DES2008_Deficit_immunitaire

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DANS QUELLES SITUATIONS CLINIQUES
LE PNEUMOLOGUE DOIT-IL RECHERCHER
UN DEFICIT IMMUNITAIRE PRIMITIF ?
1 – infections bactériennes récidivantes à germes encapsulés et
dilatations des bronches diffuses
→ déficit HUMORAL
2 – infections à staphylocoques, aspergillus, nocardia,
b. cepacia
→ déficit de PHAGOCYTOSE
3 – infections opportunistes
→ déficit CELLULAIRE
4 – thymome
5 – pneumopathie interstitielle lymphoide et/ou granulomateuse
6 – Infections pulmonaires à mycobactéries non tuberculeuses
DILATATION DES BRONCHES :
CLASSIFICATIONS RADIOLOGIQUES
I – épaississement des parois bronchiques : diamètre intra
luminal/diamètre total de la bronche
Nl > 80 % ; moyen 50-80 % ; important < 50 %
dilatation des bronches : diamètre de la bronche/diamètre vaisseau
adjacent Nl < 110 % ; moyen 110-150 % ; sévère > 150 %
déformation kystique : < 1 cm ; 1-2 cm ; > 2 cm
II – autres critères de gravité
Extension des lésions par lobes : < 25 % ; 25- 50 % ; 51-75 % ;
> 75 %
Volume pulmonaire
Anomalies associées : nodules, emphysème
⇒ DIFFICILE
Mc Guiness G. et al. A.J.R.? 1993
Naidich D.P. et al. J. Comput. Assist. Tromogr. 1982
Reiff D.B. et al. A.J.R. 1995
Diederich S. Eur. Radiol. 1996
DILATATIONS DES BRONCHES
DIFFUSES
Pathologies associées (1)
1 – post infectieuses
Tuberculose
Mycobactériose non tuberculeuse
Infection pulmonaire de l'enfance (adénovirus,
rougeole, grippe)
Aspergillose broncho-pulmonaire allergique
2 – génétiques
Mucoviscidose
Dyskinésie ciliaire (Kartagener)
Déficit en alpha 1 antitrypsine
Tranchéobronchomégalie (Mounier-Kuhn)
DILATATIONS DES BRONCHES
DIFFUSES
Pathologies associées (2)
3 – Inhalation
Overdose de drogues
Corps étrangers multiples
4 – maladies systémiques
Arthrite rhumatoide
Sjogren
Polychondrite
Iléite inflammatoire
Syndrome des ongles jaunes
Barker A.F. N. Engl. J. Med. 2002 ; 346 : 1383-93
ETIOLOGIES DES
HYPOGAMMAGLOBULINEMIES
AVEC HYPO ALBUMINEMIE
Transitoire : infection aiguë
Intermittente : syndrome de fuite capillaire
Persistante : syndrome néphrotique
entéropathie exsudative
SANS HYPO ALBUMINEMIE
Transitoire : traitements immunosuppresseurs
infection virale (enfants)
Persistante : leucémie lymphoide chronique, lymphome
non hodgkinien, myélome
déficit immunitaire primitif
HYPOGAMMAGLOBULINEMIE ET
DEFICITS IMMUNITAIRES PRIMITIFS
I – DEFICIT IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE (DICV)
Incidence variable selon les régions, environ 1 cas/25000 habitants
en Occident
Variabilité des manifestations cliniques
DICV
Nl
IgG < 5 g/l
8-17
IgA Ì
0,5-3,7
IgM Ì
0,4-2,3
Lymphocytes B circulants : nombre normal
II – Autres déficits "voisins"
Déficit en IgA
Déficit en sous classes d'IgG
Déficit en anticorps polysaccharidiques
DEFICITS EN SOUS CLASSES D'IgG
Principalement en IgG2 → Ac anti antigènes polysaccharidiques de S.
pneumonia et H. influenzae
Peut être méconnu car parfois associé paradoxalement à une augmentation
des IgG1
IgG1
4,5 – 11,5
IgG2
1,5 – 6,5
IgG3
0,2 – 2,5
IgG4
0 – 1,5
Variabilité selon l'âge : IgG 3 souvent Ì chez les adultes, IgG 2 chez les
enfants
l'ethnie
du taux d'IgG4 parfois indétectable chez des sujets sains
Associé à
Déficit en IgA
Syndrome de Buckley (hyperIgE, staphylococcie cutanéo-muqueuse ou
pulmonaires, hyperéosinophilie, anomalies osseuses de la face et de la
dentition)
Syndrome de Wiskott-Aldrich (eczéma, purpura thombopénique et micro
plaquettes)
Déficits immunitaires combinés sévères
DDB ET DEFICIT EN IgG 2
N = 65 avec DDB diffuse
Déficit en IgG2
isolé
N = 19
IgG2 et IgG 3 N = 1
IgG2 et IgG 4 N = 4
De GRACIA J. et al. Am. J. Respir. Crit. Care Med. 1996 ; 153 : 6505
AGAMMAGLOLUNEMIE LIEE A L'X
(maladie de Bruton)
Révélée quasi constamment durant les deux premières
années de la vie (âge moyen du diagnostic 6,5 ans).
Cependant variabilité des anomalies du gênes codant
pour la BTK (Bruton Tyrosine-Kinase) peut être
responsable de formes à révélation tardive (52 ans).
Bruton O.C. Pedriatrics. 1952 ; 9 : 722-8
Lederman H.M. Medecine 1985 ; 64 : 145-56
Kornfeld S.J. et al. Mol. Med. 1996 ; 2 : 619-23
HYPOGAMMAGLOBULINEMIE ET
SYNDROME D'HYPER IgM
Se révèle usuellement dans la petite enfance
Augmentation polyclonale des IgM (30 g/l) avec
diminution des IgG, IgA, IgE
Dû à un défaut d'expression de la protéine CD40L
empêchant le switch de l'IgM vers IgG, IgA et IgE
DICV ET MANIFESTATIONS
RESPIRATOIRES
I – complications INFECTIEUSES
Bronchites (+/- sinusites)
80 à 100 %
Pneumonies
75 %
Dilatation des bronches
20 à 90 %
La fréquence des complications et l'aspect TDM sont
fonction de la date du diagnostic de DICV
L'aspect TDM est caractérisé par l'association des lésions
Les DDB ne siègent jamais isolément dans les lobes
supérieurs
Les lésions bronchiques peuvent évoluer chez des malades
pauci symptomatiques
→ Intérêt d'une surveillance TDM
DILATATIONS DES BRONCHES ET
DEFICIT COMMUN VARIABLE
Infections chroniques des voies aériennes
* N = 14 ; tous substitués en immunoglobulines
* Prélèvements endobronchiques en dehors d'une
période de surinfection clinique
* Résultats :
Bactéries : 9 (hemophilus influenzae 5)
Virus : 6 (adénovirus 4 ; CMV 1 ; rhinovirus 1)
→ Présence d'agents infectieux en dehors des
exacerbations → persistance de l'inflammation
Cabello H. et al. Eur. Respir. J. 1997 ; 10 : 1137-44
Kainulainen L. et al. Am. J. Respir. Crit. Care Med. 1999 ; 159 : 1199-1204
DICV ET GAMMAGLOBULINES IV
Efficacité des gammaglobulines IV pour la prévention
des pneumonies
50 malades 42 +/- 15 ans
Avant IgG IV : 42/84 % pneumonie (11 récidivantes)
Après IgG IV : durée moyenne 6,5 ans
11/22 % pneumonie
Busse P.J. et al. J. Allergy Clin. Immunol. 2002
IMMUNOGLOBULINES IV ET DEFICIT
IMMUNITAIRE HUMORAL DE L'ADULTE
Quelle dose administrer ?
* Usuellement 400 mg/kg/4 semaines
Taux cible d'IgG résiduel > 5 g
* Mais : malgré cet objectif, amélioration parfois modeste →
majoration secondairement des doses administrées → taux
résiduel de 8 à 9 g/l
+ diminue fréquence et durée des infections
- pas des hospitalisations
surcoût
⇒ Débuter par doses standards puis adaptation si persistance
d'infection > 2/an
Pirofsky B. et al. Am. J. Med. 1984 ; 76 : 53-60
Eijkhout H.W. et al. Ann. Intern. Med. 2001 ; 135 : 165-74
DICV ETGAMMAGLOBULINES IV
Prix
34 €
teneur en IgA
< 0,05 mg/ml
ENDOBULINE
(Baxter)
GAMMAGARD
44 €
< 44 micro/g
(Baxter)
TEGELINE
34 €
< 17
(LFB)
OCTAGAM
40 €
2 mg/g
(Octapharma)
GAMMANORM
43 €
< 50 microg/g
(Octapharma)
SANDOGLOBULINE
34 €
< 40 mg/g
(ZLB-Behring)
400 à 600 mg/kg/2-4 semaines
But : taux résiduel de gammaglobulines ≥ 8 g/l
IMMUNOGLOBULINES IV
EFFETS SECONDAIRES
Réactions anaphylactoides
Prévention par administration lente des γ IV,
corticostéroides
Réactions anaphylactiques
Prévention par γ IV pauvre en IgA chez les malades
ayant un déficit en IgA
(1)
Céphalées, migraines, méningite aseptique
Prévention par anti migraineux
(2, 3)
Insuffisance rénale
Risque majoré par insuffisance rénale préalable,
diabète, > 65 ans, médicaments néphrotoxiques (4)
1 – Bjurkander J. et al. J. Clin. Immunol. 1987 ; 7 : 8
2 – Scribner C.L. et al. Ann. Intern. Med. 1994 ; 121 : 305
3 – Finkel A.G. et al. Headache. 1998 ; 38 : 317
4 – Cantu T.G. et al. Am. J. Kidney Dis; 1995 ; 25 : 228
IMMUNOGLOBULINES IV
EFFETS SECONDAIRES
* Hématologique
Positivité du test de Coombs
(1)
Neutropénie transitoire
(2)
* Biologique
Pseudo hyponatrérmie
(3)
* Majoration de la viscosité du sérum :
Risque de thrombose vasculaire
(4, 5)
Prudence si patient déshydraté, antécédents cardio
vasculaires
1
2
3
4
5
–
–
–
–
–
Brox A.G. et al. Am. J. Med. 1987 ; 82 : 633
Ben-Chretrit E. et al. N. Engl. J. Med. 1992 ; 326 : 270
Lawn N. et al. N. Engl. J. Med. 1998 ; 339 : 632
Dalakas M.C. Neurology 1994 ; 44 : 223
Go R.S. et al. Mayo Clinic. Proc. 2000 ; 75 : 83
ADMINISTRATION SOUS CUTANEE
DES IMMUNOGLOBULINES
Administration
Pour des malades le souhaitant
En 2 sites simultanément, en 2 heures
Dose totale entre 100 et 130 % de la dose IV
Après 1 administration IV initiale
Avantages
Taux sérique d'IgG plus constant
Fréquence moindre d'effets secondaires généraux 1 à 3
versus 8 à 18 %
Administration au domicile
Éviter les abords veineux centraux
Ochs H.D., et al. J. Clin. Immunol. 2006 ; 36 : 265.
Gardful A. et al. J. Clin. Immunol. 2006 ; 26 : 177
Radinsky S. et al. J. Allergy Clin. Immunol. 2003 ; 112 : 630.
DICV ET GAMMAGLOBULINES EN
SOUS CUTANE
SUBCUVIA
Baxter
43 €
GAMMANORM
Octapharma
43 €
Toutes les semaines 100 mg/kg
Stabilité du taux sériques des IgG
Améliore la qualité de vie
Gardulf A et al.
→Lancet 1995
→ J. Allergy Clin. Immunol. 2004
VIAGLOBIN
ZLB-Behring
43 €
DICV ET CELLULES DENDRITIQUES
Des lymphocytes B de malades ayant DICV peuvent in vitro
secréter IgG et IgM → in vivo, ceci suggère que les lympho B
ne reçoivent pas un signal approprié pour le switch et leur
maturation
Les CD de DICV ont
- une expression diminuée de CD1a, HLA-DR, CD40
- une faible production d'IL-12 après stimulation avec CD40L
Les immunoglobulines IV corrigent ces anomalies → leur intérêt ne
se limite pas à un apport d'anticorps
Cunningham Rundles C; et al. Clin. Immunol. 2005
Bayry J. et al. Blood 2004
Bayry J. et al. Am. J. Med. 2005
DILATATIONS DES BRONCHES ET
DICV
Résection pulmonaire
65 malades avec DICV, substitués en
immunoglobulines
4 lobectomies.
Indication : suppuration
Complications : 1 (empyème)
Décès : 0
Cohen A.J. et al. Thorax. 1994 ; 49 : 509-510
TRANSPLANTATION PULMONAIRE ET
DDB ASSOCIEES A DEFICIT COMMUN
VARIABLE
Age
21 ans
32 ans
43 ans
37 ans
Greffe
uni
uni
CP
bi
Survie
145 jours
9 ans
166 jours
2 ans
Yeatman M. et al. J. Heart Lung Transplant. 1996
Beirne P.A. et al. J. Heart Lung Transplant. 2005
Hil A.T. et al. Thorax. 1998
DANS QUELLES SITUATIONS CLINIQUES
LE PNEUMOLOGUE DOIT-IL RECHERCHER
UN DEFICIT IMMUNITAIRE PRIMITIF ?
1 – infections bactériennes récidivantes à germes encapsulés et
dilatations des bronches diffuses
→ déficit HUMORAL
2 – infections à staphylocoques, aspergillus, nocardia,
b. cepacia
→ déficit de PHAGOCYTOSE
3 – infections opportunistes
→ déficit CELLULAIRE
4 – thymome
5 – pneumopathie interstitielle lymphoide et/ou granulomateuse
6 – Infections pulmonaires à mycobactéries non tuberculeuses
PNEUMOPATHIES A
STAPHYLOCOQUES, B. CEPACIA,
NOCARDIA, ASPERGILLUS, SERRATIA
Granulomatose septique chronique
Normal : la NADPH oxydase catalyse la production d'ions
superoxyde
Constituée de 5 sous unités : gp 91 et p22, situés dans les
membranes des vésicules sécrétoires et des granules ; P40,
P47 et p67 situés dans les complexes cytosoliques
CGD : plusieurs mutations ; la plus fréquente est celle du gêne
situé sur le chromosome X codant pour gp91 (76 % des cas)
→ prédominance masculine
Diagnostic : classiquement test au bleu de tétrazolium
actuellement cytométrie de flux avec
dihydrohordamine 123.
Winkelstein J.A. et al. Medicine 2000 ; 79 : 155-69
Segal B.H. et al. Medicine. 2000 ; 79 : 170-200
Granulomatose septique chronique
Défaut de la NADPH
oxydase
Susceptibilité aux
infections
bactériennes et
fungiques
Dépisté par test de
réduction du NBT
BCGites localisées,
tuberculoses
GRANULOMATOSE CHRONIQUE
SEPTIQUE
Particularités chez l'adulte
* 4 % des cas diagnostiqués après l'âge de 30 ans
Formes de l'adulte plus fréquemment autosomiques que
liées à des mutations associées au chromosome X
* Age du plus vieux malade diagnostiqué : 69 ans
* Test au bleu de tétrazolium peut être proche de la
normale → importance des tests en cytométrie
* Importance thérapeutique majeure : prophylaxies anti
infectieuses (Itraconazole, TrimethoprimSulfaméthoxazole) ; immunomodulation : interféron
gamma
Liese J.G. Lancet. 1995 : 346 : 220-23
Schapiro B.L. et al. N. Engl. J. Med. 1991 ; 325 : 1786-90
Gallin J.I., et al N. Engl. J. Med. 2003 : 348 : 2416-22
DANS QUELLES SITUATIONS CLINIQUES
LE PNEUMOLOGUE DOIT-IL RECHERCHER
UN DEFICIT IMMUNITAIRE PRIMITIF ?
1 – infections bactériennes récidivantes à germes encapsulés et
dilatations des bronches diffuses
→ déficit HUMORAL
2 – infections à staphylocoques, aspergillus, nocardia,
b. cepacia
→ déficit de PHAGOCYTOSE
3 – infections opportunistes
→ déficit CELLULAIRE
4 – thymome
5 – pneumopathie interstitielle lymphoide et/ou granulomateuse
6 – Infections pulmonaires à mycobactéries non tuberculeuses
INFECTIONS OPPORTUNISTES
REVELATRICES D'UN DEFICIT
IMMUNITAIRE PRIMITIF CHEZ L'ADULTE
Déficit en adénosine deaminase
Quelques rares cas
(1,2)
Manifestations asthmatiques avec élévation des IgE sériques
Pas d'hypogammaglobulinémie
Lymphopénie CD4 idiopathique non HIV
(3-6)
Avait créé considérable inquiétude
Hypogammaglobulinémie fréquente
Lymphopénie CD4 parfois transitoire
→ DICV avec déficit immunitaire cellulaire prédominant
(7)
1 – Shovlin C.L. et al. Lancet. 1993 ; 341 : 1471
2 – Ozsahin H. et al. Blood. 1997 ; 89 : 2849-55
3 – Ho D.D. N. Engl. J. Med. 1993 ; 328 : 380-5
4 – Spira T.J. N. Engl. J. Med. 1993 : 328 : 386-92
5 – Smith D.K. N. Engl. J. Med. 1993 ; 328 : 373-9
6 – Duncan R.A. N. Engl. J. MEd;. 1993 ; 328 : 393-8
7 – W.H.O. Clin. Immunol. Immunopathol. 1986 ; 40 : 166-96
DANS QUELLES SITUATIONS CLINIQUES
LE PNEUMOLOGUE DOIT-IL RECHERCHER
UN DEFICIT IMMUNITAIRE PRIMITIF ?
1 – infections bactériennes récidivantes à germes encapsulés et
dilatations des bronches diffuses
→ déficit HUMORAL
2 – infections à staphylocoques, aspergillus, nocardia,
b. cepacia
→ déficit de PHAGOCYTOSE
3 – infections opportunistes
→ déficit CELLULAIRE
4 – thymome
5 – pneumopathie interstitielle lymphoide et/ou granulomateuse
6 – Infections pulmonaires à mycobactéries non tuberculeuses
HYPOGAMMAGLOBULINEMIE ET
THYMOME
* Décrit en 1954 par Robert Good → syndrome de Good.
* 3 – 10 % des malades ayant un thymome ont une
hypogammaglobulinémie
* Souvent un déficit cellulaire clinique associé : CMV, PCP,
cryptococcose
* Population lymphocytaire B sanguine : normale ou diminuée
dans la moitié des cas
* Hyperlymphocytose T sanguine oligoclonale de signification
mal comprise
* La thymectomie n'améliore pas l'hypogammaglobulinémie
Tarr P. E. et al. Medecine 2001
Montella L. Ann. Mehmatol. 2003
Barton A.D. Cancer. 1997
SYNDROME DE GOOD
Etude rétrospective de 10 cas
* Age au diagnostic de GS = 61 +/- 11 ans
* Manifestations révélatrices
Infections 6 bactériennes, virales, VZV, CMV, HSV
Médiastinales 2
* Manifestations non infectieuses associées
Iléite 3 ; cytopénies périphériques 2 ; myasthénie 1
* Taux moyen de gammaglobulines 3,4 +/- 1,8 g/l
* CD4 sanguins < 300/mm3 : 5/10
* Histologie thymique AB = 7 ; A = 1 ; B2 = 1
Thymectomie = 9 (+ lobectomie, 1). Radiothérapie = 3
* Durée moyenne de suivi 7,7 ans
* DCD 2 par progression tumorale
THYMOME ⇒ HYPOGAMMAGLOBULINEMIE
⇐
Trebbia G. et al. ATS. 2007
DANS QUELLES SITUATIONS CLINIQUES
LE PNEUMOLOGUE DOIT-IL RECHERCHER
UN DEFICIT IMMUNITAIRE PRIMITIF ?
1 – infections bactériennes récidivantes à germes encapsulés et
dilatations des bronches diffuses
→ déficit HUMORAL
2 – infections à staphylocoques, aspergillus, nocardia,
b. cepacia
→ déficit de PHAGOCYTOSE
3 – infections opportunistes
→ déficit CELLULAIRE
4 – thymome
5 – pneumopathie interstitielle lymphoide et/ou granulomateuse
6 – Infections pulmonaires à mycobactéries non tuberculeuses
DICV ET GRANULOMATOSE
SYSTEMIQUE
Aspects tomodensitométriques
N = 18 granulomatose/insuffisance respiratoire restrictive
Pneumopathie interstitielle
13
Nodules
8
(associés à pn. interst. 7)
Bronchectasies isolées
3
associées
3
Adénopathies hilaires non compressives : 50-60 %
⇒ aspects TDM variés
Park J.E. et al. Eur. J. Radiol. 2005
Fasano M.B. Medecine 2001
Mechanic L.J. Ann. Intern. Med. 1997
DICV et GRANULOMATOSE
SYSTEMIQUE
Localisation des granulomes
Fasano
Mechanic
N
30
17
Adénopathies
22
7
médiastinales
5
abdominales
3
axillaires
2
cervicales
2
sus claviculaires
1
autres
11
Foie
14
7
Rate
6
1
Conjonctive
3
Poumon
3
7
Cervelet ou méninge
1
1
Médullaire
1
1
Parotide
1
Fasano M.B. et al. Medecine. 1996
Mechanic L.J. et al. Ann. Intern. Med.1997
GRANULOMATOSE ET DICV
Age
Réf
1
2
3
N
8 + 22
17
13
Age extrême
3,5 – 72
9 – 59
21 – 67
Age moyen
25
20,5
40,3
1 – Fasano M.B. et al. Medicine. 1996 ; 75 : 251-61
2 – Mechanil L.J. et al. Ann. Intern. Med. 1997 ; 127 : 613-17
3 – Bates C.A. et al. J. Allergy Clin. Immunol. 2004 ; 114 : 415-21
DICV ET GRANULOMATOSE
SYSTEMIQUE
Fréquence lors du DICV
New York (1)
Baltimore (2)
Birmingham (3)
Suresnes
DICV
189
80
47
20
1 – Mechanic L.J. et al. Ann. Intern. Med.1997
2 – Fasano M.B. et al. Medecine. 2001
3 – Thickett K.M. et al. Q.J.M. 2002
granulomatose
17
8
2
1
DICV ET GRANULOMATOSE
SYSTEMIQUE
Chronologie diagnostique
1 – granulomatose AVANT DICV
22/30 ( Fasano)
7/17 (Mechanic)
2 – délai diagnostique variable pouvant atteindre 17 ans
3 – âge moyen du diagnostic : 25 ans
(chez sujet < 18 ans : 20 %)
DICV ET GRANULOMATOSE
SYSTEMIQUE
Particularités cliniques
1 – fréquence élevée d'une SPLENOMEGALIE, isolée
ou associée à une hépatomégalie : 85 % des cas
2 – cytopénies périphériques fréquentes surtout si
splénomégalie
GRANULOMATOSE ET DICV
Pathologies inflammatoires et systémiques associées
Cytopénies périphériques
Diarrhée/malabsorption (atrophie villositaire, maladie
inflammatoire, pesudo-GVH)
Lupus érythémateux, arthrite rhumatoide
Cirrhose biliaire primitive, thyroidite, vitiligo, alopécie
Brandt D. et al. Autoimmun. Rev. 2006
GRANULOMATOSE ET DICV
Histologie
Granulome sarcoidosique "classique"
MAIS
Association fréquente à pneumopathie interstitielle
lymphoide
→ Pneumopathie granulomato-lymphoide
Bates C.A. et al. J. Allergy. Clin. Immunol. 2004 ; 114 : 415-21
DICV ET GRANULOMATOSE
PULMONAIRE
Influence pronostique
* N = 69 DICV (Denver)
* Groupe 1 (N = 29) pas de manifestations pulmonaires
Groupe 2 ( N = 23) signes respiratoires cliniques
Groupe 3 ( N = 18) signes respiratoires cliniques et
radiologiques
3A : N = 13 LIP, granulomatose
3B : N = 5 fibrose
* Survie moyenne 3A : 13,7 ans vs 28,8 autres groupes
Lymphome 31 %/ 3A
→ DICV avec LIP/granulomatose ont un moins bon
pronostic (probablement DICV-LIP car survenue
fréquente de lymphome).
Bates C.A. et al. J. Allergy Clin. Immunol. 2004
DICV ET GRANULOMATOSE
Lymphomes
Tous les malades ayant un DICV ont une fréquence
accrue de LNH, comme tous les malades ayant un
déficit immunitaire
Fréquence de survenue d'un LNH est mal connue chez
les malades DICV granulomatose
2 cas (5 et 12 ans après diagnostic de DICV)
Leguern V. et al. Eur. J. Haematol. 2003
DICV ET GRANULOMATOSE :
CORRELATIONS PHENOTYPE
LYMPHOCYTAIRE/PHENOTYPE
CLINIQUE ?
Un déficit en lymphocytes B mémoire CD27+ IgD- IgMest associé à un groupe de DICV avec cytopénie
périphérique
→ Intérêt du phénotypage lymphocytaire sanguin pour
individualiser des groupes de malades avec un
phénotype particulier :
Granulomatose
12/27
Splénomégalie
16/27
Hyperplasie lymphoide 13/27
Warnatz K. Blood. 2002
Piqueras B. Clin. Immunol. 2003
DICV ET GRANULOMATOSE
SYSTEMIQUE
Conclusions (1)
1 - ne pas diagnostiquer une "sarcoidose" face à toute
granulomatose non caséeuse
2 - associée à un déficit en lymphocytes B mémoire
mais de physiopathologie incertaine
3 – traitement :
corticothérapie
gammaglobulines (IV ou sous-cutanées) : efficaces
vis-à-vis des épisodes infectieux mais pas de la
granulomatose
DICV ET GRANULOMATOSE
Traitement par anti-TNF
Influximab
2 cas
Après échec de CS et γ IV
Amélioration rapide, persistante à 18 mois
Etanercept
1 cas
1 – Hatab A.Z. et al. J. Allergy Clin. Immunol 2005
2 – Thatayatikom A. et al. Ann. Allergy Asthma Immunol. 2005
3 – Smith K.J. et al. Br. J. Dermatol. 2001
(1, 2)
(3)
DIVD ET GRANULOMATOSE
Cas isolés d'autres traitements
Cyclosporine
Ameratunga R. et al. Pathology. 2000 ; 32 : 280-2
Anti-CD20
Varoczyl et al. Haematologica. 2002 ; 32 : 535-41
DICV ET MALADIE
GRANULOMATEUSE
Conclusions (2)
La signification de la granulomatose est mal connue :
→ complication du DICV ?
→ infection virale associée ?
→ la sarcoidose "classique" serait-elle associée à un
déficit immunitaire ?
GRANULOMATOSE ET DICV
Rôle d'un agent infectieux ?
* Polymorphisme des gênes de plusieurs cytokines
→ production accrue de TNF-α lors des DICVgranulomatoses
* Taux sériques élevé de TNF-α lors des hémopathies
associées au HHV-8
→ Hypothèse : granulomatose lors du DICV serait
"initiée" par l'infection HHV-8, virus lymphotrope B
Moromito Y. et al. Curr. Allergy. Asthma Rep. 2005 : 5 : 370-5
DICV ET PNEUMOPATHIE
LYMPHOIDE/GRANULOMATEUSE
Rôle du HHV-8 ?
* Dans sang : PCR + 6/9 DICV –LIPGS vs 1/21 DICV
sans pneumopathie
* Immunohistochimie LANA –1 dans foie, poumon,
moelle de 2/5 DICV-LIPGS, et PCR + dans le foie 3/3
* 2 LNH parmi 2 DICV-LIPGS → PCR + dans le
ganglion
Wheat W.H. et al. J. Exp. Med. 2005
SARCOIDOSE : POURQUOI DES
GRANULOMES ?
PARADOXE
* Les organes atteints sont le siège d'une réponse
immune amplifiée des lymphocytes T helper
* Mais existence d'une anergie tuberculinique
⇒ DESEQUILIBRE IMMUNITAIRE ?
1 – Honninghakeg W. et al. N. Engl. J. Med. 1981 ; 305 : 429-34
2 – Newman L.S. et al. N. Engl. J. 1997 ; 336 ; 1224-34
SARCOIDOSE : TEMOIN D'UN DEFICIT
IMMUNITAIRE ?
Classiquement : sarcoidose associée à une réponse T CD4 augmentée
→ Hypothèse : cette réponse anormalement amplifiée serait la
conséquence d'une présentation antigénique exagérée
→ Étude d'un sous groupe de lymphocytes T :
CD1d-restricted natural-killer T (NKT)
CD1 : protéine présentatrice des antigènes glycolipidiques retrouvée
sur monocytes et cellules dendritiques
NKT sont en nombre abaissé dans le sang à tous les stades de
sarcoidose (sauf le Löfgren), dans le liquide de LBA → pas de
séquestration dans un compartiment pulmonaire, indépendant de la
corticothérapie
HO L.P. et al. Lancet. 2005
SARCOIDOSE : ROLE DES T
REGULATEURS
* Augmentation dans le sang et le liquide de LBA d'une
sous-population lymphocytaire CD4+ CD25 bright
lors des sarcoidoses actives
pas dans les sarcoidoses inactives et régressive, ni
la tuberculose
- exprimant un répertoire TCR polyclonal
- siégeant en périphérie des granulomes
- diminuant la prolifération T, inhibant la production d'IL-2
mais pas celle d'IFNγ et du TNFα ⇒ explique l'anergie
périphérique et néanmoins la formation de granulomes
* Mais pourquoi cette population est-elle amplifiée ?
Minara M. et al. J. Exp. Med. 2006 ; 203 : 359-70
GRANULOMATOSE "SARCOIDOSE-LIKE"
ET INFECTION VIH
* Survenant de 3 mois à 4 ans après le début du HAART
* Rôle de la reconstitution immune : survient après
HAART, et favorisée par IL-2 et IFNγ
* Taux de CD4+ sanguins ≥ 250/mm3
* Le plus souvent alvéolite lymphocytaire CD4+
* Pouvant nécessiter une corticothérapie
Morris D.G. et al. Chest. 2003 ; 124 ; 929-35
Foulon G. et al. Clin. Infect. Dis. 2004 ; 38 : 418-25
DICV ET GRANULOMATOSE
SYSTEMIQUE
Diagnostic différentiel (1)
Pneumopathie lymphoide interstitielle
= infiltrat de petits lymphocytes matures et de plasmocytes le long
des axes broncho vasculaires
Lymphocytes principalement T associés à des lymphocytes B
polyclonaux
Pouvant histologiquement être difficile à distinguer de lymphome
de la zone marginale
→ Immuno-histologie : CD19 +
CD20 +
CD5 CD10 –
CD23 bcl2→ Biologie moléculaire : absence de réarrangement du gêne
codant pour le récepteur des immunoglobulines
Parfois adénopathies avec aspect d'hyperplasie lymphoide
folliculaire et interfolliculaire
Swigris J.J. et al. Chest. 2002
Zompi S. et al. Bood. 2004
DICV ET PNEUMOPATHIE
INTERSTITIELLE LYMPHOIDE
Fréquence
Strimlan
Koss
Liebow
LIP
13
18
18
Strimlan C.V. Ann. Inern. Med. 1978
Koss M.N. Pathol. 1987
Liebow A.A. Med. Clin. North Am. 1973
DICV
2
1
5
DICV ET GRANULOMATOSE
SYSTEMIQUE
Diagnostic différentiel (2)
Pneumopathie interstitielle usuelle
1/8 DICV
1/10 déficit sous classe IgG
1 cas avec granulomatose hépato splénique
BOOP
1/8 DICV
1 cas associé à granulomes non caséeux
et une hyperplasie lymphoide bénigne
1 – Popa V. et al. Chest. 2002
2 – Walker J.C. et al J.. Allergy Clin. Immunol. 1997
3 – Wislez M. et al. Respiration. 2000
(1)
(2)
(1)
(3)
CONCLUSION
1 – le pronostic des complications infectieuses s'est
amélioré : rôle de la surveillance clinique et des
traitements substitutifs par immunoglobuline
2 – les granulomatoses associées aux DICV demeurent
de mauvais pronostic
3 – l'intérêt de nombreuses thérapeutiques est mal
évalué dans ces groupes restreints de malades :
macrolides, immunosuppresseurs (anti TNF, anti
CD20) → intérêt de cohorte nationale ou supra
nationale
DICV : complications pulmonaires
Evolution
Diminution de la fréquence des pneumopathies
infectieuses grâce aux immunoglobulines
(1)
Augmentation de la fréquence des manifestations non
infectieuses : auto-immunes et granulomatoses
(2)
1 – Busse P.J. et al. J. Allergy Clin. Immunol. 2002 ; 109 : 1001-4
2 – Bates C.A. et al. J. Allergy Clin. Immunol. 2004 ; 114 : 415-21
DANS QUELLES SITUATIONS CLINIQUES
LE PNEUMOLOGUE DOIT-IL RECHERCHER
UN DEFICIT IMMUNITAIRE PRIMITIF ?
1 – infections bactériennes récidivantes à germes encapsulés et
dilatations des bronches diffuses
→ déficit HUMORAL
2 – infections à staphylocoques, aspergillus, nocardia,
b. cepacia
→ déficit de PHAGOCYTOSE
3 – infections opportunistes
→ déficit CELLULAIRE
4 – thymome
5 – pneumopathie interstitielle lymphoide et/ou granulomateuse
6 – Infections pulmonaires à mycobactéries non tuberculeuses ?
Aspects tomodensitométriques
Bronchectasies,
excavations
Micronodules
centrolobulaires groupés
Zones de condensation
Volumineuse opacité
excavée
Maladie à MNT pulmonaire
Facteurs prédisposant locaux
Tuberculose pulmonaire préalable
Bronchectasies
Mucoviscidose
Protéinose alvéolaire
Pneumoconiose
Fibrose pulmonaire
Pneumopathie lipidique
Achalasie, gastrectomie
Marras, Clin Chest Med 2002; 23:553
Witty, Medicine 1994; 73:103
Hadjiliadis, Mayo Clin Proc 1999; 74:45
Griffith, Am Rev Respir Dis 1993; 147: 1271
Immunodéficience vis-à-vis des MNT
pulmonaires
•
Absence de
facteur
prédisposant
Prince, NEJM 1989; 321:863
Cas familiaux
Tanaka, AJRCCM 2000; 161:1643
Infections
plurimicrobiennes:
plusieurs espèces,
plusieurs souches
Wallace, AJRCCM 1998; 158:1235
Infection pulmonaire à MNT sans
facteur favorisant
Prédominance féminine, 6ième décennie
Griffith, Am Rev Respir Dis 1993; 147:1721
Huang, Chest 1999; 115:1033
Prince, NEJM 1989; 321:863
Association rapportée à prolapsus valvulaire mitral,
scoliose, pectus excavatum
Huang, AJRCCM 1998; 157:377
Iseman, Am Rev Respir Dis 1991; 144:914
Syndrome de susceptibilité
Mendélienne aux infections
mycobactériennes
Susceptibilité quasi élective aux
mycobactéries: tuberculose, BCG et MNT
Déficits immunitaires classiques éliminés
Mode de transmission variable
Plus de 200 malades identifiés depuis 1996
Casanova, Annual Rev Immunol 2002; 20: 581
Fieschi, Presse Med 2006; 35: 879
Réponse immune antimycobactérienne
Syndrome de susceptibilité
Mendélienne aux infections
mycobactériennes
Défauts Mendéliens de
l’axe IL-12 - IFN-
Catherinot, Rev Mal Resp 2005; 22:767
Fieschi, Presse Med 2006; 35:879
Défaut NEMO dans la
voie d’activation CD40
Filipe-Santos, JEM 2006; 7:1745
Défaut NADPH oxydase
par mutation gp91Phox
d’expression
uniquement
macrophagique
Bustamante, soumis
SYNDROME DE SUCEPTIBILITE
MENDELIENNE AUX INFECTIONS
MYCOBACTERIENNES
Défaut
Complet IFN-γR1 sans expression
Complet IFN- γR1 avec expression
Complet IFN- γR2
Partiel dominant IFN-γR1
Partiel récessif IFN- γR1
Partiel récessif IFN- γR2
Partiel dominant STAT-1
Complet sans expression IL-12/IL-23Rβ1
Complet avec expression IL-12/IL-23Rβ1
Complet IL-12/IL-23p40
Catherinot E. et al. Rev. Mal. Respir. 2005 ; 22 : 767-76
Nb malades
identifiés
18
4
3
48
2
1
3
53
1
19
Prévalence des
mycobactérioses
= 100 %
= 90 %
ND
ND
ND
= 75 %
Défaut de sécrétion ou
neutralisation?
Détection de l’IFN- intracellulaire par
cytométrie après 48 heures de stimulation
chez 2 malades
PHA + PMA: 37% et 42% vs 24% +/-10
Safdar, Ann Intern Med 2003; 138:521
Anticorps anti-IFN- et infection
mycobactérienne
2 cas rapportés. Infections disséminées
Identifiés par défaut de sécrétion d’IFN- par le
sang total ou les PBMC puis démonstration Ac
neutralisants
Döffinger, CID 2004; 38:e10
Höflich, Blood 2004; 103:673
Conclusion
Pistes:
Syndrome développemental
Physiopathologie des infections mycobactériennes
dans la mucoviscidose: rôle de la dysfonction
macrophagique?
Di, Nature cell biology 2006; 8:933
Inconnues:
La bactérie: virulence, besoins métaboliques
MANIFESTATIONS PULMONAIRES
DES DIP DE L'ADULTE
Conclusions (1)
Les manifestations pulmonaires des déficits
immunitaires primitifs chez lez adultes sont :
- nombreuses
- polymorphes : infectieuses et/ou non infectieuses
- souvent sévères, influençant le pronostic
- relevantes d'un traitement adapté à la fois au
déficit immunitaire et à l'évolution du malade
1 – tous les pneumologues doivent les connaitre
2 – les malades doivent être régulièrement surveillés
avec une fréquence adaptée à leur pathologie → ne
pas être "en retard"
Sewel W.A. et al. Drugs. 2003 ; 63 : 1359-71
MANIFESTATIONS PULMONAIRES
DES DIP DE L'ADULTE
Conclusions (2)
* Les malades ont des symptômes suggérant un déficit
immunitaire mais il n'est pas mis en évidence
⇒ aide d'immunologistes → nouveaux déficits
régulièrement décrits
* Intérêt de la surveillance → "réévaluation"
immunologique régulière. Apparition de
manifestations chez les membres de la fratrie ?
MANIFESTATIONS PULMONAIRES
DES DIP DE L'ADULTE
Conclusions (3)
Prise en charge pluridisciplinaire
- médicale : hospitalière et en ville +++
→ informations à fournir aux MG
- nutritionnelle, kinésithérapie
Regroupement des cohortes pour des études
épidémiologiques, thérapeutiques
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