Magazine - Polyclinique de Poitiers

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GROUPE
P O LY C L I N I Q U E D E P O I T I E R S
MAGAZINE
PÔLE CARDIO VASCULAIRE
La Chirurgie innovante de l’Aorte
La Chirurgie des Varices par Radiofréquence
Centre Plaie et Cicatrisation
La Cardiologie Interventionnelle - Polyclinique
L'OFFRE DE SOINS EN OPHTALMOLOGIE
Pôle de référence à la Clinique du Fief de Grimoire
INNOVATION TECHNOLOGIQUE
La Chirurgie Robotique
CANCEROLOGIE
La prise en charge en Cancérologie
MATERNITE
Que signifient les niveaux de maternité : 1, 2 et 3 ?
N°3
Éditorial
L
e Groupe Polyclinique de Poitiers (Polyclinique et Clinique du Fief de Grimoire) est
classé au tableau d'honneur des 50 meilleures cliniques de France (Magazine Le Point 20 Août 2015) et se situe pour la Polyclinique de Poitiers au 14ème rang du palmarès général
progressant de 9 places par rapport à 2014.
Le classement honore toutes les spécialités des deux établissements : la chirurgie viscérale
et digestive, la chirurgie vasculaire, l'orthopédie, l'urologie, l'ORL, la gynécologie...
Les cliniques sont également mises à l'honneur pour la chirurgie des cancers (colon, intestin,
gynécologique, prostate...).
Cet excellent classement est la résultante de la dynamique des projets médicaux portés par
les équipes médicales au sein des deux établissements.
Sur la Clinique du Fief de Grimoire, un des projets a consisté début 2015 à mettre en œuvre
un véritable pôle de référence dans le traitement des pathologies de la vision. En effet, en
créant un fast track, parcours rapide et dédié pour la chirurgie ophtalmologique, la clinique
s’est inscrite dans une prise en charge ambulatoire qualitative avec la mise à disposition de
matériels les plus innovants et les plus performants.
Sur la Polyclinique, nous avons créé en mars 2015 un Centre de Plaie et Cicatrisation,
véritable lieu pour une prise en charge coordonnée des plaies chroniques sous l'égide
des chirurgiens et médecins vasculaires en collaboration avec les praticiens du service de
Médecine Polyvalente.
Vous l’avez compris, l’innovation est au centre de nos réflexions et de nos actions, innovation
tant dans la prise en charge des patients avec la mise en œuvre de parcours dédiés par
filière de soins que dans la politique d’investissements menée par le Groupe.
Le Groupe Polyclinique de Poitiers a particulièrement investi cette année en matériels de
dernière génération et vient de se doter d’un Robot, le ROBOT CHIRURGICAL DEX,
véritable innovation technologique française permettant à la Polyclinique et la Clinique du
Fief de Grimoire d’être les premiers établissements de la Vienne à bénéficier de cette
technologie de pointe. Couplé à une COLONNE DE COELIOSCOPIE 3D, les chirurgiens
bénéficient d’une vision chirurgicale en trois dimensions et d’une grande précision du geste
chirurgical.
Cette fin d’année 2015 verra également se concrétiser la mise en place d’une consultation de
Médecine et Traumatologie du sport ainsi que deux programmes d’éducation thérapeutique,
en gériatrie et en diabétologie.
Nous aurons l’occasion dans le prochain magazine de développer plus avant ces derniers
points. Vous pouvez également d’ores et déjà nous suivre et retrouver toutes les actualités
des établissements du Groupe (Polyclinique, Clinique du Fief de Grimoire, Clinique Saint
Charles et l'HAD Privée) sur les sites internet et les réseaux sociaux.
Nous vous souhaitons une bonne lecture.
Bien cordialement
Isabelle Gagneux
Directrice Générale
DIRECTEUR DU MAGAZINE du Groupe Polyclinique de Poitiers : Isabelle Gagneux
REDACTION : Stéphanie Josso, Dr Christophe Brillu, Dr Jérôme Cau, Dr Mikhaël Kassab, Dr Bernard Bacha, Dr Bernard Cadet, Dr JeanPatrick Maillard, Dr Eugénie Apedjinou, Dr Boris Caillault, Dr Eric Lamy, Dr Philippe Boutaud, Dr Jérôme Ferrandis, Dr Philippe Hainaut,
Dr Thierry Barthes, Dr Philippe Benand, Dr Imad Beydoun, Dr Richard Mallet, Mme Isabelle Bielli-Nadeau, Dr François Bobin, Dr Vincent Guillard,
Dr Arnaud Junqua, Dr Jean-Christophe Letard.
DIRECTION ARTISTIQUE & REGIE PUBLICITAIRE : Artlinéa Communication 01 46 67 11 16.
COUVERTURE : © istockphoto.com
La reproduction, même partielle, des créations et illustrations à des fins commerciales est interdite.
10-31-1300
Magazine Septembre. 2015
3
Somma
Sommaire
p. 6
LE GROUPE VEDICI
p. 8 LA CHIRURGIE INNOVANTE DE L'AORTE
p. 10 CHIRURGIE DES VARICES
Retour d'expérience du traitement par radiofréquence
p. 14 CENTRE PLAIE ET CICATRISATION
Le Centre Plaie et Cicatrisation
une réalité depuis le premier mars 2015
p. 18 COOPÉRATION PUBLIC PRIVÉ :
LA CARDIOLOGIE INTERVENTIONNELLE
p. 20 CHIRURGIE VISCÉRALE
Prise en charge chirurgicale de la pathologie hémorroïdaire
p. 22 INNOVATION TECHNOLOGIQUE
La chirurgie robotique
p. 26DIABÈTE
Ouverture d'un centre d'éducation thérapeutique
p. 32 FIBROSCOPIE DU SOMMEIL
Un examen innovant pour les apnées du sommeil et les ronflements
p. 34 MÉDECINE ET TRAUMATOLOGIE DU SPORT
Ouverture d'une consultation
p. 36OPHALMOLOGIE
Pôle de référence à la Clinique du Fief de Grimoire
p. 40 LA PRISE EN CHARGE CANCÉROLOGIE
A la Polyclinique et à la Clinique du Fief de Grimoire
p. 44 MATERNITÉ DU FIEF DE GRIMOIRE
Que signifient les niveaux de maternité 1, 2 et 3 ?
p. 46 RÉGIME SANS GLUTEN
p. 50ROCH'ATIC
Magazine Septembre. 2015
5
www.vedici.com
Le Groupe
36 Établissements de Médecine, Chirurgie,
Obstétrique, Soins de suite & réadaptation, HAD,
ainsi que le Groupe Seny spécialisé dans le diagnostic
et le traitement du cancer.
Localisation
de nos établissements
de santé
6700 Praticiens
associés
1800 Collaborateurs
En 10 ans, le groupe Vedici est devenu un acteur de référence de l’offre de soins
en France.
Chaque année plus de 665 000 patients sont accueillis avec attention et
professionnalisme dans ses établissements.
La volonté d’offrir à chacun des soins personnalisés est au cœur de l’engagement
quotidien des collaborateurs et praticiens du groupe.
Vedici met au centre de ses préoccupations l’amélioration continue des soins et
services aux patients.
www.polycliniquepoitiers.fr
6
Groupe Polyclinique de Poitiers
Magazine Septembre. 2015
7
La chirurgie vasculaire mini-invasive et la chirurgie
laparoscopique se développent depuis quelques
années, et se sont imposées comme une révolution
dans le traitement des anévrysmes de l’aorte
abdominale et des occlusions des artères. L’avantage
de ces techniques mini-invasives est de diminuer
la durée de séjour en soins intensifs et la durée
d’hospitalisation. Elles permettent d’obtenir une
reprise précoce du transit, une diminution de
la douleur et de la fréquence des complications
secondaires.
La
chirurgie
innovante
de l'aorte
8
Groupe Polyclinique de Poitiers
Le service de
Chirurgie Vasculaire
de la Polyclinique de
Poitiers, en se dotant
de la vidéochirurgie,
est devenu l’un
des rares services
français à proposer
l’éventail complet
des techniques
chirurgicales
innovantes dans
le traitement des
anévrismes et des
occlusions de l’aorte,
pour le meilleur
confort du malade.
La chirurgie conventionnelle, nécessite
l’ouverture de l’abdomen, pour aborder l’aorte, et
remplacer directement le segment malade de celleci. Cette technique donne de bons résultats à long
terme, mais au prix d’un taux relativement élevé
de complications, lié directement à l’ouverture de
l’abdomen et une période de récupération longue,
ce qui en fait une chirurgie lourde.
Deux alternatives à
cette chirurgie lourde :
Le traitement endovasculaire repose sur
le principe du traitement d’un anévrisme par le
déploiement, à travers des petites cicatrices dans l’aine,
d’une prothèse dans l’aorte afin d’éviter la rupture
artérielle.
Cependant, cette technique reste dépendante de
l’anatomie de l’aorte malade et nécessite un suivi par
scanner.
Elle est primordiale chez les patients à risque
chirurgical élevé. La récupération est beaucoup
plus rapide et les complications post-opératoires
sont moins nombreuses. Néanmoins, des retouches
peuvent s’avérer nécessaires dans le temps pour le
maintien du bon résultat obtenu.
La chirurgie laparoscopique, représente une
troisième voie qui combine les avantages de la
chirurgie endovasculaire en terme de confort post
opératoire, et les bons résultats de la chirurgie
conventionnelle à long terme.
La chirurgie laparoscopique ou video chirurgie
se pratique en introduisant dans l’abdomen une
caméra et des instruments par des incisions de
1 cm.
Le chirurgien effectue la même opération que la
chirurgie conventionnelle mais sans ouvrir le ventre
ni extérioriser les viscères.
Les résultats de cette technique innovante qui
nécessite une haute technicité et un équipement
adapté et qui est réalisée par notre équipe de
chirurgie vasculaire, ont fait l’objet de publications
dans les revues scientifiques par l’un d’entre nous
(Dr J. CAU), et de communications dans les
congrès les plus renommés de chirurgie vasculaire
internationale.
Notre équipe entend poursuivre le développement
de cette technique innovante, au sein du laboratoire
de recherche de l’Inserm et du département de
robotique du CNRS, afin de mettre au point et de
perfectionner les outils robotisés de demain.
En plus de la chirurgie classique et endovasculaire,
l’apport de la chirurgie laparoscopique permet à
notre équipe de chirurgie vasculaire de proposer à
nos patients parmi la gamme complète de techniques
dont nous disposons, celle qui sera la plus optimale
et la plus adaptée à leur pathologie.
Dr J. CAU
Dr Ch. BRILLU
Dr M. KASSAB
L’apprentissage de ces méthodes nécessite un entraînement spécifique rigoureux de la dissection vasculaire
vidéoscopique et des techniques de sutures laparoscopiques.
Magazine Septembre. 2015
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CHIRURGIE
DES VARICES
Retour d’expérience
Chaque année, en France, plus
de 110.000 interventions
chirurgicales pour traitement
des varices sont effectuées. La
technique la plus souvent utilisée
est le stripping, ou éveinage,
qui consiste à retirer la veine
dilatée. Depuis juillet 2013, le
NICE, l'équivalent britannique
de la Haute Autorité de
Santé recommande pour la
prise en charge des varices,
en premier lieu, le traitement
par radiofréquence. En France,
la Haute Autorité de Santé a
émis un avis favorable pour la
radiofréquence.
En plus de la chirurgie classique
d'éveinage - retrait des parties
de veines malades, les chirurgiens
vasculaires de la Polyclinique
de Poitiers proposent à leurs
patients, quand c'est possible, une
alternative de haute technologie.
C'est la technique d'occlusion des
varices par radiofréquence.
Plus de deux cent patients
depuis plus d’un an ont
ainsi pu bénéficier de
cette technique à la
Polyclinique de Poitiers.
Cette expérience et ce
savoir faire sont l’objet de
cet article.
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Groupe Polyclinique de Poitiers
par Radiofréquence à
la Polyclinique de Poitiers Ce qu’il faut savoir L
es varices sont le résultat d'une altération
fonctionnelle
de
certaines
veines,
notamment les veines dites saphènes
internes et externes des membres inférieurs.
Outre les conséquences esthétiques
au niveau des jambes, elles peuvent
entraîner des douleurs, des lourdeurs et
au pire des ulcères, voire des phlébites.
Dans certains cas, des médicaments ou encore des
bas de contention peuvent suffire. Mais souvent
il faut une intervention chirurgicale. La technique
la plus ancienne, le stripping, consiste à retirer la
veine, à partir d'une incision au niveau de l'aine.
Bien que réalisée en ambulatoire, elle nécessite
en moyenne trois semaines d'arrêt de travail en
raison des hématomes sous cutanés à l’endroit de
la veine retirée. Depuis une dizaine d'années sont
apparues des techniques dites endovasculaires dont
l’ablation thermique par radiofréquence : la
veine est détruite « sur place » - et non
plus retirée. Alors que le stripping nécessite
une anesthésie générale ou péridurale, l'application
d'une sonde de radiofréquence à l'intérieur de
la veine saphène par le biais d'un cathéter peut
s'effectuer sous anesthésie locale.
Comment ça marche ?
Par une ponction ou une petite ouverture au niveau
de la jambe, on monte une sonde dans la veine
malade jusqu'à la crosse située au niveau du pli de
l’aine à l’endroit où le reflux dans la veine prend sa
source. La sonde est positionnée sous contrôle
échographique. On fait passer à l'intérieur un
courant par radiofréquence qui chauffe la veine et
lui permet de se rétracter. La veine est laissée
en place mais n'est plus fonctionnelle.
Au cours de l’intervention, le chirurgien pratiquera
une tumescence périveineuse qui consiste à injecter
autour de la veine du sérum physiologique pour
atténuer les effets de la chaleur sur les structures
avoisinantes, éloigner la veine de la peau et obtenir
ainsi un affaissement de la paroi autour de la sonde,
condition nécessaire à l’efficacité thérapeutique de
la technique.
Figure 1 :
transformation
de la veine après
Radiofréquence
A : avant traitement ;
B : à 6 mois ;
C : à 24 mois
Noter la réduction
de la lumière et
l’épaississement de
la paroi pour ne plus
devenir qu’un cordon
plein et fibreux
Magazine Septembre. 2015
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Quand peut-on proposer la
radiofréquence ?
La veine saphène ou encore « le tronc crural de
la saphène» doit répondre à certains critères
anatomiques qui assurent la sécurité et
l’efficacité de la technique : trajet rectiligne
pour une montée aisée de la sonde jusqu’à l’aine,
situation à distance de la peau (> 1cm)
pour éviter les hyperpigmentations cutanées
inesthétiques,
position
dite « interfaciale »
pour que l’affaissement de
la veine autour de la sonde
au cours de la procédure
soit maximal, et enfin un
diamètre n’excédant
pas 15mm.
Toutes ces caractéristiques
sont déterminées lors de
l’examen échographique
entrepris par l’angiologue
et précisés au cours du
marquage qui précède
l’intervention.
Exemples de varices
C’est
seulement
en
évoluées : noter le
tronc rectiligne qui
présence de ces critères
parcourt la jambe
que le chirurgien portera
de bas en haut et les
branches qui en sont
l’indication d’un traitement
tributaires
par radiofréquence.
Que faire des
branches ?
Figure 2
La plupart du temps il faut associer à la
radiofréquence qui ne s’adresse qu’au tronc veineux,
l’ablation des branches les plus volumineuses qui
sont naturellement plus superficielles et sinueuses.
Ce sont elles qui sont visibles et déterminent
le préjudice esthétique. Or pour des raisons
anatomiques évidentes le traitement de ces branches
ne peut se faire que par « phlébectomies »
qui comportent l’ablation des branches à travers
plusieurs micro incisions et viennent ainsi
compléter la procédure, voir figure 2.
Quels avantages ?
Contrairement à l'éveinage, pas besoin d'inciser au
niveau du pli de l'aine pour ligaturer au niveau de
la crosse de la veine. L'occlusion des varices peut
être faite sous anesthésie locale. « Pas de
douleurs, aucun hématome ou cicatrice
(en dehors de celles des phlébectomies) :
le patient reprend une activité normale
dès le lendemain ou le surlendemain
de l'opération. » Une
vraie révolution face aux
trois à quatre semaines
d'arrêt maladie, selon qu'on
opère une ou deux jambes,
après un éveinage, car les
suites sont bien plus
confortables qu'après la
chirurgie par stripping.
Y-a-t-il des
échecs ?
Y-a-t-il des complications ?
Elles sont beaucoup moins fréquentes qu’après
stripping et surtout moins graves: nous n’avons
observé chez nos patients traités aucune phlébite
et aucun hématome, notamment en cuisse en
dehors des zones de phlébectomies.
On a relevé en revanche des erythèmes (rougeurs),
des paresthésies (fourmillements le long de la veine
traitée), des ecchymoses au point d’injection de
sérum et quelques pigmentations cutanées en cas
de veine superficielle.
Quels sont les résultats à
moyen et long terme ?
Le suivi à 3 et 5 ans après radiofréquence
a montré un grand et durable succès
d’ablation, ainsi qu’une efficacité clinique durable.
En effet, les résultats à long terme montrent un
taux d’occlusion à 5 ans de 92 % et une absence
de reflux au niveau de la veine traitée de 95%.
Malgré ces bons résultats, nous recommandons
vivement une prise en charge à moyen et long
terme en phlébologie dans le but de prévenir
les récidives et de contrôler l’évolution de la
veine ainsi traitée. Aujourd'hui, le traitement par
radiofréquence à la Polyclinique de Poitiers est une
intervention bien codifiée avec des indications bien
précises et objet d’une prise en charge optimale
par l’ensemble des acteurs. Seul son coût reste plus
élevé comparativement à la chirurgie du stripping
en raison de l’équipement nécessaire pour sa
réalisation.
Grâce à l’expérience acquise dans ce domaine,
les chirurgiens vasculaires de la Polyclinique,
en collaboration avec les angéiologues, sont
actuellement à même d’aider leurs patients dans
l’évaluation de l’efficience de cette technique
et leur assurer la meilleure prise en charge
globale possible de cette pathologie bénigne mais
chronique que sont les varices.
Dans certains cas (5 à 6 %),
la veine ne se rétracte
pas totalement à certains
endroits de son trajet. Les
causes en sont multiples. On
peut citer à titre indicatif une
énergie fournie insuffisante
(calculée automatiquement
par le générateur), ou
bien l’abouchement d’une
branche tributaire importante restée « ouverte »
entretenant ainsi un flux dans le tronc.
SEP
CFV
GSV
Une sclérothérapie précoce est souvent nécessaire
et suffisante pour obtenir l’occlusion.
C’est la raison pour laquelle nous recommandons
un contrôle échographique précoce dans les 10
à 15 jours pour orienter vers une prise en charge
précoce en phlébologie. Toutefois, sur le plan
clinique et fonctionnel nous n’avons
constaté à ce jour aucune récidive de
symptômes ou de varices et ce avec plus
d’un an de recul.
Figure 3 : Résultat échographique et diagramme d'une veine saphène
occluse avec absence de reflux
12
Groupe Polyclinique de Poitiers
Magazine Septembre. 2015
13
Centre Plaie et
Cicatrisation …
Dans le numéro précèdent de cette
revue nous vous annoncions notre
projet de créer un centre de plaie
et cicatrisation à la Polyclinique de
Poitiers afin de mieux répondre
aux besoins de la population de la
Vienne et des zones limitrophes
et d'améliorer la prise en charge
de cette pathologie chronique
et complexe en mettant en place
une consultation pluri-disciplinaire
qui corresponde aux standards et
recommandations les plus récents.
Une réalité depuis le
1er mars 2015
C’EST CHOSE FAITE DEPUIS
LE 1er MARS 2015 !
Les locaux spacieux sont situés au 3éme étage et
sont facilement accessibles.
Ils se composent de deux salles de soins,
de bureaux de consultation pour recevoir les
patients, leurs familles et y réaliser les explorations
nécessaires : écho Doppler, prise de la pression
transcutanée en oxygène, la pression artérielle
distale au niveau des extrémités, etc…
14
Groupe Polyclinique de Poitiers
COMMENT ÇA MARCHE ?
Un numéro d’appel unique 05 49 61 71 00 est
mis à la disposition des médecins généralistes,
spécialistes libéraux, des infirmières libérales et
des patients.
Il a pour but de simplifier la démarche et de
planifier la consultation.
Au cours de cet appel, l’interlocutrice a la charge
de récolter toutes informations nécessaires pour
planifier au mieux cette consultation.
Un bilan biologique préalable en prévision de cette
consultation peut parfois s’avérer nécessaire.
Magazine Septembre. 2015
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APRÈS LA PREMIÈRE CONSULTATION,
QUELLES SONT LES ÉTAPES SUIVANTES ?
Une simple convocation pour une visite de
suivi dont les délais sont fonction de l’importance
de l’atteinte et des perspectives de guérison.
Le protocole de soins initial peut ainsi être
ajusté en permanence en fonction de l’évolution
constatée. Cet ajustement peut se faire aussi en
collaboration avec l’équipe soignante de ville.
LA PREMIÈRE CONSULTATION PEUT DURER
DEUX HEURES EN MOYENNE :
POURQUOI ?
ET QUEL EN EST LE DÉROULEMENT ?
Un examen écho Doppler dans les locaux du
centre est quasi systématique pour rechercher
ou éliminer une atteinte artérielle et/ou veineuse
et évaluer leurs rôles dans la genèse des troubles
cutanés.
Mise en place du dossier patient : toutes
les informations sont colligées concernant les
différents antécédents pathologiques et les
facteurs de risque du patient, l’histoire évolutive
de la plaie, les différents traitements déjà
instaurés ou les explorations déjà entreprises.
Elles sont indispensables pour construire le
dossier patient et déterminer les étapes suivantes
de son parcours de soins.
Une
ou
plusieurs
consultations
spécialisées (chirurgie vasculaire, cardiologie,
anesthésiologie, nutritionniste, etc.) peuvent
être réalisées au cours de ce premier passage
en fonction du projet thérapeutique retenu,
de l’éloignement géographique du patient, du
contexte urgent potentiel.
L’acte de soin de l’ulcère est souvent long
et nécessite une analgésie locale ou par voie
générale adaptée : nettoyage, lavage, détersion,
excision, méchage, etc. Chaque plaie est
photographiée et archivée après accord du
patient afin de pouvoir en suivre l’évolution au
cours des passages successifs.
16
Groupe Polyclinique de Poitiers
Un protocole de soins est établi à l’issue de
cette première consultation, remis au patient et
transmis à son médecin traitant ainsi qu'à l’équipe
soignante de ville qui le prend habituellement en
charge, et avec laquelle il nous parait essentiel
d’échanger constamment pour le bénéfice
du patient : appels téléphoniques et courriels
sont encouragés. La relation ville/clinique est
privilégiée.
Une convocation regroupant des démarches
diagnostiques complémentaires
◗
Des explorations plus invasives telles qu’un
angio-scanner ou angio-IRM,
◗ Des consultations spécialisées en fonction de
l’orientation diagnostique et thérapeutique :
chirurgien vasculaire, cardiologue, anesthésiste
en cas d’intervention envisagée ou un soin
particulièrement douloureux, nutritionniste,
podo-orthésiste, etc.
◗ Ce bilan peut être réalisé dans le service de
médecine en Hospitalisation de jour.
Une prise en charge en Hospitalisation à
domicile (HAD) peut être sollicitée à l’issue de
cette première consultation. Cette demande est
facilitée par la présence au sein de la Polyclinique
des locaux de l’HAD qui permet une coordination
optimale des soins en constituant le lien entre les
soins de ville et la polyclinique :
◗ Planifier les passages suivants dans le centre
Plaie et Cicatrisation en fonction de l’évolution.
◗ Permettre une prise en charge en kinésithérapie
de ville
◗
Permettre une prise en charge de certaines
techniques de soin (TPN)
◗
Permettre la prise en charge de certains
traitements lourds
◗ Mais aussi organiser et regrouper les démarches
diagnostiques
Une hospitalisation en service de
médecine en cas de polypathologies et / ou
d’une autonomie limitée après avis et accord des
médecins responsables du service.
Nous souhaitons apporter à travers ce Centre
Plaie et Cicatrisation une accessibilité, une
optimisation du parcours de soins et une
limitation des contraintes à nos patients.
Notre ambition est de construire un partenariat
ville-hôpital et concourir ainsi à une meilleure
prise en charge de ces pathologies récidivantes
et invalidantes et participer à l’amélioration de
leur pronostic.
Médecins vasculaires référents :
Dr Bernard Bacha,
Dr Bernard Cadet,
Dr Jean-Patrick Maillard.
Chirurgiens vasculaires référents :
Dr Christophe Brillu,
Dr Jérôme Cau,
Dr Mickael Kassab
Infirmière spécialisée :
Mme Béatrice Bornerie
HAD :
Mme Laurence Taillandier,
Dr Alexis Mazoyer, Dr Eric Lamy
Médecine polyvalente :
Dr Eugénie Apedjinou,
Dr Boris Caillault,
Dr Eric Lamy
Centre Plaie et Cicatrisation
Traitement des plaies chroniques
05 49 61 71 00
[email protected]
Magazine Septembre. 2015
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CARDIOLOGIE INTERVEN
COOPÉRATION
LA CARDIOLOGIE
PUBLIC PRIVÉ :
INTERVENTIONNELLE
Par ailleurs, un patient ponté peut bénéficier
ultérieurement de revascularisations par angioplasties /
stentings sur les pontages, à travers ou directement sur
le vaisseau natif. Une technique de revascularisation
mixte (pontages ou angioplasties) est maintenant
possible et diffusée dans beaucoup de centres.
Enfin, la chirurgie valvulaire peut être couplée avec un
pontage.
Interview du Docteur Philippe Hainaut - Cardiologue Interventionnel - Polyclinique de Poitiers.
La Polyclinique de Poitiers, les Docteurs Philippe Boutaud, Jérôme Ferrandis, Philippe Hainaut et le CHU
de Poitiers ont arrêté un mode de coopération efficient concernant la cardiologie interventionnelle. Cette
coopération repose en particulier sur l’utilisation du plateau technique du CHU permettant aux 3 Cardiologues
Interventionnels de la Polyclinique de Poitiers de disposer de vacations dédiées pour leurs patients.
inter view
Magazine Polyclinique de Poitiers : Quelles sont les
techniques de la cardiologie interventionnelle ?
Dr Philippe HAINAUT : Il est possible d’explorer les
artères coronaires, de pratiquer une angioplastie et
un stenting. La cardiologie interventionnelle a subi de
profondes améliorations. Les matériels de plus en plus
perfectionnés (désilets, taille et hydrophilie, guides...)
nous permettent de manière usuelle des cathétérismes
non envisagés il y a 20 ans.
Les voies d’abord ont totalement changé. 98% des
patients sont coronarographiés par voie radiale
droite ou gauche ce qui permet une déambulation
rapide et surtout un taux de saignement moindre.
Pour la voie fémorale, celle-ci demeure dans
nos pratiques pour des angioplasties complexes,
de rares voies radiales non cathétérisables mais sa
pratique a considérablement changé avec la fermeture
18
Groupe Polyclinique de Poitiers
percutanée par différents systèmes par collagène
(« colle biologique ») ou par fils. La déambulation est
elle aussi rapide. Les stents de nouvelles générations
ont permis de limiter le taux de resténose à moins de 7%
avec surtout la possibilité de stenter des lésions longues
et des artères de petit calibre.
P.D.P. Reste t-il des indications aux pontages ?
Dr P.H. Il s’agit de techniques complémentaires.
Le pontage peut apporter de meilleurs résultats que
l’angioplastie au long cours dans certaines indications.
Bien que l’angioplastie coronaire soit largement diffusée,
l’indication de pontages est basée sur des critères bien
identifiés (diabétique pluritronculaire, lésions complexes
non accessibles bien que rarement à l’angioplastie
ou accessibles mais dont le résultat en terme de
morbimortalité favorise le choix du pontage).
P.D.P. Reste t-il une place pour la coronarographie
diagnostique ?
Dr P.H. D’autres techniques se sont développées mais
n’ont pas suppléées la coronarographie.
Le scanner, notamment, est gêné par les calcifications
donc pour bon nombre de patients au delà de 60 ans.
Il est satisfaisant dans des « niches » c’est à dire, des
sujets jeunes sans calcifications coronaires majeures
voire pour des contrôles de pontages essentiellement.
Néanmoins, nous développons sur la Polyclinique
au sein du pôle d’imagerie, la possibilité d’allier
imagerie scannographique et fusion d’images avec la
scintigraphie.
La simple visualisation d’une lésion coronaire n’est
pas suffisante en terme pronostique pour nécessiter
une angioplastie. La scintigraphie permet aussi une
évaluation fonctionnelle d’une lésion semblant serrée ou
non. Seules les lésions fonctionnellement obstructives
améliorent le pronostic du patient et dilater une artère
de manière exclusivement basée sur son pourcentage
(« reflexe occulo-sténotique ») peut même être délétère.
Durant une coronarographie, à l’aide d’un guide
ressemblant à un guide d’angioplastie avec capteur de
pression, il est aussi possible de rapporter le caractère
sténosant d’une lésion coronaire par la méthode FFR
(fractional flow reserve) qui permet d’établir une « perte
de charge » en mesurant les pressions moyennes de
part et d’autre de la sténose. Le guide de FFR, onéreux,
a été reconnu par les autorités de santé, par publication
au journal officiel, comme de haut intérêt en terme de
service médical rendu.
Un remboursement partiel inclus dans le forfait
coronarographique semble être la tendance.
La coronarographie diagnostique demeure indis-
pensable car ayant la meilleure résolution et
étant capable d’évaluer le caractère fonctionnel de la
lésion. Nous pouvons offrir ces 2 évaluations anatomofonctionnelles actuellement aux patients, de manière
courante.
P.D.P. Qu’en est-il du TAVI ?
Dr P.H. Cette technique de valve percutanée peut devenir
le standard de la prise en charge de la valvulopathie
aortique faisant jeu égal avec la chirurgie et l’indication
pourrait, à l’avenir, s’étendre au delà des patients récusés
à la chirurgie. Ce qui est enthousiasmant est de pouvoir
travailler en équipe multidisciplinaire, comprenant
chirurgiens, anesthésistes et cardiologues interventionnels.
La mise en place d’une nouvelle valve dans une valve
biologique, chirurgicalement implantée ou dans une valve
aortique percutanée ancienne est possible, ouvrant les
possibilités.
En tant que cardiologue interventionnel, je vais développer
cet axe de pratique.
P.D.P. En tant que Cardiologue Interventionnel, avezvous une expérience en angioplasties périphériques ?
Dr P.H. J’ai commencé l’angioplastie au CHU de Lille dans
l’équipe de Jean-Paul Bérégi, cardiologue et radiologue
interventionnel hors pair, me formant aux angioplasties
rénales, systématiques à l’époque, fenestration aortique
sur dissection et j’ai participé avec Jean-Paul et le
Dr Rousseau de Toulouse à la mise en place des premiers
stent-graft aortiques percutanés, les radiologues
interventionnels se faisaient rares à l’époque.
A la clinique, les angioplasties périphériques sont
réalisées par nos Chirurgiens vasculaires mais une
équipe multi-disciplinaire va se mettre en place dans
le cadre des plaies et cicatrisation (angioplasties
des artères très distales des membres inférieurs et
recanalisation de l’arcade plantaire). Nous avons réalisé
une technique récente et innovante peu développée, une
angioplastie carotidienne ambulatoire par voie transradiale et désilet 5 ou 6F.
Peu de centres s’y sont essayés et une seule équipe
étrangère a publié 300 cas en rétrospectif environ mais
l’alliance cardiologue-chirurgien vasculaire de notre
structure est un plus. C’est l’avenir.
Magazine Septembre. 2015
19
Prise en charge
de la pathologie
chirurgicale
hémorroidaire
Dr Thierry BARTHES - Dr Philippe BENAND - Dr Imad BEYDOUN
Le traitement chirurgical de la
pathologie
hémorroidaire
n’est
généralement proposé qu’en cas
d’échec des traitements médicaux
et instrumentaux (sclérose, ligature
élastique).
Le traitement chirurgical s’adresse
à un patient symptomatique (le
rétablissement d’une anatomie
normale n’est pas un objectif en soit) ;
20
Nous disposons schématiquement de
3 méthodes principales :
1
L’hémorroidectomie (technique de Milligan et
Morgan), c’est à dire l’exérèse complète ou semicomplète du tissu hémorroidaire ; cette technique
conventionnelle, ancienne (décrite en 1937) peut
garder dans quelques rares cas désormais son
intérêt ; toutefois, ses modalités techniques et la
prise en charge péri-opératoire ont évolué, assurant
ainsi un meilleur confort post-opératoire.
La décision opératoire est prise après
un interrogatoire rigoureux, un examen
clinique spécifique comportant une
anuscopie afin d’apprécier au mieux la
situation anatomique ;
2
En cas de rectorragies, il convient de
réaliser préalablement une coloscopie
pour éliminer une pathologie colique,
à partir de 40 ans, quelque soit l'âge.
En cas de symptômes digestifs
d’apparition récente, et chez la
femme, il faut tenir compte des
antécédents obstétricaux et rechercher
un trouble de la statique pelvienne
(prolapsus génital ou rectal).
Cette technique, très utilisée à la Polyclinique,
n’est pas toujours adaptée au cadre de la chirurgie
ambulatoire, en raison de ses risques propres postopératoires immédiats.
L’indication chirurgicale retenue,
le choix de la méthode à employer
reste à déterminer et à proposer
à un patient toujours inquiet de
devoir subir une intervention dont
la réputation, supportée par la
rumeur, est d’être douloureuse.
Groupe Polyclinique de Poitiers
Hémorroides externes
L’anopexie circulaire (intervention de Longo)
développée dans le courant des années 1990
est une nouvelle approche, moins invasive, plus
"respectueuse" du canal anal, officiellement
reconnue en France en 2007.
3
Toujours dans le but de progresser en terme de
confort post-opératoire et de permettre ainsi au
patient une meilleure réhabilitation après chirurgie,
il nous est apparu intéressant de pouvoir proposer
également une technique mini-invasive, respectant
les tissus, permettant ainsi de réduire encore la
douleur et les risques éventuels post-opératoires.
• Cette technique (communément appelée
THD ou HAL RAR DOPPLER) requérant un
matériel spécifique, a pour principe simple
d’effectuer un repérage endo-anal par Doppler
Hémorroides internes
des branches terminales des artères hémorroidales
cheminant à la partie basse de la paroi rectale et
irrigant le réseau hémorroidaire interne, puis de
réaliser une ligature au fil résorbable des artères
ainsi détectées, éventuellement associée à une
plicature de la muqueuse hémorroidaire prolabée
assurant un repositionnement du tissu hémorroidaire
sans résection tissulaire.
• Ainsi le respect des tissus dont on connaît le rôle
fonctionnel dans la continence est une réalité qui
différencie cette approche de l’hémorroidectomie
conventionnelle et du Longo.
• Il s’agit véritablement d’un principe technique
mini-invasif, réalisé dans le cadre de la chirurgie
ambulatoire en raison de la diminution de la douleur
post-opératoire et du risque de complications
immédiates ; il n’y a aucun soin infirmier postopératoire nécessaire (comme pour l’intervention
de Longo), la reprise des activités peut être très
précoce.
Le chirurgie proctologique hémorroidaire est
ainsi évolutive, grâce à de nouvelles approches
physiopathologiques et stratégiques, au développement
de moyens techniques précis et adaptés, dans le
soucis de simplification des soins post opératoires,
de réduction de la douleur et des risques afin de
permettre une prise en charge ambulatoire ;
Cette dernière technique ne peut être proposée
qu’après analyse du cas du patient et la technique
de Longo particulièrement garde toute sa
pertinence.
Magazine Septembre. 2015
21
à la Polyclinique
de Poitiers
22
Groupe Polyclinique de Poitiers
I N N O VAT I O N
La Chirurgie Robotique
Le Groupe Polyclinique de Poitiers vient
de se doter du ROBOT CHIRURGICAL
DEX véritable innovation technologique
française de la société Dextérité
Surgical.
La Polyclinique et la clinique du
Fief de Grimoire sont les premiers
établissements de la Vienne à bénéficier
de cette technologie de pointe.
Principalement utilisé en urologie,
en chirurgie viscérale, en chirurgie
vasculaire et en gynécologie, le ROBOT
CHIRURGICAL est couplé à une
COLONNE DE COELIOSCOPIE 3D
offrant une vision chirurgicale en trois
dimensions et permettant une grande
précision du geste chirurgical.
Magazine Septembre. 2015
23
interview
P.D.P. En quoi la 3D est -elle une véritable
innovation technologique ?
Dr R.M. La laparoscopie est née avec la 2D et nous
nous sommes habitués à opérer comme cela. L’apport
de la 3D nous offre une profondeur de champ et un
confort visuel inespéré.
Cet apport permet à l’opérateur de mieux
appréhender les rapports anatomiques et de faciliter
les temps opératoires nécessitant une suture.
P.D.P. Avez-vous pu mesurer un
bénéfice pour les patients ?
Retour d'expérience du Dr Richard Mallet
Chirurgien Urologue et Cancérologue
Clinique les Cèdres - Brive (Groupe Vedici).
Polyclinique de Poitiers : Qu'est-ce que
la technologie du robot DEX a apporté à
votre spécialité ?
Dr Richard Mallet : Il s’agit d’un robot, tenu en
main, facile et rapide à installer lors de l’intervention.
Son utilisation privilégiée reste la chirurgie
carcinologique avec la prostatectomie radicale
(ablation de la prostate) et la néphrectomie partielle
(ablation élective de la tumeur rénale).
Nous pouvons également l’utiliser parfois dans la
chirurgie du prolapsus (descente d’organe) ou des
malformations des voies excrétrices urinaires.
Ce robot facilite le geste et améliore le confort
opératoire.
24
Groupe Polyclinique de Poitiers
réel
Dr R.M. La laparoscopie évolue grâce à l’utilisation
combinée de la colonne 3D et du robot DEXTERITE.
Dans mon expérience, après 18 mois d’utilisation,
cela a permis d’améliorer les résultats carcinologiques
dans la chirurgie prostatique et de diminuer la durée
d’hospitalisation.
De manière totalement subjective, il me semble qu’il
y a une récupération plus rapide de la continence.
Concernant les résultats érectiles, le recul n’est pas
suffisant.
Enfin, concernant la chirurgie rénale, cela a permis de
réaliser par laparoscopie des chirurgies partielles qui
aurait nécessité dans le passé une chirurgie ouverte,
beaucoup plus lourde.
Dr Richard Mallet
Le point de vue de Mme Isabelle BIELLINADEAU, Directrice Générale de la
clinique les Cèdres-Brive.
P.D.P. En quoi le ROBOT DEX constituet-il une réponse adaptée pour la chirurgie
robotique ?
I.B.N. La haute technologie a investi en quelques
années nos blocs opératoires mais avec parfois
une débauche de coûts et une folle surenchère à
l’investissement.
L’enjeu pour une gestion pérenne de l’établissement
était de permettre à des jeunes chirurgiens de
talents d’accéder à ces technologies innovantes avec
suffisamment de recul par rapport aux impacts en
termes de qualité pour le patient. Les récentes études
publiées sur la chirurgie robotique ont démontré
que les bénéfices pour le patient n’étaient pas
aussi systématiques que le vantaient les services de
communication de certains fabricants (notamment
sur la fonction érectile).
Nous avons donc mené avec les chirurgiens une
analyse bénéfice-risque sur le plan médical couplée à
une étude médico-économique.
Le choix d’investir dans le couple « bras robotisé »
(production française qui plus est) et colonne 3D
nous a permis d’entrer dans l’ère robotique au bloc
opératoire tout en restant efficient au regard des
coûts pour la sécurité sociale.
Mme Isabelle Bielli-Nadeau
Magazine Septembre. 2015
25
GROUPE
P O LY C L I N I Q U E D E P O I T I E R S
OUVERTURE D'UN
CENTRE D'ÉDUCATION
THÉRAPEUTIQUE
DU DIABÈTE
26
Comprendre le DIABÈTE
Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas
ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas
correctement l’insuline qu’il produit.
L’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le
sang. L’hyperglycémie, ou concentration sanguine élevée de sucre, est
un effet fréquent du diabète non contrôlé qui conduit avec le temps
à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus
particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins.
10% des diabétiques hospitalisés le sont pour une plaie du pied et 25%
des séjours en diabétologie sont dédiés à une prise en charge d'une plaie
du pied. 10 000 amputations par an en France sont dues au diabète et
50% pourraient être évitées.
Le diabète est une pandémie silencieuse, chronique et grave, en
constante évolution avec en 2014, 4 millions de diabétiques
en France et 700 000 qui s'ignorent. La prévalence du
diabète dans le monde entier, pour tous les groupes
d'âge confondus, a été estimée à 2,8% en 2000
et 4,4% en 2030.
Le nombre total de personnes atteintes
de diabète devrait augmenter de
171 millions en 2000 à 366
millions en 2030.
Le nombre de
diabétiques va au
moins doubler dans
les 25 prochaines années
du fait du vieillissement de la
population et de la progression
de l'obésité.
Les complications de cette affection
chronique sont dramatiques et riment avec
précarité, amputations, cécité, désocialisation,
insuffisance rénale...
Groupe Polyclinique de Poitiers
Magazine
Magazine
Septembre.
janv. 2015
27
Diabète de type 1
Le diabète de type 1 (précédemment connu sous
le nom de diabète insulino-dépendant ou juvénile)
est caractérisé par une production insuffisante
d’insuline et exige une administration quotidienne
de cette dernière. La cause de diabète de type 1
n'est pas connue, et en l'état des connaissances
actuelles, il n'est pas évitable.
Les symptômes sont les suivants : excrétion
excessive d’urine (polyurie), sensation de soif
(polydipsie), faim constante, perte de poids,
altération de la vision et fatigue. Ces symptômes
peuvent apparaître brutalement.
Diabète de type 2
Le diabète de type 2 (précédemment appelé diabète
non insulino-dépendant ou diabète de la maturité)
résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par
l’organisme. Le diabète de type 2 représente 90%
des diabètes rencontrés dans le monde. Il est en
grande partie le résultat d’une surcharge pondérale
et de la sédentarité.
Ses symptômes peuvent être les mêmes que ceux du
diabète de type 1 mais sont souvent moins marqués.
De ce fait, la maladie peut être diagnostiquée
plusieurs années après son apparition, une fois les
complications déjà présentes.
Récemment encore, ce type de diabète n’était
observé que chez l’adulte mais on le trouve
désormais aussi chez l’enfant.
Diabète gestationnel
Il se caractérise par une hyperglycémie, c’est-à-dire
une élévation de la teneur en sucre du sang, avec des
valeurs supérieures à la normale, mais inférieures à
celles posant le diagnostic de diabète, apparaissant
pendant la grossesse. Les femmes ayant un diabète
gestationnel ont un risque accru de complications
pendant la grossesse et à l’accouchement. Leur
risque d’avoir un diabète de type 2 à un stade
ultérieur de leur vie augmente également.
Il est très souvent diagnostiqué au cours du
dépistage prénatal et non pas suite à des symptômes.
28
Groupe Polyclinique de Poitiers
Altération de la tolérance au
glucose et de la glycémie à jeun
L’altération de la tolérance au glucose et de la
glycémie à jeun sont des affections intermédiaires
qui font la transition entre normalité et diabète. Les
personnes qui en sont atteintes sont exposées à un
risque élevé d’évolution vers un diabète de type 2,
même si ce dernier n’est pas inévitable.
•
La rétinopathie diabétique est une cause
importante de cécité et survient par suite des
lésions des petits vaisseaux sanguins de la rétine
qui s’accumulent avec le temps. Un pour cent de
la cécité dans le monde peut être attribuée au
diabète.
• Le diabète figure parmi les principales causes
d’insuffisance rénale.
•
La rétinopathie diabétique est une cause
importante de cécité et survient par
Quelles sont les
des lésions des petits vaisseaux
conséquences habituelles Les mesures de- suite
sanguins de la rétine qui s’accumulent
vraient être accom- avec le temps. Un pour cent de la
du diabète ?
pagnées d’un régime cécité dans le monde peut être
Avec le temps, le diabète peut
alimentaire sain, de attribuée au diabète.
endommager le cœur, les vaisseaux
la pratique régulière
sanguins, les yeux, les reins et les nerfs.
• Le risque général de décès chez les
d’une activité physique,
•
Le diabète augmente le risque de
cardiopathie et d’accident vasculaire
cérébral. Selon une étude conduite
dans plusieurs pays, 50% des diabétiques meurent
d’une maladie cardio-vasculaire (principalement
cardiopathie et accident vasculaire cérébral).
•
Associée à une diminution du débit sanguin,
la neuropathie qui touche les pieds augmente
la probabilité d’apparition d’ulcères des pieds,
d’infection et, au bout du compte, d’amputation
des membres.
diabétiques est au minimum deux
fois plus important que chez leurs
pairs qui n’ont pas de diabète.
Comment réduire la charge de
morbidité du diabète ?
Les mesures devraient être accompagnées d’un
régime alimentaire sain, de la pratique régulière
d’une activité physique, du maintien d’un poids
normal et de l’arrêt du tabac.
Magazine Septembre. 2015
29
3 Objectifs :
1
2
3
Prévention
On a montré que des mesures simples modifiant le
mode de vie pouvaient être efficaces pour prévenir
ou retarder le diabète de type 2.
Pour prévenir ce diabète et ses complications, les
personnes doivent :
• parvenir à un poids corporel normal
et le maintenir ;
• faire de l’exercice physique - au moins
30 minutes par jour d’un exercice
régulier d’intensité modérée. Une
activité physique plus intense est
nécessaire pour perdre du poids;
•
avoir un régime alimentaire sain
composé de 3 à 5 fruits et légumes
par jour et réduire l’apport en sucre
et en graisses saturées ;
•
arrêter le tabac - la cigarette
augmente le risque de maladie
cardio-vasculaire.
Diagnostic et traitement
On peut poser un diagnostic précoce à l’aide d’un
test sanguin relativement peu coûteux.
Le traitement du diabète impose l’abaissement
de la glycémie et la réduction des autres facteurs
de risque de lésion des vaisseaux sanguins. L’arrêt
du tabac est également important pour éviter les
complications.
30
Groupe Polyclinique de Poitiers
Prise en charge du patient diabétique
à la Polyclinique de Poitiers
Doté d’un diabétologue, le service de médecine se
donne, entre autres missions, de réaliser un bilan
complet métabolique, clinique, étiologique, poly
vasculaire, dermatologique et social des patients
hospitalisés pour découverte récente d’un diabète,
déséquilibre glycémique ou complications en
rapport avec l’hyperglycémie chronique.
S’appuyant sur les compétences d’une équipe
pluridisciplinaire
(gériatres,
cardiologues,
diabétologue, angiologues, chirurgiens vasculaires,
ophtalmologues, radiologues interventionnels,
infirmière de plaies et cicatrisation, diététicien,
psychologue et assistante sociale…), le service
de médecine offre une prise en charge globale
du patient et permet un séjour de courte durée
avec si nécessaire des relais vers les services de
Suites de Soins et Réadaptation, l’Hospitalisation à
Domicile, le Centre de Plaie et Cicatrisation de la
Polyclinique et très prochainement vers le Centre
d’Education Thérapeutique du Diabète.
Centre d’éducation thérapeutique
du diabète - Polyclinique
L’éducation thérapeutique consiste à enseigner
aux patients diabétiques de type 1 les principes
de l’insulinothérapie fonctionnelle c'est-à-dire la
capacité pour le patient d’adapter au mieux sa dose
d’insuline en fonction de son activité quotidienne
(vie courante, sports, situations particulières…).
La sécurité : prévention des complications
du diabète et HbA1C< ou égale à 7%.
L’autonomie : absence d’hypoglycémie
sévère et jusqu'à maximum 3 hypoglycémies
modérées par semaine.
La qualité de vie : professionnelle, sportive,
repas de fête, familiale, sociale…
Elle repose sur l’acceptation d’un schéma
insulinique intensifié (basal/bolus), des objectifs
de normoglycémie, des techniques d’injection
correctes, des contrôles de glycémie capillaire
nombreux, des connaissances diététiques.
On procède à un diagnostic éducatif initial qui
mesure le niveau de connaissance du patient, son
degré de motivation, son niveau compréhension
afin d’établir des objectifs individualisés.
Six questions essentielles doivent trouver une
réponse individuelle après formation :
- Quelle est la quantité de glucides de mes repas ?
- Quelle est ma dose basale d’insuline ?
- Comment varie ma glycémie après injection d’une
unité d’insuline ?
-
De combien se majore ma glycémie après
ingestion de 10 g de glucides ?
-
Quelle corrélation entre une ration de 10 g
de glucides et le nombre d’unités d’insuline
ultrarapide nécessaire ?
-
Comment adapter ma dose d’insuline pendant
une activité sportive ?
On découvre la fonction de chaque type d’insuline,
sa réponse au resucrage, comment adapter son
activité physique.
L’apprentissage comporte, en hôpital de semaine,
un jeûne glucidique de 36 h, une épreuve de
marche, l’essai de repas tests. Les séances de
groupes permettent d’aborder avec l’infirmière
d’éducation : l’auto surveillance glycémique, les
techniques d’injection, l’analyse du carnet de suivi
glycémique, la notion d’HbA1c. Avec le diététicien
: le réajustement des connaissances diététiques, le
travail sur les volumes, la découverte de la table
des calories et du semainier alimentaire. Avec le
médecin diabétologue : les objectifs pédagogiques
individualisés (glycémie post prandiale, glycémie à
jeun, sport, resucrage, causes de variations de la
glycémie…).
A travers la dynamique du groupe, les objectifs
sont analysés et ajustés individuellement. Le patient
devient expert de sa maladie et acquiert : confiance,
assurance, liberté, souplesse de gestion, agilité pour
supplémenter, la maitrise des excès.
L’éducation thérapeutique proposée dans
le centre vise à permettre à nos diabétiques
de devenir des patients experts de leur
maladie, d’apprendre à identifier les
glucides dans leur ration alimentaire,
à adapter leurs doses d’insulines lors
des situations exceptionnelles (jeûn,
sport, repas familiaux…), prendre en
compte les résultats d’une auto mesure,
réaliser des gestes techniques (injection
d’insuline…), prévenir les complications,
faire face aux problèmes occasionnés
par la maladie, repérer des signes
d’alerte (hypoglycémie...) impliquer leur
entourage.
Ouverture du Centre d’Education Thérapeutique
du patient diabétique le 9 novembre 2015
Renseignement auprès d’un médecin du service de Médecine
Polyclinique de Poitiers
- Dr Eugénie Apedjinou :
- Dr Boris Caillault :
- Dr Eric Lamy :
05 49 61 71 45
05 49 61 71 63
05 49 61 71 38
[email protected]
Magazine Septembre. 2015
31
LA FIBROSCOPIE
LA
FIBROSCOPIE
DU SOMMEIL
DU SOMMEIL
Un examen innovant pour les apnées
Dr François BOBIN / Service ORL / Polyclinque de Poitiers
Patient porteur d'un P.P.C nocturne
du sommeil et les ronflements
L
a prise en charge des ronchopathies,
apnées obstructives du sommeil (SAHOS)
et ronflements, est de plus en plus efficace
et répandue, grâce aux techniques d'enregistrement
du sommeil (polygraphie et polysomnographie)
couramment pratiquées à la Polyclinique de Poitiers
qui aboutissent fréquemment à la mise en route, en
cas d'apnées pathologiques, d'une PPC (pression
positive continue), généralement très efficace.
Cependant la PPC peut être mal tolérée, malgré un
masque adapté, bucco-nasal ou nasal, tandis que
dans le cas de ronflements sans apnée, la PPC
n'est pas indiquée.
Des alternatives thérapeutiques doivent donc être
proposées, OAM (orthèse d'avancée mandibulaire),
chirurgie du voile (UVV, UPPP, amygdalectomie),
ou d'avancée mandibulaire, toutes réalisées à la
Polyclinique de Poitiers.
Il est alors important d'identifier la partie obstructive
et vibrante des voies aéro-digestives supérieures
responsable de la ronchopathie, pour proposer un
traitement adapté au site anatomique concerné.
Quatre structures sont identifiées et notées suivant
la classification de Kezirian dite VOTE (voile,
oropharynx, tongue / langue, epiglotte), souvent
méconnues par l'examen clinique, voire ignorées
jusque là comme les parois latérales de l'oropharynx,
l'épiglotte, et pour le voile une obtruction parfois
concentrique, ou bien l'association de plusieurs
structures vibrantes obstructives.
L'apport clinique de la fibroscopie du sommeil est
donc très important, l'examen est reproductible,
fiable pour déclencher des ronflements et apnées
à enregistrer, et prédictif du résultat du traitement
choisi.
Cependant, il ne concerne pas tous les patients car
il ajoute une étape supplémentaire à leur prise en
charge, et il sera plus spécialement proposé :
- en cas d'échec ou de souhait d'interruption de la PPC,
- avant une OAM,
- avant une chirurgie du voile ou d'avancée mandibulaire,
- et d'une façon générale lorsque la prise en charge
de la ronchopathie n'est pas satisfaisante.
L'examen clinique n'étant pas suffisant dans plus de
la moitié des cas, il faut recourir à la fibroscopie du
sommeil ou DISE (drug induced sleep endoscopy)
qui consiste à créer un sommeil anesthésique
artificiel, déclenchant un ronflement et des apnées,
et d'enregistrer au vidéo-fibroscope les vibrations
des structures aéro-digestives supérieures.
L'examen est simple, indolore, réalisé en ambulatoire
et donne lieu à un enregistrement vidéo commenté au
patient pour lui expliquer les différentes possibilités
thérapeutiques qui en découleront.
Fibroscopie du sommeil
32
Groupe Polyclinique de Poitiers
Magazine Septembre. 2015
33
Médecine et
traumatologie
DU SPORT
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20
Le Docteur Vincent Guillard et le Dr Arnaud Junqua débutent une consultation de Médecine et de Traumatologie du
sport au sein de la Polyclinique de Poitiers.
Bénéficiant du plateau technique de l'établissement et en coordination avec les équipes médicales (radiologie,
cardiologie, orthopédie, ...) l'unité de Médecine et de traumatologie du sport prend en charge tous les sportifs :
sportifs de haut niveau mais aussi sportifs occasionnels et les personnes souhaitant reprendre ou débuter une
activité sportive.
Concernant la traumatologie du sport, l'unité prend en charge les traumatismes de l'appareil musculo-squelettique
comme les entorses, les claquages ou les douleurs chroniques que sont les tendinopathies et les douleurs articulaires.
En lien avec le service de Médecine Physique et de Réadaptation de la Clinique Saint Charles les sportifs pourront
bénéficier d'un programme personnalisé de soins et de consultations de tests isocinetiques.
34
Groupe Polyclinique de Poitiers
Contact, Prise de rendez-vous,
Lieu de consultation
Le secrétariat est ouvert du lundi au vendredi (sauf le mercredi)
de 9h à 12h et de 14h à 17h
05 49 61 71 57
Vous pouvez également faire une demande de rendez-vous par mail à l'adresse suivante :
[email protected]
Les consultations ont lieu au 3e étage de la Polyclinique de Poitiers - Service Gauguin
Magazine Septembre. 2015
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PÔLE DE RÉFÉRENCE
EN OPHTALMOLOGIE
À LA CLINIQUE DU
FIEF DE GRIMOIRE :
UN PARCOURS DÉDIÉ
POUR UNE PRISE
EN CHARGE INNOVANTE
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Groupe Polyclinique de Poitiers
Magazine Septembre. 2015
37
Enfin, grâce aux opérations de travaux et de
rénovation de la clinique, nous disposons
au sein du service de chirurgie ambulatoire
de locaux dédiés à l’ophtalmologie : salon
d’attente, box de repos permettant d’offrir aux
patients une structure des plus confortables.
Le service d’Anesthésie Réanimation
Depuis Avril 2015, les ophtalmologues de la
Polyclinique de Poitiers interviennent sur la
Clinique du Fief de Grimoire pour les interventions
chirurgicales.
Grace aux investissements soutenus de la clinique
du Fief de Grimoire, les équipes médicales
peuvent se consacrer aux patients dans les
meilleures conditions possibles.
A leur disposition sur la Clinique du
Fief de Grimoire :
• Un plateau technique opératoire constitué de
deux salles d’opérations ISO5 disposant des
équipements les plus performants et les plus
récents.
• Une salle dédiée aux injections intra-vitréennes
(IVT) et petits actes de chirurgie.
38
Groupe Polyclinique de Poitiers
• De plus, la qualité de la prise en charge des
patients est garantie grâce aux techniques les
plus innovantes (renouvellement de l’ensemble
des équipements en 2015) de la chirurgie
ophtalmologique permettant de réaliser les
interventions de la cataracte et de la rétine avec :
•
Système de guidage par imagerie Verion,
technologie de planification, d’imagerie et de
guidage, peri et peropératoire ;
• Système de phaco-émulsification CENTURION® ;
• Et, microscopes opératoires Luméra
Tous les équipements cités représentent la
quintessence de ce qui se fait de mieux en
termes d’innovation, de qualité et de sécurité.
Tél. 05 49 42 14 71
Dr Didier LAHITTE
Dr Alain MAILLARD
Dr Alessandro MARINELLI
Dr Laurent RICHARD
assurent la prise en charge anesthésique des
patients : consultations préopératoires, suivi au
bloc opératoire et visites post-opératoires.
URGENCES
A noter que les Urgences ophtalmologiques
se font sur le site de la Polyclinique de Poitiers
disposant d’un service d’urgences ouvert
24/24h et 7 jours/7, la Polyclinique de Poitiers
jouant un rôle majeur dans la permanence des
soins avec plus de 15 000 passages chaque
année.
Trois médecins urgentistes :
• Dr Pierre TANDONNET
• Dr Son TRAN DUY
• Dr Gérard VICENS
Pour Prendre rendez-vous
en consultations avec un
ophtalmologue
Dr Frédéric BAUDOIN
Tél. 05 49 41 21 10
Dr Christian CHRISTOPHE
Tél. 05 49 45 81 52
Dr Chloé DE BEKETCH
Tél. 05 49 88 99 31
Dr Annick DUDOGNON DE MARTINO
Tél. 05 49 55 45 45
Dr Carine GOMEZ-FAUX
Tél. 05 49 61 42 01
Dr David MAROTTE
Tél. 05 49 88 99 31
Dr Yves PAPILLON
Tél. 05 49 55 33 84
Dr Hany RIAD
Tél. 05 49 41 21 10
Dr Hélène TOURE-MANIC
Tél. 05 49 46 14 80
Dr Rodica VISOIU MISTRIH
Tél. 05 49 38 16 97
URGENCES 24h/24 et 7j/7
05 49 61 73 33
Magazine Septembre. 2015
39
LA PRISE EN CHARGE
DES CANCERS AU SEIN
DE LA POLYCLINIQUE
ET DE LA CLINIQUE DU
FIEF DU GRIMOIRE
En France, chaque jour 1000 nouveaux cas de
cancers sont diagnostiqués et 400 personnes
décèdent quotidiennement.
40
Groupe Polyclinique de Poitiers
GROUPE
P O LY C L I N I Q U E D E P O I T I E R S
Magazine Septembre. 2015
41
Si l'incidence des cancers a augmenté au cours des
trente dernières années, la mortalité par cancer a reculé
grâce aux progrès thérapeutiques et à l'impact des
diagnostics plus précoces.
Six mesures de qualité ont été définies et sont
appliquées dans les établissements du Groupe
Polyclinique de Poitiers :
Les perspectives de guérison s'ouvrent de plus en plus
mais les pronostics de survie sont encore inégaux selon
les types de cancer.
•
la mise en place des Réunions de Concertation
Pluridisciplinaire (RCP)
Face à l'ampleur de l'enjeu, 3 plans cancer se sont
succédés depuis 2003 :
• le suivi des référentiels de bonnes pratiques cliniques
• le plan cancer 2003-2007
• la mise en place du dispositif d'annonce
• la remise d'un Programme Personnalisé de Soins (PPS)
• l'accès pour les personnes malades à des soins de
support
• l'accès pour les personnes malades aux traitements
innovants et aux essais cliniques.
• le plan cancer 2009-2013
• le plan cancer 2014-2019
La clinique du Fief de Grimoire et la Polyclinique disposent
des autorisations spécifiques délivrées par l'Agence
Régionale de Santé du Poitou Charentes pour la prise en
charge des chirurgies des cancers suivants :
• chirurgie carcinologique mammaire (Fief de Grimoire)
• chirurgie carcinologique digestive (Polyclinique)
Sur le territoire de santé de la Vienne, les RCP sont
organisées par le Centre de Coordination en Cancérologie
(3C), instance créée par les établissements publics et
privés de la Vienne ; la Polyclinique et le Fief de Grimoire
faisant partie du comité de pilotage représentant le
niveau décisionnel du 3C.
PRINCIPAUX OBJECTIFS DU PLAN
CANCER 2014-2019
-1Favoriser les diagnostics plus précoces : Promouvoir
des diagnostics précoces est un levier majeur
d'amélioration de la prise en charge des patients atteints
de cancer.
A cet effet, la clinique du Fief de Grimoire, acteur
incontournable de la prise en charge des cancers du sein,
détentrice de l'autorisation de chirurgie du cancer du sein
participera à Octobre rose afin d'inciter les femmes à partir
de 50 ans et tous les 2 ans à faire une mammographie.
La Polyclinique et la Clinique du Fief de Grimoire adhérent
également au Réseau Régional de Cancérologie dont
l'objectif principal est la coordination des établissements
de la région ayant une activité de cancérologie.
• chirurgie carcinologique urologique (Polyclinique)
• chirurgie carcinologique gynécologique
(Fief de Grimoire et Polyclinique)
•
chirurgie ORL et cervico-facial et maxillo-facial
(Polyclinique)
LE SAVIEZ VOUS ?
Activité minimale annuelle
fixée pour être autorisé
Chirurgie cancer du sein
Chirurgie cancers digestifs
Chirurgie cancer urologique
Chirurgie cancers gynécologiques
Chirurgie cancers ORL et maxillo-facial
42
Groupe Polyclinique de Poitiers
30
30
30
20
20
Un autre objectif important du dernier plan cancer
concerne la qualité et la sécurité des prises en charge
en particulier le développement d'une politique active de
maîtrise des délais de prise en charge.
Les cliniques de Poitiers sont très attentives à cet objectif
et sont à l'initiative de la demande auprès du 3C de suivre
les délais de prise en charge.
-3L'objectif n°3 concerne l'accompagnement des évolutions
technologiques et thérapeutiques en particulier la
réorganisation des services pour le développement de la
chirurgie ambulatoire avec une phase d'expérimentation
et d'aide à la conduite du changement dans les sites
pilotes dans un premier temps.
A cet effet, les Cliniques de Poitiers ont répondu à l’appel
à projets de l’ARS Poitou Charentes afin d’être sites
pilote pour développer des prises en charge chirurgicales
ambulatoire innovantes dans le cadre d’un parcours de
soins construit avec l’ensemble des acteurs de la filière
cancérologie.
-4-
Ce dispositif d'autorisation par l'ARS vise à garantir la
qualité et la sécurité des prises en charge.
-2-
Activité de la Polyclinique
et du Fief (2014)
220
162
152
55
50
Pour accompagner les patientes, de la prise d'un simple
RDV de mammographie à la coordination des différents
spécialistes en cas de maladie, les médecins libéraux de
la clinique du Fief de Grimoire ont créé l'Institut Privé
Poitevin Du Sein (IPPDS) ippds.fr ou secrétariat dédié au
05 49 42 11 98
L'objectif suivant concerne le programme national de
réduction du tabagisme.
Le tabac est responsable de près de 30% des décès
par cancer et à l'origine de près de 90% des cancers
du poumon, plus de 50% des cancers par voies
aerodigestives supérieures selon les localisations
(bouche, larynx, pharynx, œsophage), 40% des cancers
de la vessie et 30% des cancers du pancréas.
Il est aussi impliqué dans les cancers des voies urinaires,
du rein, de l'estomac, du colon et du rectum, des cancers
de l'ovaire, du col de l'utérus et du sein.
Face à cet enjeu, les cliniques de Poitiers ont décidé de
pérenniser une consultation de tabacologie.
Magazine Septembre. 2015
43
Que signifient les
?
niveaux
de maternité
1,2 et 3
Les niveaux 1, 2 et 3 ne sont pas des critères de
qualité mais ont été mis en œuvre en 1998 au
cours d’une réorganisation nationale de la prise en
charge des bébés à la naissance afin qu’ils naissent
dans le lieu le plus adapté à leur âge de naissance.
En effet, le transfert d’un nouveau-né prématuré
après sa naissance lui est parfois préjudiciable, et
on sait depuis longtemps qu’il est idéal qu’il naisse
dans l’endroit où il sera pris en charge par le service
de prématuré.
• Les établissements de niveau 1 ne disposent
pas d’un service de néonatalogie et ne peuvent
accueillir que des patientes accouchant à terme,
c’est à dire après 8 mois. Si le bébé nait malgré
cela, il doit être transféré secondairement dans
un service de prématuré.
•
Les maternités de niveau 2 possèdent un
service de néonatalogie sur place. Elles peuvent
accueillir des enfants dont la prématurité est
supérieure à 33 semaines.
• Les établissements de niveau 3 disposent d'un
service de réanimation néonatale et peuvent
accueillir tous les prématurés, et en particulier
les grands prématurés, ceux dont le terme est
inférieur à 34 semaines. Il en existe qu’un dans
la région Poitou Charentes, le CHU de Poitiers.
Quel que soit le niveau de maternité, le bloc
obstétrical est le même partout.
Et, les trois niveaux de maternité disposent des
mêmes ressources médicales : anesthésisteréanimateur, pédiatre et sages-femmes. L'équipe
médicale n'est donc pas réduite dans les maternités
de niveau 1 et de niveau 2.
Toutes les futures mamans rêvent d’une maternité avec un
personnel compétent et d’un environnement sécurisé.
Tous les futurs parents ont entendu parler de maternité de niveau
1, 2 ou 3, ce qui les interroge beaucoup. Le niveau 1 est-il moins
performant que les autres ? Faut-il accoucher dans une
maternité de niveau 3 ?
44
Groupe Polyclinique de Poitiers
La Clinique du Fief de Grimoire est un établissement
de niveau 2 et possède quatre lits de néonatalogie
avec un pédiatre disponible 24/24. La proximité du
service de maternité permet aux mamans d’être
proches de leur bébé quand celui-ci est hospitalisé
en néonatalogie.
La Clinique du Fief de Grimoire est intégrée
au réseau périnatal Poitou Charentes depuis sa
création, et elle peut accueillir des mamans dont
l’accouchement menace d’arriver trop tôt à 34
semaines ou plus, ou des bébés nés à 34 semaines
ou plus en niveau 1. Inversement, les obstétriciens
de la Clinique du Fief de Grimoire organisent, à
chaque fois que cela est nécessaire, en collaboration
avec le site de niveau 3, le transfert d’une maman
dont l’accouchement menace avant 34 semaines
(perte des eaux par exemple). Il en est de même
des bébés qui seraient nés trop rapidement pour
avoir le temps de transférer la maman avant la
naissance.
Il y a en moyenne sept à huit consultations au cours
d'une grossesse et on souvent le temps de détecter
une pathologie qui justifierait l’orientation vers la
structure de niveau 3.
Choisir d’accoucher et se faire suivre à la Clinique
du Fief de Grimoire ne ferme pas les possibilités
d’être orientée si cela est utile à la maman ou
au bébé. C’est le principe du fonctionnement en
réseau.
Le Pédiatre à la Clinique du fief de
Grimoire maternité de niveau 2
Le pédiatre est présent lors de
l'accouchement en cas de difficultés
obstétricales (prématurité, césarienne, forceps,
jumeaux...) afin de parer immédiatement aux
éventuelles détresses néo-natales en effectuant les
manœuvres de réanimation nécessaires.
Il dispose d’un matériel adapté au sein d’une
salle de réanimation et le matériel indispensable : table
chauffante, matériel d’aspiration, oxygène et appareil
de surveillance de l’oxygène, du pouls, de la pression
artérielle, de la fréquence respiratoire, masque et
ballon d’oxygène, matériel d’intubation, etc.
Il organise dans les cas les plus graves le
transfert du nouveau-né, vers le service de
réanimation néonatale du site de recours.
Ne perdons pas le sens de la naissance, conseille
l’ensemble des acteurs de la naissance de la
maternité du Fief de Grimoire, être enceinte
n'est pas une maladie, et tout est fait pour que
la grossesse, l’accouchement et le séjour à la
maternité soient des moments d’épanouissement
pour la maman, le papa et le bébé.
L’accompagnement fait appel à différents intervenants
(médecins, sages-femmes, pédiatres) dont les rôles sont
complémentaires mais toujours au service du couple.
Magazine Septembre. 2015
45
Régime sans
GLUTEN
Dr Jean-Christophe LETARD / Gastro-Entérologue / Polyclinique de Poitiers
Alimentation sans gluten
1) Principe de l’alimentation sans gluten
Il consiste en l’exclusion totale du gluten de l’alimentation. Le gluten est une protéine que l’on trouve
principalement dans le blé (froment, épeautre, kamut®…), le seigle, l’orge et l’avoine*. Sont donc à
supprimer tous les aliments qui en contiennent, même à l’état de traces.
2) Liste des aliments autorisés et interdits
Cas de l’avoine * :
L’autorisation de l’avoine dans l’alimentation sans gluten reste, à ce jour, encore discutée (rapport
bénéfice/risque).
Il appartient au médecin d’autoriser ou non l’avoine*, et ce, au cas par cas.
A noter toutefois qu’il est préférable, pour la période initiale de mise au régime sans gluten (1ère année
au moins), de ne pas introduire l’avoine pour ne pas risquer de fausser la réponse au régime.
(*Avoine et dérivés tels farines, bouillies, et toute autre préparation contenant de l’avoine,
riz sauvage).
Tableaux des aliments
Vianna Costil, Marie-Christine Morin et l’équipe diététique de l’Hôpital
Lariboisière, Jean-Christophe Létard, Anne-Laure Tarrerias, Franck
Devulder, Philippe Houcke, Gérard Gay, Jean Marc Canard, Pierre Coulom,
Marie-Pierre Pingannaud, Guillaume Bonnaud, Christian Boustière,
Denis Constantini, Thierry Helbert, Jean Lapuelle, Patrick Lévy, Arsène
Papazian, Bruno Richard-Molard.
Cette fiche de régime sans gluten est élaborée par la Commission de
Nutrition du CREGG.
Elle a pour but d’aider les gastroentérologues dans leur pratique
quotidienne. Elle est disponible dans cette version sur le site du CREGG
(www.cregg.org) avec des informations plus détaillées.
Ce document est un support aux explications plus détaillées qui pourraient
être données par un(e) diététicien(ne).
Groupes
Autorisés sans
restriction
Autorisés après contrôle
de la composition
(étiquettes, A.F.D.I.A.G
Laits, produits
laitiers
Entier, demi écrémé, écrémé liquide,
concentré, frais, pasteurisé en poudre stérélisé UHT
lait de chèvre et brebis, lait fermenté nature
préparation à base de soja nature
Laits parfumés
Préparations à base
de soja parfumé
Céréales
et dérivés
légumineuses
et pommes de terre
Légumes secs : frais en conserve au naturel, surgelés
au naturel, farine de légumes secs (pure) – soja et farine
de soja (pure) – châtaignes et leurs farines (pures) maïs
et dérivés : fécule de maïs, flan de maïs, semoule, grains
–sarrasin (blé noir) et farine pure, galettes pures faites
maison – millet et dérivés : semoule – manioc et dérivés :
tapioca, tapiocaline, crème de tapioca, sorgho – arrowroot (dictame) – igname – patate douce – topinambour
– fruits à pain – quinoa
Céréales soufflées à base de maïs, de riz
(pétales de maïs, riz soufflé …)
Légumes
Tous les légumes verts : frais, surgelés nature, en
conserve nature
- légumes verts cuisinés : du traiteur, en
conserve ou surgelés – potage et soupe en
sachet ou en boite
Fruits frais
Tous autorisés : frais, en conserve nature, surgelés nature
- fruits confits – figues sèches en vrac –
desserts à base de fruits
Fruits
oléagineux
- noix, noisettes, cacahuètes, amandes, pistaches,
sésame : frais ou grillés « nature » - olives, avocat
- fruits oléagineux autres que « nature » mélange de fruits secs
Corps gras
- beurre, huile, crème fraiche, saindoux, suif, graisse d’oie
- matières grasses allégées – margarine
– sauces
Sucres et produits
sucrés
- sucre de betterave de canne (blanc et roux), caramel
liquide – miel, confiture et gelées pur fruit, pur sucre cacao pur sorbets de fruits
- sucre glace, sucre vanillé – crèmes
de marrons, pâtes de fruits – dragées
– nougats – bonbons, chewing-gums –
poudres instantanées pour petits-déjeuners
– pâtes à tartiner – pâtes d’amandes –
autres chocolats et friandises
Sucres et produits
sucrés
46
Groupe Polyclinique de Poitiers
Incompatibles
Préparations pour pâtisserie, chapelure,
pain azyme, pâtes surgelées ou en boite
pour tarte, galettes du commerce et des
crêperies à base de blé – orge et ses
dérivés : farine, orge perlé, orge mondé,
malt – seigle et ses dérivés : farine,
pain, pain d’épices – céréales soufflées
contenant des céréales incompatibles
(muesli, blé soufflé …) – épeautre, kamut,
triticale – avoine * et ses dérivés : flocons,
céréales…
- cornets de glace
- desserts glacés – préparations
industrielles en poudre pour desserts
lactés (crème, flan, entremets) - entremets
en boite – décorations pour gâteaux –
autres produits sucrés
Magazine Septembre. 2015
47
Boissons
- eau du robinet – eaux minérales ou de source – jus de
fruits, sodas aux fruits, sirops de fruits, limonade, tonic,
soda au cola … - vins, alcools (apéritifs, digestifs) y
compris les alcools à base de céréales (whisky, vodka, gin)
- bière – panaché – boissons déshydratées
Divers
Condiments nature – fines herbes – épices pures sans
mélange – levure de boulanger – thé, café, chicorée,
infusions, - café lyophilisé, mélange café-chicorée.
- condiments préparés – aides-culinaires
(bouillon de légumes déshydratés, fond de
sauce …) – moutarde – levure chimique –
autres épices
- hosties
Dérivés du lait
- yaourts, suisses » nature » et aromatisés – fromage
blanc « nature » et aromatisé – fromages : pâte molle, pâte
cuite, fermentés …
Yaourts aux fruits – yaourts au soja –
desserts frais lactés – fromages à tartiner
– fromages à moisissures
- desserts lactés à base de céréales et
muesli – fromages panés
Viandes
-fraiches – surgelées au naturel – conserves au naturel
- cuisinées : du traiteur, surgelées ou en
conserve – viandes hachées
- quenelles – viandes panées, en croute
Charcuteries
- jambonneau non pané, bacon – poitrine salée fumée ou
non – lardons – industrielles : rillettes de canard, d’oie,
confit de foie gras au naturel.
- jambon blanc (ou épaule) de porc,
jambon cru – pâtés et galantines – chorizo,
cervelas, salami – farce charcutière boudin
noir et blanc – purée et mousse de foie
gras – saucissons, saucisses séchées –
autres rillettes – charcuteries de volailles
– autres charcuteries
Jambonneau pané – pâté en croute, friand,
quiche, bouchées la reine – charcuteries
panées
Produits de
la mer
- poissons frais, salés, fumés – tous les poissons surgelés
au naturel – poisons en conserve au naturel, à l’huile au vin
blanc – crustacés, mollusques « naturel » - tous les œufs
de poisson
Surimi – poissons, mollusques ou crustacés
cuisinés (du traiteur, commerce ou surgelés)
– beurre de poisson et de crustacés, tarama
Poissons panés, fumés et panés – quenelles
– bouchées, crepes, quiches au fruits de mer
Oeufs
Tous autorisés
- omelette du commerce – œufs en gelée
- pommes de terres : fraiches, précuites, sous vide – fécule
de pommes de terre
– riz et ses dérivés, crème de riz, semoule de riz
– farine, pain, biscottes, biscuits, viennoiseries, pâtes et
autres spécialités SANS GLUTEN
- pommes de terre cuisinées du commerce,
en boite ou surgelées – pommes dauphines
– pommes noisettes, frites (surgelés) ragout et gratin de pommes de terre – autres
préparations à base de pommes de terre
(traiteur, surgelées ou en conserve) – chips,
purée en flocons – galette du commerce et
des crêperies à base de riz, millet et sarrasin
Céréales et
dérivés,
légumineuses
et pomme de terre
Les différentes adresses utiles aux patients :
- blé (froment) et ses dérivés : farine, fécule
de blé, gnocchis, semoule, couscous, pates
alimentaires, cannelloni, ravioli, pain ordinaire,
complet au son, pains fantaisies (au lait, aux
raisins, aux noix, au chocolat, viennois … ),
tous les produits de boulangerie, pain de mie,
biscottes, pain grillé, croûtons etc… gâteaux
secs sucrés, gâteaux salés (biscuits apéritif),
pâtisseries.
ASSOCIATION FRANCAISE DES INTOLERANTS AU GLUTEN (A.F.D.I.A.G.)
VALPIFORM-ALLERGOSHOP..................................................................... Site Internet : www.valpiform.com
www.allergoshop.fr
DOCTEUR SCHAER DIETETIQUE S.r.l............................................. Site Internet : www.schaer.com
PARALLERG.................................................................................................................... Site Internet : www.parallerg.com
LABEL VIE......................................................................................................................... Site internet : www.labelviesansgluten.com
AUX BISCUITS D’ANTOINE........................................................................... Site Internet : www.biscuits-antoine.com
ALLERGORA................................................................................................................... Site Internet : www.allergoora.fr
DISTRIBORG PLENIDAY
NATURE ET COMPAGNIE................................................................................ Site Internet : www.natureetcompagnie.fr
LA BOUTIQUE DIET’ETHIQUE................................................................... Site Internet : [email protected]
SOREDA-DIET : PRODUITS GLUTABYE......................................... Site internet : www.glutabye.com
MAISON POETTO..................................................................................................... Site Internet : www.maisonpoetto.com
NATAMA............................................................................................................................... Site Internet : www.natama.fr
GOURMET SANS-GENE................................................................................... Site Internet : www.gourmetsansgene.com
CERTAINS SUPERMARCHES sont dépositaires de produits sans gluten
PHARMACIE CENTRALE DES HOPITAUX
LIVRES
Les patients doivent apprendre à lire les étiquettes
AUTORISES (ne contiennent pas de gluten)
AcidifiantsAgar-agar
Alginates
Amidon (sans autre précision)
Amidon modifié
Amidon transformé
AntioxygènesAromes
Arome de malt
Bétacarrotène
CarraghénanesCollagène
ColorantsConservateurs
Dextrines, dextrose
Emulsifiants
Exhausteurs de gout
Extrait de levure
Extrait de malt
Extrait d’algues
Farine de guar et de caroube
Fécule de pommes de terre
Ferments lactiques
Fructose
Gélatine alimentaire
Glucose et sirop de glucose
Glutamate
Gomme arabique
Gomme de guar
Gomme de xanthane
Gomme d’acacia
Graisse animale
Graisse végétale
Inuline, lécithine
MaltodextrinesOligofructose
PectinePolyols
PolydextroseQuinoa
Sarrasin ou bléé noir, stabilisants
INTERDITS (Contiennent du gluten)
Amidon de blé
Amidon issu des céréales interdites
Acides aminés végétaux
Assaisonnement (sans autre précision)
Avoine
Blé ou froment
Epeautre (blé ancestral)
Fécule de blé
Fécule (sans autre précision)
Gélifiants non précisés
Kamut® (blé ancestral)
Malt
Matières amylacées
Orge
Pain azyme (farine de blé non levée)
Polypeptides
Protéine végétales
Seigle
Triticale (hybride de blé et de seigle)
Gruau
Liant protéinique
« 230 recettes spéciales pour allergiques au gluten »
Pénélope Lefers Duparc - éditions Jacques Grauchet
98, rue de Vaugirard - 75 006 PARIS
« Cuisine facile sans gluten »
Maison d’édition Buchet/Castel
18, rue de Condé
75 006 PARIS
Cette fiche va aider vos patients à s’éduquer au régime sans gluten, à dépister sa présence dans les
aliments et à trouver des produits dans les magasins spécialisés et sur Internet.
Elle a été élaborée par les membres du CREGG en partenariat avec l’équipe des diététiciennes de
l’hôpital Lariboisière et le laboratoire AXCAN
La liste d’aide à la lecture des étiquettes n’est pas exhaustive.
48
Groupe Polyclinique de Poitiers
Magazine Septembre. 2015
49
Chacune de nos réalisations est différente et
reste la traduction littérale de cette alchimie.
Philip C
ASTELA
IN
architectes
Fort d’une expérience dans le domaine de
la santé depuis 11 ans, Philip CASTELAIN
a créée l’agence ROCH’ATIC architectes
avec son associé Anthony MICHAUD.
Autour d'eux, une équipe de 7 personnes
les accompagnent pour réaliser les
missions de maîtrise-d’œuvre et de
conseils dans le cadre de la construction,
d'extension et de restructuration de
bâtiments, particulièrement dans le
secteur de la santé.
50
Groupe Polyclinique de Poitiers
Notre engagement :
ROCH ATIC architectes repose
sur les fondamentaux d’ECOUTE,
d’ECHANGE et d’ENGAGEMENT
dans notre métier d’architecte. Nous
abordons notre mission comme un PARTENARIAT avec la maîtrise d’ouvrage.
Partenariat qui est un ENGAGEMENT
profond dans le suivi des projets et une
assistance toute particulière auprès de
la maîtrise d’ouvrage. Cet engagement
assure un appui important aux demandes
des maîtrises d’ouvrage. Le tandem
« architecte maitre d’œuvre » est particulièrement importante dans l’évolution
que connaît depuis quelques temps notre
métier. Notre engagement est pluridisciplinaire et englobe l’ingénierie, l’économie
du bâtiment et l’architecture. La réponse
architecturale au projet est une alchimie
entre l’USAGE et la FONCTIONNALITE, l’ECONOMIE, le PROJET DE VIE et le GENIE DU LIEU
souhaité par le maitre d’ouvrage.
La taille de notre structure nous permet une
grande adaptabilité pour tout type d’opération
de travaux. Le coût moyen de nos opérations
va de 50 K€ à 12 M€.
Notre expérience dans le domaine de la santé
nous a permis de développer un savoir faire
tout particulier comme notamment :
• L’analyse des flux de personnes et de maté-
riels, des actes des praticiens, des dimensions
des matériels spécifiques pour concevoir un ouvrage parfaitement en adéquation avec l’activité
définie. Nos outils sont notamment les fiches
programme par locaux, les organigrammes
fonctionnels, les plans et les images 3D pour
vérifier les cohérences fonctionnelles et dimensionnelles entre usagers et matériels…).
• La réalisation de travaux en site occupé par
la réalisation de phasage de travaux, localisation
de cantonnement de zone travaux pour la
définition d’une charte d’hygiène. Au-delà de
cette expérience dans ce domaine, nous avons
mis en place une application globale de management de projet et des outils dédiés à chaque
phase de l’acte de construire.
La plateforme ATIC manager est une
application web dédiée à chaque projet pour
le suivi des opérations, depuis la définition
du cahier des charges jusqu’à la fin de vie de
l’ouvrage. L’intégralité des documents est ainsi
stockée et répertoriée dans cette application
pour permettre à chaque acteur d’accéder et
d’interagir avec le projet suivant son niveau
d’accès. Cet outil nous permet dès à présent
d’intégrer la maquette numérique BIM.
Magazine Septembre. 2015
51
92 Quai de la Fosse - 44100 Nantes
Tél : 02 40 71 08 50 - [email protected]
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