Honorer les plus petits - Un poisson dans le net

Honorer les plus petits (Matt 18.10-14)
Introduction
Le soin des jeunes
La chanson Prendre un enfant, d'Yves Duteil a fait le tour de l’hexagone et demeure l’une des plus
belles du thème de l’enfance.
On pourrait substituer au terme ‘enfant’ celui de ‘jeune disciple’. Certainement ce chant perdrait une
bonne partie de son charme ☺. Mais il évoquerait bien ce que pourrait être une relation de discipolat :
Prendre un jeune disciple par la main
Pour l'emmener vers demain,
Pour lui donner la confiance en son pas,
Prendre un jeune disciple pour un roi.
Prendre un jeune disciple dans ses bras
Et pour la première fois,
Sécher ses larmes en étouffant de joie,
Prendre un jeune disciple dans ses bras.
Prendre un jeune disciple par le cœur
Pour soulager ses malheurs,
Tout doucement, sans parler, sans pudeur,
Prendre un jeune disciple sur son cœur.
Prendre un jeune disciple dans ses bras
Mais pour la première fois,
Verser des larmes en étouffant sa joie,
Prendre un jeune disciple contre soi.
Prendre un jeune disciple par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu'il s'endorme à la tombée du jour,
Prendre un jeune disciple par l'amour.
Prendre un jeune disciple comme il vient
Et consoler ses chagrins,
Vivre sa vie des années, puis soudain,
Prendre un jeune disciple par la main
En regardant tout au bout du chemin,
Prendre un jeune disciple pour le sien.
Tout au long de ce chapitre, Jésus décrit à quoi doit ressembler sa Communauté, les relations qui
doivent y être vécues…
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Entrer comme un enfant (18.1-4)
Marcher sans faire trébucher (18.5-7)
Avancer avec intégrité (18.8-9)
Honorer les plus jeunes en Christ (18.10-14)
4 raisons d’honorer les plus petits en Christ.
1. Parce que Christ le commande (18.10a)
« 10 Gardez–vous de mépriser un seul de ces petits… »
L’impératif est ici très fort :
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Tout d’abord le verbe « garder ». Il s’agit de bien observer comment on se comporte. De voir, de
veiller à sa marche. De ne pas imaginer que tout va bien.
Prenez des jumelles, ou prenez une loupe pour bien voir où sont les problèmes.
Évangile selon Matthieu
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Matthieu 18:10-14
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Et le champ de cette observation c’est notre attitude vis-à-vis des petits. Et souvenez vous que
ces petits ne sont pas nécessairement des enfants, mais tous ceux qui ont adopté cette simplicité
d’une personne qui vient à Christ comme un enfant.
L’attitude de mépris est une attitude qui consiste à considèrer l’autre inférieur, à le dédaigner, à le
prendre pour un nul, un incapable. Non seulement personne ne doit être une occasion de chute pour
un petit dans la foi, mais en plus personne ne doit avoir cette attitude orgueilleuse d’absence de
considération, de dépréciation, de dénigrement ou de vilipendage.
Comment est-ce que tu méprises le petit frère ou la petite sœur de notre assemblée ?
1. Lorsque tu arbores une attitude supérieure aux autres. C’est le contexte de ce discours de
Jésus, qui commence avec cette interrogation : « qui est le plus grand dans le royaume des
cieux ? » (Matt 18.1)
2. Lorsque ton comportement fait chuter un frère. C’est déjà l’une des réponses de Jésus en
18.6 : « Mais si quelqu’un était une occasion de chute pour un de ces petits qui croient en moi, il
serait avantageux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin, et qu’on le noie au
fond de la mer. »
3. Lorsqu’il y a de la partialité dans nos relations. Jacques dénonce le mépris du pauvre et
l’honneur du riche (Jac 2.3-4 : « si, pleins d’attention pour celui qui porte l’habit resplendissant,
vous lui dites : Toi, assieds–toi ici à cette place d’honneur ! et si vous dites au pauvre : Toi, tiens–
toi là debout ! ou bien : Assieds–toi au–dessous de mon marchepied ! ne faites–vous pas en
vous–mêmes une distinction, et n’êtes–vous pas des juges aux pensées mauvaises ? »). Ou bien
la partialité pour des raisons d’origine – Actes 6 rapporte la division et le découragement suscité
par l’aide humanitaire aux veuves juives d’origine israéliennes au détriment de celle des veuves
juives de la diaspora.
4. Lorsqu’un jugement sépare les chrétiens sur des critères non spirituels. Il y a des chrétiens
très intelligents, et d’autres très simples. Il y a des chrétiens aux vêtements baba cool, et d’autres
avec chemise et cravate. Certains sont sportifs et musclés, d’autres sont cérébraux et… plutôt
mous… Certains sont jolis selon les critères du monde et d’autres le sont moins – et pourtant
tellement précieux aux yeux de Dieu.
Laissez moi vous raconter l’histoire d’une jeune fille au bec de lièvre : chaque année, elle devait
passer un test de lecture et chaque année elle le faisait sous les moqueries de ses camarades.
Un jour sa maîtresse lui a fait lire un texte qu'elle avait rédigé et qui disait : « j'aurais tellement
aimé que tu sois ma fille... » La fillette ne put le lire le texte tellement elle était émue. » Elle
raconta des années plus tard quel encouragement elle avait tiré de cette anecdote et combien
l'amour et l'intérêt de cette maîtresse lui avait permis de tenir bon pour la suite de sa vie.
5. Lorsque tu ignores sauvagement les émotions ou les épreuves des autres. Romains 12:15 :
« Réjouissez–vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. »
6. Lorsque tu juges un frère qui tombe sans chercher à l’aider. Galates 6 lie bien l’ensemble de
ces considérations :
1 Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez–le avec un esprit de
douceur. Prends garde à toi–même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté. 2 Portez les fardeaux les uns des autres,
et vous accomplirez ainsi la loi du Christ. 3 Si quelqu’un pense être quelque chose, alors qu’il n’est rien, il s’illusionne
lui–même. 4 Que chacun examine son œuvre propre, et alors il trouvera en lui seul, et non dans les autres, le sujet
de se glorifier, 5 car chacun portera sa propre charge.
7. Lorsque tu ignores un frère au point de le laisser pécher. C’est bien ce que Jésus soulignera
dans le prochain passage.
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Évangile selon Matthieu
Matthieu 18:10-14
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L’attitude que Christ voudrait que l’on développe est admirablement résumée dans l’épître aux
Philippiens :
“1 S’il y a donc quelque consolation en Christ, s’il y a quelque encouragement dans l’amour, s’il y a quelque
communion de l’Esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, 2 mettez le comble à ma joie afin d’avoir
une même pensée ; ayez un même amour, une même âme, une seule pensée ; 3 ne faites rien par rivalité ou par
vaine gloire, mais dans l’humilité, estimez les autres supérieurs à vous–mêmes. 4 Que chacun de vous, au lieu de
considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. 5 Ayez en vous la pensée qui était en Christ–Jésus,
6 lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, 7 mais il
s’est dépouillé lui–même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé
dans la situation d’un homme, 8 il s’est humilié lui–même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix. 9
C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au–dessus de tout nom, 10 afin
qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse
que Jésus–Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.” (Philippiens 2:1-11)
J’espère que tu as dans le cœur l’honneur de tous, et particulièrement des plus petits dans la foi…
2. Parce que les anges veillent (18.10b)
« …car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est
dans les cieux. »
C’est en partie par ce verset qu’est née l’idée erronée de « l’ange gardien ». Dans la pensée
populaire, chaque personne – ou chaque chrétien – aurait un ange attitré chargé de le protéger. Mais
cette notion est fausse. Nous n’avons pas, semble-t-il, d’ange gardien. Mais nous avons mieux !
Hébreux 2.14 nous apprend que les anges sont « des esprits au service de Dieu, envoyés pour
exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ».
Le monde spirituel se divise en deux grandes parties : les anges élus (1 Tim 5.21) et les anges
déchus (Luc 11.15-20). Les anges élus – c’est-à-dire les anges qui n’ont pas péché – se classent en
différentes catégories, les chérubins, les séraphins, etc. Chaque classe d’ange semblant avoir des
attributions spécifiques, des rôles différents.
Parfois, les anges prennent forment humaine pour accomplir une œuvre terrestre sans être détectés.
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C’est le cas des anges qui ont accompagné Dieu dans sa visite à Abraham, avant de partir
détruire les villes de Sodome et Gomorrhe (Gen. 18.2-5 ; 19.1-3)
•
C’est pourquoi Hébreux nous exhorte : « N’oubliez pas l’hospitalité ; car en l’exerçant, quelques–
uns, à leur insu, ont logé des anges » (13.2). C’est un passage surprenant ! Recevoir des
inconnus chez soi, sans savoir que c’était des anges !
Que font les anges ?
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D’abord, ils adorent Dieu en toute pureté, dans sa lumière, devant son trône (Héb 12.22-23)
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Lorsque le programme de la fin des temps commencera, avant l’ouverture des 7 sceaux, nous
lisons qu’il y aura dans le ciel une louange intense et passionnée :
11 Je regardai et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône, des êtres vivants et des anciens, et leur
nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. 12 Ils disaient d’une voix forte : L’Agneau qui a été
immolé est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange. 13 Et toutes les
créatures dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A
celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau, la louange, l’honneur, la gloire et le pouvoir aux siècles des siècles ! 14
Et les quatre êtres vivants disaient : Amen ! Et les anciens se prosternèrent et adorèrent (Apoc 5.11-14)
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La Bible évoque un ange agissant au niveau d’une nation (Dan 10.21), tout comme l’archange
Michel est particulièrement associé à la nation d’Israël (Dan. 10.13, 21 ; 12.1 ; Jude 1.9 ; Ap 12.7).
Ils aident dans la conduite de personnes à Christ. C’est un ange qui dit à Corneille d’aller chercher
Pierre (Actes 10.1ss) – c’est d’ailleurs amusant que les anges, qui connaissent l’évangile, ne
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Évangile selon Matthieu
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Matthieu 18:10-14
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l’aient pas simplement annoncé ! C’est un ange qui conduit Philippe sur la route de l’eunuque
éthiopien (Actes 8.26).
Ils agissent aussi pour porter secours aux hommes et aux femmes de Dieu. C’est ainsi qu’un ange
a fermé la gueule des lions affamés qui auraient dû se précipiter sur Daniel qu’on avait descendu
dans leur fosse (Dan 6.22). C’est également un ange qui est envoyé délivrer Pierre de sa prison
(Actes 12.7ss). C’est un ange qui vient fortifier Jésus, après la tentation dans le désert (Matt.
4.11), également agonisant à Gethsémané (Luc 22.43).
Ils agissent aussi pour accomplir un jugement. J’ai mentionné celui de Sodome et Gomorrhe, mais
il y a l’exécution d’Hérode, « rongé par les vers » suite à l’intervention d’un ange (Act 12.23).
Plusieurs siècles avant, c’est un ange qui arrête la course folle de Balaam à l’encontre d’Israël.
L’Apocalypse annonce les nombreuses interventions futures des anges lors de cette phase de
transition que sera la tribulation.
Ce qui nous importe par rapport à ce que Jésus nous dit, c’est que Dieu envoie des anges pour agir
selon lui en faveur des enfants de Dieu… Je suppose que lorsque nous serons dans l’éternité, nous
verrons tout ce que Dieu a fait par ses serviteurs les anges en notre faveur.
John Paton était missionnaire dans les Iles « Nouvelles Hébrides ». Une nuit, des indigènes hostiles entourèrent la
mission avec l'intention de tuer les Patons. John et sa femme prièrent durant cette nuit que Dieu les délivre. Quand
l'aube arriva, ils furent abasourdis de voir leurs attaquants quitter les lieux. Une année plus tard, le chef de la tribu
hostile se convertit à Christ. Se rappelant ce qui s'était passé cette fameuse nuit, Paton lui demanda ce qui les avait
empêché de bruler la maison et de les tuer. Le chef répondit : « Qui étaient tous ces hommes qui étaient avec
vous ? » Paton savait qu'aucun homme n'était présent mais le chef affirma qu'il avait renoncé à l'attaque parce qu'il
avait vu des centaines d'hommes costaux, en habits étincelants et munis d'épées dégainées, encerclant la mission.
Today in the Word, MBI, October, 1991, p. 18.
Alors que veut dire « leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est
dans les cieux » ?
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Ces anges voient sans cesse la face du Père, expression empruntée aux usages des cours
orientales, et qui signifie avoir libre accès auprès du souverain, être puissant auprès de lui (#2Ro
25:19 ; #1Ro 10:8 ; #Est 1:14 ; comparez #Lu 1:19).
•
Essentiellement, que les anges ont les yeux fixés sur Dieu, et qu’ils sont prêts à répondre au
moindre ordre du Seigneur.
•
Et la leçon à retenir, c’est que si les anges sont prêts à intervenir pour soutenir ou secourir un
chrétien, à combien plus forte raison devons nous faire attention à ne pas aller à l’encontre de
l’œuvre que Dieu veut faire dans leur vie !
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Parce que blesser ceux que Dieu veut édifier, ce serait encourir la colère de Dieu, et peut être
subir un jugement des anges !
3. Parce que le Christ les ramène (18.11-13)
« 11 Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. 12 Qu’en pensez–vous ? Si un homme a
cent brebis, et que l’une d’elles s’égare ne laisse–t–il pas les 99 autres sur les montagnes, pour aller
chercher celle qui s’est égarée ? 13 Et, s’il parvient à la retrouver, en vérité je vous le dis, il s’en réjouit
plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. »
Une troisième raison c’est que Dieu est venu sauver – aurions-nous l’audace de détruire ce que Dieu
veut faire pour le salut des petits ? Irions dans l’autre sens ? Dans une autre direction ?
Comme l’indiquent plusieurs versions de la Bible, le verset 11 ne se trouve pas dans tous les
manuscrits anciens. Il s’agit vraisemblablement de l’insertion de Luc 19.10 par un scribe zélé ! Et c’est
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Évangile selon Matthieu
Matthieu 18:10-14
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tout à fait exact : le Fils de l’homme est venu pour sauver ! Luc dit plus précisément : « Car le Fils de
l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
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Dieu est dans le business de sauver ce qui est perdu.
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Il cherche et il sauve les hommes et les femmes qui se savent malades, et qui comprennent que
Jésus est le berger qui les guérisse (Luc 5.31)
L’histoire que Jésus raconte est plus connue par Luc 15. Mais elle n’est pas racontée dans les mêmes
circonstances, ni avec les mêmes expressions – Luc 15 évoque la conversion d’une personne, alors
qu’ici nous avons plutôt le retour à Dieu d’un disciple qui s’est éloigné de Dieu.
En commençant par une question, Jésus leur demande plus d’attention. Et l’histoire que Jésus
rapporte a un point central : Dieu se réjouit quand un chrétien qui s’est égaré revient à lui. Non
seulement il s’en réjouit, mais il fait l’objet d’une recherche active de la part de Dieu !
•
Ma fille me parlait hier d’un jeune homme qui pensait abandonner la vie chrétienne. Nous avons
prié pour lui. Que Dieu lui donne de combattre avec Dieu plutôt que contre lui. Et je me dis : s’il
est vraiment à Christ, le Père le cherchera pour le ramener. Mais s’il ne l’est pas, son
endurcissement sera terrible parce qu’il a goûté un peu de Dieu, et il s’éloigne sans vivre
pleinement avec Lui. C’est l’idée du « si » du verset 13 : certaines semblent être des brebis, mais
ne l’ont jamais été. Mais pour celles qui sont vraiment des brebis, Dieu parviendra à les trouver.
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Cette histoire devait rappeler immédiatement le Psaume 23 : « L’Éternel est mon berger ! » Dieu,
berger des disciples, se préoccupe de celui ou de celle qui s’égare.
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Et vous avez vu ? Jésus affirme que Dieu se réjouit ! Il se réjouit profondément du retour d’une
brebis, et que cette joie est supérieure à la joie que lui procurent les 99 autres !
Les joies de Dieu sont fascinantes. Je ne vais pas faire la liste des joies du Seigneur, mais la Bible
nous affirme que Dieu est souverainement heureux en lui-même. 1 Tim 1.11 et 6.15 parlent du
Seigneur comment étant bien-heureux ! Dieu est rassasié de bonheur ! Son œuvre se fait et
s’accomplit, et il mènera jusqu’à la fin toutes les entreprises qu’il s’est données. J’aime bien cette
image de Dieu pleinement heureux. Et son bonheur s’exprime parfois intensément.
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Notamment lorsqu’un pécheur vient à lui – qu’il soit un chrétien rétrograde qui se repent, ou un
non chrétien qui se convertit.
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Mais il y a d’autres aspects, notamment dans la réalisation future de notre salut :
14 Pousse des cris de triomphe, fille de Sion ! Lance des clameurs, Israël ! Réjouis–toi, exulte de tout ton cœur, fille
de Jérusalem ! 15 L’Éternel a écarté de toi les jugements, Il a détourné ton ennemi ; Le roi d’Israël, l’Éternel, est au
milieu de toi ; Tu n’as plus de malheur à craindre. 16 En ce jour–là, on dira à Jérusalem Sois sans crainte ! Sion, que
tes mains ne s’affaiblissent pas ! 17 L’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus
grande joie ; Il gardera le silence dans son amour pour toi ; Il aura pour toi une triomphante allégresse. 18 Je
recueillerai ceux qui sont dans la tristesse, loin des fêtes solennelles, Ceux qui sont demeurés loin de toi Sur qui le
déshonneur pesait comme un fardeau. (Sophonie 3.14-18)
Et cette idée de la joie intense et future de Dieu est souvent soulignée :
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Deutéronome 30:9 L’Éternel, ton Dieu, te comblera de biens en faisant prospérer toute l’œuvre de tes
mains, le fruit de tes entrailles, le fruit de ton bétail et le fruit de ton sol, car l’Éternel prendra de
nouveau plaisir à ton bonheur, comme il prenait plaisir à celui de tes pères,
•
Psaumes 149:4 : Car l’Éternel prend plaisir à son peuple, Il donne aux humbles le salut pour
parure.
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Esaïe 62:4-5 : On ne te nommera plus : Délaissée, On ne nommera plus ta terre : Désolation ;
Mais on t’appellera : Elle est mon plaisir, Et l’on appellera ta terre : L’épousée ; Car l’Éternel trouve
son plaisir en toi, Et ta terre sera épousée. Comme un jeune homme devient l’époux d’une vierge,
Ainsi tes fils deviendront pour toi (comme) des époux ; Et comme la fiancée fait la joie de son
fiancé, Ainsi tu feras la joie de ton Dieu.
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Matthieu 18:10-14
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4. Parce que le Père les garde (18.14)
« 14 De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de
ces petits. »
Voici la dernière raison qui nous encourage à prendre garde à la manière dont nous nous traitons les
uns les autres. Dieu a pour volonté qu’aucun de ses enfants ne se perde. Il n’est pas ici question de
perdition absolue, de l’enfer que connaît un homme refusant le salut de Dieu. Mais du désastre d’une
vie chrétienne ancrée dans une désobéissance qui ne fait pas l’objet d’une repentance. C’est évident
par le contexte, ainsi que par l’expression « votre Père ».
Je trouve un réel réconfort dans les propos de Jésus. Je prie parfois pour les 2 amis qui m’ont conduit
à Christ – car ils ne marchent pas aujourd’hui avec le Seigneur de façon visible. Et je peux m’appuyer
sur de tels versets. La volonté de Dieu est de terminer son œuvre en eux.
•
Jude 1.24 : « A celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire,
irréprochables dans l’allégresse »
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Jean 10.28-30 : « Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les
arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne
peut les arracher de la main du Père. Moi et le Père, nous sommes un. »
Dieu veut terminer l’œuvre qu’il a commencée (Phil 1.6). Quelle bénédiction ! Le Seigneur « ne
sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël » (Psaumes 121:4).
Parfois, un chrétien qui s’oppose à Dieu peut être discipliné par le Seigneur. Hébreux 12 nous rappelle
que seuls les enfants illégitimes n’ont pas droit à la correction.
•
On pense à Ananias et Saphira (Actes 5)
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On pense à ceux et celles qui ont été disciplinés en dehors de l’église, livrés à Satan (1 Cor 5), ou
encore à ceux et celles qui ont connu la mort par leur désobéissance (1 Cor. 11)
•
On pense à Démas qui a abandonné le Seigneur « par amour pour le siècle présent » (2 Tim
4.10). Nul doute que si Démas était vraiment un enfant de Dieu, alors il aura été conduit à la
repentance.
Et avec cette 4e raison, nous voyons combien nous devons veiller à ne pas être une occasion de
chute, de découragement pour le plus petit des disciples de Christ. Si la volonté du Père c’est qu’il ne
se perde pas, alors nous avons intérêt à aller dans le même sens !
Conclusion
Tout ceci souligne le soin que nous devons apporter à nos relations. Un soin rendu difficile car nous
avons perdu beaucoup de la notion d’église locale. Nous venons de lieues à la ronde, et les liens plus
proches que nous pourrions avoir si nous vivions tous dans un même village ne sont plus trop
possible. D’où l’importance de s’intégrer à une église de maison, ou de participer à un ‘groupe de
croissance’.
Lorsque Doug Meland, un missionnaire de Wycliff, et son épouse s'installèrent parmi les indiens Fulino au Brésil, on
l'appela simplement le blanc. Cette terminologie ne fut nullement un compliment puisque les Fulino avaient été
exploités et volés par les blancs. ... Mais quand ils ont appris la langue des Fulino et introduit la médecine, les
indiens commencèrent à appeler Doug le blanc respectable. ... Avec l'adaptation de la famille Meland aux coutumes
des Fulino, les indiens l'appelèrent l'indien blanc. ... Et enfin, un jour lorsque Doug était en train de laver le sang et la
boue du pied blessé d'un Fulino, il entendit le commentaire suivant d'un de ses camarades : Qui a jamais entendu
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Évangile selon Matthieu
Matthieu 18:10-14
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parler d'un blanc qui lave le pied d'un indien ? Très certainement, cet homme vient de Dieu. Depuis ce jour, chaque
fois qu'un indien rencontra Doug, on l'appela l'homme envoyé par Dieu.
Je prie que ce soit ce qui caractérise nos relations, que cela nous saisisse ... les uns envers les
autres.
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