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INTRODUCTION : ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE
1) LES SECTEURS INSTITUTIONNELS
2) LES OPERATIONS ET L’EQUILIBRE EMPLOIS-RESSOURCES
3) LES COMPTES DES SECTEURS INSTITUTIONNELS
I. LA PRODUCTION
1) LA MESURE DE LA PRODUCTION
2) FACTEURS DE PRODUCTION, PRODUCTIVITE, FONCTIONS DE PRODUCTION
II. CONSOMMATION ET EPARGNE
1) LE NIVEAU DE LA CONSOMMATION ET DE L’EPARGNE
2) LA STRUCTURE DE LA CONSOMMATION
3) PHENOMENES INSTITUTIONNELS ET SOCIAUX
4) NIVEAU ET STRUCTURE : L’EXEMPLE DE LA FRANCE DEPUIS 1945
III. L’INVESTISSEMENT
1) FORMES DE L'INVESTISSEMENT ET SOURCES DE FINANCEMENT
2) LES DETERMINANTS DE L'INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES
3) EPARGNE, INVESTISSEMENT, ACTIVITE ECONOMIQUE ET CROISSANCE ECONOMIQUE
4) L’EXEMPLE DE LA FRANCE DEPUIS 1945
P + M = CI + CF + FBCF +
(Produ
ction)
(Impor
tation
s)
(Conso
mmati
ons
interm
édiaire
s)
(Dépen
ses de
consom
mation
finale)
(Formation
Brute de
Capital
Fixe)
X + ∆Stock + ∆Objet
Valeur
(Export
(Variation de
ations)
► Vers les données de l’INSEE
Stocks)
(Acquisitio
ns nettes
de cessions
d’objets de
valeur)
Compte de production
Consommation Intermédiaire
Production
Valeur ajoutée brute
Compte d’exploitation
Rémunération des salariés (y compris les cotisations sociales)
Valeur ajoutée brute
Autres impôts sur la production (Contribution économique territoriale…)
- Subventions d’exploitation
Excédent brut d’exploitation
Compte d’affectation des revenus primaires
Excédent brut d’exploitation
Rémunération des salariés
Impôts sur la production et les importations
-Subventions
Revenus de la propriété versés
Revenus de la propriété perçus
Solde des revenus primaires bruts
Compte de distribution secondaire du revenu
Solde brut des revenus primaires
Impôts courants sur le revenu et le patrimoine reçus
Cotisations sociales reçues
Prestations sociales reçues
Autres transferts courants reçus
Revenu disponible brut
Compte d’utilisation du revenu
Dépense de consommation finale
Revenu disponible brut
Epargne brute
Compte de capital
Formation Brute de Capital Fixe
Epargne brute
- Consommation de capital fixe
Transferts en capital reçus (aides à l'investissement…)
Variation des stocks
- Transferts en capital versés
Acquisitions moins cessions d’objets de valeur et d’actifs non financiers non produits
(terrains, brevets…)
Capacité (+) ou Besoin (-) de financement
Compte de production
Consommation Intermédiaire
Valeur ajoutée brute
Production
Compte d’exploitation
Rémunération des salariés (y compris
Valeur ajoutée brute
les cotisations sociales)
Autres impôts sur la production
(Contribution économique
territoriale…)
- Subventions d’exploitation
Excédent brut d’exploitation
Compte d’affectation des revenus primaires
Excédent brut d’exploitation
Rémunération des salariés
Impôts sur la production et les
importations
-Subventions
Revenus de la propriété versés
Solde des revenus primaires bruts
Revenus de la propriété perçus
Compte de distribution secondaire du revenu
Solde brut des revenus primaires
Impôts courants sur le revenu et le
patrimoine reçus
Cotisations sociales reçues
Prestations sociales reçues
Autres transferts courants reçus
Revenu disponible brut
Compte d’utilisation du revenu
Dépense de consommation finale
Epargne brute
Revenu disponible brut
Compte de capital
Formation Brute de Capital Fixe
Epargne brute
- Consommation de capital fixe
Transferts en capital reçus (aides à
l'investissement…)
Variation des stocks
- Transferts en capital versés
Acquisitions moins cessions d’objets
de valeur et d’actifs non financiers non
produits (terrains, brevets…)
Capacité (+) ou Besoin (-) de
financement
Les 3 approches :
- l’approche production
- l’approche par la demande
- l’approche par les revenus
► Vers les données de l’INSEE
Années
PIB
(Mds
euros
courants)
2004
2006
2008
2009
2010
2011
2012
1655
1792
1933
1885
1936
2001
2032
Kuznets :
-En 1934 : « Le bien-être d’une nation ne peut guère
se déduire de la mesure du revenu national »
- En 1962 : « Les objectifs pour plus de croissance
devraient spécifier croissance de quoi et croissance
pour quoi »
Robert Kennedy en 1968 :
« le PIB mesure à peu près tout, sauf ce qui rend la vie
digne d'être vécue »
Dirk Philipsen (2015), The Little Big Number. How the
GDP Came to Rule the World and What to Do about It :
« GDP promotes a form of stupid growth and ignores real
development ».
►
Ecoflash sur « Les Indicateurs de richesse »
Un petit souci de terminologie
► Croissance ou Fluctuations ?
►
3 Graphiques sur les évolutions du PIB
C = c.Y + C0
C = niveau de consommation
c = propension marginale à consommer
Y = revenu disponible
C0 = consommation autonome
Kuznets (1946)
► Etats-Unis de 1869 à 1938
► Ct = 0.86 Yt
Reformulations
► Duesenberry (1948) : effet de cliquet
► Brown (1952) : inertie
La contrainte budgétaire (intertemporelle) :
1er cas : sans intérêt
C1  C2  R1  R2
2e cas : avec intérêt
C2  R2  R1  C1  i.( R1  C1 )
C2
R2
 C1 
 R1 
1 i
1 i
Valeur actuelle de la
consommation
Valeur actuelle du
revenu
(= Richesse = W)
Construction graphique :
C2  (1  i).C1  R2  (1  i).R1
Si
Si
C1  0
C2  0
alors
C2  (1  i).R1  R2
alors
R2
C1  R1 
(1  i )
Construire une courbe d’indifférence :
C2
Combien de biens en +
demain pour accepter la
perte de 3 unités
aujourd’hui ?
?
4
8
11
C1
Le partage consommation / épargne optimal :
C2
(1  i)W
Optimum
C2*
C1*
W
C1
Les effets ambigus d’une hausse du taux d’intérêt :
- Effet de substitution => Hausse de l’épargne
- Effet de revenu => Baisse de l’épargne
- Effet de richesse => Hausse de l’épargne
Références :
- Brumberg et Modigliani (1954)
- Ando et Modigliani (1963)
Version simplifiée :
C(T)= Consommation à l’âge T
Y(T) = Revenu à l’âge T
W(T) = Patrimoine à l’âge T
► source : Modigliani (1986)
Version Jeunesse / Activité / Retraite :
W, Y, C
Y(T)
C(T)
J
N
W(T)
L
T
Part des + de 65 ans en France et au Japon (1959-2030)
- Taux d’épargne (nette) au Japon
- fin des années 1970 : 20%
- début des années 2000 : 3%
- Taux d’épargne (brute) en France
- fin des années 1970 : 19%
- point bas dans les années 1980 : 11%
- stabilité depuis les années 1990 : 15%
Complexité des liens vieillissement -- épargne :
-Épargner pour faire face à la baisse de son
revenu (HCV)
-Épargne de précaution
- date de la mort
- hausse de certains risques avec l’âge
-Épargne pour legs
Les effets du baby-boom :
-Années 1990
-Classes d’âge les plus nombreuses = celles
qui épargnent le + (40-60 ans)
-A partir des années 2000
-Chute prévisible de l’épargne
x2
R
p2
x2*
U3
X*
U2
U1
x1*
R
p1
x1
x2
Bien (normal) prioritaire
R' '
p2
Courbe de consommation revenu
R'
p2
Bien (normal) de luxe
R
p2
U3
U2
U1
R
p1
R'
p1
R' '
p1
x1
x3
Bien inférieur
R' '
p2
Courbe de consommation revenu
R'
p2
R
p2
U3
U2
U1
R
p1
R'
p1
R' '
p1
x1
x2
R
p2
Le prix du bien 1 diminue
X*f
x2*f
x2*i
X*i
U2
U1
x1*i
R
p 1( i )
x1*f
R
p1( f )
x1
x2
Annulation de
l’effet-revenu
R
p2
Caractéristiques de X*’
p1f
TmS ( x ' , x ' ) 
p2
*
1
Effet de
substitution
U ( x1* ' , x2* ' )  U ( x1*i , x2*i )
X*f
x2*f
x2*i
*
2
X*i
U2
Effet- revenu
X*’
x2*’
x1*i
x1*’
R
p 1( i )
U1
x1*f
R
p1( f )
x1
Effet de Substitution :
- sur le bien 1 :
x1*’ – x1*i
- sur le bien 2 :
x2*’ – x2*i
Effet-revenu :
- sur le bien 1 :
x1*f – x1*’
-sur le bien 2 :
x2*f – x2*’
Questions
1) Quelle est la signification économique de la
décroissance des courbes d’indifférence ?
2) Qu’est-ce que le taux marginal de substitution,
d’un point de vue économique ?
► Vers EPI – Université de Paris I
Exercice
Soit un consommateur dont la relation de préférence peut être
représentée par la fonction U() définie par :
U(q1 , q2) = q1 2/3 q2 1/3
1) Donner une autre fonction d’utilité représentant la relation
de préférence du consommateur (justifiez votre réponse).
2) De quelle forme sont ses courbes d’indifférences ? (justifiez
votre réponse).
3) Calculer son taux marginal de substitution en un panier (q1,
q2) quelconque, à éléments strictement positifs.
4) Déterminer sa fonction de demande pour p1 = 2, p2 = 1, et
pour un revenu R quelconque.
Coefficient budgétaire du bien i
pi xi
i 
R
Elasticité-revenu
R
 R xi   xi ' ( R)
xi
Le coefficient budgétaire croît en fonction du
revenu lorsque :
 i ' ( R)  0
pi xi ' ( R) R  pi xi
0

2
R
 pi xi ' ( R) R  pi xi
  R ( xi )  1
Bien inférieur
Bien normal
Bien prioritaire
0
 i ' ( R)  0
Bien de luxe
1
 i ' ( R)  0
 R xi 
Le poste ‘alimentation et boissons’ :
1960
1980
2008
33.3%
21.4%
12.6%
Le coefficient budgétaire du poste ‘Santé’ :
1960
1980
2008
5%
7.7%
12.1%
Le coefficient budgétaire du poste ‘Loisir, culture,
Education’ :
1960
1980
2008
6%
7.3%
13.6%
► Vers Graphiques
La thèse (néo-classique) du consommateur-roi :
« Chaque consommateur est un électeur qui décide par son vote que
telle chose sera faite parce qu’il veut qu’elle soit faite. » (P.A.
Samuelson, L’Economique (1955))
La filière inversée (Galbraith J.K., Le Nouvel Etat
Industriel (1967))
« Au contraire, c’est l’entreprise de production qui pousse ses
tentacules pour contrôler ses propres marchés, bien mieux, pour
diriger le comportement de marché et modeler les attitudes sociales
de ceux qu’apparemment elle sert. Pour ce phénomène, il nous faut
trouver un nom : celui de filière inversée paraît approprié (…) »
2009
2007
2005
2003
2001
1999
1997
1995
1993
1991
1989
1987
1985
1983
1981
1979
1977
1975
1973
1971
1969
1967
1965
1963
1961
1959
1957
1955
1953
1951
1949
25.0
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
1989
1988
1987
1986
1985
1984
1983
1982
1981
1980
1979
1978
1977
1976
1975
1974
1973
1972
1971
1970
12
10
8
6
4
2
0
1er
Cas
2e
Cas
« Il serait absurde (…) de créer une entreprise nouvelle
d’un certain coût si l’on peut acquérir à un prix moindre
une entreprise existante du même genre ;
inversement, on est incité à dépenser pour la création d’un
actif nouveau une somme qui peut sembler extravagante
si cet actif peut être cédé sur le marché avec un bénéfice
immédiat (1) »
(1) « [L]’élévation du cours des titres existants implique une hausse de
l’efficacité marginale du type de capital correspondant et produit par suite le
même effet qu’une baisse du taux de l’intérêt (puisque le flux d’investissement
dépend de l’écart entre l’efficacité marginale du capital et le taux de
l’intérêt). »
Tobin montre que :
emc
q
r

V
q
pk K
avec : emc = efficacité marginale du capital
r = coût du capital
V = valeur boursière de l’entreprise
pk K  valeur des actifs en biens réels de l’entreprise
On a :
q  1  baisse de l ' investissement
 1er cas : mieux vaut acheter une entreprise sur le marché plutôt que
d’investir.
q  1  hausse de l ' investissement
 2e cas : l’investissement est rentable car son coût est inférieur à la
valeur que les marchés boursiers donnent aux profits futurs de
l’entreprise.
Bilan de l’entreprise :
K = A + D
avec K = Capital (actif)
A = Fonds propres (actions)
D = Dettes (obligations…)
En termes de flux :
 . A   .K  r.D
avec φ = rentabilité financière
π = taux de profit (rentabilité économique
r = taux d’intérêt (réel)
A D
D
 . A   .K  r.D    
r
A
A
D
D
      r
A
A
D
       r 
A
si π > r alors la rentabilité financière est d’autant plus élevée que le taux
d’endettement est fort (effet de levier)
si π < r alors la rentabilité financière est d’autant plus faible que le taux
d’endettement est fort (effet de massue ou effet boomerang)
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