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Veille sanitaire internationale
Semaine du 28/05/2016 au 05/06/2016
CHU Nord – Service des Maladies
Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI
Girukubonye Jeanne-Marie-Flora
PLAN
(ECDC – Risk Assessement)
Risques sanitaires au JO de Rio
(InfoVac Bulletin Mai n*5)
Vaccin contre la grippe et femme enceinte
Rupture de stock vaccin contre l’hépatite A en France
(ARS PACA)
Surveillance PACA Dengue – Chikungunya – Zika
Cas du service
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Risques sanitaires au JO de Rio
Du 5 au 21 août et du 7 au 18 septembre 2016
•
Maladies gastrointestinale et transmise par les vecteurs : mesures
standars d’hygiène et rotection individuelle contre les moustiques et autres
piqûres d’insecte et/ou porter des vêtements long dans les régions
endémiques pour le vecteur.
•
Risque important de colonisation digestive par des Enterobactéries
multirésistantes jusqu’à 3 mois après leur retour du Brésil.
•
Saison hivernale à Rio : réduction de la population de moustique, baisse du
risque de transmission comme le Zika, al dengue ou le chikungunya à
l’exception de Manaus où auront lieu certains match.
•
Faible probabilité de piqûre par un moustique infectée, un voyageur peut être
infecté et retourner dans des régions de l’UE avec des vecteurs compétent
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actif. Opportunité de transmission locale en UE.
Risques sanitaires au JO de Rio
•
•
Conseils de vaccination pour les voyageurs au Brésil (Public Health Autorities, Pan American Health
Organization). Assurance Santé pour les voyageurs.
Avant le voyage
- vaccins à jours selon le calendrier national du pays de résidence : poliomyélite, diphtérie,
tétanos, coqueluche, rougeol, rubéole, oreillons
- risque d’hépatite A plus important au Brésil, et mettre à jour leur vaccin ou faire une
sérologie de contrôle
- présence de fièvre jaune dans certaines régions du Brésil, et suivre les recommandations
surtout s’ils assistent au mathcs à Belo Horizonte, Brasilia ou Manaus
- présence de rage, éviter tout contact avec des chiens ou chats errants, consulter un docteur si
morsure pour vaccinnation prophylactique, et penser à la vaccination avant le voyage si durée > 1 mois ou
séjour dans les zones rurales
- informés de la présence de paludisme et considérer la prise d’une chémoprophylaxie si
nécéssaire
- autres vaccins selon les conditions de voyage, comme le virus contre la souche grippale
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majoritaire de l’hémisphère Sud
Risques sanitaires au JO de Rio
•
Pendant le voyage
- Mesures standards d’hygiène pour baisser le risque de
maladies gastro-intestinale : boire de l’eau en bouteile, des glaçons
industriels, manger de la viande/poisson bien cuite..
- Etre prudent lors des consommation de produits locaux (jus,
eau de coco, boisssons et cocktails)
- Eviter les pratiques sexuelles à risques – utiliser un
préservatif (IST, infections transmises par le sang, VIH …)
•
Retour du Brésil
- si hospitalisation 1 an après le voyage signal le voyage et les
soins reçus au Brésil (si c’est le cas) pour évoquer/traiter les bactéries
multiresistances pour pouvoir prévenir et controler l’éventuelle
dissémination en UE
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Vaccin contre la grippe et femme
enceinte
Une nouvelle étude vient de confirmer l’effcacité et la tolérance de la
vaccination contre la grippe de la femme enceinte pour la
protection des nouveaux-nés.
Aux USA, Ohio, sur une période de 10 ans, l’étude a comparé l’évolution
de plus de 250 000 couples mère-enfant sur une période des 6 premiers
mois de vie.
Les résultats montrent que les nourissons nés de mères vaccinées
pendnat la grossesse avaient 60% de risque en moins de contracter une
grippe prouvée ou un syndrome grippal au cours des 6 premiers mois de
vie.
Aucune différence n’a par contre été observée pour le taux d’avortement,
de prématurité ou d’hypertrophie.
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Rupture de stock de vaccin en
France
Les ruptures de stock et les difficultés d’approvisionnement des vaccins contre l’hépatite
A tombent particulièrement mal en période estivale où les voyages sont plus fréquents. Ceci
a amené le HCSP à revoir les schémas vaccinaux et à redéfinir les populations à
prioriser
•
Priorité :
- les enfants nés de parents issus de pays à haute endémicité et y prévoyant un séjour
- les personnes de l’entourage d’un ou plusieurs cas confirmés,
- les voyageurs, si les conditions de leur séjour les exposent à un risque élevé de
contamination
- les immunodéprimés
- les patients atteints de mucoviscidose et/ou de pathologie hépatobiliaire (après
sérologie)
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- HSH exposés et non immunisésv
Rupture de stock de vaccin
•
Pas faire de rappel pour ceux qui ont déjà reçu une dose (même en situation
d’exposition) puisque la protection après une dose dure des années (>10 ans) - sauf pour les
personnes immuno-déprimées.
Deuxième dose sera administrer une fois les problèmes de stocks résolus
•
Les données concernant la durée de protection après administration d’une seule doses
manquent, toutefois une étude récente portant sur 318 enfants montre que 99,7%
conservent un taux d’Ac protecteur 5 ans après la vaccination. Surtout, plusieurs études
montrent qu’une immunité mémoire persiste au moins 10 ans après l’administration d’une
première dose de vaccin hépatite A
•
HCSP déconseille :
- double dose de vaccins pédiatriques pour vacciner les adultes
- vaccin combiné hépatite A-hépatite B
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Cas présents dans le service
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