Le Tourisme des Années 2010 – 2015 : enjeux

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AFEST
La Crise Economique et Financière : premiers
impacts sur le tourisme et les voyages, pistes
d’actions anticrise
La prévision est un art difficile, mais l’action peut
changer le futur (Lao Tseu)
www.afest.org –[email protected]
Contexte et objectifs
 Constat
préalable
: aucun porteuses
expert n’est en
mesure de prévoir de
Des
tendances
d’avenir
façon sérieuse la profondeur et la durée de cette crise que
l’INSEE considère comme la plus grave de puis celle de 1929
 Les opérateurs du tourisme et des voyages se posent deux
grands types de questions :
 Quelles solutions/mesures immédiates, à court terme, pour
faire face à la montée de la crise ?
 Comment préparer l’après-crise?
 Méthodologie : synthèse sources : articles, rapports (cf « Le
Tourisme des Années 2020 », sites web,…, en essayant d’en
tirer des pistes de travail pour le tourisme et les voyages
Objectifs et règles du jeu
 Règles du jeu
Des tendances
d’avenir
 Partager
le diagnosticporteuses
de la situation,
et des signaux de
crise
 Partir de clients confrontés à l’une des plus graves crises
économiques de notre histoire
 Etre
créatif/imaginatif
dans
l’adaptation
des
produits/services, des offres spéciales, …
 Aboutir à des mesures anticrise immédiatement
opérationnelles
 Voir loin, au-delà de la crise, pour préparer l’avenir
 Réfléchir au rôle des organisations professionnelles et
territoriales face à cette nouvelle donne: cellule anticrise, boîte
à outils, e-marketing, offres spéciales de crise,…
Ordre du Jour
1. Point sur la crise économique et financière, et ses incidences sur
l’économie française
2. Premiers impacts sur le secteur du tourisme et des voyages
Ordre du Jour
1. Point sur la crise économique et financière, et ses incidences sur
l’économie française
2. Premiers impacts sur le secteur du tourisme et des voyages
2001- 2006: Genèse de la crise
 Explosion de la bulle Internet, attentats du 11 septembre 2001,
tendances
guerreDes
en Irak,
stagnationporteuses
des salaires d’avenir
 Amorce de la crise économique en 2001-2003
 Baisse considérable des taux directeurs de la FED: 7% en 2001
– 1% en 2005
 Liquidités abondantes, faible coût de l’argent
 Conditions de crédit très souples, les ménages sont incités à
s’endetter (prêts immobiliers, prêts à la consommation), d’où
augmentation des risques
 Consommation, excellents résultats des entreprises, créations
d’emplois
2001- 2006: Genèse de la crise
 L’immobilier augmente: augmentation de la valeur des biens,
Des tendances
impression
de richesse, porteuses
accession à d’avenir
la propriété des foyers
pauvres
 Endettement des ménages,
« titrisation » des créances
augmentation
 Crédits subprime : 600Mds $ en 2006
des
risques,
2006- 2008: La machine se grippe
 Risque d’emballement de l’économie, déficit commercial
Des
tendances
d’avenir
abyssal,
endettement
des porteuses
ménages (épargne
réelle négative)
 Hausse des taux de la FED (3,75% en 2007), difficultés de
règlement de certains ménages surendettés à taux variables
(cf. subprimes)
 Raréfaction du crédit, hausse des saisies immobilières, chute
de la valeur de l’immobilier
 RMBS (titres adossés aux crédits hypothécaires : 12 000 Md$,
ABS (valeur mobilière adossée à des actifs (107 000 Md$),…
 Effondrement de la valeur des produits titrisés, « iliquidité »
des produits titrisés, dépréciation d’actifs
 Crise de liquidités, et arrêt des prêts interbancaires
2008-2010-…? : Extension de la crise
 Dépréciation d’actifs et de patrimoine: « illiquidité » des actifs
des banques, raréfaction du refinancement, gel de crédit ( carte
Descrédit
tendances
porteuses
d’avenir
de crédit,
automobile,
crédit à la consommation,…)
 Pertes importantes pour les banques, extension de la crise
immobilière à l’ensemble de la sphère financière, faillites de
banques
 Chute de la valeur des places boursières : 25 000 Mds€ en
octobre 2008 !
 Intervention des Etats pour éteindre l’incendie, et renflouer les
banques et les assurances !
 Entreprises en difficulté, faillites, destruction d’emplois (+ 46
000 chômeurs depuis août 2008, plans sociaux à répétition)
 Chute de la consommation, crise de confiance des ménages
 Récession , Dépression (perspectives de croissance négative)
Le Plan de Relance français 26 Md€
 Malgré son niveau d’endettement, et l’orientation libérale
adoptée par l’Elysée, la France vient de s’engager dans un plan
de type keynésien :
 10,5 Md€ Investissements directs
 11,4 Md€ Soutien à la trésorerie des entreprises
 2 Soutiens sectoriels (dont 1,6 Mds € pour le logement, 200
millions pour la prime à la casse- 1 000 €- pour les véhicules
de plus de 10 ans et 200 M€ pour les PME)
 1,2 Md€ Mesures pour l'emploi, notamment le chômage
partiel
 0,8 M€ prime de 200 € pour les bénéficiaires des minima
sociaux
Prévisions économiques 2009 (BIPE)
 Thèse du découplage mise à mal … entre l’Europe et les USA
 Plombage de la croissance européenne par la hausse de l’euro,
la flambée des cours des matières premières, les
retournements immobiliers, les turbulences financières et les
ponctions inflationnistes
 Le Japon n’est pas épargné par ce repli économique, et.
ironiquement, les États-Unis, dopés par la faiblesse du dollar et
le paquet fiscal, affichent la meilleure performance des 3
grandes zones industrialisées au 2ème trimestre
 Plus que jamais, la clé de la résistance de la croissance
mondiale se trouve dans les pays émergents (BRIC)
 Ceux-ci semblent pour l’instant résister à cette vague de
mauvaises nouvelles même si certaines économies marquent le
pas (Chine)
Prévisions économiques 2009 (BIPE)
 Faiblesse de l’activité et récession en Europe comme aux EtatsUnis en 2009: croissance en Europe et aux USA de 0,1 à 0,2%
 France : stagnation/baisse du pouvoir d’achat
 Baisse du PIB français : - 0,3 % au deuxième trimestre 2008.
 Dans un environnement international dégradé et toujours sous
l’épée de Damoclès de la crise financière, croissance française
en récession : -0,1% en 2009, et reprise très limitée en 2010
 Selon l'OCDE, - 0,4 %, et selon le FMI, - 0,5 %
 Pouvoir d’achat du revenu disponible par ménage, ponctionné
par l’inflation (3% en 2009), et une croissance négative
 Afin de préserver pour partie leur consommation, les ménages
français réduiraient sensiblement leur taux d’épargne de 16 à
14%
Impacts sur l’économie française
 Forte sensibilité aux prix (Habillement : -3% au niveau des
ventes, si baisse de 1%, hausse des achats de 0,3%), recherche
du juste prix
 Hausse du chômage : franchissement du cap des 2M de
chômeurs, perte de 45 000 emplois au 2ème trimestre 2008,
prévision de 200 000 chômeurs de plus en 2009, et nombreux
plans sociaux, ce qui agit directement sur le moral des
ménages
 Recours à l’épargne
 Effondrement de l’immobilier
 Médiatisation de la crise, zoom
consommation dans tous les secteurs
sur
l’impact
sur
la
 Changements profonds des comportements de consommation
Impacts sur la consommation
 Emergence de nouveaux comportements et stratégies de
consommation: 82% des français estiment qu’il faut réduire
leurs dépenses, alors que 49% n’ont pas de problème de fin de
mois, 91% estiment qu’il faut se concentrer sur les achats
essentiels avec un besoin précis. Enquête IFOP : 44%
envisagent de rien acheter pour Noël, et 49% vont dépenser
moins, 55% sont prêts à transiger sur la qualité pour payer
moins cher, 68% sont prêts à acheter d’occasion
 Tendances à l’achat malin : achat rationnel, comparaison des
prix et des offres, recherche du bon plan Internet, dernière
minute, satisfaction des besoins fondamentaux, recul de la
consommation bling-bling, priorité au durable, au solide, à
l’utile indémodable, renforcement des liens de proximité
 Besoin de transparence, d’accompagnement, de pédagogie de
l’offre, du rapport Qualité-prix: recréer de la confiance, éviter
les sur-promesses, éviter de répondre à de faux besoins: jouer
un rôle de coach auprès du consommateur, le considérer
comme un partenaire, et se positionner en conseiller
Impacts sur la consommation
 Remise en cause de la boulimie de consommation, du modèle
consumériste à outrance, de l’individualisme, et anticipation de
problèmes à venir ( 91% des français prétendent se recentrer
sur des achats essentiels correspondant à un vrai besoin) :
quid d’un séjour dans un hôtel saisonnier?
 Discours ambiant : consommer n’est plus tendance, il faudra
donc redonner du sens à la consommation positive
(développement durable)
 Remise au gout du jour de certaines vieilles pratiques comme
l’achat groupé: réhabilitation du fait maison, de l’occasion,
d’où concurrence entre repas à la maison et restaurant, home
cinéma et spectacles,…
Typologie des consommateurs de crise (TNS SOFRES)
Les « consommateurs malgré
tout » qui ne veulent pas se
laisser aller à la morosité
Les « low consommateurs »,
qui cherchent à acheter au
plus bas prix (Internet)
Les « adeptes du fait à la
maison » : 45% des français
sont prêts à faire leurs
produits à la maison (permet
d’accroître l’estime de soi)
Les consommateurs
« seconde main »: achats de
produits d’occasion
Les « locavores » (100%
local): achat de produits
fabriqués à moins de 160 km
Les « adeptes de la
décroissance »
Implications sur la consommation
 Des situations très inégales selon les secteurs:
 Certaines secteurs sont préservés, lorsque l’on a le
sentiment que l’on maîtrise sa consommation : abonnement
Internet, téléphonie mobile, TV payante,…
 D’autres stagnent : alimentation, carburant,…
 D’autres souffrent : sorties, restaurants (mais on se garde
des petits luxes, et on va s’acheter un plat cuisiné
sophistiqué), vêtements, voitures, …
 Autre sanctuaire : les enfants : maintien des achats, achat de
marques, poids des dépenses éducatives
 Redistribution des priorités : économie pour financer de l’achat
plaisir, optimisation du rapport qualité prix (on choisit un
après-midi spa plutôt qu’un week-end). Tous ces arbitrages ne
se font pas dans la joie : la fin de l’achat plaisir déplait
beaucoup des femmes !
 Nécessité de s’adapter à cette nouvelle donne, et de profiter de
cette période pour « renouveler/réactualiser » le lien avec le
client
Implications sur l’offre de produits, et le marketing
 Ultra segmentation des cibles, et personnalisation des offres
 Multiplication des promotions, des offres spéciales
 Proposition de produits avec de la « valeur ajoutée qui dure »,
des services vraiment utiles
 Adaptation du marketing aux consommateurs en crise :
 « hyperpouvoir d’achat » (cf. Carrefour: des baisses ciblées
de 20% sur 15% des produits)
 Menus anticrise de 3 à 6€ à Nantes, Perpignan,…
 Fuck la crise : c’est la crise, partez en vacances d’hiver (cf.
Troc Maison.com)
 Cooconning à la maison (cf. Body Shop)
 Priorité aux marques classiques (besoin de rassurance)
Ordre du Jour
1. Point sur la crise économique et financière, et ses incidences sur
l’économie française
2. Premiers impacts sur le secteur du tourisme et des voyages
Implications sur le tourisme et les voyages
 Confirmation de la tendance au « moins loin, moins longtemps,
moins cher », recul des destinations lointaines Soleil d’hiver,
baisse de 30% sur les longs courrier, et 10 à 15% sur les
moyens courriers (-300€ avec le passage du LT au MT)
 Selon OMT, croissance des touristes étrangers en 2009: 1%
 Lancement de programmes d’offres spéciales et de
programmes anticrise par plusieurs voyagistes et distributeurs:
 Nouvelles Frontières : « Yes, we can » : promotion de 40%
sur Maroc, République Dominicaine et Antilles
 Fram : « Fini la morosité »
 Lastminute : 256€ la semaine à Djerba
 Club Med: cellule de gestion de crise (cf. accident Grèce)
Implications sur le tourisme et les voyages
 Multiplication des offres spéciales à la montagne :
 carte Holiski, et enregistrement des seules journées
facturées (Compagnie des Alpes)
 désengagement sans frais (Rémy Loisirs)
 Gratuité des enfants pour les moins de 6 ans
 Baisse accélérée du budget vacances, depuis le début de
l’année 2008 : la moitié des français estiment que la crise
affectera leurs projets de vacances en 2009! Baisse de 5 à 10%
cet hiver, selon le cabinet spécialisé Protourisme
 Attrait des destinations montagne low cost: 10 à 25% de moins
en moyenne, 30 à 60% dans certaines stations
 Développement des réservations de dernière minute
notamment par internet: le client cherche sur Internet le
meilleur rapport qualité/prix en fonction de la météo
Implications sur le tourisme et les voyages
 Pîerre & Vacances annonce de bons remplissages sur la Noël
et le Jour de l’An, mais le groupe souffre fortement de la crise
immobilière. Une valeur sûre: Center Parcs, positionné sur le
tourisme de proximité qui résiste mieux aux crises pour des
raisons psychologiques et budgétaires
 Baisse de la fréquentation des cafés, bars, brasseries,
restaurants, et accentuation des pratiques de consommation
enregistrées depuis plusieurs années : suppression des à
côtés : apéritif, vin, café, petit déjeuner ; 1 seul plat voire un
plat pour 2, baisse de la fréquentation des restaurants le midi
mais aussi le soir, ... au lieu d’aller 2 ou 3 fois par semaine au
restaurant le soir les clients n’y vont plus qu’une à deux
durant leur séjour, mais la clientèle hôtelière continue de
choisir « l’hôtel pour l’hébergement »: hors de question de
sacrifier confort et services
Implications sur le tourisme et les voyages
 Recherche des bons plans pour continuer à partir : braderie,
low cost, hors saison :
 Braderie du Clubmed le lundi matin
 Enchères de Nouvelles Frontières du mardi
 Invendus de Pierre & Vacances du vendredi
 0ffres de billets d’avion de Thomas Cook du mardi aprèsmidi
 Plus que jamais, Internet sera au cœur de la préparation des
séjours, et de la recherche du meilleur prix
 Depuis le début de l’année, les entreprises du secteur qui
figurent au CAC40 ont perdu entre 40 % et 50% de leur valeur
(Accor)
 Coup de frein aux investissements privés, mais aussi publics
Ordre du Jour
1. Point sur la crise économique et financière, et ses incidences sur
l’économie française
2. Premiers impacts sur le secteur du tourisme et des voyages
Perspectives pour 2009
De grandes incertitudes :
 Une crise financière qui n’en finit plus
 Des risques avérés de récession en France, en Europe et aux
Etats-Unis
 Une activité économique qui se ralentit, et une forte progression
du chômage
 Une baisse de la consommation des ménages et des entreprises
•
Des atouts indéniables :
 La France reste une destination internationale incontournable
 De nouveaux pays émetteurs affichant toujours une croissance
forte (BRIC)
 Une forte capacité d’adaptation des opérateurs touristiques :
diversification du mix clientèle, yield management, e-marketing,…
Tendances de la consommation touristique
Progression de la fréquentation
étrangère, notamment clientèles
BRIC
Sensibilité généralisée au facteur
prix, liée à l’environnement
économique
Perspectives contrastées
sur le marché intérieur
Besoin d’espace, de confort
d’intimité, de qualité, de services
personnalisés
Permanence caractère
fondamental des vacances :
se reposer, se changer les idées,
se retrouver en famille
Importance accordée à
l’immatériel et au mental
Poursuite « trilogie de l’été »:
long séjour, attrait du soleil,
besoin d’épanouissement, mais
apparition de nouvelles
destinations et périodes
de consommation
Utilisation renforcée d’Internet, et
des outils web 2.0: wiki, blogs, flux
RSS, réseaux sociaux et
professionnels
Mettre en place de cellules de crise
•
•
• Mettre en place
une cellule de
crise chargée de
suivre l’impact
et la diffusion de
la crise sur le
tourisme, et les
actions mises en
place au niveau
des filières et
des territoires
•
•
•
aider les adhérents dans
le maquis des dispositifs
d'aide mises en place
mettre en place un
baromètre de suivi de la
crise et de ses
conséquences sur le
moral des clients, les
comportements et leurs
arbitrages
être une force de
propositions sur les
mesures « anticrise » de
soutien à l’activité à
envisager
alimenter les organismes
professionnels et
territoriaux sur les actions
mises en place par le
gouvernement, et les
impacts sur le secteur du
tourisme
faire du lobbying en
faisant remonter les
préoccupations et
besoins des hôteliers
auprès des Pouvoirs
Publics
Pistes de travail pour une stratégie anticrise
 A court terme: comment
améliorer la fréquentation des
équipements touristiques, et
passer ce cap difficile?
 A moyen terme : comment
préparer l’après crise?
Axe N°1 : Réagir et s’adapter à la nouvelle donne pour
subir le moins possible la crise
Réduire les coûts, pour permettre de passer ce cap difficile
Réduire les prix de manières ciblées et lisibles (baisse du budget
vacances de l’ordre de 10%)
Multiplier les offres spéciales et les promotions musclées, en
jouant de façon sélective sur les prix, pour limiter les stocks
Développer des offres en all inclusives, des cartes d’hôtes, des
animations, des activités d’accompagnement (spas), mais aussi
authenticité, ambiance, architecture/décoration traditionnelle
Axe N°1 : Réagir et s’adapter à la nouvelle donne pour
subir le moins possible la crise
Tirer parti au mieux des TIC pour gagner en efficacité, réduire les
coûts (notamment ressources humaines), optimiser les achats,
établir de nouvelles collaborations, et créer de la valeur
Réactualiser le positionnement des produits et des services, à
partir de leurs « plus différenciants »
Lancer une campagne de communication avec un partenariat
public-privé (cf. Maison de la France)
Axe N°1 : Réagir et s’adapter à la nouvelle donne pour
subir le moins possible la crise
Optimiser les outils de e-marketing et de commercialisation en
ligne, et notamment les nouveaux outils du web 2.0 : production,
personnalisation et partage de contenus, mise en place d’outils
collaboratifs (Wiki, blogs, podcast, flux RSS, réseaux sociaux et
professionnels),...
Créer des évènementiels professionnels au niveau des filières
et/ou des destinations : la journée de l’hôtel, la journée du
restaurant,…
Développer des attractions nouvelles et/ou renouvelées
La nouvelle donne Internet
Estimation de la
fréquentation
Internet pour
s’informer
Internet pour
réserver
Etrangers
80 M
38 - 42 M
3M
Français
40 M
20 M
1M
Total
120 M
58 M – 62 M
4M
La nouvelle donne Internet
 Une crise radicalement différente non seulement par son
origine, son impact sur les consommateurs, mais aussi et
surtout parce que c’est la première récession après la
révolution Internet
 En termes de marketing et de communication, on assiste à un
profond changement à la fois dans la façon dont les
consommateurs fonctionnent et dont les opérateurs peuvent
agir
 Les consommateurs ont plus de choix, plus de médias, plus de
sources d’informations, plus de facilité dans la gestion de
leurs choix, et en conséquence utilisent cette nouvelle liberté
pour gérer leur budget et leurs achats
La nouvelle donne Internet
 Cette nouvelle liberté appelle une forte fragmentation des
comportements consommateurs
 Les annonceurs/opérateurs ont une nouvelle capacité à
mesurer la performance, à construire des dispositifs agiles et
flexibles qui évoluent en fonction de résultats mesurés par
cycles courts
 Ces nouveaux comportements des consommateurs et ces
nouveaux moyens à disposition des annonceurs/opérateurs
créent une situation inédite pour les stratégies marketing dans
une économie en récession
La nouvelle donne Internet
 Au cours des crises précédentes, les premiers budgets à être
réduits étaient ceux de la publicité
 Ceux qui ont intégré les apports d’Internet sont en position de
force pour justifier de l’utilité fondamentale de leurs budgets
surtout en phase de récession : les périodes de crises sont
comme les montées dans les courses cyclistes, c’est dur, mais
c’est en haut des cols que se forgent les vainqueurs
 La capacité à piloter ses investissements en fonction d’une
performance mesurée est la meilleure assurance de gagner
dans un marché instable, face à des consommateurs exigeants
et méfiants dont les comportements sont fragmentés
La nouvelle donne Internet
 En d’autres termes, Internet apporte les solutions pour survivre
et se développer en temps de crise
 En 2009, le web est au premier rang des solutions efficaces et
immédiatement rentables pour informer, rassurer, séduire,
convaincre et fidéliser les consommateurs
 Alors que les consommateurs devraient se tourner
massivement vers le web pour comparer, analyser et savoir ce
que pensent d’autres consommateurs, l’exploitation complète
et massive de l’Internet dans les plans de communication sera
un élément incontournable de succès pour sortir au mieux de
cette crise
 Les temps qui s’annoncent seront difficiles pour tous, mais
ceux qui affronteront la crise avec des outils éprouvés pour
gérer le « Retour sur Investissement » de leurs efforts de
marketing auront bien d’autres options que celle de couper leur
budget, et d’attendre des temps meilleurs
 Ce qui change la donne dans cette crise, c’est Internet
Les outils du web 2.0
Référencement naturel des contenus
Liens
Blogs
Flux RSS
Réseaux sociaux et
Echanges de liens
Affiliation
Géo-localisation des points d’intérêts
touristiques
Production de contenus et de services
pour des terminaux mobiles
Axe N°2 - Préparer l’après-crise
Investir dans des projets immobiliers et/ou commerciaux
permettant de préparer la sortie de crise
Prospecter de nouveaux marchés (BRIC)
Diversifier les activités, et innover en termes de produits et de
prestations (spas hôteliers, massages,…)
Miser sur le développement durable (écoéquipement)
AFEST
La Crise Economique et Financière : premiers
impacts sur le tourisme et les voyages, pistes
d’actions anticrise
La prévision est un art difficile, mais l’action peut
changer le futur (Lao Tseu)
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