière plastique renforcée ( NF M 88 550 ),
- soit à revêtement interne en matière plastique ( NF M 88
552 et 553 ),
- soit avec un réservoir interne en matière plastique ( NF M
88 514 ).
69
Le circuit combustible.
L ’enfouissement d ’une cuve.
Cellule de contrôle
Sable de rivière (0,4)
Ceintures
d ’ancrage
0,5 m. mini
0,5 m.
mini
H liquide 5 m. maxi
R maxi 100 
0,5 m. mini
0,9 m.  0,9 m. mini
1,5 m. maxi
Alarme
visuelle et
sonore
Ceintures
d ’ancrage
Lit de sable ép. = 0,2 m.
Longueur cuve + 1 m. mini
Semelle de béton armé de masse = 1,2 tonne / 1000 l de stockage
Cuve + 1 m. mini
70
Le circuit combustible.
Tuyauterie sur une cuve fioul.
évent
vanne police.
remplissage
aspiration
détection de
fuite
retour
aspiration
Jauge à distance
71
Le circuit aéraulique.
Rôle.
Le rôle du circuit aéraulique est d’acheminer l’air nécessaire à la combustion et d’en
régler le débit.
72
Le circuit aéraulique.
Turbine
volute
ouie
air
73
Le circuit aéraulique.
L’ouie
L’ouie est l’endroit du brûleur où l’air est aspiré.
ouie
74
Le circuit aéraulique.
Le ventilateur.
Le seul rôle du ventilateur est d’alimenter le brûleur en air de combustion.
Le ventilateur centrifuge est composé de :
- la volute,
- la turbine.
75
Le circuit aéraulique.
La volute définit le sens de rotation de la turbine et donc du
moteur et de la pompe pour les brûleurs fioul.
76
Le circuit aéraulique.
Quel sens de rotation devra avoir la turbine ?
1
2
3
4
77
Le circuit aéraulique.
En fonction du sens des pales et du sens de rotation, il existe deux sortes de
turbine.
Pales à action
Pales à réaction
78
Le circuit aéraulique.
Quels sont les sens de rotation et les types de turbine représentés ci-dessous ?
2
1
Pales à réaction
Pales à action
4
3
Pales à action
Pales à réaction
79
Le circuit aéraulique.
L’inversion du sens de rotation de la turbine modifie le débit d’air, mais pas le sens
du flux.
Q
Q
Le sens de rotation sera obligatoirement vérifié lors de la mise en service d’un
brûleur équipé d’un moteur triphasé.
80
Le circuit aéraulique.
Le registre d’air équipé d’un disque, d’un diaphragme ou d’un ou plusieurs volets
est situé sur l’aspiration ou sur le refoulement du ventilateur et permet de régler
le débit d’air de combustion en créant une perte de charge sur le circuit
aéraulique.
Le registre pourra être fixe où motorisé.
La motorisation sera effectuée par un vérin hydraulique ou un servomoteur.
Certain registre sont équipés d’un clapet anti-balayage.
81
Le circuit aéraulique.
Registre sur l’aspiration
Registre sur le refoulement
82
Le circuit aéraulique.
Commande des registres.
Par servomoteur
Par vérin
fixe
83
Le circuit aéraulique.
Certains brûleurs sont équipés d’un clapet anti-balayage afin d’empêcher, à l’arrêt,
la circulation d’air dans la chaudière.
Clapet anti-balayage
Le clapet s’ouvre par la pression ou l’aspiration d’air et se referme à l’arrêt par
son propre poids ou par un ressort de rappel.
Il est important de positionner correctement le brûleur sur la chaudière afin
d’assurer la fermeture du clapet.
84
Le circuit de mélange.
Il met en présence et mélange intimement le carburant et le comburant,
il allume le mélange,
il maintient la combustion au bout du brûleur.
La pièce essentielle du circuit de mélange est le déflecteur ou accroche
flamme.
85
Le circuit de mélange.
Le tube d’air
La ligne porte gicleur et le gicleur
Le déflecteur ou accroche flamme
Les électrodes et le câble haute tension
86
Le circuit de mélange.
L’air arrive par le tube d’air
Une partie de l’air qui traverse le déflecteur est mise en rotation par les
fentes usinées dans le déflecteur
Le reste appelé air secondaire passe entre le tube et le déflecteur
Les étincelles d’allumage sont générées entre les électrodes
87
Le circuit de mélange.
La pression dynamique de l’air crée une différence pression entre les
deux faces du déflecteur.
Le fioul pulvérisé est mis en rotation par le gicleur et se mélange
intimement à l’air de combustion.
p
p
p
p
p
p
p
p
p
p
88
Le circuit de mélange.
Dés l’apparition de la flamme,la différence de pression stabilise le front
de flamme très près du déflecteur.
Après la stabilisation de la combustion, l’arc électrique est arrêté.
89
Le circuit de mélange.
Peu d’air secondaire : flamme courte.
90
Le circuit de mélange.
Beaucoup d’air secondaire : flamme longue
91
Le circuit de mélange.
Points d’attention
Position du déflecteur par rapport au gicleur
BON
92
Le circuit de mélange.
Points d’attention
Position du déflecteur par rapport au gicleur
MAUVAIS
Pulvérisation derrière le déflecteur
93
Le circuit de mélange.
Points d’attention
Position des électrodes
BON
94
Le circuit de mélange.
Points d’attention
Position des électrodes
MAUVAIS
Amorçage sur le déflecteur
95
Le circuit de mélange.
Points d’attention
Position des électrodes
MAUVAIS
Amorçage sur le gicleur
96
Les organes électriques.
Les organes électriques composant un brûleur peuvent êtres classés
en trois catégories :
- Les organes commandés,
- Les organes de commande,
- Les organes de sécurité.
97
Les organes électriques.
Les organes commandés peuvent être classés en fonction des circuits
sur lesquels ils sont affectés :
- circuit d’allumage du mélange air/fioul,
- circuit fioul,
- circuit air.
98
Les organes électriques.
Cellule
TH
Servomoteur
Ligne gicleur réchauffée
Thermostat chaudière
info
Coffret de sécurité
ordre
Électrovanne
Transformateur H.T.
EV
Voyant défaut
M
C
Moteur
Compteur horaire
99
Les organes électriques.
Le transformateur haute tension.
Il élève la tension de 230 V à 1 ou 2  5000 ou 7000 V afin de pouvoir
créer un arc électrique au niveau des électrodes d’allumage.
Il peut être intermittent (transformateur sous tension uniquement lors de
l’allumage ) ou permanent (transformateur sous tension tout le temps du
fonctionnement du brûleur).
Son contrôle peut s’effectuer à l’aide d’un éclateur.
100
Les organes électriques.
Schéma de principe du transformateur haute tension.
Primaire
240 V
Secondaire
Electrodes
7500 V
~
15000 V
7500 V
Alimentation
Transformateur
101
Les organes électriques.
Schéma de principe du transformateur haute tension.
Primaire
240 V
Alimentation
Secondaire
~
10000 V
Electrodes
10000 V
Transformateur
102
Les organes électriques.
Schéma de principe du transformateur haute tension.
Primaire
240 V
Alimentation
Secondaire
~
10000 V
Electrode
10000 V
Transformateur
103
Les organes électriques.
Le réchauffeur de ligne gicleur.
Il élève et maintient en température le fioul à pulvériser.
L’élévation de la température du fioul permet de
diminuer sa viscosité.
La viscosité diminuant, le débit de fioul à travers le gicleur diminue.
Le but du réchauffeur est de diminuer la puissance du brûleur et on
ne trouve un réchauffeur que sur les brûleurs de petite puissance.
104
Les organes électriques.
Le réchauffeur de ligne gicleur.
14 13 12 -
Fioul à 20 °C viscosité: 6,4 cSt
11 10 -
Fioul à 60 °C viscosité: 2,8 cSt
9 87654321-
10
20
30
40
50
60
70
80
105
Les organes électriques.
Le réchauffeur de ligne gicleur.
Autres avantages induits par la présence du réchauffeur :
Facilité des allumages car la température du fioul est proche de son
point d’éclair.
Pour les cuves extérieure, il n’y a plus d’influence de la température extérieure.
Stabilité du débit du gicleur quelque soit la qualité du fioul approvisionné.
Possibilité d’optimiser les réglages de combustion.
106
Les organes électriques.
Le réchauffeur de ligne gicleur.
14 13 12 -
Ecart de viscosité à 20 °C : 2,4 cSt
11 10 -
Ecart de viscosité à 60 °C : 0,9 cSt
9 876-
54321-
10
20
30
40
50
60
70
80
107
Les organes électriques.
Le réchauffeur de ligne gicleur.
θ
Alimentation
permanente dès que
N
le brûleur est sous
tension
Ph
108
Les organes électriques.
Le réchauffeur de ligne gicleur.
θ
Alimentation
permanente dès que
N
le brûleur est sous
tension
Attention: si le réchauffeur est
en panne, le brûleur ne peut pas
démarrer.
Alimentation du coffret de
sécurité si la température est
atteinte
Ph
Ph
109
Les organes électriques.
L’électrovanne.
Elle ouvre ou ferme le passage du fioul vers le gicleur.
Elle peut être fermée ou ouverte sous tension.
Elle peut se situer sur la ligne gicleur ( ouverte sous tension ) ou
sur la pompe fioul ( fermée ou ouverte sous tension ).
110
Les organes électriques.
L’électrovanne.
Principe de l’électrovanne ouverte sous tension ( NF ).
0V
111
Les organes électriques.
L’électrovanne.
Principe de l’électrovanne ouverte sous tension ( NF ).
240 V
112
Les organes de sécurités et de commandes.
Le compteur horaire.
Il comptabilise les heures de présence de la flamme dans le foyer de la
chaudière.
Il peut se situer sur le brûleur mais le plus souvent sur la chaudière ou le
coffret de commande.
Dans le cas d’un brûleur à plusieurs allures, il est nécessaire d’avoir autant
de compteurs que d’allures.
113
Les organes électriques.
Le moteur électrique.
Il entraîne la turbine du ventilateur ainsi que la pompe fioul.
Il peut être monophasé ou triphasé.
Dans le second cas, il est nécessaire de vérifier le sens de rotation.
114
Les organes électriques.
Le moteur asynchrone monophasé.
Ph
Enroulement
de démarrage
Enroulement
de travail
Condensateur
N
115
Les organes électriques.
Le moteur asynchrone monophasé.
N
Enroulement
de travail
Ph
T
Enroulement
de démarrage
Condensateur
116
Les organes électriques.
Le moteur asynchrone triphasé.
Le couplage et le sens de
rotation sont à déterminer
au branchement du
moteur
117
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
Il ouvre, règle et ferme le volet de réglage d’air de combustion du brûleur.
118
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
L’actionneur est un moteur électrique réversible.
119
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
N
O
F
arrêt
L’actionneur est un moteur électrique réversible.
Principe :
Si les bornes O ou F sont hors tension,
le moteur ne tourne pas et le volet d’air ne bouge pas.
120
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
N
O
F
ouverture
L’actionneur est un moteur électrique réversible.
Principe :
Si l’alimentation se fait sur la borne ouverture,
le moteur tourne et le volet d’air s’ouvre.
121
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
N
O
F
fermeture
L’actionneur est un moteur électrique réversible.
Principe :
Si l’alimentation se fait sur la borne fermeture,
le moteur tourne et le volet d’air se ferme.
122
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
123
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
124
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
125
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
126
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
M
127
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
M
128
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
M
129
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
M
130
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
M
131
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
L’actionneur est un vérin hydraulique.
132
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
Fermeture
133
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
Ouverture petite allure
134
Les organes électriques.
Le servomoteur de volet d’air.
Ouverture grande allure
135
Les organes électriques.
Les électrodes d’allumage.
Constituées de porcelaines isolantes et de tiges métalliques,
elles sont reliées au transformateur haute tension par une extrémité
Et créent un arc électrique dans le flux d’air à l’autre extrémité.
240 V
~
15000 V
136
Les organes électriques.
Les électrodes d’allumage.
Elles peuvent être séparées préformées
Séparées à former
Mono bloc
Leur forme est adaptée à la technologie du brûleur
137
Les organes de sécurités et de commandes.
Le voyant de défaut
De couleur rouge, il avertit l’utilisateur ou le technicien du verrouillage du coffret
lors de sa mise en sécurité suite à un dysfonctionnement du brûleur.
Il se situe sur le coffret lui-même et est toujours visible sans aucun démontage.
Un report d’alarme est possible sur le tableau de commande ou sur la chaudière.
138
Les organes de sécurités et de commandes.
Organes de détection de présence de flamme.
Ils contrôlent l’allumage, le maintien et l’extinction de la flamme.
On emploie des cellules photo-résistantes , dont la résistance varie avec la luminosité.
Dans le noir, leur résistance est très grande (comme un contact électrique ouvert).
Leur résistance est pratiquement nulle en pleine lumière (comme un contact électrique
fermé).
Attention: ces cellules réagissent à toutes les lumières y compris les lumières
parasites (éclairage, soleil, autre flamme).
139
Les organes de sécurités et de commandes.
∞
Ω
0
140
Les organes de sécurités et de commandes.
Lumière
∞
Ω
0
141
Les organes de sécurités et de commandes.
Organes de détection de présence de flamme.
Sur les brûleurs mixtes ou flamme bleue, la luminosité étant plus faible on
utilise.
La cellule UV ou tube de décharge.
La cellule à scintillement ou infrarouge.
142
Les organes de sécurités et de commandes.
Organes de détection de présence de flamme.
_
+
0
μA
+
143
Les organes de sécurités et de commandes.
Organes de détection de présence de flamme.
_
+
0
μA
+
144
Les organes de sécurités et de commandes.
Organes de détection de présence de flamme.
U.V.
_
+
0
μA
+
145
Les organes de sécurités et de commandes.
Organes de détection de présence de flamme.
_
+
0
μA
+
146
Les organes de sécurités et de commandes.
Organes de détection de présence de flamme.
Lumière
_
+
0
μA
+
147
Les organes de sécurités et de commandes.
Organes de détection de présence de flamme.
Electrodes
d’allumage
_
+
0
μA
+
148
Les organes de sécurités et de commandes.
Organes de détection de présence de flamme.
U.V.
_
Electrodes
d’allumage
+
0
μA
+
149
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Il gère le fonctionnement et la sécurité du brûleur.
Il est appelé aussi boite de contrôle ou relais de sécurité.
150
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Conditions de fonctionnement.
Pré balayage avant
allumage
Débit < à 30 kg/h
Débit de 30 à 200 kg/h
Facultatif
S’il existe: durée minimum
5s avec débit d’air 1° allure
Obligatoire durée minimum
15s, avec débit d’air 1°
allure ou 25% minimum de
la puissance nominale
Rallumage
Il y a tentative de rallumage après disparition accidentelle
de la flamme en régime établi.
Vérrouillage
L‘alimentation combustible est coupée et le coffret
verrouillé si la flamme n’apparaît pas à l’expiration du
temps de sécurité soit lors du démarrage, soit lors d’une
tentative de rallumage.
151
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Conditions de fonctionnement.
Les fabricants de coffrets prévoient la pré ventilation.
Exemple: Pré ventilation par relais thermique.
M
θ
152
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Conditions de fonctionnement.
Les fabricants de coffrets prévoient la pré ventilation.
Exemple: Pré ventilation par relais thermique.
M
θ
153
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Conditions de fonctionnement.
Les fabricants de coffrets prévoient la pré ventilation.
Exemple: Pré ventilation par relais thermique.
M
θ
154
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Conditions de fonctionnement.
Les fabricants de coffrets prévoient la pré ventilation.
Exemple: Pré ventilation par relais thermique.
M
θ
155
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Conditions de fonctionnement.
Les fabricants de coffrets prévoient la pré ventilation.
Exemple: Pré ventilation par relais thermique.
M
θ
156
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Temps maximal de sécurité.
Débit de combustible en
kg/h
Temps maximal de mise en sécurité
en seconde
Au démarrage
En cours de
fonctionnement
Jusqu’à 30
15
15
De 30 à 200
5
1
Jusqu’à 30
15
15
1° allure < à 30
15
15
1° allure > à 30
5
1
Brûleur 1
allure
Brûleurs 2
allures
DE 30 à
200
157
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Allumage normal.
Pré ventilation et pré allumage.
M
θ
158
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Allumage normal.
allumage et post allumage.
M
θ
159
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Allumage normal.
Acquisition de la flamme arrêt de l’allumage.
M
θ
160
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Allumage normal.
Allure établie.
M
θ
161
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Arrêt de la demande.
M
θ
162
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Démarrage sans allumage.
Pré ventilation et pré allumage.
M
θ
163
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Démarrage sans allumage.
Essai d’allumage, début du temps de sécurité.
M
θ
164
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Démarrage sans allumage.
Pas de présence de flamme.
M
θ
165
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Démarrage sans allumage.
Verrouillage du coffret en sécurité après le temps de sécurité.
M
θ
166
Les organes de sécurités et de commandes.
Le coffret de sécurité.
Démarrage sans allumage.
Le coffret ne peut être réarmé que manuellement.
M
θ
167
Les organes de sécurités et de commandes.
Diagramme du cycle de fonctionnement.
Position actuelle dans le cycle
S1 :
aquastat chaudière
F1 : aquastat de sécurité
OH : réchauffeur de ligne
OW : thermostat réchauffeur
M1
: transformateur d’allumage
Y1 : électrovanne combustible 1ère allure
Y2 : électrovanne combustible 2ème allure
B3 : cellule photo résistante
T1
: moteur brûleur
168
Les organes de sécurités et de commandes.
La symbolisation.
Position actuelle dans le cycle
Les barres hachurées symbolisent les informations entrant dans la boite de
contrôle.
Les barres pleines symbolisent les ordres donnés par la boite de contrôle aux
différents organes du brûleur.
169
Les organes de sécurités et de commandes.
Les différents temps.
Position actuelle dans le cycle
tw: : temps de préchauffage du fioul.
t1 : temps de préventilation
t2 : temps de sécurité.
t3 : temps de pré-allumage.
t3n : temps de post-allumage.
fin t4 : libération régulation 2ème
allure.
170
Les organes de sécurités et de commandes.
Préventilation.
Position actuelle dans le cycle
171
Les organes de sécurités et de commandes.
Allumage du transformateur HT.
Position actuelle dans le cycle
172
Les organes de sécurités et de commandes.
Ouverture EV 1, contrôle présence de flamme.
Position actuelle
dansactuelle
le cycledans le cycle
Position
173
Les organes de sécurités et de commandes.
Arrêt du transformateur HT, ouverture EV 2.
actuelle
dans le cycle
Position Position
actuelle dans
le cycle
174
Les organes de sécurités et de commandes.
Mise en sécurité lors de l’allumage.
Position actuelle dans le cycle
175
Le choix d’un brûleur.
Pour que l’ensemble de chauffe fonctionne de façon optimum, la préconisation
du brûleur doit prendre en compte différents paramètres :
- la puissance de la chaudière,
- la contre pression du foyer de la chaudière,
- le type de la chaudière.
Les constructeurs de brûleur préconisent ces derniers en fonction des deux
premiers critères et le choix de la tête en fonction du troisième critère.
176
Le choix d’un brûleur.
Ex : P chaudière = 72 kW, pression foyer = 4 daPa
Pression
_
foyer en 10
9 _
daPa
Rendement brûleur estimé à 90 %
Seul le brûleur 3 est adapté à la chaudière.
8 _
7 _
6 _
5 _
Brûleur 1
Brûleur 2
Brûleur 3
Point de fonctionnement
4 _
3 _
Zone de
fonctionnement
du brûleur
2 _
1 _
_
_
_
_
90
_
70 80
_
_
60
_
40 50
_
30
_
20 30
_
_
_
_
_
10
100 110 120 130 140
Puissance brûleur
kW
177
Le choix d’un brûleur.
Ex 2 : P chaudière = 110 kW, pression foyer = 5 daPa
Rendement brûleur estimé à 90 %
Pression
_
foyer en 10
9 _
daPa
Le point de croisement est en dehors de la zone de fonctionnement.
Le brûleur n’est pas adapté à la chaudière.
8 _
7 _
Point de
croisement
6 _
5 _
4 _
3 _
Zone de
fonctionnement
du brûleur
2 _
1 _
_
_
_
_
90
_
70 80
_
_
60
_
40 50
_
30
_
20 30
_
_
_
_
_
10
100 110 120 130 140
Puissance chaudière
kW
178
Le choix d’un brûleur.
La tête de combustion est choisie en fonction du type de foyer et de la
porte foyère.
Les têtes longues ou demi longues seront utilisées sur des foyers borgnes
ou sur des chaudières équipées de portes foyères épaisses.
Tête longue
Tête courte
179
Procédures d’intervention sur les brûleurs fioul.
Installation d’un brûleur fioul
Raccordement fioul d’un brûleur
Raccordement électrique d’un brûleur fioul
Préréglage et contrôle d’un brûleur fioul
Réglage d’un brûleur fioul
Contrôle de l’ensemble générateur – brûleur fioul
Entretien d’un brûleur fioul
Maintenance des appareils fioul particuliers
180
Installation d’un brûleur fioul
Suivant la taille et le poids du brûleur, il y aura lieu de prévoir deux intervenants et/ou un
moyen de levage.
Le contrôle de la compatibilité chaudière-brûleur (puissance, alimentation électrique)
devra être effectué avant le déballage du brûleur.
Dans tous les cas, l’intervenant devra impérativement être équipé des moyens de
protections individuelles (vêtement de travail, gants, chaussures de sécurité).
Après avoir contrôlé la présence de tous les accessoires de montage (joint, visserie), la
mise en place du brûleur s’effectuera conformément à la notice d’installation du
constructeur.
Dans le cas où la chaudière est équipée d’une plaque foyère adaptée au brûleur, seule une
caisse à outils traditionnelle est nécessaire, avec éventuellement un niveau et un coffret de
clés à cliquet.
Si la plaque foyère n’est pas adaptée au brûleur, prévoir tout l’outillage de traçage, de
perçage et de taraudage.
181
Installation d’un brûleur fioul
1. Vérifier la compatibilité chaudière - brûleur.
2. Déballer le brûleur et ses accessoires pour vérifier leur présence et leur état.
3. Préparer l’outillage.
4. Démonter, tracer, pointer et tarauder la plaque foyère suivant le gabarit fourni.*
5. Mettre en place la plaque et son joint avec les gougeons.
6. Présenter et fixer le brûleur.
7. Vérifier la position à l’aide d’un niveau et serrer l’ensemble en diagonale.
8. Nettoyer l’espace de travail.
9. Évacuer les emballages et les déchets.
* La phase 4 n’est nécessaire que dans le cas d’une plaque foyère non percée.
182
Raccordement fioul d’un brûleur
La mise en place du bac de rétention se fera avant le raccordement fioul.
Le raccordement fioul commence à la sortie du pot filtre.
La longueur des flexibles doit permettre l’ouverture de la porte foyère.
Les flexibles devront être disposés de façon à ce qu’il soit impossible de marcher dessus.
Attention, une inversion des flexibles va provoquer des dommages immédiats à la mise en
route du brûleur.
Le montage des flexibles paraît comme une opération simple mais doit néanmoins être
réalisée avec le plus grand soin pour éviter de futurs désagréments (prise d’air, fuite …).
183
Raccordement fioul d’un brûleur
1- Mettre en place le bac de rétention.
2- Repérer l’aller et le retour sur la pompe et le pot filtre.
3- Réaliser l’étanchéité des raccords au téflon.
4- Raccorder les flexibles.
5- Nettoyer l’espace de travail.
6- Évacuer les emballages et les déchets.
184
Raccordement électrique d’un brûleur fioul
L’intervenant devra être habilité B2V et devra posséder tout l’outillage spécifique
d’exécution et de mesures électriques.
Le raccordement électrique comprend la liaison armoire électrique - brûleur ainsi
que le raccordement du tableau de chaudière au bornier brûleur.
L’installation devra être réalisée selon les normes électriques en vigueur, avec du
matériel homologué et en respectant les préconisations du constructeur.
L’utilisation d’un escabeau peut être nécessaire pour la réalisation des liaisons
électriques.
La mise en œuvre des chemins de câbles devra être réalisée de façon à ne pas
endommager l’isolant des câbles.
Les liaisons électriques ne doivent pas empêcher l’ouverture de la porte foyère.
Les câbles ne devront pas traîner sur le sol.
185
Raccordement électrique d’un brûleur fioul
1- S’assurer de la compatibilité de la tension d’alimentation du brûleur avec celle
du réseau en attente dans l’armoire.
2- Déterminer le tracé des liaisons électriques.
3- Fixer les supports du chemin de câbles et/ou les colliers des tubes.
4- Percer l’armoire et mettre en place les presse-étoupe.
5- Tirer, fixer les câbles de puissance, de commande, de régulation et de
signalisation en respectant les préconisations (boucles, repérages...).
6- Réaliser les raccordements aux différents borniers en respectant les schémas
électriques.
7- Vérifier le serrage de toutes les connexions électriques.
8- Nettoyer l’espace de travail.
9- Évacuer les emballages et les déchets.
186
Préréglage et contrôle de fonctionnement d’un brûleur fioul
Avant toute intervention le technicien doit impérativement s’assurer :
- de la conformité des ventilations basse et haute de la chaufferie,
- de la partie hydraulique de l’équipement de chauffe ( générateur, vannes
d’isolement, pompes, contrôleur de débit…),
- de la présence des coupures réglementaires du combustible et de
l’alimentation électrique.
Il devra se référer à la notice technique du constructeur.
En cas d’une alimentation électrique triphasée, il est impératif de vérifier le sens de
rotation du moteur afin de ne pas endommager la pompe.
187
Préréglage et contrôle de fonctionnement d’un brûleur fioul
1- Lire attentivement la notice technique du brûleur.
2- Prérégler la tête de combustion en fonction des données constructeur (accroche
flamme, électrodes, gicleurs…).
3- Faire un préréglage du volet d’air.
4- Contrôler le bon raccordement des flexibles et ouvrir les vannes du circuit
combustible fioul.
5- Vérifier l’alimentation électrique et mettre sous tension le brûleur.
6- Vérifier le sens de rotation du brûleur en actionnant brièvement le contacteur.
7- Contrôler le cycle du coffret de sécurité.
188
Réglage d’un brûleur fioul
Avant toute mise sous tension du brûleur, il est impératif de s’assurer de
l’ouverture des vannes du circuit combustible.
Il est indispensable de posséder l’outillage spécifique de contrôle de
combustion fioul (valise Brigon, mallette électronique…).
En cas d’indice d’opacité élevé (IB  1), l’utilisation du contrôleur de
combustion électronique est a éviter.
L’ultime contrôle de combustion doit s’effectuer avec le capot de protection
brûleur en place et la porte chaufferie fermée.
Le technicien devra impérativement respecter les préconisations de la notice
technique du constructeur.
189
Réglage d’un brûleur fioul
1- Calculer la (les) pression (s) de pulvérisation et le(s) calibre(s) gicleur(s) en fonction de la
puissance nécessaire et du rendement chaudière estimé.
2- Sélectionner (débit, angle et cône de pulvérisation) et monter le(s) gicleur(s).
3- Monter le manomètre fioul.
4- Ouvrir les vannes combustible.
5- Mettre en service le brûleur et régler la pression de pulvérisation.
6- Régler le débit d’air total pour obtenir un indice d’opacité (IB < 1).
7- Affiner les réglages d ’air primaire et secondaire en fonction des relevés du contrôle de
combustion (%CO2 et IB).
8- Calculer le rendement de combustion.
9- Reprendre si besoin la pression pompe ou/et la détermination des gicleurs.
10- Peaufiner le réglage d’air.
11- Remonter le capot de protection brûleur et effectuer un dernier contrôle de combustion.
12- Vérifier le fonctionnement automatique des aquastats de régulation.
13- Contrôler le fonctionnement de l’aquastat de sécurité (touche du ramoneur).
14- Remplir la fiche de mise en service.
190
Contrôle de l’ensemble générateur – brûleur fioul
Pour réaliser cette opération, le technicien doit impérativement être habilité (BR B2V) et devra en outre posséder l’outillage spécifique (caisse à outils, multimètre,
coffret de contrôle de combustion…).
Les prescriptions techniques des constructeurs doivent être consultées et
respectées.
Tous les essais doivent se faire en réel, aucun élément électrique ne doit être
court-circuité.
191
Contrôle de l’ensemble générateur – brûleur fioul
1- Prendre connaissance des schémas hydraulique et électrique de l’installation.
2- Contrôler l’ouverture des vannes d’isolement (eau et fioul).
3- Contrôler la pression d’eau dans l’installation.
4- Mettre en service la (les) pompe (s).
5- Vérifier les asservissements (pompe recyclage, contrôleur de débit, contact fin de
course vanne papillon, pressostat manque d’eau).
6- Contrôler l’alimentation électrique du brûleur.
7- Vérifier la chaîne de commande thermostatique locale (aquastats) et
l’asservissement éventuel à distance (régulateur, Gestion Technique Centralisée …).
8- Tester le fonctionnement du contact de porte foyère.
9- Effectuer un cycle complet de démarrage et de fonctionnement du brûleur.
10- Effectuer un contrôle de combustion, capot monté et porte chaufferie fermée.
11- Contrôler le fonctionnement de l’aquastat de sécurité (touche du ramoneur).
12- Remplir la fiche d ’intervention ou le cahier de chaufferie.
192
Entretien d’un brûleur fioul
L’entretien consiste à pallier l’usure (gicleur, accouplement, électrodes…), le
déréglage (électrodes, combustion), l’encrassement (cellule de détection de
flamme, déflecteur, filtres, turbine…) et le desserrage des éléments (connexions,
fixations) qui conduiront obligatoirement à un dysfonctionnement se traduisant
par une perte de rendement, une panne ou un fonctionnement dangereux ou
polluant.
La réalisation de cette opération nécessite une caisse à outils traditionnelle et
certains outils spécifiques de mesure ainsi que des produits de nettoyage et des
chiffons.
193
Entretien d’un brûleur fioul
1- Arrêter le brûleur, fermer l’arrivée du combustible et couper l’alimentation électrique.
2- Démonter le pot filtre, le nettoyer et le remonter avec précaution (joint torique).
3- Dévisser le capot de pompe, nettoyer le filtre, puis remonter.
4- Démonter l’ensemble moteur / turbine, nettoyer la turbine d’air et la volute.
5- Vérifier l’accouplement de pompe, le remplacer si nécessaire.
6- Remettre en place.
7- Retirer et nettoyer la cellule.
8- Démonter la tête de combustion.
9- Nettoyer l’accroche flamme, les électrodes et les câbles d’allumage.
10- Remplacer le (les) gicleur (s) à l’identique.
11- Vérifier le positionnement du déflecteur et des électrodes en fonction des préconisations
du constructeur (notice technique).
12- Remonter la tête de combustion puis remettre en position la cellule.
13- Vérifier le serrage des connexions électriques.
14- Vérifier les fixations des différents éléments.
15- Rouvrir la (les) vanne (s) de fioul et remettre en service l’installation.
16- Effectuer un contrôle de combustion, reprendre les réglages si nécessaire.
194
Maintenance des appareils fioul particuliers
La maintenance des appareils fioul particuliers tels que les poêles à caléfaction, les
poêles à pétrole ou les générateurs fioul à ventouse consistera à effectuer :
- un contrôle de fonctionnement de l’appareil et des sécurités avant et après
l’intervention,
- un entretien systématique qui permettra de pallier l’usure, le déréglage,
l’encrassement et le desserrage des éléments qui conduiront obligatoirement à un
dysfonctionnement se traduisant par une perte de rendement, une panne ou un
fonctionnement dangereux ou polluant.
La réalisation de cette opération nécessite une caisse à outils traditionnelle et certains
outils spécifiques de mesure ainsi que des produits de nettoyage et des chiffons.
Les appareils récents doivent comporter une notice technique précisant les procédures
d’installation, de mise en service et de maintenance des appareils.
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Maintenance des appareils fioul particuliers
1- Contrôler le fonctionnement de l’appareil (mise en marche, arrêt, sécurité,
performances…).
2- Arrêter l’appareil et le mettre hors tension.
3- Nettoyer les filtres et les éléments du circuit air, du brûleur, du foyer, du corps
de chauffe et de la cheminée.
4- Remplacer les éléments consommables.
5- Contrôler le serrage des éléments et des connexions électriques.
6- Remettre en service l’appareil.
7- Contrôler les performances et reprendre, si besoin est, les réglages.
8- Contrôler le fonctionnement des sécurités.
9- Nettoyer l’espace de travail.
10 – Rédiger le rapport d’intervention.
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