Diet 422 a 440 1er trim 2016 - Formations par correspondance de

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05.03.2016 : 440.
04.03.2016 : 439.Pollution de l'eau : Pascale Gueudre.
Traces d’herbicides, de fongicides et même de médicaments : nos analyses, réalisées grâce à des
outils très pointus, ont mis en évidence des polluants dans l’eau du robinet, mais aussi – chose qui
semblait impensable – dans certaines eaux en bouteille…
L’eau que nous buvons aujourd’hui, au robinet ou en bouteille, est de bonne qualité. Mais si nous ne
faisons rien, cela risque de ne pas durer. C’est l’enseignement du dossier que 60 Millions de
consommateurs publie, en partenariat avec la fondation Danielle-Mitterrand France Libertés.
Grâce à des outils permettant de traquer les molécules à un niveau de très grande finesse, nous
avons recherché 85 polluants d’origine humaine : pesticides, médicaments, ou encore perturbateurs
endocriniens (*).
Environnement contaminé
Parmi les polluants les plus fréquemment retrouvés figure l’atrazine. Pourtant interdit depuis 2001, ce
désherbant soluble dans l’eau est très persistant dans l’environnement. Côté résidus de médicaments,
c’est une spécialité anticancer que nous avons le plus souvent retrouvée.
Dans tous les cas, il ne s’agit que de traces qui ne remettent pas en cause la potabilité de l’eau. Mais
elles révèlent à quel point notre environnement peut être contaminé.
Concernant l’eau du robinet, huit prélèvements sur les dix que nous avons effectués contiennent au
moins un des polluants recherchés. Plus troublant encore : l’eau en bouteille n’est pas épargnée par
la pollution. Sur 47 échantillons analysés, 10 présentent des traces de pesticides ou de médicaments.
Ainsi, 10 % des échantillons d’eau en bouteille analysés contiennent des traces de tamoxifène, une
hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein.
Agir avant qu’il ne soit trop tard
Ces résultats sont contestés par les embouteilleurs. Notre laboratoire a donc renouvelé ses analyses
et complété les méthodes utilisées. Même s’il demeure impossible, à ce niveau d’analyse, d’écarter
totalement l’éventualité d’une contamination extérieure, les secondes analyses ont confirmé les
premiers résultats.
Comment des résidus de pesticides ou de médicaments peuvent-ils se retrouver dans des eaux aussi
protégées que les eaux minérales ? Cette question, il vaut mieux la poser maintenant avant qu’il ne
soit trop tard… C’est une des raisons pour lesquelles 60 Millions et France Libertés demandent, dans
un manifeste pour l’eau potable, la tenue d’assises de l’eau, réunissant tous les acteurs concernés.
La transparence avance à petits pas
Depuis deux ans, 60 Millions de consommateurs et la fondation Danielle-Mitterrand France Libertés se
sont associés pour mener l’« Opération transparence » sur le dossier de l’eau potable en France.
Cette opération nous a déjà conduits à décortiquer le prix de l’eau du robinet et à publier la carte
inédite des communes bénéficiant de dérogations pour distribuer une eau non conforme.
(*) Voici la liste des 85 molécules que nous avons recherchées.
Phtalates : Diméthylphtalate (DMP), Di octylphtalate (DOP), Di 2-éthylhexylphtalate (DEHP),
Butylbenzylphtalate (BBP), Di butylphtalate (DBP), Di isobutylphtalate (DIBP), Diéthylphtalate (DEP).
Médicaments : Tamoxifene, Diclofenac, Tramadol, Ceftriaxone, Ciprofloxacin, Clarithromycin,
Ofloxacine, Piperacillin, Pristinamycin IIA, Sulfamethoxazole, Trimethoprime, Sertraline, Prednisolone,
Ketoprofen, Buflomedil, Cyamemazine, Furosemide, Bezafibrate, Atenolol, Losartan, Naftidrofuryl,
Pravastatin, Carbamazepine, Oxazepam, Fluoxetine, Diosmin, Propanolol, Epoxycarbamazepine,
Erythromycine, Fenofibric acid.
Perturbateurs endocriniens (dont hormones utilisées dans un cadre médical) : Bisphenol A,
Prednisone, Biochanine_A, Coumestrol, Daidzeine, Formononetine, Ethylhexyl diphenyl phosphate,
Tributyl_phosphate, Triphenyl_phosphate, Tripropyl_phosphate, Tris(2-butoxyethyl)phosphate, Tris(2chloroethyl)phosphate, Tris(2-chloroisopropyl)phosphate, Tris(2-ethylhexyl)_phosphate,
Tris(dibromopropyl)phosphate, Progesterone, Testosterone, Levonorgestrel, Norethindrone.
Pesticides : 2,4-D, 2,4-MCPA, Ametryne, Atrazine, Bentazone, Carbofuran, Chlortoluron, Cyanazine,
Desethyl-terbuthylazine, Diflufenicanil, Dinoseb, Diuron, Hydroxyatrazine, Imidacloprid, Isoproturon,
Linuron, MCPP, Metazachlore, Methabenzthiazuron, Metobromuron, Metolachlore, Metoxuron,
Monolinuron, Oxadixyl, Piperonyl_butoxide, Prometon, Propazine, Sebuthylazine, Sebuthylazinedesethyl, Secbumeton, Simazine, Tebutame, Terbuthylazine, Terbutryne.
Hépar – Source Hépar
Buflomédil (médicament, vasodilatateur)
Mont Roucous – Source Mont Roucous
Tamoxifène (hormone de synthèse utilisée pour lutter contre le cancer du sein)
Saint Amand – Source du Clos de l’abbaye
Tamoxifène et Naftidrofuryl (médicament, vasodilatateur)
Eau en bouteilles: Vittel – Grande source
Hydroxyatrazine (pesticide)
Volvic – Source Clairvic
Atrazine (pesticide)
Carrefour discount – Source Céline Cristaline
Tamoxifène
Cora – Source Saint-Pierre
Atrazine
Cristaline – Source Louise
Oxadixyl (pesticide)
La Salvetat – Source La Salvetat
Tamoxifène
St-Yorre – Source Royale
Tamoxifène
Parmi les eaux en bouteille sans aucune trace de polluant, on retrouve les eaux minérales Evian,
Contrex, Courmayer, Thonon, Montcalm, Wattwiller, les eaux minérales des marques Auchan,
Carrefour, Leclerc et Leader Price, et les eaux minérales gazeuses Perrier, Badoit, San Pellegrino ou
Quezac. 23 eaux de source en bouteille n’avaient également aucune trace de substance toxique.
http://www.onsaitcequonveutquonsache.com/2016/02/voici-les-marques-deau-en-bouteilles-quipossedent-le-plus-de-polluants/
02.03.2016 : 438.
28.02.2016 : 438.
27.02.2016 : 437. Petit rappel sur le four à mocro-ondes par Michel DOGNA :
Le Four à Micro-ondes
Cet ennemi qui trône dans votre cuisine
En Russie, les fours à micro-ondes ont été interdits en 1976, à cause de leurs conséquences très
négatives sur la santé comme l'ont montré de multiples études sur son utilisation. Néanmoins,
cette interdiction a été ensuite hélas levée, probablement suite à des pressions commerciales,
après la Perestroïka au début des années 90.
La promotion des fours à micro-ondes et son adoption en masse par la population coïncide avec
le début de l'obésité dans les nations développées du monde. Pourquoi ? Les micro-ondes
détruisant une majorité de composants nutritionnels biocompatibles des aliments, a
poussé instinctivement les consommateurs à une compensation suralimentaire de leur
malnutrition. En d'autres mots, les gens mangent trop de calories pendant qu’ils sont carencés
en nutriments assimilables. Le résultat en est ce à quoi nous assistons aujourd'hui : diabète
galopant, cancers, maladies cardiaques, dépression, insuffisance rénale, troubles du foie et
autres. La situation est encore aggravée par un apport constant d’additifs chimiques toxiques.
L’application des micro-ondes comme moyen de chauffe rapide a été exploitée à partir des
années 70 et se nommaient à l'époque « cuisinière radar ». On regardait cela comme une sorte
de miracle de l'ère spatiale. En fait, la pièce maîtresse du procédé est le klystron issu des radars
et qui est calé sur 2,4 Giga Hertz, justement la fréquence propre de la molécule d’eau – la preuve
est qu’un produit sec ne chauffe pas dans un four micro-ondes – seuls les produits hydratés
chauffent.
Le principe de base est très simple : toute élévation de température est associée à une agitation
moléculaire. Considérant l’eau, on prend le problème à l’envers en injectant sa fréquence de
résonnance afin de créer une agitation moléculaire et donc son élévation de température. Le
problème réside dans la violence du principe qui détruit tout ce qui a une vie (enzymes,
vitamines, anthocyanines, flavonoïdes , etc.) et qui en plus de délivrer un aliment mort, génère
des produits de transformation toxiques pouvant endommager gravement à la longue les
intestins.
Même l’eau elle-même qui en ressort présente une signature vibratoire modifiée qui en fait une
eau morte – fait confirmé par les cristallisations à -18°C du célèbre japonais Masaru Emoto.
Cette eau a perdu la noblesse requise pour être intégrée dans la structure d’un organisme
vivant, le votre en particulier ; tout au plus elle ne peut servir que pour une fonction de rinçage
dans le système lymphatique.
Le physicien Marc Henry a réalisé par RMN (Résonance Magnétique Nucléaire) pour le compte
du CIRDAV à Paris, des expériences où l'on constate que, dans de l'eau passée au four microondes, l'angle de la liaison hydrogène H-O-H était perturbée de 30 % environ. On obtient une
eau bio-incompatible. Par exemple, de l'eau chauffée aux micro-ondes à 2 450 MHz est
déstructurée. Refroidie, elle inhibe la germination des graines et devient toxique pour la
survie d'organismes aquatiques. Essayez, si vous voulez, d’arroser une plante en pot avec de
l’eau (froide) préalablement amenée à ébullition en micro-ondes – vous constaterez qu’elle va se
flétrir et mourra si vous insistez.
L’opération catastrophe la plus consternante est celle de la chauffe des biberons au micro ondes
par des mères toujours pressées aussi ignorantes qu’insouciantes – pauvres bébés carencés et
plombés dès le départ par du lait déjà pré-détruit par la pasteurisation et qui n’a plus rien
du lait à la sortie du four !
Mais parlons aussi de produits congelés. Alors que la congélation n’est pas vraiment un
problème majeur puisqu’elle existe dans la nature, le passage délicat réside dans la
décongélation qui doit être comme dans la nature très progressive. Mettre un produit congelé au
four micro-ondes entraîne une véritable déflagration cellulaire des aliments, réduisant ceux-ci à
une bouillie chimique morte et sans valeur.
Voici quelques-unes des découvertes récentes concernant les aliments cuits aux microondes :
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1. Les aliments cuits aux micro-ondes perdent entre 60 et 90 % de leur énergie vitale et
ce type de cuisson accélère la désintégration structurelle des protéines actives.
2. La cuisson aux micro-ondes crée des agents cancérigènes en particulier dans le lait et
les céréales. Des mets préparés et chauffés au micro-onde créent du DNitrosodiethanolamine (un agent cancérigène bien connu)
3. Cuire aux micro-ondes modifie la structure de base des aliments, entraînant des
désordres digestifs. Des aliments aux micro-ondes ont causé des tumeurs cancéreuses à
l'estomac et aux intestins, une dégénération des tissus cellulaires périphériques, et un
affaiblissement graduel des systèmes digestif et excrétoire chez un fort pourcentage de
gens.
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4. Cuire aux micro-ondes change la chimie des aliments, ce qui peut conduire à des
dysfonctionnements du système lymphatique et une dégénérescence de la capacité du
corps à se protéger contre le cancer.
5. La nourriture cuite aux micro-ondes entraîne un pourcentage plus élevé de cellules
cancéreuses dans le courant sanguin.
6. Si on y expose des légumes crus, cuisinés ou congelés pour très peu de temps, il y a
une formation de radicaux libres. (Ce qui détruit l'argument de la seule utilisation du four
pour décongeler)
7. Des aliments cuits aux micro-ondes abaissent la capacité du corps à utiliser les
vitamines du complexe B, la vitamine C, la vitamine E, les minéraux essentiels et les
lipotropiques (qui corrigent ou empêche une accumulation de graisse dans le foie)
8. L'environnement dans le champ d'un four micro-onde engendre des problèmes de
santé inexplicables.
9. Les émissions de micro-ondes entraînent une altération du comportement catabolique
du glucoside et du galactoside à l'intérieur de fruits congelés puis décongelés de cette
manière.
10. Les micro-ondes modifient le comportement catabolique de l'alcaloïde des légumes
crus, cuits ou congelés qui ont été exposés même très peu de temps.
11. Des radicaux libres cancérigènes se forment dans certains composés minéraux dans
les légumes-racine crus.
12. En raison des altérations chimiques des substances alimentaires, des
dysfonctionnements surviennent dans le système lymphatique, entraînant l'aptitude à une
dégénération des systèmes immunitaires à se protéger contre des tumeurs cancéreuses.
Tout ceci ne se produit pas lors d’une utilisation ponctuelle mais par un usage quotidien.
Plus vous utilisez le micro-onde, plus votre état nutritionnel empire et plus vous risquez d'être
victime de divers troubles et maladies dont vous ne comprenez pas la cause; vous êtes alors mis
sous médicaments qui, bien sûr, amèneront des problèmes supplémentaires dits iatrogènes –
une
lente
descente
aux
enfers !
Une décision intelligente : mettez votre micro-onde au garage ou au grenier et utilisez un simple
mini-four pour le remplacer. Je rappelle que le moyen le plus sain est la cuisson vapeur à basse
température – il existe des modèles simples et peu coûteux d’appareils pour cela dans les
grandes surfaces.
Avez-vous testé l'étanchéité de votre four à micro-ondes ?
Un jour, un ami est en entré dans la cuisine d’un de ses clients pour boire un café…que l’on
réchauffa dans le four à micro-ondes. Immédiatement il se sentit intérieurement stressé avec la
tête comme dans un étau. Comme il en fit part à ses hôtes, ceux-ci lui confièrent qu’ils avaient
depuis des mois de plus en plus mal à la tête pendant leurs repas et qu’ils se demandaient bien à
quoi l’attribuer. Mon ami proposa de placer dans le four - bien sûr éteint - son téléphone portable,
et demanda qu’on l’appelle à partir du téléphone fixe. Sitôt dit sitôt fait, et le portable sonna
allègrement dans le four, ce qui n’aurait pas dû se faire puisqu’un four à micro-ondes doit être par
principe une stricte cage de Faraday pour la sécurité-même des utilisateurs. Ce four fuyait donc
comme une passoire, cuisant à petit feu tous ceux qui s’en approchent, en prime de tous les
dangers cités plus haut.
En
conclusion
Certains disent qu'ils mangent du chauffé aux micro-ondes depuis plusieurs années et qu'ils ne
ressentent aucun trouble particulier. Je pense qu'ils font l'objet d'un état de tolérance, la vigilance
du corps se trouvant endormie, et ne suscitant de ce fait, aucune réaction. C'est souvent le cas
de
personnes
profondément
intoxiquées.
Ceux dont l'organisme est sain et « propre » ont immédiatement des réactions
désagréables. Ceux qui se moquent plus ou moins de votre fragilité apparente qu'ils interprètent
comme un défaut d'adaptation, ce sont les mêmes qui souvent se retrouvent avec un cancer
subit. Le syndrome du cancer est évidemment multifactoriel, mais la part réelle de la cuisson aux
micro-ondes à long terme, s'ajoutant à tout le reste n'y est pas pour rien. Le petit four si pratique
prend rang dans les mortelles facilités du modernisme.
26.02.2016 : 436.
Quels aliments choisir contre les radicaux libres ?
- Pour la vitamine E : les noix, noisettes et amandes, les olives, les œufs, les avocats, l’huile de germe
de blé, l’huile de pépin de raisin sans négliger les épices comme le paprika, le piment ou le
gingembre.
- Pour faire le plein de sélénium, la noix du brésil est championne toute catégorie, suivie par les
rognons, le foie, les fruits de mer et certains poissons tels que la morue, le thon ou le maquereau.
- La vitamine C se trouve essentiellement dans les fruits frais : cassis, goyave, kiwi, ananas, papaye,
agrumes mais aussi les légumes : poivrons, choux, brocoli.
- Les légumes sont également une bonne source de bêta-carotène : choux, carottes, épinards,
citrouille, patate douce. Ce dernier se cache également dans de nombreuses épices et herbes
aromatiques : ciboulette, persil, échalotes, paprika, piments.
- La meilleure source de zinc est l’huître mais on le trouve également dans certains morceaux de
viande (bœuf, veau, porc), le pain complet, le jaune d'œuf, les fruits secs
24.02.2016 : 434.atouts santé de l'aubergine

Quelles sont les vertus santé de l'aubergine ?
Aline PÉRIAULT -
Ajouter des fibres au menu
L’aubergine est un légume fruit bien pourvu en fibres, qui est donc particulièrement digeste cuit à la
vapeur ou à l'étuvée. Les fibres de l’aubergine sont abondantes : 2,5g aux 100g. Elles sont
composées en majeure partie par des protopectines (pectines liées aux parois cellulaires du végétal),
et en moindre quantité par des pectines et des celluloses. Toutes sont des fibres solubles. Lors de la
cuisson, les protopectines, comme les pectines, acquièrent une consistance moelleuse et tendre.
Pour une meilleur digestion
Les fibres solubles comme les protopectines et les pectines de l’aubergine augmentent l’activité
bactérienne du côlon. Leur dégradation par les bactéries produit des substances capables de stimuler
les contractions de l’intestin, ce qui permet ainsi l’évacuation des selles.
Dans l'intestin grêle, les résidus alimentaires s'agglutinent sur les fibres solubles pour être ensuite
évacués hors de l'organisme. Dans le côlon, les fibres solubles sont attaquées par les bactéries. Au
contact des liquides, ces fibres deviennent visqueuses et favorisent ainsi le glissement des résidus.
En prévention contre le cancer du côlon
Dans le cadre de la prévention du cancer du côlon, le Pr. Goodlad qui a repris l’ensemble des études
parues sur le sujet[1], recommande un régime riche en fibres provenant de l’alimentation, en
particulier celles des fruits et des légumes. De telles fibres naturelles sont bénéfiques pour ce qu’elles
contiennent, mais aussi pour ce qu’elles ne contiennent pas : des graisses et des calories en excès.
En synergie avec un potentiel antioxydant élevé
Des spécialistes en cancérogenèse[2] ont souligné l'importance d'un apport adéquat en fibres
provenant non seulement des céréales, mais également des légumes et fruits. Les fibres alimentaires
côtoient antioxydants et vitamines, susceptibles ensemble, en jouant sur des cibles différentes, de
réduire les risques de maladies chroniques
L’aubergine possède un potentiel antioxydant élevé : avec un indice TAC (de l’anglais Total
Antioxidant Capacity - capacité antioxydante totale) de 1 748 umol (micromole) par portion de 69 g, la
capacité de l’aubergine à neutraliser les radicaux libres dans l’organisme humain intéresse de près les
chercheurs dans leurs luttes contre des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres
maladies liées au vieillissement.
Les études préliminaires effectués in vitro ou sur l’animal sont encore très récentes et leurs résultat ne
peuvent encore être transposé chez l’homme.
Ainsi, un mélange d’antioxydants de l’aubergine étudié in vitro et chez l’animal a obtenu comme
résultats une diminution de l’oxydation du « mauvais » cholestérol (LDL)[3] et une diminution de la
concentration des lipides sanguins[4].
Un aliment rassasiant et fort peu calorique
L’aubergine riche en fibres permet donc un effet rassasiant par impression de volume, avec un apport
énergétique supplémentaire limité et peut ainsi contribuer à la régulation du poids. Aliment pauvre en
glucides (3 à 4g de glucides aux 100g, essentiellement des glucides simples, glucose et fructose)
l’aubergine peut être consommés librement par les personnes diabétiques.
Peu énergétique (18 kcalories aux 100g soit 75 kiloJoules), l’aubergine présente une bonne densité
en minéraux (notamment en potassium) et en vitamines (essentiellement hydrosolubles). Son mode
de cuisson influence directement sa digestibilité (toujours meilleure lorsque l’aubergine est cuisinée
avec peu de matière grasse). Car si l'aubergine est très pauvre en calories elle reste une véritable
éponge à gras.
Des effets diurétiques contre l’hypertension artérielle
De sa richesse en eau (92 %), l'aubergine tire une abondance remarquable de minéraux. Outre la
quantité intéressante de magnésium et de zinc qu'elle apporte, elle a l'avantage d'être diurétique
grâce à sa forte teneur en potassium (260 mg/100g) tandis que le sodium ne dépasse pas 3 mg. Des
propriétés qui en font un légume adapté au régime sans sel et intéressant dans le cadre de
l’hypertension artérielle.
17.02.2016: 433.
Manger sain : D'abord l'équilibre
>
Manger sain, c'est d'abord manger équilibré. C'est-à-dire respecter une bonne proportion d'apports en
protéines (environ 10%), lipides (30-35%) et glucides(50-55%) des apports caloriques journaliers
(pourcentage donné pour un adulte). Cela consiste surtout à privilégier les glucides à index
glycémique lent. Et manger sain, c'est aussi bien sûr avoir des apports conséquents en oligoéléments, vitamines, oméga-3...
Parmi les conseils alimentaires pour manger sain : manger au moins 5 fruits ou légumes par jour (ou part de fruits
et légumes). En fait, il est même recommandé d'en manger plus... Il est important de les diversifier, de manger
des fruits frais et légumes frais. Les légumes cuits et fruits cuits sont souvent mieux tolérés d'un point de vue
digestif dans un premier temps, il est bon d'introduire les crudités petit à petit lorsque l'on est pas habitué à en
consommer.
Manger sain, c'est donc trouver le bon équilibre alimentaire, en évitant des aliments trop caloriques, trop gras...
au risque de se retrouver en surpoids.
Concernant les graisses et les protéines, il est recommandé de privilégier les poissons et les viandes blanches.
On doit préférer les aliments riches en oméga 3 (huile de colza ou de noix, poissons gras).
Manger sain, c'est aussi "éviter les calories vides", c'est-à-dire des aliments qui amènent des calories avec très
peu de vitamines, minéraux et oligo-éléments essentiels pour l'organisme.
09.02.2016 : 432. Mâchez !!!
« Même les spécialistes de la nutrition n’insistent pas suffisamment sur la nécessité de bien mâcher la
nourriture avant de l’avaler. La bouche est comme une petite cuisine : avant de laisser descendre la
nourriture dans l’estomac, il faut la préparer un peu dans cette cuisine, la faire cuire, l’assaisonner
avec un peu d’huile… c’est-à-dire de salive, et c’est le travail de certaines glandes, les glandes
salivaires justement. Il est donc conseillé de mastiquer les aliments jusqu’à ce qu’ils deviennent
presque liquides. Si on les avale sans les mâcher suffisamment, l’estomac qui les reçoit pour les
transformer doit fournir un surcroît d’énergie.
Manger doit vous redonner de la vigueur. Pourquoi certaines personnes se sentent-elles fatiguées
après les repas ? Parce qu’elles mangent mal. Quand on avale la nourriture sans l’avoir bien mâchée,
elle est difficile à digérer, et comme l’organisme a beaucoup de peine à l’assimiler, on se sent
fatigué. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
05.02.2016 : 431. Contre mucus et parasites en tout genre :
Il vous est probablement souvent arrivé d’avoir des fringales de sucre. Toutefois, dans la mesure où
ça ne se produit pas trop souvent, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Il y a en effet des personnes qui
ont le goût sucré. Le goût sucré peut être une dépendance et les deux raisons principales sont le
stress et les parasites dans votre corps.
Lorsque vous mangez trop de sucré pour stopper cette fringale, vous créez les conditions qui
permettent l’accumulation de mucus dans votre corps, et cet excès de mucus est une base parfaite
pour la reproduction et la multiplication des champignons et des bactéries. Cela signifie que cela sape
votre énergie quand vous avez des parasites qui vivent dans vos intestins et profitent de l’excès de
mucus.
C’est alors que vous mourez d’envie de sucré. Et le pire, c’est que plus vous avez de parasites, plus
de graisse se dépose dans votre corps, car ces horribles parasites adorent vivre dans les dépôts de
graisse. Lorsque vous vous serez débarrassé de ces parasites, vous serez émerveillé de voir toute
l’énergie que vous aurez en plus !
Et le plus beau, c’est que vous n’avez qu’à préparer cette recette qui vous aidera à éliminer ces
parasites, avec juste deux ingrédients : les clous de girofle et les graines de lin !
Ingrédients:
Pour une portion
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15 grammes de graines de lin
1,5 grammes de clous de girofle
Préparation:
Mixez ces ingrédients dans un moulin pour les réduire en poudre. Vous devez préparer cette recette
juste avant de la consommer parce que les graines de lin moulues deviennent vites rances. Vous
pouvez par contre mixer une plus grande quantité de clous de girofle à l’avance.
Utilisation:
Vous pouvez boire la poudre mélangée avec de l’eau chaude filtrée, ou vous pouvez l’ajouter à votre
petit-déjeuner. Vous devez en prendre 2 cuillères à soupe chaque matin pendant 3 jours.
Faites une pause de 3 jours et recommencez. Faites cela pendant environ 1 mois.
Afin de maintenir votre corps débarrassé de ces parasites, cette cure est à renouveler plusieurs fois
par an.
Sources:
www.healthadvisorgroup.com
www.homehealthyrecipes.com
26.01.2016 : 430.
26.01.2016 : 429. Le saviez-vous ? Manger avec les doigts n'est pas si "primitif" ! :
« Vous tenez un fruit un moment dans votre main : il reçoit votre chaleur et il se réchauffe. Alors,
pourquoi votre amour ne pourrait-il pas aussi l’influencer ? Lorsque vous tenez un fruit avec amour,
non seulement sa température s’élève légèrement, mais il reçoit aussi dans son aura la chaleur de
votre cœur. De cette manière, vous adaptez le fruit à votre température intérieure et il est alors bien
disposé envers vous.
Pensez-y : avant de manger un fruit, gardez-le un moment dans la main en lui demandant de s’ouvrir
envers vous. Vous transformez ainsi sa matière éthérique et il vous apportera beaucoup plus que de
l’énergie physique : il vous fera participer à sa vie, mais aussi à celle de toute la nature qui a travaillé à
sa formation et lui a donné des couleurs, un parfum, une saveur. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
24.01.2016 : 428. Antiseptique, diurétique, cholérétique et fortifiant, le radis noir présente de
nombreuses propriétés thérapeutiques.
Et pourtant, il a rejoint depuis longtemps la longue liste des légumes oubliés.
Cultivé par les égyptiens durant l'époque des pharaons, le radis noir constituait alors une monnaie
d'échange. C'est sans doute ainsi qu'il est parvenu jusqu'en Chine où ses vertus médicinales ont
rapidement été remarquées. Cependant, le radis noir n' a fait son apparition en France qu'au XVIIIème
siècle.
Les bienfaits du radis noir Avec 58 calories pour 100g, le radis noir est l'un des légumes les plus
caloriques. Et pour cause, il est particulièrement riche en glucides. Cependant, il s'agit de bons
glucides puisque les glucosinolates constituent des antioxydants puissants qui luttent contre la
mutation des cellules cancéreuses. Le radis noir est un diurétique très efficace. Il contient du
potassium, essentiel au bon fonctionnement des muscles et notamment du cœur. Le radis noir est
réputé pour être un fortifiant naturel en raison de sa richesse en vitamine C qui stimule le système
immunitaire. Outre ses bienfaits nutritionnels, le radis noir présente des propriétés thérapeutiques
reconnues. En effet, il contient de la raphanine, une substance aux vertus antiseptiques et
antibactériennes. Il est ainsi recommandé pour soigner les rhumes et les sinusites. Grand allié des
foies paresseux, le radis noir a des vertus cholérétique, stimulant la production de bile et détoxifiant
l'organe.
Le jus de radis noir est utilisé en phytothérapie. On le trouve sous forme d'ampoules ou de gélules. Le
radis noir permet également d'élaborer un sirop antitussif, en le laissant simplement macérer avec du
sucre de canne. Le jus de radis noir est également utilisé en application cutanée pour calmer les
érythèmes et les coups de soleil.
Comment cuisiner le radis noir ? Ce légume-racine se présente sous la forme d'une grosse racine
noire à longues tiges. Cependant, seule la racine est consommée. Le radis noir se conserve bien
mieux que son cousin le radis rose. En effet, c'est un légume d'hiver qui peut être stocké à la cave
durant toute la saison. Choisissez toujours des racines fermes. Le radis noir se consomme le plus
souvent cru, simplement brossé et émincé. Mais seulement s'il est bio ! Sinon, il est préférable de le
peler. Son piquant très prononcé ne fait pas toujours l'unanimité. Pour y remédier, on peut le cuire à la
vapeur pour conserver toutes ses vitamines et l'incorporer à un gratin, une soupe ou une purée de
pomme de terre afin d'en relever le goût.
17.01.2016 : 427. Docbuz.
Pourquoi le régime va devenir personnalisé?
Le Gouvernement Fédéral Américain publie tous les 5 ans de nouvelles recommandations
alimentaires tenant compte des avancées scientifiques. Ses nouvelles recommendations publiées il
y a quelques jours mettent en avant deux nécessités, réduire la consommation de sucres et la
consommation de viandes. Rien de tel n’existe en France ou en Europe. Nous avons bien des
recommendations alimentaires succinctes qui ont été éditées dans le cadre des PNNS avec la
collaborations du ministère de la santé mais elles sont corrompues et dépassées, sans aucune remise
à jour prévue alors que la science de la nutrition continue de progresser.
Si les grandes règles de la nutrition comme réduire sa consommation de sucres pourvoyeurs
d’obésité et de cancers restent applicables à chacun, il apparait que des différences
importantes peuvent exister en matière de métabolisme des nutriments. Ces différences peuvent
s’expliquer par des différences génétiques, par des différence de types corporels, de flores
intestinales ou d’exposition à des composés chimiques (bisphénol). A tel point que selon Eran Elina
du Weizmann Institute of Science (Rehovot, Israel) les mêmes conseils diététiques ne peuvent
plus être appliquer à tout le monde, parce que nous sommes tous différents. C’est en partie “ce qui
explique pourquoi nous avons misérablement échoué à controller l’épidémie d’obésité” ajoute t-elle
dans une interview au New York Times, un corollaire aux nombreux échecs répétés des différents
régimes chez de nombreuses personnes.
Un nouveau type de conseil diététique va donc émerger, prenant en compte chaque
particularité de chaque individu, un élément majeur d’une prise en charge diététique comme l’à
montré le Dr Elinay dans sa dernière étude publiée dans la revue scientifique Cell.
Au cours de cette étude 800 personnes ont été nourris avec la même alimentation, au même moment.
Mais les 800 sujets n’ont pas du tout métabolisé les sucres (par exemple une glace accompagnée de
chocolat) de la même manière, certains ayant une augmentation importante de leur glycémie
sanguine après ingestion alors que d’autres n’ont qu’une augmentation modeste.
Des différences importantes ont été retrouvées également à la consommation de poisson et de riz
(Sushi), remettant en question les éléments classiques et toujours très utilisés de caractérisation des
aliments par un index glycérique ou une quantité de calories. Il semble donc effectivement que la
capacité inter-individuelle d’extraire de l’énergie des aliments diffère d’un individu à l’autre. Comment
prendre en compte cette différence?
L’équipe du Weizmann Institute of Science a étudié la flore intestinale de tous les participants
et constaté de grandes variations du nombre et des types de colonies bactériennes présentes
dans leurs intestins. Ces différences ont été corrélées aux résultats obtenus en matière de
glycémiepost-prandiale lors de la métabolisation d’un apport en sucres (glace et chocolat). La prise de
médicaments, l’historique familial et le mode de vie alimentaire étaient également pris en
considération. Cela a permis à l’équipe de construire un algorithme qui peut prédire la réponse
glycémique d’un individu en fonction de plusieurs données individuelles. Pour confirmer ce résultat ils
ont recruté plusieurs personnes prédiabétqiues qui ont reçu les conseils alimentaires donnés à l’aide
du nouvel algorithme ou des conseils alimentaires actuels. Le régime individuel offert par l’algorithme
a été bien plus efficace pour abaisser leur glycémie mais aussi pour modifier positivement leur flore
bactérienne.
Plusieurs société (Vitagene, Nutrigenomix, DNAFit) se sont déjà lancées dans le conseil
diététique personnalisé, mais essentiellement basée sur une analyse génétique qui est pourtant
encore balbutiante sachant qu’au moins 38 gènes ont été identifiés comme ayant une influence sur le
métabolisme des aliments. En fonction de votre analyse génétique, des complémente en folate, en
choline, en vitamin C, en acides gars, en fibres ou en caféine peuvent être recommandés. En Europe,
une étude appelée Food4Me a été lancée et 1500 personnes de 7 pays européens ont bénéficié de
recommandations alimentaire personnalisées suivant leur profil génétique ou ont suivi les
recommandations habituelles, manger plus de fruits, plus de légumes, moins de sucres, moins de
graisses, etc. Si les résultats semblent en faveur de l’approche génétique leur publication reste
attendue.
Sources :
A
Personalized
Diet,
Kate
New York Times JANUARY 11, 2016 3:59
Better
Personalized
Nutrition
by
Prediction
David
Zeevi
Cell Volume 163, Issue 5, p1079–1094, 19 November 2015
Suited
of
Glycemic
and
to
You
Murphy
Responses
al
14.01.2016 : 426: Il y a ce que l'on mange, et il y a la façon de le manger ! :
« Un repas est une cérémonie magique : la nourriture qui entre dans notre organisme va se
transformer non seulement en santé, en force, mais aussi en amour et en lumière. Vous devez donc
veiller à ne pas vous mettre à table dans n’importe quel état intérieur. Combien de fois vous avez pu
constater que si vous mangez dans un état d’irritation, de trouble, pendant des heures ensuite vous
n’arrivez plus à retrouver la paix ! Pourquoi ? Parce que par vos pensées et vos sentiments vous avez
mal influencé la nourriture, et c’est elle ensuite qui entretient vos états négatifs.
Tout est sacré dans la vie, tout a un sens. Les Intelligences de la nature ont préparé la nourriture dans
le but d’entretenir la vie en nous. Si vous y introduisez des vibrations nocives, vous paierez d’une
façon ou d’une autre cette négligence et ce manque de respect. L’état intérieur dans lequel vous
mangez s’enregistre quelque part dans votre organisme, et de cet état dépend votre santé physique et
spirituelle. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
10.01.2016 : 425.
Qui n'a pas encore pris sa vitamine D ?
> L'hiver arrive à grands pas et il est temps de commencer votre cure annuelle de vitamine D.
>
> 8 Français sur 10 manquent de vitamine D, c'est-à-dire qu'ils ont moins de 30 ng de vitamine D par
millilitre de sang.
>
> 50 % des Français sont même à moins de 20 ng/mL…
>
> Une étude réalisée en région Rhône-Alpes et en Gironde entre février et avril 2009 auprès de 281
hommes âgés de 19 à 59 ans a trouvé que 94 % d'entre eux manquent de vitamine D.. Plus d'un sur
quatre (27 %) étant même en déficit sévère. Leur taux était inférieur à 12 ng/mL !
>
> En particulier, les personnes de plus de 70 ans synthétisent 4 fois moins de vitamine D qu'une
personne jeune, à exposition comparable, à cause du vieillissement de la peau. Une personne âgée
sortant peu sera presque automatiquement carencée.
>
> Il faut savoir que, tant que vous êtes au nord de Rome, les rayons du soleil sont de toute façon trop
inclinés, à partir du mois d'octobre et jusqu'en avril, pour vous permettre de fabriquer de la
vitamine D.
>
> Il s'agit d'un scandale de santé publique que les autorités restent silencieuses à ce sujet : en
informant mieux la population, elles pourraient faire économiser des dizaines de milliards d'euros
chaque année aux systèmes de santé, grâce à toutes les maladies qui seraient évitées.
>
> Une vaste campagne d'information permettrait surtout d'épargner à des centaines de milliers de
personnes des traitements lourds, coûteux, pénibles, quand ils ne sont pas mutilants, pour des
maladies qui auraient pu facilement être prévenues grâce à des apports adéquats en vitamine D.
>
La vitamine D est bonne pour le moral
> Quand vous vous promenez au soleil, sur la plage, à la montagne ou dans la campagne, sentezvous cette joie qui vous réchauffe le cœur ? Vous pouvez dire merci au soleil, aux douces ondes du
ciel bleu, et à votre taux de vitamine D qui remonte dans votre sang.
>
> Car la vitamine D est rare dans l'alimentation. Votre principale source est la vitamine D que votre
peau fabrique sous l'effet des rayons du soleil.
>
> Vous bénéficiez d'un effet antidépresseur démontré par la science. Mieux encore, la fameuse
« dépression saisonnière » qui saisit beaucoup de gens l'automne et l'hiver, serait liée au manque de
vitamine D, tout simplement.
>
> Les études avaient déjà montré que les personnes très déprimées avaient souvent un faible taux de
vitamine D, mais on sait maintenant que c'est aussi le cas des petites déprimes.
>
> Selon les chercheurs, celles-ci commencent typiquement huit semaines après les derniers pics
d'exposition au soleil, soit au mois de novembre.
La vitamine D réduit les infections et les allergies
> Plus de promenades au soleil, c'est moins de maladies infectieuses.
>
> La tuberculose elle-même était autrefois soignée par des bains de soleil, d'où la création des
fameux « sanatoriums » en montagne ou sur les bords de mer ensoleillés. On donnait aussi aux
malades de l'huile de foie de morue, riche en vitamine D. Le traitement pouvait être efficace, mais les
médecins ignoraient à l'époque que cela tenait, dans un cas comme dans l'autre, à la vitamine D.
>
> Aujourd'hui, on constate un pic de rhume, grippe, gastro, au milieu de l'hiver, quand le niveau de
vitamine D de la population descend au plus bas. Un lien entre les deux phénomènes a pu être établi.
>
> Car la vitamine D joue un rôle crucial pour réguler le système immunitaire.
>
> Et cela joue dans les deux sens :
>
> D'une part, elle rend plus résistant contre les infections.
>
> D'autre part, elle évite les réactions exagérées du système immunitaire, comme les allergies et les
maladies auto-immunes. Ce sont des maladies où le corps s'attaque lui-même, et qui sont très
difficiles à traiter car on ne peut les arrêter sans affaiblir les défenses naturelles de l'organisme.
>
> Mais les études ont montré que si ces problèmes ont déjà éclaté, ils pouvaient être efficacement
contenus grâce à un meilleur taux de vitamine D dans le sang. Cela inclut la polyarthrite rhumatoïde
mais aussi la thyroïdite de Hashimoto, la sclérose en plaques, la maladie de Crohn et la rectocolite
hémorragique, le syndrome de Goujerot-Sjögren, le lupus ou le psoriasis.
La vitamine qui donne les os solides
> C'est le bienfait le plus connu de la vitamine D.
>
> Chacun sait en effet que les enfants qui manquent de vitamine D deviennent rachitiques. Les
adultes qui manquent de vitamine D souffrent (entre autres) de déformation des os, de manque de
densité osseuse, favorisant les fractures et donc les handicaps.
>
> Pour avoir des os solides cependant, la plupart des gens se contentent de prendre des minéraux,
comme le calcium et le magnésium.
>
> Le problème est que, lorsque vous prenez du calcium alors que vous manquez de vitamine D et de
vitamine K, le calcium ne va pas se fixer sur vos os. Il se dépose dans vos vaisseaux sanguins qui
calcifient, ce qui prédispose aux infarctus, et même dans vos yeux, qui développent alors la DMLA
(dégénérescence maculaire liée à l’âge).
>
> En revanche, avec la vitamine D et la vitamine K, non seulement le calcium va se fixer sur vos os,
mais vous allez beaucoup mieux l'absorber au niveau de l'intestin.
La vitamine D bonne pour le cerveau (et contre l'Alzheimer)
> En vieillissant, nos fonctions cognitives, c'est-à-dire notre mémoire, notre rapidité d'esprit, nos
perceptions, déclinent naturellement. Cependant, les scientifiques ont découvert que l'apparition de
démences est associée à un manque de vitamine D.
>
> Les chiffres sont impressionnants : selon une étude de 2012, les personnes âgées qui ont peu de
vitamine D dans le sang (moins de 25 nmol/L) ont quatre fois plus de risques de problèmes cognitifs
que celles qui ont de bons niveaux (plus de 75 nmol/L).
>
> Dans une autre étude, les chercheurs ont constaté que les personnes qui ont peu de vitamine D ont
69 % de risques supplémentaires de maladie d'Alzheimer que celles qui ont un niveau normal. Les
personnes très carencées ont même une hausse de leur risque d'Alzheimer de 120 %.
La vitamine D bonne contre les AVC
> Des études ont aussi montré qu'il existe un lien entre un faible taux de vitamine D et un risque élevé
de gros accident vasculaire cérébral, rupture d'anévrisme, et AVC mortel.
La vitamine D aide à approcher son poids optimal
> Une étude publiée dans la revue scientifique American Journal of Clinical Nutrition a conclu qu'un
taux adéquat de vitamine D peut aider les femmes en surpoids à perdre leurs kilos en trop.
>
> Deux groupes de femmes ont reçu des compléments de vitamine D ou un placebo (fausse
vitamine D). Après 12 mois, celles qui avaient pris les compléments de vitamine D avaient perdu en
moyenne 9,5 kilos, contre 6 kilos pour les autres.
La vitamine D vous fait vivre plus longtemps
> En un mot comme en cent, le manque de vitamine D est lié à une forte hausse du risque de
décès, toutes causes confondues, y compris par crise cardiaque et par cancer.
>
> A noter que la vitamine D3 est, expérimentalement, un inhibiteur puissant des tumeurs. Elle peut
« ordonner » à des cellules cancéreuses de se comporter à nouveau comme des cellules saines. Elle
favorise leur suicide cellulaire et freine leur prolifération.
Quelle quantité prendre ?
> L'idéal est de déterminer précisément quel est votre taux de vitamine D, en vous faisant mesurer
votre taux sérique (taux dans le sérum sanguin, le sérum étant le liquide de votre sang, dans lequel
baignent vos globules).
>
> Visez un taux de vitamine D supérieur à 50 ng/mL, c’est celui qui apparaît comme protecteur contre
les maladies chroniques dans les études scientifiques.
>
> Pour atteindre ce taux, un complément alimentaire quotidien de 4000 UI de vitamine D est
nécessaire, plus si vous sortez rarement, si vous êtes sous traitement médical, en surpoids ou si
vous êtes âgé.
>
> Contrairement à ce qui est raconté un peu partout, il n'y a aucun danger à prendre de la vitamine D,
jusqu'à 20 000 UI par jour sur le long terme : c’est ce que viennent de démontrer conjointement les
chercheurs en santé publique de l’université d’Alberta (Canada) et de l’université d’Harvard (EtatsUnis). Les rares cas d'intoxication répertoriés concernent des prises de 25 000 UI ou plus, sur de très
longues périodes.
07.01.2016 : 424. Prébiotiques et probiotiques par le professeur Joyeux :
Prébiotiques et probiotiques : des merveilles de
la nature
QUE L’ANNÉE NOUVELLE VOUS APPORTE AINSI QU’À TOUS LES MEMBRES DE VOTRE
FAMILLE LA PAIX, LA JOIE ET LA SANTÉ
Je reçois beaucoup de questions concernant prébiotiques et probiotiques.
C'est un sujet capital, car loin d’être une "mode", leur action pour notre santé est décisive. Ils ne se
contentent pas de réduire au silence les troubles digestifs (ballonnements, diarrhées, constipation…) :
ils sont essentiels à la force de notre système immunitaire et peuvent contribuer à prévenir de
nombreuses maladies, de l’eczéma à Alzheimer en passant par la fibromyalgie.
Pour mieux les connaître et savoir comment les trouver naturellement, j’ai interrogé notre meilleur
conseiller en micro-nutrition, notre fils aîné Jean Joyeux (il est enseignant en nutrition et
micronutrition, coach et consultant en nutrition, intervenant à l’université de Bourgogne, spécialisé en
nutrition sportive).
Question 1 – De nombreuses personnes confondent pré- et
probiotiques, mais de quoi s’agit-il ?
Les prébiotiques sont des fibres végétales.
Leur particularité est d’être à la source des « probiotiques », ces bactéries de la flore intestinale
indispensables à la vie. Notre organisme ne peut pas entretenir une bonne flore intestinale, riche de
ces fameuses « bactéries probiotiques », sans une bonne alimentation riche en « fibres
prébiotiques ».
Question 2 – Où trouve-t-on les prébiotiques ?
Les prébiotiques sont dans nos aliments, particulièrement dans les végétaux.
Les fibres des fruits et légumes sont celles qui nourrissent les « bonnes » bactéries intestinales et les
aident à se reproduire. Ce sont des « glucides » ou sucres complexes naturels, bien différents des
sucres simples ou raffinés néfastes pour la santé. Ces glucides complexes ne sont pas digérés par le
tube digestif haut, mais beaucoup plus bas dans le gros intestin, particulièrement dans le côlon droit
(caecum et côlon ascendant). Ils ne sont donc pas assimilés par les humains et ne sont pas source
d’énergie pour nos cellules, mais bien pour les bactéries de notre flore intestinale.
Parmi les sucres complexes présents dans les végétaux, on trouve la cellulose qui est un glucide non
assimilable, donc fait partie de la catégorie des fibres.
Question 3 – Les fruits peuvent-ils aussi en apporter ?
Il y a d’autres types de fibres, de plus petites dimensions, qui sont très importantes : les fructooligosaccharides (également appelés « FOS »), présents comme leur nom l’indique dans les fruits,
particulièrement quand ils sont frais et de saison.
Les spécialistes parlent également de l’inuline qui est un mélange de fructose et d’autres sucres
simples, présents naturellement dans de nombreuses plantes. Ces fibres alimentaires sont aussi
appelées « fructanes ».
Les sources de fibres sont nombreuses dans notre alimentation et sont exclusivement végétales. Les
céréales complètes en contiennent beaucoup, mais aussi les fruits, les légumes, les légumineuses…
Ces aliments doivent donc constituer une grande part de notre alimentation.
Question 4 – Toutes les fibres ne sont-elles pas les mêmes ? Il
y a les solubles et les insolubles, quelles différences ?
On doit faire la différence entre les fibres solubles (pectines dans la peau des pommes et de
nombreux autres fruits, dans les algues, inuline présente dans de nombreux fruits et légumes…), et
des fibres insolubles (les lignines, le son…).
Les fibres insolubles, plus ou moins dures, jouent le rôle d’un balai des déchets digestifs dans le côlon
et le rectum, mais peuvent également avoir un effet irritant quand on en abuse, jusqu’à créer des
petites rectorragies (émissions de sang dans les selles).
Les fibres solubles, en revanche, apportent de l’eau, des vitamines, des oligoéléments, et participent
activement à l’entretien de la paroi digestive. Elles subissent ensuite, dans le gros intestin, la
fermentation par les bactéries de la flore intestinale qui s’en nourrissent. Les bifidobactéries et les
lactobacilles sont les familles de micro-organismes typiques du microbiote intestinal les plus étudiées.
Question 5 – Les fibres peuvent être crues dans les fruits, mais
il faut bien les cuire quand on consomme des céréales et les
légumineuses ?
Pas nécessairement. C’est systématiquement le cas dans les préparations industrielles qui utilisent
des cuissons excessives pour garantir la durée de conservation des aliments et réduire le risque
bactérien. On a trop souvent l’idée que les légumes doivent forcément être cuits, et les méthodes de
cuisson sont la plupart du temps mal maîtrisées. On cuit trop longuement, ou à trop haute
température, ou encore sous pression, ou au micro-onde… Mais on y perd énormément d’un point de
vue gustatif.
Rappelons que les vitamines et les antioxydants contenus dans les végétaux sont « thermolabiles »,
c’est-à-dire très sensibles à la température, mais aussi à la pression ou aux phénomènes
énergétiques déclenchés dans le four à micro-ondes. Les pertes concernent donc aussi l’apport
vitaminique, et c’est vraiment une chose à éviter, particulièrement aujourd’hui.
Dans le cas des fibres, les cuissons excessives transforment une partie des fibres et des sucres
complexes en sucres simples. Ce sont des sucres qu’on pourrait qualifier de « cachés », qui n’auront
que de mauvais effets sur la flore intestinale et sur la santé. L’excès de cuisson n’est pas bon pour la
santé, apporte de l’amertume aux fruits, à tel point que pour une simple compote, on en arrive à
ajouter du sucre, alors que les sucres déjà présents dans les fruits devraient amplement suffire !
Idéalement les fruits ne doivent pas être consommés cuits, mais seulement frais, de saison et si
possible BIO.
Certaines personnes qui ont des diverticules sur le côlon gauche en particulier (petites hernies sur les
bords de l’intestin qui peuvent s’infecter et en rétrécir le calibre), ont des difficultés à consommer des
fibres. On leur prescrit une alimentation souvent sans résidus ou avec le minimum de résidus. C’est
une méthode qui supprime le mal-être dans l’immédiat mais qui ne doit pas être maintenue à long
terme.
Ces patients peuvent en réalité consommer des fibres solubles ou douces appartenant à certains
fruits, tels petites bananes, mandarines, poires et pommes sans la peau, fraises… Il faut prendre la
précaution de les réintroduire très progressivement, plutôt en début de repas, en les mastiquant bien.
On déconseille dans un premier temps les oranges, pamplemousses, ananas, grenades, sauf leurs
jus frais.
La cuisson est donc à éviter pour les aliments à fibres solubles, au contraire des aliments à fibres
insolubles.
Pour que les fibres des céréales et des légumineuses (haricots, lentilles, pois-chiches…) jouent leur
rôle sans mauvais effets, on doit les faire tremper quelques heures, puis les cuire al dente. Ainsi la
mastication pourra jouer son rôle, c’est-à-dire préparer la digestion – commencée dans le palais des
saveurs – qui se poursuivra dans l’estomac, puis l’intestin grêle, avec les liquides fabriqués par le foie
(le bile) et le pancréas.
Question 6 – Quelles sont les fonctions les plus importantes
des prébiotiques ?
Les 8 fonctions essentielles des fibres prébiotiques pour votre santé

L’absorption de minéraux, en particulier du calcium et du magnésium dans le côlon.
N’oubliez pas que le meilleur calcium est celui qu’apportent les végétaux et non pas les
produits laitiers animaux dont le calcium n’est absorbé qu’à 30 % au maximum. Elles sont
également riches en potassium qui lutte contre l’acidification des tissus et régule
favorablement la tension artérielle.

La diminution des pertes calciques qui mettraient en danger le tissu osseux en provoquant
l’ostéoporose. Point n’est besoin de médicaments contre cette maladie, même s’ils sont
proposés systématiquement autour de l’âge de la ménopause avec des arguments
scientifiques manipulés. Ils sont un autre scandale sanitaire, car authentiquement dangereux
et rigoureusement inefficaces contre l’ostéoporose.

L’abaissement des taux des lipides sanguins, surtout les triglycérides.

La stimulation de l’immunité, car la flore intestinale joue un rôle d’activateur et de
régulateur des fonctions immunitaires. En entretenant une bonne muqueuse
intestinale, on limite le risque allergique et de pathologie auto-immune.

L’effet protecteur contre le cancer du côlon par la formation d’acides gras à chaînes
courtes (butyrique, propionique, acétique) qui représentent l’énergie princeps des cellules
du côlon, stimulent leur renouvellement et leur spécialisation tout en inhibant leur
cancérisation.

La réduction de la constipation avec meilleure consistance de selles facilitant les
évacuations. Les fibres conditionnent le poids des selles mais également leur niveau
d’hydratation.

La formation des gaz par la fermentation : 5 gaz principaux : 20 à 80 % d’azote, 10 à 40 %
de gaz carbonique, 5 à 20 % d’hydrogène et 1 à 20 % de méthane… Des gaz non odorants,
et normalement peu abondants… si vous avez l’habitude de consommer des végétaux à
chaque repas.

Le besoin de mastication, qui accélère l’apparition de la satiété, et ralentit l’entrée du
sucre dans le sang. Ces effets permettent de prévenir l’obésité, les troubles
métaboliques et le diabète.
Question 7 – Et les probiotiques ?
Le premier à s’y être intéressé fut l’Ukrainien devenu Français Ilya Ilitch Metchnikov, qui reçut le prix
Nobel de médecine en 1908. Le terme de probiotique s’oppose à antibiotique, il date de 1965.
Selon l’OMS et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la définition
officielle des probiotiques est : « micro-organismes vivants qui, lorsqu'ils sont ingérés en quantité
suffisante, exercent des effets positifs sur la santé, au delà des effets nutritionnels traditionnels ».
Ce sont en réalité pour l’essentiel des ferments lactiques, micro-organismes et type bactérien (et non
pas levures) présents dans notre tube digestif de haut en bas, à des concentrations variables (très
peu dans l’estomac, énormément dans le gros intestin).
Question 8 – Ce sont donc des bactéries, des microorganismes non dangereux, utiles à notre santé ?
Par définition ces bactéries n’ont pas d’effet pathogène, ce qui fait d’elles d’authentiques « bons
microbes ». On compte plus de 1000 espèces différentes dans notre flore intestinale (également
appelée « microbiote »), représentant 100 000 milliards de micro-organismes et pesant entre 1,5 et
3 kg. Plusieurs milliers d’études poussent les spécialistes à parler d’un véritable organe, tant les
fonctions physiologiques du microbiote sont importantes pour la santé. Une partie de ce microbiote est
constituée de ces fameux probiotiques.
Evidemment, les traitements antibiotiques comme les chimiothérapies qui raccourcissent la vie des
cellules ou organismes en multiplication – à n’utiliser seulement que s’ils sont vraiment nécessaires –
détruisent facilement tout ou partie de la flore intestinale.
C’est ce qui explique l’intérêt des prescriptions de compléments sous forme de ferments lactiques –
sorte de réensemencement de la flore intestinale – associés aux antibiothérapies et aux
chimiothérapies. Les effets à long terme des probiotiques de qualité sont d’ailleurs clairement
bénéfiques, en fonction des souches bactériennes utilisées.
Question 9 – Notre flore intestinale peut donc varier de saison
en saison ? C’est notre microbiote intestinal ?
Il faut ajouter que la flore intestinale ou microbiote est en perpétuelle évolution en fonction de ce que
nous mangeons :

Trop de protéines animales et c’est la constipation, les mauvaises odeurs, les colites à bas
bruit ou les douleurs intestinales récurrentes.

Trop de glucides assimilables (pain, riz blanc, pâtes, pâtisseries, sucreries…) et c’est
l’inverse : diarrhées, ballonnements non odorants…

Trop d’antibiotiques, et les symptômes d’irritation intestinale, d’affaiblissement de l’immunité,
de mauvais transit apparaissent…
Question 10 – Il faut donc savoir bien composer son repas, et
bien comprendre ce qui se passe dans tout notre tube digestif,
de haut en bas
La composition de chaque repas doit donc toujours comprendre plusieurs portions de fruits et
légumes, car les fibres qu’ils apportent permettront de nourrir la « bonne flore intestinale ».
Ces probiotiques pourront parfois assister le changement alimentaire ou rééquilibrer une flore
défectueuse, mais ils ne remplaceront pas à long terme une alimentation équilibrée. Ces organismes
vivants sont nécessaires aux fonctions digestives et à l’équilibre des organes concernés, et ce « de
haut en bas ».
Chaque jour, avec nos boissons et l’eau contenue dans les aliments, notre tube digestif voit passer
jusqu’à 10 litres de liquide au total.

Nos glandes salivaires peuvent fabriquer jusqu’à 1,5 litre de salive à pH alcalin. Dans notre
palais des saveurs, nous avons environ 100 000 germes polymorphes.

Notre estomac fabrique 1 litre de liquide gastrique à pH acide et contient en revanche peu de
germes (100 à 1000).

Notre foie fabrique environ 1 litre de bile, dont le pH alcalin, qui est stérile (ne contient pas de
bactéries).

Notre pancréas fabrique environ 1 litre de liquide pancréatique à pH alcalin, également stérile.

Notre intestin grêle de 4 à 6 mètres de longueur fabrique 1 litre par mètre et contient 10 000 à
1 million de germes.

Notre côlon réabsorbe les liquides et est le principal site de développement des colonies
bactériennes (jusqu’à 100 milliards !!).
Question 11 – Comment les prébiotiques et les probiotiques
ont-ils des actions spécifiques ?
Les 7 fonctions essentielles des probiotiques pour notre santé.

L’entretien de la paroi intestinale, car nos entérocytes et colonocytes ou colocytes (cellules
intestinales du grêle et des côlons) vivent au maximum 4 jours, et donc se renouvellent sans
cesse. C’est ce qu’on appelle l’entéropoïèse intestinale. Les cellules finissant leur vie sont
éliminées régulièrement dans les déchets.

La prévention de la porosité intestinale qui laisserait passer des molécules ou nutriments
non digérés, et donc potentiellement allergéniques, voire antigéniques. Cette porosité
provoque beaucoup de malabsorption et laisse passer des toxines dangereuses pour tous les
organes, du foie au cerveau en passant par les tendons, les articulations, les os…

La synthèse de vitamines : la vitamine K (nécessaire en particulier à la coagulation du sang
en cas d’hémorragie, au niveau d’une petite plaie) ; la vitamine B9 ou acide folique
(nécessaire pour prévenir l’anomalie nerveuse de naissance dans la région lombaire et du
sacrum qui se ferme mal, créant le spina bifida) ; la vitamine B12 (essentielle au
fonctionnement du système nerveux central, en particulier à la protection de la gaine de
myéline autour des fibres nerveuses qui permet le passage de l’influx nerveux), fabriquée par
les probiotiques, n’est pas absorbée au niveau intestinal. Elle a besoin de la protéine spéciale
(facteur intrinsèque) fabriquée par l’estomac pour être absorbée plus loin au niveau intestinal.

L’absorption des nutriments (aliments qui ont subi la digestion) pour passer la barrière
intestinale et se déverser dans le sang, en direction du foie.

L’activation du système immunitaire : en effet, des globules blancs immatures
« apprennent leur métier » sous la muqueuse intestinale, dans des dômes lymphoïdes
appelés « plaques de Peyer », au contact des bactéries de la flore endogène.

La protection contre les bactéries pathogènes parfois présentes dans l’intestin, grâce à
la production d’anticorps de type immunoglobulines A, dites « sécrétoires » (IgAs).

La régulation de la réponse immunitaire : sans flore intestinale, nous serions allergiques à
tout. Une bonne flore intestinale est associée à un très faible potentiel allergique, alors qu’un
fort déséquilibre de la flore intestinale est associé systématiquement à un terrain allergique.
Question 12 – Ainsi, notre tube digestif a un rôle immunitaire
majeur ?
Oui, 80 % de notre immunité a pour origine notre tube digestif, dont l’équilibre est directement
dépendant de ce que nous mangeons. Une bonne immunité s’obtient et s’entretient donc en
mangeant tous les jours beaucoup de fruits et légumes… Frais et de saison ! Le minimum est un total
de 5, mais 5 de chaque, c’est mieux !
Le rétablissement de la santé intestinale est l’un des premiers traitements des maladies autoimmunes. La liaison entre nos habitudes alimentaires et leurs conséquences épigénétiques sur
différents organes et tissus du corps ne sont pas immédiates, ni évidentes.
Question 13 – La mauvaise santé intestinale a donc des
conséquences très différentes selon les personnes ?
Une mauvaise santé intestinale peut, selon les susceptibilités génétiques de la personne, créer des
maladies :

De la peau : eczéma, lupus érythémateux, sclérodermie, vitiligo…

Digestives : gastrites, pancréatites, hépatites, maladie de Crohn, rectocolites, cancers
colorectaux…

De la thyroïde : thyroïdite auto-immune

Musculaires et ostéo-articulaires : fibromyalgie, spondylarthrite, polyarthrites, rhumatismes de
tous les âges

Neurologiques : sclérose en plaques (SEP), sclérose latérale amyotrophique (SLA), Alzheimer
et Parkinson…

Cardiovasculaires : inflammation cardiaque et péricardique, artérites, athérosclérose…

Respiratoires : sarcoïdose, pneumonie interstitielle…

Précancéreuses du système immunitaire: lymphopathies bénignes ou malignes tels les
lymphomes de plus en plus nombreux

Métaboliques : diabète, dyslipidémies, syndrome métabolique, surpoids, obésité…
Question 14 – Où pouvons-nous trouver des probiotiques ?
Vous l’avez compris, ce sont les prébiotiques (donc les fibres végétales solubles) présents dans
notre alimentation quotidienne qui sont à la source de la formation des probiotiques de notre flore
intestinale.
Leur abondance dans les végétaux exige, si nous voulons en profiter, de longuement mastiquer les
fibres végétales pour empêcher l’action des phytates.
Ces molécules complexes que sont les phytates, sont des composés phosphorés liés à certains
métaux tels le fer, et empêchent son absorption par l'intestin.
On peut aussi recourir ponctuellement à l’utilisation des supplémentations en ferments lactiques
(également appelés probiotiques).
Pour avoir un effet positif sur la flore intestinale, il faut que les souches probiotiques aient été
correctement sélectionnées, et soient apportées en quantités suffisantes à chaque prise (au moins
10 milliards).
Pour un enfant en bas âge, les études concluent à 15 à 30 jours de cure. Pour un adulte, 1 à 2 mois
sont recommandés.
Ce type de supplémentation est à recommander en cas de cure d’antibiotiques, de gastro-entérite, de
colopathies ou d’infections à répétition.
Il est important de souligner que la supplémentation en probiotiques de longue durée ne sera jamais
aussi efficace qu’un réel changement alimentaire : manger beaucoup de fruits et légumes, de manière
absolument quotidienne.
Question 15 – Est-il vrai que les probiotiques sont aussi
présents dans les pollens ?
C’est exact, le pollen peut jouer le rôle de probiotique protégeant notre tube digestif de la flore
pathogène. Le pollen contient 1 à 10 millions de ferments lactiques par gramme.
Cette flore est parfaitement conservée par la congélation et détruite si l’on sèche le pollen. Ce
système microbien empêche tout germe de putréfaction de s’établir dans le pollen.
L’INRA de Toulouse a pu montrer que le pollen frais peut inhiber in vitro 7 germes pathogènes : les
Proteus vulgaris et mirabilis souvent responsables d’infections urinaires ; le Staphylococcus aureus
responsable d’intoxications alimentaires avec risques de septicémie ; la Yersinia enterocolitica.
Le pollen de ciste frais a des effets favorables pour soigner autant la rectocolite que la maladie
de Crohn. Il permet la régénération de la première couche des cellules intestinales qui se
renouvellent tous les 2 ou 3 jours. Le dégel en 12 heures du pollen frais le rend inactif. Actif, il faut le
faire fondre dans la bouche.
Ainsi l’effet probiotique du pollen de ciste est supérieur à celui des probiotiques classiques présentés
comme compléments alimentaires : Bion, Immuno et en particulier Actimel. Pour ce dernier produit de
Danone, toutes les campagnes de publicité étaient basées sur des allégations santé, donnant à ces
produits un vernis « santé », au point de parler d’« alicaments », mi-aliments, mi-médicaments. Il ne
faut pas se faire avoir par ces publicités qui n’ont pour but que nous faire consommer et consommer
encore.
07.01.2016 : 423. PLANTES POUR LA MEMOIRE :
Pour préserver sa mémoire le plus longtemps possible, on aimerait bien trouver des solutions
naturelles et sans risque. Trois plantes peuvent aider le cerveau à mieux fonctionner.
« Elles ont fait la preuve de leur efficacité, souligne le Dr Louis Teulières, phytothérapeute. Elles
entrent même dans la composition de certains médicaments, avec un avantage certain : l’absence
d’effets indésirables et de contre-indications. »
Associée à de bonnes habitudes – un sommeil suffisant, le moins de toxiques possible (tabac et
alcool), une alimentation équilibrée et variée –, la phytothérapie apporte un vrai plus.
Le ginkgo biloba aide le cerveau à fonctionner
Le ginkgo biloba fait l’objet de nombreuses recherches. Son principe actif – des molécules au nom de
ginkgolides – provoque une dilatation des vaisseaux sanguins qui irriguent le cerveau, microvaisseaux
compris, ce qui facilite son oxygénation et son “alimentation”. Le cerveau a en effet besoin de 20 % de
l’oxygène du sang et de la moitié du glucose circulant.
« Les capacités cognitives en sont améliorées, et le vieillissement cérébral, dont la première
manifestation est la perte de mémoire immédiate, est retardé », affirme le Dr Teulières.
Un médicament phare, le Tanakan, a certes été “dévalorisé” par la décision, en 2012, de ne plus le
rembourser. Mais le ginkgo biloba est reconnu par l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisme
européen d’évaluation des plantes, l’Escop, pour le traitement symptomatique des déficits cérébraux
légers à modérés, la perte de mémoire et les troubles de la concentration.
Le mode d’emploi : les extraits standardisés doivent contenir 2 à 5 % de ginkgolides pour être
efficaces. Prendre 600 mg d’extrait sec entier par jour en cure de trois mois.
Le thé vert protège les neurones
Les seuls médicaments dont on dispose aujourd’hui pour traiter les personnes souffrant d’une forme
légère à modérément sévère de maladie d’Alzheimer sont des anticholinestérasiques, c’est-à-dire des
molécules qui empêchent la dégradation de l’acétylcholine, un neurotransmetteur très fortement
impliqué dans la mémoire.
« Or, les thés verts contiennent de la théanine, un acide aminé servant justement à fabriquer
l’acétylcholine. En quantité suffisante, cette dernière peut donc se fixer sur ses récepteurs situés au
niveau des synapses des neurones, et ainsi faciliter la transmission de l’information », explique le
médecin.
Autre atout du thé vert, sa richesse en antioxydants, garants de la préservation des neurones. Il
accroît également, en des proportions moindres et plus variables, les niveaux cérébraux de dopamine
et de sérotonine, respectivement tonifiante et apaisante. Enfin, le thé vert contient de la théine (et
donc de la caféine), qui préserve les microvaisseaux du cerveau et protège de la maladie d’Alzheimer,
au moins chez la souris de laboratoire.
Le mode d’emploi : boire environ 5 tasses de thé vert par jour, ou opter pour un extrait sec
standardisé, soit 1 g par jour. Attention, le thé vert, en raison de ses tanins, empêche l’absorption
intestinale du fer ! À boire une à deux heures avant ou après un repas.
La rhodiola rosea lutte contre le stress
Le cerveau est manifestement plus alerte quand on est peu stressé, moins fatigué, conforté par une
meilleure stabilité émotionnelle. Ce bien-être général permet d’imprimer plus sûrement des éléments
de mémoire.
C’est pour cette raison que la rhodiole, aussi appelée “ginseng de la toundra”, est intéressante. Son
rhizome renferme de l’acide glutamique qui se comporte comme de la dopamine, hormone du plaisir,
de la récompense, et neurotransmetteur emblématique de bien-être.
« La rhodiole est en quelque sorte de la dopamine en plante. À la clé, une amélioration des capacités
d’attention, d’apprentissage et de mémoire », observe le Dr Teulières.
Le mode d’emploi : en extraits fluides ou secs, une gélule dosée à 100/200 mg matin et midi, par
exemple, en cures de trois semaines à un mois.
31.12.2015 : 422.
26.12.2015 : 421. Nouvelle confirmation :
Cancer du rein : les viandes grillées mises en cause
par Audrey Vaugrente avec Julien Prioux
D'après une étude texane, les températures très élevées pour faire cuire les viandes rouges et
blanches favorisent l’émission de produits cancérigènes pour l'homme.
Amer Ghazzal/REX Shutte/SIPA
C’est une mauvaise nouvelle pour les amateurs de barbecues ! Une étude parue dans Cancer associe
les régimes riches en viandes rouges et blanches à un risque accru de cancer du rein. Et la manière
de cuire ces aliments a son rôle dans cette association, expliquent les auteurs : les températures très
élevées favorisent l’émission de produits cancérigènes.
Une équipe du Centre de lutte contre le cancer MD Anderson à l’Université du Texas (Etats-Unis) a
comparé les habitudes alimentaires de 659 personnes chez lesquelles un carcinome rénal a été
récemment diagnostiqué, à celles de 699 personnes en bonne santé. « Le rein est un organe actif sur
le plan biochimique qui contribue de manière significative au métabolisme des xénobiotiques
(molécules chimiques polluantes ou toxiques extérieures à l’organisme, ndlr), il est donc exposé à de
plus hautes concentrations de produits cancérigènes que les autres organes », expliquent les auteurs.
Poêle et barbecue à haut risque
Les données indiquent que les patients atteints d'un carcinome rénal consommaient davantage de
viandes rouges ou blanches que les contrôles. Une association qui pourrait s’expliquer par le mode de
cuisson de la viande : les hautes températures, la poêle ou le barbecue favorisent l’émission de
substances cancérigènes. Parmi ceux cités dans l’étude, des amines hétérocycliques ou des
hydrocarbures aromatiques.
« Le poulet qui est très fortement grillé, qui est souvent consommé en barbecue, apporte énormément
d’acides hétérocycliques du type PhIP », illustre Fabrice Pierre, responsable de l’équipe Inra (1)
« Prévention et promotion de la cancérogénèse par l’alimentation » à Toulouse (Haute-Garonne),
contacté par Pourquoidocteur. Le chercheur souligne cependant que le fer contenu dans la viande
(surtout la rouge) joue un rôle dans le processus carcinogène, quel que soit le mode de cuisson.
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