En dehors des complications organiques, socio

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Vitamine C et Troubles Cognitifs dans
un Contexte d’Imprégnation Alcoolique
Damega Wenkourama (1) *, Chloé Meslin (2), Alexandre Baguet (2).
(1) Centre Hospitalier général de Dieppe, Service de psychiatrie
(2) Centre Hospitalier Universitaire Charles Nicole, Service d’Addictologie Bois-Guillaume
* contact : [email protected]
Introduction
Cadre et méthode d’étude
En dehors des complications organiques, socioéconomiques et les accidents de la voie publique,
l’alcool représente la première cause d’atteintes
cognitives chez les sujets de moins de 60 ans. A
cet effet, de nombreux mécanismes plus ou moins
élucidés dont les carences vitaminiques expliquent
la survenue de ces troubles cognitifs. Le but de
l’étude était de montrer la coexistence des troubles
cognitifs et la carence en vitamine C chez les usagers
Le service d’addictologie du CHRU Bois-Guillaume
a servi de cadre d’étude. Il s’agit d’une étude
transversale et analytique portant sur les patients
hospitalisés du 1er octobre 2013 au 31 mars
2014 pour sevrage alcoolique et qui ont bénéficié
de tests neuropsychologiques et du dosage en
vitamine C
d’alcool
Résultats
Dix-sept patients ont été recrutés, représentant 11,72
% des hospitalisés. L’âge moyen était de 48,53 ±
9,26 ans et le sex-ratio de 7,5. La durée moyenne
de consommation d’alcool a été de 20 ans et la CDA
moyenne de 207 g/j. Le tabac, le cannabis et les
opiacés ont été associés à la consommation d’alcool
dans respectivement 94,12 %, 35,29 % et 23,53 %.
Près de la moitié des patients ont une comorbidité
psychiatrique. Tous les patients ont présenté au
moins un trouble cognitif
Conclusion
Il ressort des différentes études que, outre les effets propres de l’alcool, de nombreux facteurs spécifiques
et non-spécifiques affectent les performances des patients alcooliques chroniques. L’hypovitaminose C est
souvent associée chez les usagers d’alcool et du tabac et serait impliquée dans la survenue des troubles
cognitifs chez ces patients. Bien que la relation entre l’utilisation supplémentaire de vitamine C et le risque de
troubles cognitifs chez les usagers d’alcool reste peu claire, notre étude et celles d’autres auteurs suggèrent
un effet protecteur d’utilisation de suppléments vitaminiques C par rapport aux déficits cognitifs. Par ailleurs
les apports alimentaires (fruits, légumes) en vitamine C seraient plus efficaces que l’utilisation de la vitamine
C médicamenteuse.
PO-216 / 13ème Congrès de l’Encéphale / 2015
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