EVOLUTION ET CLASSIFICATION

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EVOLUTION ET CLASSIFICATION
Quels sont les liens qui unissent ces 2 termes ?
Pour connaître le vivant, l’homme a eu besoin de classer les être vivants, par
exemple pour :
• retrouver des points communs entre espèces,
• montrer des différences,
• comprendre le mécanisme de telle ou telle fonction (reproduction,
respiration etc.…) ….
Lorsque la théorie de l’évolution a pris forme, il a fallu la démontrer par des
exemples précis ; ce fut fait avec l’existence des fossiles qui ont montré des
espèces disparues, des espèces intermédiaires, et également avec des espèces
vivantes très proches mais qui avaient évolué différemment en fonction de leur
milieu de vie.
Il a fallu observer, examiner très précisément les êtres vivants et les regrouper
avec ce qu’ils avaient en commun ; c’est la classification : on va regrouper des
êtres vivants par les caractères qu’ils ont en commun.
Et c’est donc là qu’intervient la classification dite « moderne » ; elle date de 40
ans : désormais on classe les êtres vivants sur « ce qu’ils ont » et non sur « ce
qu’ils n’ont pas ». C’est ainsi que le terme « invertébrés » (=qui n’a pas de
vertèbres » est impropre dans une classification : on ne peut utiliser une absence
de preuve pour justifier d’un raisonnement.
Ainsi, on va faire des regroupements, des emboîtements, et petit à petit prendre
conscience que, par exemple, le chien et le pinson qui sont des tétrapodes (4
membres) ont eu, il y a très longtemps, un ancêtre commun : c’est
l’évolution !!! (Voir l’exemple d’un l’arbre phylogénétique)
N.B. Au cycle 3 on ne s’attache pas à expliquer les mécanismes de l’évolution.
Au cas où la question se poserait, on peut expliquer aux enfants qu’il y a
principalement 2 mécanismes : la sélection naturelle qui favorise certains
caractères (les mieux adaptés à la situation du moment), et la génétique :
croisements d’allèles, mutation et dérive génétique (sorte d’accidents génétiques
dus au hasard)
Une représentation actualisée plus conforme aux connaissances
contemporaines
En observant l'aile d'un oiseau ou d'une chauvesouris, on retrouve aisément la structure osseuse
du membre antérieur de tout tétrapode .
Il y a des vestiges de pattes chez certains
serpents (boas).
INDICES MORPHOLOGIQUES
Les baleines, animaux adaptés à la vie
aquatique gardent une trace de leurs
ancêtres quadrupèdes par la présence d'os
vestigial correspondant au bassin.
Il y a des vestiges de pattes chez certains
serpents (boas)
Les membres des tétrapodes (4 membres)
proviennent des nageoires de poissons.
les défenses à croissance continue des
éléphants sont en fait homologues des
incisives des autres mammifères, dont
l'homme .
Les « mains » des tétrapodes ont un même plan d'organisation, ce
qui traduit une homologie.
tétrapode.
Les tétrapodes ont 4 membres (du grec tetra = 4) :
 4 pattes
 ou 2 pattes et 2 ailes
 ou 2 jambes et 2 bras
Classer les animaux au quotidien – © CRDP de Bretagne
SQUELETTE DE LA BALEINE

Les baleines, animaux adaptés à la vie aquatique gardent une
trace de leurs ancêtres quadrupèdes par la présence d'os
vestigial correspondant au bassin (ceinture pelvienne) ;
Un exemple d'évolution à échelle de temps humaine : Le lézard des ruines
Des lézards des ruines déposés sur l'île de Prod Mrcaru (Yougoslavie)
en 1971 ont évolué en 30 générations (en 36 ans).
Le lézard a grandi, sa mâchoire est devenue plus puissante, et surtout il a
changé de régime alimentaire : d'insectivore il est devenu herbivore, et
des valves cæcales sont apparues au niveau des intestins, ce qui lui
permet de digérer les herbes
ARBRE PHYLOGENETIQUE
canard
chien
pinson
vache
chèvre
cornes
plumes
poils
Ancêtre commun cornes
Ancêtre commun plumes
Ancêtre commun 4 membres
tétrapodes
Ancêtre commun poils
« Rien n’a de sens en biologie si ce
n’est à la lumière de l’évolution. »
DOBZHANSKY
(généticien allemand 1900-1975)
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