PACES 2012 : UE1 Biochimie ED 3 : Acides Aminés Peptides Protéines Enzymologie Coenzymes Hémoglobine Structure glucides et lipides Question 1 Soit le peptide : Met – Gly – Cys– Lys– Asp –Phe – Ser A : il comporte un seul acide aminé soufré B : il est clivé par la trypsine C : il comporte 2 acides aminés essentiels D : il absorbe dans l’UV E : La réaction de Sanger sur ce peptide permet d’identifier la méthionine. Question 1 Soit le peptide : Met – Gly – Cys– Lys– Asp –Phe – Ser A : il comporte un seul acide aminé soufré 2 AA soufrés : Méthionine (Met) et Cystéine (Cys) Méthionine COOH COOH CH- NH2 CH- NH2 CH2 CH2 CH2 SH S CH3 Cystéine Question 1 Soit le peptide : Met – Gly – Cys– Lys– Asp –Phe – Ser B : il est clivé par la trypsine La trypsine hydrolyse la liaison peptidique (côté carboxylique) de : Arg et Lys, 2 AA basiques Met – Gly – Cys– Lys– Asp –Phe – Ser Lysine (Lys) Arginine (Arg) Question 1 Soit le peptide : Met – Gly – Cys– Lys– Asp –Phe – Ser C : Il comporte 2 acides aminés essentiels 3 acides aminés essentiels Met – Gly – Cys – Lys– Asp –Phe – Ser Les AA essentiels doivent être apportés par l’alimentation : Isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane, valine Histidine (grossesse et croissance) Question 1 Soit le peptide : Met – Gly – Cys– Lys– Asp –Phe – Ser D : il absorbe dans l’UV Les AA aromatiques Phe, Tyr, Trp absorbent dans l’UV : Met – Gly – Cys–Lys– Asp –Phe – Ser Phenylalanine (Phe) Tryptophane (Trp) Tyrosine (Tyr) Question 1 Soit le peptide : Met – Gly – Cys– Lys– Asp –Phe – Ser E : La réaction de Sanger sur ce peptide permet d’identifier la méthionine. La réaction de Sanger (et la réaction d’Edman) permettent d’identifier l’acide aminé N-Terminal d’un peptide N Terminal C Terminal Met – Gly – Cys – Lys – Asp –Phe– Ser Question 2: L’hydrolyse enzymatique d’un peptide par la chymotrypsine libère les acides aminés et peptides suivants : Parmi les peptides suivants lequel peut correspondre à la séquence du peptide étudié : A- Cys-Val-Met-Tyr-Asp-Phe-Ile-Gly B- Cys-Val-Tyr-Met-Asp-Phe-Ile-Gly C- Gly-Ile-Asp-Phe-Met-Cys-Val-Tyr D- Met-Cys-Val-Tyr-Asp-Phe-Gly-Ile E- Cys-Tyr-Val-Met-Ile-Asp-Phe-Gly Question 2 Identification des résidus AA dicarboxylique: Asp AA soufré: Met AA aromatique: Phe Asp-Phe CO-NH Liaison peptidique Question 2 Identification des résidus AA aliphatiques Ile et Gly Ile- Gly CO-NH Liaison peptidique AA aliphatique : Val AA aromatique AA soufré: Cys hydroxylé: Tyr Cys-Val-Tyr Question 2 Identification des résidus L’hydrolyse enzymatique du peptide par la chymotrypsine libère Ile-Gly Met Asp-Phe Cys-Val-Tyr la chymotrypsine : hydrolyse la liaison peptidique du côté carboxylique - des AA aromatiques : Tyr, Phe, Trp et - des AA : Leu, Met, Asn, Gln A- Cys-Val-Met-Tyr-Asp-Phe-Ile-Gly B- Cys-Val-Tyr-Met-Asp-Phe-Ile-Gly C- Gly-Ile-Asp-Phe-Met-Cys-Val-Tyr D- Met-Cys-Val-Tyr-Asp-Phe-Gly-Ile E- Cys-Tyr-Val-Met-Ile-Phe-Asp-Gly Question 3 (concours 2009-2010) Structure des protéines : A : La dénaturation modifie la structure primaire B : Les ponts disulfures sont rompus par le b-mercaptoéthanol C : L’activité biologique d’une protéine dépend de sa conformation D : Les liaisons hydrogène participent à la stabilité d’une protéine E : Les lipoprotéines sont des holoprotéines Question 3 A : La dénaturation modifie la structure primaire La structure primaire d’une protéine est donnée par l’enchaînement des acides aminés N-terminal R1Liaison peptidique (amide) C-terminal NH-CH-CO-NH-CH-COR2 Sens de lecture La structure primaire est altérée par hydrolyse chimique ou enzymatique de la liaison peptidique (covalente). La dénaturation modifie la structure tridimensionnelle des protéines (structure secondaire, tertiaire, quaternaire) Question 3 B : Les ponts disulfures sont rompus par le b-mercapto-éthanol un pont disulfure se forme entre 2 résidus cystéine 2(Cys) 2 R- SH oxydation R–S–S–R b-mercapto-éthanol agent réducteur HO-CH2-CH2-SH Le pont disulfure est réduit par le b-mercapto-éthanol Question 3 C : L’activité biologique d’une protéine dépend de sa conformation La conformation d’une protéine résulte du repliement tridimensionnel de la structure primaire. rapprochement d’AA éloignés dans la structure primaire nécessaire à l’activité de la protéine. Ex: repliement donnant la fonction du site catalytique d’une enzyme Structure primaire Structure secondaire (feuillet b et hélice a) Conformation active Question 3 D : Les liaisons hydrogène participent à la stabilité d’une protéine La structure tridimensionelle des protéines est stabilisée par : - liaison(s) ionique(s) - effet hydrophobe - liaison(s) hydrogène - pont(s) disulfure (liaison covalente) E : Les lipoprotéines sont des holoprotéines Question 3 Holoprotéine : polypeptide uniquement constitué d’acides aminés Hétéroprotéine : polypeptide (apoprotéine) + groupement prosthétique Hétéroprotéines : Glycoprotéines Lipoprotéines Chromoprotéines Phosphoprotéines Question 4 : A : les acides aminés sont ionisés à pH physiologique (pH = 7) B : un acide aminé a une charge globale nulle quand le pH est égal à son pHi C : quand pH > pHi, un acide aminé est chargé positivement D : à pH = 1, le peptide Leu-Glu-Ala-Asp possède 2 charges positives E : à pH = 11, le peptide Leu-Glu-Ala-Asp possède 3 charges négatives Question 4 A : les acides aminés sont ionisés à pH physiologique (pH = 7) Equilibres de dissociation de l’alanine globale nulle 2,3 pKa1 6 9,7 pHi pKa2 pH pH = 7 les fonctions amines sont protonées : NH3+, les fonctions acides sont déprotonées : COO- Question 4 Equilibres de dissociation de l’alanine globale nulle 2,3 pKa1 6 9,7 pHi pKa2 pH B : un acide aminé a une charge globale nulle quand pH = pHi si pH=pHi, AA = switterion (NH3+, COO-) charge nulle Ici pHi = (2,3+9,7)/2 = 6 C : quand pH > pHi, un acide aminé est chargé positivement si pH>pHi, l’AA est déprotoné ( NH2 , COO- ) : charge négative Question 4 D : à pH=1, le peptide Leu-Glu-Ala-Asp possède 2 charges positives Les fonctions carboxyliques et amines qui ne sont pas engagées dans la liaison peptidique sont protonées pH = 1 + H3N Leu – Glu – Ala – Asp COOH COOH NH2 HOOC – CH2 – CH COOH Aspartique (Asp) COOH charge + 1 NH2 HOOC – (CH2)2– CH COOH Glutamique (Glu) Question 4 E : à pH = 11, le peptide Leu-Glu-Ala-Asp possède 3 charges négatives Les fonctions carboxyliques et amines qui ne sont pas engagées dans la liaison peptidique sont déprotonées pH = 11 Leu – Glu – Ala – Asp COO- H2N COO- NH2 HOOC – CH2 – CH COOH Aspartique (Asp) COO- charge - 3 NH2 HOOC – (CH2)2– CH COOH Glutamique (Glu) Question 5 : On dispose d’un mélange d’albumine (pHi= 4,9) et de g-globulines (pHi=6,6). On soumet le mélange à une électrophorèse en tampon à pH=9,9. A : L’albumine ne migre pas B : L’albumine est chargée positivement C : L’albumine migre vers l’électrode chargée négativement D : L’albumine est la fraction la plus rapide E : Cette méthode ne permet pas de séparer albumine et g-globulines Caractère amphotère + HN Prot COOH 3 - H+ + H+ + HN Prot COO3 -H+ +H+ 2HN - Prot - COO- pHi (pH isoionique, isoélectrique) : pH pour lequel le nombre de protons dissociés est égal au nombre de protons combinés. pH<pHi pH=pHi pH>pHi pH la protéine est chargée positivement (NH3+) électrode chargée négativement charge globale nulle la protéine est chargée négativement (COO-) électrode chargée positivement Question 5 : On dispose d’un mélange d’albumine (pHi= 4,9) et g-globulines (pHi=6,6). On soumet le mélange à une électrophorèse en tampon à pH=9,9. A : L’albumine ne migre pas B : L’albumine est chargée positivement C : L’albumine migre vers l’électrode chargée négativement pH = 9,9 albumine : pHi =4,9 g-globuline : pHi =6,6 pH > pHi albumine chargée (-) migre vers le pôle + pH > pHi g globuline chargée (-) migre vers le pôle + D : L’albumine est la fraction la plus rapide l’albumine est la plus rapide car pHi(Alb) < pHi(Glob) E : Cette méthode ne permet pas de séparer albumine et g-globulines Electrophorèse des protéines sériques en gel d’agarose à pH basique Dépôt + albumine : pHi = 4,9 - pH = 9,9 Alb g-Glob pHi pH>>pHi pH>pHi g-globuline : pHi = 6,6 Question 6: Soit une enzyme de cinétique michaelienne A : le site actif est la région de l’enzyme qui permet la fixation du substrat et sa catalyse B : l’enzyme abaisse l’énergie libre d’activation de la réaction C : la courbe v = f([S]) est une sigmoïde D : la constante de Michaelis (KM) est définie pour une concentration en substrat saturante. E : le KM correspond à l’inverse de l’affinité de l’enzyme pour son substrat Question 6: Soit une enzyme de cinétique michaelienne A : le site actif est la région de l’enzyme qui permet la fixation du substrat et sa catalyse Question 6: Soit une enzyme de cinétique michaelienne Energie libre du système B : l’enzyme abaisse l’énergie libre d’activation de la réaction Enzyme = catalyseur abaisse la barrière énergétique et diminue l’énergie libre d’activation de la réaction Barrière énergétique d’activation Energie libre d’activation de la réaction non Catalysée Barrière énergétique d’activation S Energie libre d’activation de la réaction catalysée Gi Etat initial Modification globale d’énergie libre DG l’énergie libre de la réaction (DG) catalysée ou non est identique. P Gf Etat final à l’équilibre Avancement de la réaction Question 6: Soit une enzyme de cinétique michaelienne C : la courbe v = f([S]) est une sigmoïde Courbe de Michaelis-Menten V La courbe est une hyperbole (courbe sigmoïde = cinétique d’enzyme allostérique) Vmax La vitesse maximale : est atteinte par la réaction pour une concentration saturante en substrat. Vmax 2 0 KM [S] KM= [S] pour V = ½ Vmax D : la constante de Michaelis (KM) est définie pour une concentration en substrat saturante E : le KM correspond à l’inverse de l’affinité de l’enzyme pour son substrat si le Km est FAIBLE, l’affinité de E pour S est FORTE la Vmax est atteinte pour une faible concentration de S l’enzyme se lie très étroitement à son substrat Question 7: L’hexokinase et la glucokinase assurent le métabolisme du glucose; leurs caractéristiques sont les suivantes: KM Vmax Hexokinase Glucokinase 0,1 mmol.L-1 0,01 µmol.min-1 10 mmol.L-1 0,1µmol.min-1 Pour une glycémie de 10 mmol.L-1, correspondant à un état d’hyperglycémie, quelle(s) sont la (ou les) proposition(s) exacte(s) ? A : L’activité de l’hexokinase est égale à la moitié de sa Vmax. B : L’activité de la glucokinase est 50 nmol.min-1. C : L'activité de la glucokinase est supérieure à celle de l’hexokinase. D : Seule l’hexokinase intervient dans la régulation de cette glycémie. E : Si le patient présente un déficit en glucokinase avec une concentration d’enzyme réduite de 50%, l’activité de la glucokinase est 0,025 µmol.min-1. Question 7: L’hexokinase et la glucokinase assurent le métabolisme du glucose; leurs caractéristiques sont les suivantes: KM Vmax Hexokinase Glucokinase 0,1 mmol.L-1 0,01 µmol.min-1 10 mmol.L-1 0,1µmol.min-1 Pour une glycémie de 10mmol.L-1, (état d’hyperglycémie) A : L’activité de l’hexokinase est égale à la moitié de sa Vmax. L’activité d’une enzyme est appréciée par la détermination expérimentale de la vitesse de la réaction c’est-à-dire la mesure de la vitesse de formation de P ou de consommation de S. E + S ES E + P Vmax x [S] V = ------------KM + [S] Question 7: Vmax x [S] V = ----------KM + [S] KM Vmax Hexokinase Glucokinase 0,1 mmol.L-1 0,01 µmol.min-1 10 mmol.L-1 0,1 µmol.min-1 si [glucose] = 10 mmol.L-1 (état d’hyperglycémie) A : L’activité de l’hexokinase est égale à la moitié de sa Vmax. Hexokinase : si [S] = 10 mmol.L-1 [S] = 100 x KM Vmax x 100 KM V = KM + 100 KM V = Vmax x 100 KM 101 KM V ~ Vmax ~ 0,01 µmol.min-1 soit 10 nmol .min-1 B : L’activité de la glucokinase est 50 nmol.min-1. Glucokinase : si [S] = KM = 10 mmol.L-1 Vmax= 0,1 µmol.min-1 Vmax x KM V = KM + KM V = Vmax x KM 2 KM V = ½ Vmax = 0,05 µmol.min-1 soit 50 nmol .min-1 C : L'activité de la glucokinase est supérieure à celle de l’hexokinase. Question 7: [glucose] = 10 mmol.L-1 KM Vmax (état d’hyperglycémie) Hexokinase Glucokinase 0,1 mmol.L-1 0,01 µmol.min-1 10 mmol.L-1 0,1 µmol.min-1 D : Seule l’hexokinase intervient dans la régulation de cette glycémie. si [S]= 10 mmol.L-1 V = ½ Vmax (item A) [S] = KM pour GK L’activité de GK pourra augmenter pour contrôler l’hyperglycémie mmol.L-1 si [S]= 10 V = Vmax (item A) [S] est saturant pour HK HK est à son maximum d’activité V nmol.min-1 100 glucokinase 50 hexokinase 0,1 5 10 HK sang GK 20 [Glc] mmol.L-1 Question 7: [glucose] = 10 mmol.L-1 (état d’hyperglycémie) KM Vmax Hexokinase Glucokinase 0,1 mmol.L-1 0,01 µmol.min-1 10 mmol.L-1 0,1 µmol.min-1 E : Si le patient présente un déficit en glucokinase avec une concentration d’enzyme réduite de 50%, l’activité de la glucokinase est 0,025 µmol.min-1. pour [S] donné, V est proportionnelle à [E] V = f([E]) est une droite (sauf excès de E) [V] quand [S] = 10 mmol.L-1, V = 50 nmol.min-1 (voir réponse B) Si [E’] = 50% de [E] V’ = 1/2 x 50 nmol.min-1 ou 0,025 µmol.min-1 0,5 1 1,5 [E] Question 8. Deux sucres, le glucose (courbe 1) et le mannose (courbe 2) peuvent être substrats d’une même enzyme. Les courbes v= f([S]) sont représentées sur le schéma ci-dessous : A : les vitesses maximales sont identiques B : le KM est la concentration en substrat pour laquelle la vitesse est 450 mmol.min-1 C : ils ont la même constante de Michaelis D : la concentration en mannose de 150 µmol.L-1 correspond au KM de l’enzyme pour ce substrat E : le mannose a une plus grande affinité pour l’enzyme que le glucose Question 8. le glucose (1) et le mannose (2) peuvent être substrats d’une même enzyme. Vmax Vmax 2 A : les vitesses maximales sont identiques ils ont la même Vmax (900 mmol.min-1) B :le KM est la concentration en substrat pour laquelle la vitesse est 450 mmol.min-1 ½ Vmax= 450 mmol.min-1 Question 8. Vmax Vmax 2 KM(1) KM(2) C : ils ont la même constante de Michaelis D : la concentration en mannose (2) de 150 µmol.L-1 correspond au KM de l’enzyme pour ce substrat Glucose : KM(1) ~ 10 µmol.L-1 Mannose : KM(2) ~ 50 µmol.L-1 E : le mannose a une plus grande affinité pour l’enzyme que le glucose KM(1) ~ 10 µmol.L-1 < KM(2) ~ 50 µmol.L-1 Le glucose a la plus grande affinité Question 9. Concernant les inhibiteurs compétitifs : A : ils se fixent sur l’enzyme au niveau du site actif B : ils augmentent le KM de l’enzyme C : ils diminuent l’affinité de l’enzyme pour son substrat D : pour déplacer un inhibiteur compétitif il faut augmenter la concentration en substrat E : ils diminuent la Vmax A : ils se fixent sur l’enzyme au niveau du site actif Inhibition COMPETITIVE E + S ES E + P +I Ki EI Compétition entre I et S pour le site actif Question 9. Concernant les inhibiteurs compétitifs : A : ils se fixent sur l’enzyme au niveau du site actif B : ils augmentent le KM de l’enzyme C : ils diminuent l’affinité de l’enzyme pour son substrat D : pour déplacer un inhibiteur compétitif il faut augmenter la concentration en substrat Compétition entre I et S pour le site actif E : ils diminuent la Vmax Vmax inchangée Sans effecteur + Inhibiteur compétitif KM augmenté Affinité diminuée E + S ES E + P +I Ki EI Question 10. Les données issues de l’étude cinétique de l’activité de la succinate déshydrogénase pour son substrat l’acide succinique, dans des conditions bien définies, sont représentées par la droite A. Les résultats d’une expérience effectuée dans les mêmes conditions mais en présence d’un effecteur, l’acide malonique sont représentés par la droite B. A : Le KM de cette enzyme en l’absence d’effecteur est 5.10-5 mol.L-1 B : la vitesse maximale de la réaction en présence de l’effecteur B est 0,25.10-4 mol.min-1.mg-1 C : l’effecteur B est un inhibiteur non compétitif D : en présence de l’effecteur B, l’affinité de l’enzyme pour son substrat est augmentée E : pour déplacer l’effecteur B, il faut augmenter la concentration en substrat Question 10. Les données issues de l’étude cinétique de l’activité de la succinate déshydrogénase pour son substrat l’acide succinique, dans des conditions bien définies, sont représentées par la droite A. Les résultats d’une expérience effectuée dans les mêmes conditions mais en présence d’un effecteur, l’acide malonique sont représentés par la droite B. -1/KM = - 2.104 mol-1.L KM = 1/2.10-4 mol.L-1 KM = 0,5.10-4 mol.L-1 1/Vmax KM = 5.10-5 mol.L-1 A : le KM de cette enzyme en l’absence d’effecteur est 5.10-5 mol.L-1 Question 10. L’étude cinétique de l’activité de la succinate déshydrogénase pour son substrat l’acide succinique est représentée par la droite A et par la droite B en présence d’un effecteur, l’acide malonique. 1/Vmax= 4.104 mol-1.min.mg -1/KM Vmax= 1/4.10-4 mol.min-1.mg-1 Vmax= 0,25.10-4 mol.min-1.mg-1 B : la vitesse maximale de la réaction en présence de l’effecteur B est 0,25.10-4 mol.min-1.mg-1 C : l’effecteur B est un inhibiteur non compétitif Vmax identiques KM différents Inhibiteur compétitif Question 10. L’étude cinétique de l’activité de la succinate déshydrogénase pour son substrat l’acide succinique est représentée par la droite A et par la droite B en présence d’un effecteur, l’acide malonique. en présence d’inhibiteur Km augmente l’affinité diminue KM=0,5.10-4mol.L-1 1/Vmax l’inhibiteur compétitif est déplacé quand [S] augmente KM= 10-4mol.L-1 D : en présence de l’effecteur B, l’affinité de l’enzyme pour son substrat est augmentée E : pour déplacer l’effecteur B, il faut augmenter la concentration en substrat Question 11 : La structure présentée est celle d’un coenzyme : CO-NH2 O-H2C -O P O P O C : La forme réduite du composé ci-contre présente un pic d’absorption caractéristique à 340Anm. : La forme représ entée est le NAD P+ OH OH NH2 N N O B : La partie active du coenzyme est en . OH O - A : La forme représentée est le NADP+. 2(B) + N OH CH2 N N O 3 (C) OH OH (A) 1 B : Son rôle es t la fixation de 1 proton et 2 -e cyclecoenzyme (A) est la partie active coenzyme pour la D C: : LeCe est du utilisé D : La différence de structure entre NAD+ et NA DP + biosynthèse des acides gras s e situe au niveau du cycle (B) E : Ce coenzyme est un cofacteur des aminotransférases E : enCe coenzyme un utilisant le groupe NH2est du cycle (B) facteur des aminotransférases en utilisant le groupe NH2 du motif . A : La forme représentée est le NADP+. Question 11 c’est le NAD+ Nicotinamide Adénine Dinucléotide Nicotinamide Adénine Dinucléotide Phosphate CO-NH2 CO-NH2 O-H2C -O P O O-H2C -O OH N N O P O OH CH2 N N O 3 (C) P 2(B) O OH OH OH + NH2 OH OH NH2 O - + N 2(B) + N (A) 1 O le NAD P A : La forme représ entée est N B : Son rôle es t la fixation de 1 protonNet 2 -e (A) - O P OH 1 C : Le cycle (A) est la partie active du coenzyme N N D : La différence de structure entre NAD+ et NA DP + CH(B) 2 s e situe au niveau duOcycle O E : Ce coenzyme est un cofacteur des aminotransférases en utilisant le groupe NH2 du cycle (B)(C) 3 OH OH OH OH NAD+ NADP+ P A: B: C: D: E: e B : La partie active du coenzyme est en . Question 11 Partie active en = nicotinamide NAD+ H CO-NH2 + N O-H2C -O P O P O H H CONH2 N + H+ O OH OH OH NH2 O - 2(B) +H+, +H+ +2e- NADH, H+ OH CH2 A : La forme représ entée est le NAD P+ N N B : Son rôle es t la fixation de 1 proton et 2 -e (A) 1 = adénine C : Le cycle (A) est la partie active du coenzyme N N D : La différence de structure entre NAD+ et NA DP s e situe au niveau du cycle (B) O E : Ce coenzyme est un cofacteur des aminotransféra 3 = ribose en utilisant le groupe NH2 du cycle (B) (C) OH OH Question 11 C: La forme réduite du composé ci-contre présente un pic d’absorption caractéristique à 340 nm. forme oxydée forme réduite NAD+ H CO-NH2 + N O-H2C -O P O P O H H CONH2 N + H+ O --- NAD(P)+ OH NAD(P)H,H+ OH OH NH2 O - 2(B) +H+, +H+ +2e- NADH, H+ OH CH2 A : La forme représ entée est le NAD P+ Pic N N B : Son rôle es t la fixation de 1 proton et 2 -e d’absorption (A) 1 C : Le cycle (A) est la partie active du coenzyme à 340 N nmN D : La différence de structure entre NAD+ et NA DP s e situe au niveau du cycle (B) O E : Ce coenzyme est un cofacteur des aminotransféra 3 = ribose en utilisant le groupe NH2 du cycle (B) (C) OH OH NAD+ Question 11 D : Ce coenzyme est utilisé pour la biosynthèse des acides gras . l’AG synthase utilise du NADPH, H+ E: Ce coenzyme est un facteur des aminotransférases en utilisant le groupe NH2 du motif. Cofacteur de réactions d’oxydo-réduction (deshydrogénases) réduit Oxydé Oxydé réduit NAD+ NADH, H+ Question 12 : concernant les coenzymes A: Le phosphate de pyridoxal est le coenzyme des transaminases B: Le cobalt est présent dans la vitamine B12 C: L’acide tétrahydrofolique catalyse les transferts de groupes monocarbonés D: Le FAD dérive de la vitamine B6 E: Le coenzyme A participe directement aux réactions d’oxydoréduction Question 12 A : Le phosphate de pyridoxal est le coenzyme des transaminases Ex :Alanine aminotransférase = ALAT COOH COOH CH-NH2 CH3 + C = O CH2 CH2 COOH C = O CH3 COOH Ala a- cétoglu. COOH Pyruvate + CH-NH2 CH2 CH2 COOH Glu B : Le cobalt est présent dans la vitamine B12 Adénosine Question 12 Appelé aussi cobalamine I II IV III Question 12 C: L’acide tétrahydrofolique catalyse les transferts de groupes monocarbonés Acide tetrahydrofolique (THF) -CH3 -CHO -CH=NH Méthyl Formyl Formimino -CH2OH Hydroxyméthyl D : Le FAD dérive de la vitamine B6 Question 12 FAD : Flavine Adénine Dinucléotide dérive de la vitamine B2 (riboflavine) Coenzyme d’oxydo-réduction 2e- + 2H+ FAD FADH2 Le phosphate de pyridoxal dérive de la vitamine B6 (pyridoxine) Question 12 E: Le coenzyme A participe directement aux réactions d’oxydo-réduction Transfert de groupements acyles CoA-SH + R-COOH → CoA-S~CO-R ( + H2O ) Cystéamine Adénosine 3’phosphate 5’diphosphate Acide panthoténique . Question 13: A : l’hémoglobine adulte normale est une structure tétramérique B : l’hémoglobine adulte normale comporte 4 hèmes C : l’hémoglobine fœtale est un tétramère α2β2 D : la drépanocytose est une maladie génétique due à un défaut quantitatif des chaines de globines E : les thalassémies sont dues à un défaut de synthèse de l’HbF A : l’hémoglobine adulte normale est une structure tétramérique O2 Tétramère : 2 chaînes α 2 chaînes β O2 a b b a O2 O2 Question 13 B : l’hémoglobine adulte normale comporte 4 hèmes Hb A = 4 (hème+globine) = 4 hèmes + 4 globines Question 13 C : l’hémoglobine fœtale est un tétramère α2β2 Hémoglobine = 4 hèmes + 4 globines Structure des différentes Hb chez l’adulte 2 chaînes alpha 2 chaînes non alpha (β, g , ) HbA = α2 β2 > 97% HbA2 = α2 2 2-3% HbF = α2 g2 < 1% Question 13 D : la drépanocytose est une maladie génétique due à un défaut quantitatif des chaînes de globines Drépanocytose : HbS = a2 βs2 Chaîne b : position 6, Glu substitué par Val anomalie qualitative de la chaîne b-globine E : les thalassémies sont dues à un défaut de synthèse de l’HbF Défaut de synthèse des chaînes de globine a ou β, Responsable d’a-thalassémie et β-thalassémie Question 14 : A propos de l’hémoglobine A : l’affinité de l’hémoglobine pour l’ O2 est plus faible que celle de la myoglobine B : la forme T de l’hémoglobine a plus d’affinité pour l’O2 que la forme R C : la baisse du pH augmente l’affinité de l’hémoglobine pour l’oxygène D : le 2,3-bisphosphoglycérate (2,3-BPG) est un produit issu du métabolisme du glucose dans le globule rouge E : l’augmentation de la concentration en 2,3-BPG déplace la courbe de saturation de l’hémoglobine vers la droite Question 14 A : l’affinité de l’hémoglobine pour l’O2 est plus faible que celle de la myoglobine saturation en oxygène (%) Myoglobine 100 la courbe de saturation est déplacée vers la droite Hb 50 p50 (Hb) > p50 (Myo) l’affinité d’Hb pour O2 est plus faible 0 1 10 20 30 40 Tissus 50 60 70 80 90 100 Alvéole pression partielle O2 (mm Hg) pulmonaire Question 14 B : la forme T de l’hémoglobine a plus d’affinité pour l’O2 que la forme R Forme T Forme R v v v v Changement de conformation d’Hb après fixation d’O2 L’affinité de la forme R augmente après fixation d’O2 par une chaîne de globine % de saturation en O2 Question 14 C : la baisse du pH augmente l’affinité de l’hémoglobine pour l’oxygène La baisse du pH décale la courbe de saturation vers la droite pH 7,2 p50 augmente l’affinité baisse pH 7,4 50% Effet Bohr: H+ et CO2 ont tendance à décharger l’Hb de l’O2 20 26 40 60 p50 augmente 80 100 Pression partielle O2 (mm Hg) Question 14 D: le 2,3-bisphosphoglycérate (2,3-BPG ) est un produit issu du métabolisme du glucose dans le globule rouge COO- Glucose H-C-OPO32Bisphosphoglycérate 1,3-Bisphosphoglycérate Mutase/phosphatase ADP [1,3-BPG] H-C-OPO32H 2,3-Bisphosphoglycérate ATP 2,3-BPG 3-Phosphoglycérate [3 PG] H 2O Pi Shunt de Rapoport Pyruvate Question 14 E : l’augmentation de la concentration en 2,3-BPG déplace la courbe de saturation de l’hémoglobine vers la droite Absence de BPG 5 mM BPG COOH-C-OPO32- H-C-OPO32H Saturation 8 mM BPG (altitude) 50% 0 p50 p50 2,3-bisphosphoglycérate (BPG) ; - molécule fortement chargée négativement, - effecteur allostérique : diminue l’affinité d’Hb pour O2 pO2 Question 15: Soit le motif trisaccharidique suivant présent dans la substance grise cérébrale: CH2OH HO HO CH2OH O S1 NH O CH2OH O OH O S2 OH HO O OH S3 OH C=0 CH3 A: S1 pris isolément est la N-acétylgalactosamine B: S2 pris isolément est le saccharose C: l’oxydation douce de S3 pris isolément forme l’acide gluconique D: la réduction de S3 pris isolément forme le sorbitol E: ce motif est clivé par une alpha-galactosidase Question 15 Identification de S1, S2 et S3 CH2OH CH2OH O HO HO S1 5 O O HO 1 CHO 6 CH2OH 4 O HO S2 O OH S3 2 1 3 NH OH C=0 OH 2 3 4 5 6 CH 2OH S3: D-glucose CH3 S2: D-galactose 1 CHO 2 Position des OH épimère en 4 du D-glucose 3 4 5 6 CH 2OH Question 15 Identification de S1, S2 et S3 1 CHO 2 6 CH2OH 4 5 3 6 CH 2OH S2: D-galactose CH2OH HO 5 O 4 HO S1 3 S3: D-glucose O 1 CH2OH O HO S2 O HO O OH S3 2 NH C=0 CH3 OH OH S1: N acétyl D-galactosamine D-galactose substitué en C2 NH au lieu de OH en C2 = D-galactosamine Acétyl sur NH = préfixe N acétyl Question 15 CH2OH HO CH2OH O HO S1 O HO NH CH2OH O O O S2 OH OH HO S3 OH C=0 CH3 A: S1 pris isolément est la N-acétyl galactosamine B: S2 pris isolément est le saccharose S2 : D-galactose saccharose = disaccharide composé de D-glucose et D-fructose Question 15 C: l’oxydation douce de S3 pris isolément forme l’acide gluconique D: la réduction de S3 pris isolément forme le sorbitol sorbitol 1 S3 : D-glucose 1 1 CHO CH2OH 3 Réduction 4 5 5 6 6 CH2OH 3 Oxydation douce 3 4 COOH 2 2 2 Ac.D-gluconique 4 5 CH2OH 6 CH 2OH Ac.D-glucarique Oxydation poussée 1 COOH 2 3 4 5 6 COOH Question 15 E: ce motif est clivé par une α-galactosidase L’a-galactosidase coupe les liaisons osidiques entre l’a-galactose et un autre ose Ici, S2 = anomère β du D-galactose a-galactosidase inefficace CH2OH HO CH2OH O HO S1 C=0 CH3 O OH O O HO S2 NH CH2OH O HO S3 1 HO β- D-galactose OH Question 16 : Oligosaccharides et polysaccharides A: le glycogène est un homopolysaccharide végétal composé d’amylopectine et d’amylose B: le saccharose est un disaccharide réducteur C: le maltose est un disaccharide réducteur D: le lactose est composé de galactose et glucose E: l’amidon est l’une des principales sources alimentaires végétales en glucides utilisable par l’homme Question 16 : Oligosaccharides et polysaccharides A: le glycogène est un homopolysaccharide végétal composé d’amylopectine et d’amylose Glycogène = forme de stockage des sucres chez l’animal homopolysaccharide très ramifié d’ a-D glucose amidon = équivalent végétal du glycogène Question 16 B: le saccharose est un disaccharide réducteur Un sucre est réducteur si le groupe OH du C anomérique est libre (il peut être oxydé) Saccharose = a-D-glucopyranosyl (1→2) β-D-fructofuranoside CH2OH O 1 OH a OH OH HOCH2 O b O OH 2 CH2OH OH liaison osyl-oside entre les OH des carbones anomériques des 2 sucres Perte du pouvoir réducteur Question 16 C: le maltose est un disaccharide réducteur Maltose = a-D-glucopyranosyl (1→4) D-glucopyranose CH2OH CH2OH O HO O 4 HO 1 HO OH a O Extrémité réductrice H,OH OH a ou b liaison osyl-ose D: le lactose est composé de galactose et glucose β-D-galactopyranosyl (1→4) D-glucopyranose E: l’amidon est l’une des principales sources alimentaires végétales en glucides utilisable par l’homme Question 17 : Acides gras et lipides A : Les acides gras sont des acides carboxyliques à chaînes aliphatiques hydrophiles B : L’acide stéarique est un acide gras saturé C : l’acide arachidonique (C20 : 4) est un précurseur des prostaglandines D : les triglycérides sont composés d’une molécule d’acide gras et de 3 molécules de glycérol E : les glycérophospholipides font partie des lipides membranaires. Question 17 A: Les acides gras sont des acides carboxyliques à chaînes aliphatiques hydrophiles CH3 – (CH2)n – COOH - les acides gras ont un caractère amphipatique - chaîne hydrocarbonée : apolaire - groupement -COOH : polaire - la solubilité dans l’eau décroît avec la longueur de la chaîne hydrocarbonée (insolubles dès 6C) les acides gras à chaîne moyenne ou longue sont insolubles dans l’eau = hydrophobes Question 17 B: L’acide stéarique est un acide gras saturé HOOC (CH2)16 CH3 Acide stéarique : C18: 0 (pas de double liaison) C: l’acide arachidonique (C20: 4) est un précurseur des prostaglandines Acide arachidonique n C 20: (5, 8, 11, 14) (n-6) ou -6 n-6 forme par oxydation des dérivés eicosanoïdes : Leucotriènes (LT) Prostaglandines (PG) Thromboxanes (TX) Question 17 D: les triglycérides sont composés d’une molécule d’acide gras et de 3 molécules de glycérol O 1 CH2OH 2 HCOH 3 O + 3 HO–C–R 1 CH2 – O – C – R1 O 2 H – C – O – C – R2 O CH2OH 3 Glycérol 3 acides gras CH2 – O – C – R3 Triacylglycérol Question 17 E: les glycérophospholipides font partie des lipides membranaires. Glycérophospholipide Constituant majeur des membranes cellulaires Pôle hydrophile polaire Pôle hydrophobe P Y O O CH2 – O – C – (CH2)n – CH3 H3C – (CH2)n – C – O – CH O H Acide phosphatidique Y Glycérophospholipide glycérol ou phosphatidyl Y = inositol éthanolamine choline sérine CH2 – O – P – O – OH