La gestion des CET en question

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L’Algérie profonde / Actualités
AÏN TÉMOUCHENT
La gestion des CET en question
La gestion des centres d’enfouissement technique pose un problème sérieux au niveau de la wilaya de AÏn
Témouchent, la création d’établissements publics est prévue dans les textes de lois en vigueur, d’autant que
pas moins de 30 milliards de centimes ont été dépensés par le Trésor public pour monter une seule unité.
Intervenant lors de la session en plénière de l’APW, le directeur de l’environnement de la wilaya qui a été
interpellé sur le sujet de la gestion des centres d’enfouissement technique a rassuré les élus. Selon lui, il est
hors de question que ce genre de projet qui a nécessité une enveloppe financière assez conséquente dont la
mesure où le coût est de 30 milliards l’unité ne bénéficie par d’une prise en charge. Ainsi, conformément au
texte en vigueur, un établissement de gestion va être crée incessamment pour ces CET qui prendront en charge
des groupements de communes.
Cependant certaines communes à l’image de Hammam Bou Hadjar considérée comme la plus grande
agglomération après le chef-lieu de wilaya et Beni Saf ne seront pas concernées par ce genre de projet. Le
directeur de l’environnement fera remarquer que la gestion de ces CET est un problème national et dont la
préoccupation réside dans le financement de ces entreprises publiques intercommunaux (Epic) qui vont être
créées. Dans un autre registre, la directrice de l’éducation a été interpellée au sujet d’une surcharge des salles
de classe de l’unique CEM situé au niveau de la nouvelle ville Akid-Othmane. Selon l’un des intervenants qui
s’est interrogé sur la retard accusé des travaux du projet de réalisation d’un nouveau CEM, si aucune mesure ne
soit prise, la prochaine rentrée scolaire sera explosive en raison d’une densité des élèves qui va crescendo. Si le
directeur du logement et des équipements publics a fait état des difficultés techniques qui ont surgi au cours de
l’exécution des travaux, la directrice de l’éducation a pour sa part rassuré qu’une solution palliative est toute
trouvée. Selon elle, les salles classe situées au niveau du lycée mitoyen Maliha-Hamidou et qui ne sont pas
exploitées seront mises à la disposition des élèves du CEM et ce, en attendant l’ouverture d’un second
établissement du cycle moyen. Enfin, en ce qui concerne les locaux à usage commercial destinés aux jeunes
chômeurs en quête d’un emploi, la question du loyer a été soulevée lors de cette session. Fixé à 1500 DA
mensuellement, le montant a été jugé excessif.
M. Laradj
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