Médicaments administrables par voie sous cutanée

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Guide des médicaments administrables
par voie Sous Cutanée Directe ou par
Perfusion Sous Cutanée Directe ou Discontinue
-Hypodermoclyse-
Edition 2013
1
Rédaction - Relecture
Rédaction
Olivier Gerbouin - Pharmacien – Pharmacie du Groupe Hospitalier Pellegrin
Bernard Paternostre – Médecin Praticien Hospitalier Service des Soins Palliatifs et d’accompagnement – Hôpital St André
Relecture
Jean Grellet – Pharmacien Chef – Pharmacie du Groupe Hospitalier Pellegrin
Avertissement
Malgré les soins apportés à la rédaction de ce guide, il est possible qu’une erreur ou coquille ait pu s’y glisser. Merci aux lecteurs de bien
vouloir signaler une éventuelle inexactitude ou imprécision. Les références bibliographiques sont annexées en fin de document.
Dans ce dernier, nous présentons de manière non exhaustive différents médicaments qui peuvent, à priori, être utilisés, sous forme de
bolus ou de manière continue à l’aide d’un pousse seringue électrique ou d’une ligne de perfusion.
Ils sont présentés avec le niveau de preuve retrouvé dans la littérature : grade A = preuve scientifique établie, grade B = présomption
scientifique, grade C : faible niveau de preuve, * accord professionnel retenu en l’absence d’études. Le panneau « sens interdit signifie »
qu’une majorité des auteurs déconseille cette voie d’administration.
2
Médicaments dont l'administration est possible par voie sous cutanée : perfusion
continue (PSCC), discontinue (PSCD) ou directe (SCD)
Dénomination
commune
internationale
(DCI)
Spécialité
commerciale
Classe
thérapeutique
Voie
d'administration
Indications/posologie
Amikacine sulfate
Amiklin® ou
génériques inj
Antibiotique
SCD
15 mg/kg/j répartis en 1 à 3 injections
Atropine sulfate
Atropine sulfate
Renaudin® inj
Antispasmodique
SCD - PSCD
Buprénorphine
Temgesic® inj
Antalgique
SCD et PSCC
Traitement symptomatique des
manifestations douloureuses aigues
liées aux troubles fonctionnels du tube
digestif et des voies biliaires ainsi que
des manifestations spasmodiques et
douloureuses des voies urinaires.
Adulte ; posologie 0,25 à 1 mg toutes
les 6h. (Maxi 2mg/24h)
Enfant entre 2 et 6ans : 0.25mg en
dose unique au dessus de 6ans : 0.5mg
en dose unique.
En cas de douleurs aiguës intenses
nécessitant une sédation rapide et
efficace, la posologie habituelle, pour un
adulte de 70 kg, est d'une ampoule, soit
0,3 mg toutes les 6 à 8 heures. Elle peut
être portée à 2 ampoules si nécessaire.
Chez les malades âgés ou fragiles, il est
préférable de conserver une posologie
d'une ampoule toutes les 8 heures.
Dans les douleurs chroniques, la
posologie peut être d'une ampoule
toutes les 12 heures.
Grade
A
Remarques
Bibliographie
Hors AMM. Mauvaise
tolérance : quelques cas
de nécrose cutanée ou de
vascularite cutanée.
B. Leng et al.
Pharmacocinétique comparée
de l’amikacine après
administration intraveineuse,
intramusculaire et sous-cutanée
Nouv. Presse Med., 8 (1979),
pp. 3421–3425
A
Moins sédatif que la
scopolamine
A
AMM
O . Gerbouin et al.- Aspects
pratiques de reconstitution et
d’administration des antiinfectieux parentéraux à l’usage
des personnels paramédicaux.
Ed 2011- 1ere éditionDocument CHU Bordeaux
Vidal HOPTIMAL 2012
A Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM (Association des
Médecins de l’Est du Morbihan)
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins palliatifs
chez l’adulte et la personne
âgée ; 2eme édition ;Sauramps
médical 2004 : 299 pages
3
Calcitonine
Calcitonine® et
similaires
Hormonothérapie
SCD
Ceftriaxone
Rocephine® ou
générique
Antibiotique
SCD/PSCD
La dose de départ recommandée est de
100 UI toutes les 6 à 8 heures, par
injection sous-cutanée
Adulte : 1 à 2 g/j en une injection
SC directe après reconstitution, ou bien
dilué dans 100cc de G 5%
en 30 minutes
Enfant 50 à 100mg/kg/j en une injection
A
AMM
VIDAL HOPTIMAL
A
AMM
VIDAL HOPTIMAL 2012
Borner K et al. Comparative
pharmacokinetics of ceftriaxone
after subcutaneous and
intravenous
administration. Chemother
1985;31:237–45.
Bricaire Fet al. Étude de la
pharmacocinétique et de la
tolérance de la ceftriaxone
administrée par voie
sous-cutanée. Path Biol
1988;36:702–5.
Melin-Coviaux F et al.
Étude pharmacoclinique
comparative de la ceftriaxone
par voie souscutanée
et intraveineuse chez la
personne âgée. Rev Geriatr
2000;25:
337–47.
O . Gerbouin et al.- Aspects
pratiques de reconstitution et
d’administration des antiinfectieux parentéraux à l’usage
des personnels paramédicaux.
Ed 2011- 1ere éditionDocument CHU Bordeaux
Chlorpromazine
Largactil®
Antipsychotique
PSCD
Nausées, vomissements, hoquet,
douleurs anales, ténesme,
tremblements, clonies en phase
terminale :
25 à 100 mg, 1 à 3 fois/j.
Agitation en phase terminale :
chlorpromazine 12.5 à 25mg + morphine
10 à 20mg +/- midazolam 5mg
C
Hors AMM. pH irritant pour
les tissus : douleur,
irritation locale et
induration. Trop irritant
pour une utilisation SC
continue.
A Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM 5Association des
Médecins de l’Est du Morbihan)
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins palliatifs
chez l’adulte et la personne
âgée ; 2eme édition ;Sauramps
medical 2004 : 299 pages
B. Burucoa. Symptômes
d’inconfort autres que la douleur
en fin de vie. La Revue du
Praticien 1999 ;49 :1051-6.
4
Clodronate
Clastoban® inj
Biphosphonate
PSCC - PSCD
1500 mg au départ puis tous les 15 jours
ou réhydratation initiale puis 300 mg/jour
(2 à 7 jours max) ou
300 mg/jour
Accord
professionnel
Hors AMM. D'autant moins
irritant que la
concentration est faible.
A Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM 5Association des
Médecins de l’Est du Morbihan)
ANAES 2002
Recommandations : Soins
Palliatifs : Spécificité d’utilisation
des médicaments courants hors
antalgiques 19p
Vidal 2012
Clonazépam
Rivotril®
Anti epiletique
SCD
Anxiété, convulsions, troubles du
sommeil, douleurs neuropathiques : 0,25
à 0,30 mg/ injection SC à renouveler 4 à
6 fois par
24h, toujours par paliers et en réajustant
en fonction de la douleur et de la
tolérance.
Agitation terminale :
on peut aller jusqu'à 1 à 4 mg/j voire 8
mg/j
Accord
professionnel
Hors AMM
Irritant pour les tissus. La
longue demi-vie permet de
faire une
injection SC directe plutôt
qu'une administration
continue.
Problème d'interaction
avec les plastiques, si
PSCC, changer
tubulures toutes les 4h.
A Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM (Association des
Médecins de l’Est du Morbihan)
B. Burucoa. Symptômes
d’inconfort autres que la douleur
en fin de vie. La Revue du
Praticien 1999 ;49 :1051-6.
Dickman A. et al. The syringe
driver: continuous subcutaneous
infusions in palliative care.
Oxford University press 2004
:327p
ANAES 2002
Recommandations : Soins
Palliatifs : Spécificité d’utilisation
des médicaments courants hors
antalgiques 19p
5
Cyamémazine
Tercian®
Accord
professionnel
SCD uniquement
Hors AMM
C Hoskovec-Lenoble. Les
médicaments utilisables par voie
sous cutanée : revue de la
bibliographie. Revue de
l’ADPHSO 2004 ; 29 (1) :55-61
S. Morisson et al. Médicaments
administrables par voie sous
cutanée en soins palliatifs :
revue de la littérature et
recommandations, Médecine
Palliative, 2011
Dexaméthasone
Dexaméthasone
Mylan® inj
Corticoïde
SCD - PSCC
Action anti-œdémateuse, métastases
cérébrales avec Hypertension
intracrânienne (HTIC), obstruction
tumorale bronchique ou ORL : 20 à
40mg/j
Accord
Professionnel
Hors AMM en France.
AMM en Suisse pour la
voie SC.
Irritation locale possible.
Les fortes doses sont
souvent bien supportées
dans les néoplasies ORL.
Action anti émétique
Obstruction intestinale : 8 à 16mg en SC
1 fois/j pendant 3 jours consécutifs. Puis
réévaluer.
Anorexie, asthénie, compression
médullaire, compressions
abdominopelviennes, douleurs
neuropathiques, dyspnée,
40 à 60 mg/j, pas plus de 80 mg/site.
Dexchlorpheniramine
Polaramine®
Anti-histaminique
SCD
Urticaire aiguë : 5 mg à renouveler en
cas de besoin
J Marie d’Avigneau et al. Les
médicaments injectables par
voie sous cutanée chez les
patients en fin de vie. La Revue
du Gériatre 1994 ; 19 (3) : 167172
A. Dickman et al. The syringe
driver: continuous subcutaneous
infusions in palliative care.
Oxford University press 2004
:327p
I Maddocks. Subcutaneous
administration of fluid and drugs
in palliative care. Aust J Hosp
Pharm 1992 ; 22 : 181-184.
A
AMM
S. Morisson et al. Médicaments
administrables par voie sous
cutanée en soins palliatifs :
revue de la littérature et
recommandations, Médecine
Palliative, 2011
VIDAL HOPTIMAL 2012
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins palliatifs
chez l’adulte et la personne
âgée ; 2eme édition ;Sauramps
médical 2004 : 299 pages
6
Ertapénem
Invanz®
Antibiotique
SCD
-
Hors AMM
O . Gerbouin et al.- Aspects
pratiques de reconstitution et
d’administration des antiinfectieux parentéraux à l’usage
des personnels paramédicaux.
Ed 2011- 1ere éditionDocument CHU Bordeaux
Fentanyl
Fentanyl®
Antalgique
SCD
C
Hors AMM
Gentamicine
Gentalline® ou
générique
Antibiotique
SCD
C
Hors AMM. Mauvaise
tolérance par risque de
nécrose cutanée ou de
vascularite cutanée.
S. Morisson et al. Médicaments
administrables par voie sous
cutanée en soins palliatifs :
revue de la littérature et
recommandations, Médecine
Palliative, 2011
O . Gerbouin et al.- Aspects
pratiques de reconstitution et
d’administration des antiinfectieux parentéraux à l’usage
des personnels paramédicaux.
Ed 2011- 1ere éditionDocument CHU Bordeaux
S. Morisson et al. Médicaments
administrables par voie sous
cutanée en soins palliatifs :
revue de la littérature et
recommandations, Médecine
Palliative, 2011
Granisetron
Kytril®
Antiémétique
SCD
C
Hors AMM
Halopéridol
Haldol
Antipsychotique
SCD/PSCC
C
Hors AMM*. Utiliser du
glucose 5 % : possibilité
de précipitation
dans du NaCl 0,9 %;
Bonne tolérance locale.
3 mg/kg/jour en 2-3 injections
Nausées, vomissements, hoquet,
hallucinations avec angoisse :
2,5 à 5 mg / j ou 3 fois par semaine peut
suffire chez le sujet âgé jusqu’à 3 ou 4
fois/j si besoin.
A Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM 5Association des
Médecins de l’Est du Morbihan)
Anxiété : 5 à 10 mg le soir ou 2 fois/j.
Agitation : 5 mg/h jusqu'à stabilisation
En cas de hoquet persistant, test
thérapeutique avec halopéridol : 5mg/j
SC
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins palliatifs
chez l’adulte et la personne
âgée ; 2eme édition ;Sauramps
medical 2004 : 299 pages
7
B. Burucoa. Symptômes
d’inconfort autres que la douleur
en fin de vie. La Revue du
Praticien 1999 ;49 :1051-6.
A. Dickman et al. The syringe
driver: continuous subcutaneous
infusions in palliative care.
Oxford University press 2004
:327p
3 à 30mg SC/j en 2 ou 3 fois ou en
continu au pousse seringue électrique
(PSCC)
Obstruction intestinale : associé à de la
morphine.
ANAES 2002
Recommandations : Soins
Palliatifs : Spécificité d’utilisation
des médicaments courants hors
antalgiques 19p
Hydroxyzine
Atarax® inj
Anxiolytique
SCD
Asphyxie, suffocation, anxiété,
manifestations allergiques diverses.
50 à 100 mg SC
Immunoglobuline
humaine normale
Gammanorm®
Ig Humaines
polyvalentes
PSCC
Perfusion par voie sous-cutanée par
pompe :
La posologie habituelle est de 0,6 ml
(100 mg) de Gammanorm par kg de
poids corporel une fois par semaine,
pouvant être administrée en plusieurs
sites de perfusion. Vitesse de perfusion
initiale : 10 ml/heure/pompe. La vitesse
de perfusion peut être augmentée
progressivement, à raison de
1 ml/heure/pompe toutes les trois à
quatre semaines. La dose maximale
pouvant être administrée est 40
ml/heure en utilisant deux pompes
simultanément.
Accord
professionnel
A
Hors AMM
AMM
A. Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM 5Association des
Médecins de l’Est du
Morbihan)
VIDAL HOPTIMAL 2012
Lors de la prescription de
doses élevées, il est
recommandé de les
fractionner en plusieurs
doses et de les
administrer en différents
sites.
8
Immunoglobuline
humaine normale
Vivaglobin®
Ig Humaines
polyvalentes
PSCD
kétamine chlorhydrate
Ketamine
Panpharma®
Anesthésique forte
dose
Antalgique faible
dose
PSCC/PSCD
Une dose de charge d'au moins 0,2 à
0,5 g/kg (1,3 à 3,1 ml/kg) de poids
corporel - à répartir sur plusieurs jours
avec une dose maximale journalière de
0,1 à 0,15 g/kg de poids corporel en
fonction des indications - peut être
nécessaire. Une fois que le taux d'IgG
est à l'état d'équilibre, des doses
d'entretien sont administrées à
intervalles réguliers, idéalement toutes
les semaines, pour atteindre une dose
mensuelle cumulée d'environ 0,4 à 0,8
g/kg (2,5 à 5 ml/kg) de poids corporel. Le
débit de perfusion recommandé est de
22 ml/heure. Dans l'étude clinique où 53
patients ont été évalués, le débit de
perfusion de VIVAGLOBIN, pendant la
phase de formation sous la surveillance
d'un médecin, a été augmenté d'une
valeur de base de 10 ml à 22 ml/heure.
0,15 à 0,20mg/kg/h à augmenter par
palier de 50mg/j
diminuer les doses de morphine de 30 à
50%
A
AMM
Vivaglobin® doit être
administré de préférence
dans la paroi abdominale,
dans la cuisse et/ou dans
la fesse. Il ne faut pas
injecter plus de 15 ml au
même endroit. Des doses
de plus de 15 ml doivent
être fractionnées et
injectées en 2 endroits ou
plus.
VIDAL HOPTIMAL 2012
C
Risque d’effets
neuropsychiques
(hallucinations, délires,
agitation) : prévenus par
l'association à une
benzodiazépine
S. Morisson et al. Médicaments
administrables par voie sous
cutanée en soins palliatifs :
revue de la littérature et
recommandations, Médecine
Palliative, 2011
Lanréotide
Somatuline LP
Anti hormone de
croissance
SCD
La solution doit être injectée par voie
sous-cutanée profonde dans le quadrant
supéro-externe de la fesse.
A
Levomépromazine
Nozinan®
Antipsychotique
PSCC/PSCD
Nausées, vomissements, action
antalgique propre (20 mg = 10 mg de
morphine) : dose
de 25mg à 200mg/j
C
Angoisse : 12,5 à 50 mg en 1 à 3 fois/j.
25 à 100mg SC/j en continu ou en 3 fois
(moins irritant en administration lente)
Agitation terminale :
levomépromazine 12.5 à 25mg +
morphine 10 à 20mg +/- midazolam 5mg
Hors AMM** mais voie de
recours utilisable.
Attention : Ne concerne
pas le dosage à 30mg !!!
VIDAL HOPTIMAL 2012
Hors AMM. Douleur,
irritation locale possible
surtout à forte
concentration, sédation.
Inflammation au site
d’injection
A Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM (Association des
Médecins de l’Est du Morbihan)
AMM en Grande Bretagne
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins palliatifs
chez l’adulte et la personne
âgée ; 2eme édition ;Sauramps
medical 2004 : 299 pages
B. Burucoa. Symptômes
d’inconfort autres que la douleur
9
en fin de vie. La Revue du
Praticien 1999 ;49 :1051-6.
D. Doyle et al. The principles of
drug use in palliative medicine :
In Oxford textbook of palliative
medicine 2eme Edition 1998 ;
Oxford medical publications :
1283 pages.
Loxapine
Loxapac®
Methylprednisolone
Solumedrol ® ou
générique
C
SCD uniquement
Corticoïde
SCD/PSCD
Obstruction lymphatique, lymphangite
carcinomateuse, douleurs par
compression nerveuse : 40 à 60mg/j
parfois jusqu’à 120 à 150mg/j ou plus.
Ne pas injecter plus de 80mg par site.
Accord
professionnel
Hors AMM
Réactions locales
possibles. Changement de
site impératif dans ce cas.
Hors AMM
Dyspnée terminale : SC 20 à 80mg/j
Autres « indications » :
Anorexie, asthénie, œdème tumoral.
Relistor®
Antagoniste des
récepteurs aux
opioïdes
SCD
Constipation liée aux opioïdes
Recommandations ANSM
A Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM (Association des
Médecins de l’Est du Morbihan)
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins palliatifs
chez l’adulte et la personne
âgée ; 2eme édition ;Sauramps
médical 2004 : 299 pages
Les injections SC peuvent être réalisées
en bolus ou par mini-perfusions de 15
minutes, diluées dans 50 ml de sérum
physiologique à la posologie de 20 à 40
mg/j.
Methylnatrexone
bromure
C Fonzo-Christe et al.
Subcutaneous adminsitration of
drugs in the elderly : survey of
practice and systematic literature
review. Palliative Medicine 2005
; 19 : 208-219.
C. Sauderet al. Subcutaneous
administration of loxapine. Am J
Health Syst Pharm. 1999 ; 56 :
1259-1261.
B. Burucoa. Symptômes
d’inconfort autres que la douleur
en fin de vie. La Revue du
Praticien 1999 ;49 :1051-6.
A
Il est recommandé
d'alterner les sites
d'injection et de ne pas
injecter dans les zones où
la peau est amincie,
ecchymotique, rouge ou
indurée. Les zones de
cicatrices ou de
vergetures doivent être
évitées.
Les trois zones du corps
recommandées pour
VIDAL HOPTIMAL 2012
10
Metoclopramide
Primperan®
Anti émétique
PSCC/PSCD
Nausées, vomissements (par retard de
vidange gastrique) : 10 à 60 mg/j
(jusqu'à 5 à 10 mg/kg/j), Hoquet : 10 mg
C
l'injection de Relistor sont
les cuisses, l'abdomen et
le haut des bras.
Hors AMM
CI : obstruction
intestinale car augmente
les douleurs coliques.
Irritation locale possible.
A Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM (Association des
Médecins de l’Est du Morbihan)
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins palliatifs
chez l’adulte et la personne
âgée ; 2eme édition ;Sauramps
médical 2004 : 299 pages
B. Burucoa. Symptômes
d’inconfort autres que la douleur
en fin de vie. La Revue du
Praticien 1999 ;49 :1051-6.
Dickman A. et al. The syringe
driver: continuous subcutaneous
infusions in palliative care.
Oxford University press 2004
:327p
Midazolam
Chlorhydrate
Hypnovel® ou
générique
Hypnoptique
SCD/PSCC
Anxiété : 2 à 10 voire 30 mg/j,
Contractures musculaires : 20 à
40 mg/j
Convulsions, myoclonies : 30 à 60 mg/j
.Asphyxie terminale, situation critique ou
urgente (rupture vasculaire),
agonies difficiles : 0,05 à 0,1 voir 0,5
mg/kg en une injection puis 15 à 30mg/j
Recommandé par voie SC en
prémédication d’actes médicaux
douloureux ou dans les situations
associées à un stress chez le sujet en
phase avancée ou terminale d’une
maladie chronique grave : bolus initial de
0.05mg/kg en moyenne à adapter en
fonction de l’état de dénutrition, de l’effet
recherché et de l’état de gravité. Le
B
Hors AMM. Très bonne
tolérance locale. A dose
suffisante, entraîne une
inconscience qui peut être
le but recherché dans les
agonies difficiles. A utiliser
avec précaution surtout en
cas d'urgence, si la voie IV
est impossible ou si les
autres sédatifs ne
sont pas utilisables.
B. Burucoa. Symptômes
d’inconfort autres que la douleur
en fin de vie. La Revue du
Praticien 1999 ;49 :1051-6.
ANAES 2002
Recommandations : Soins
Palliatifs : Spécificité d’utilisation
des médicaments courants hors
antalgiques 19p
Antidote = flumazénil. En
cas de dépression
respiratoire profonde ou
d’une apnée, le flunazénil
peut être utilisé en
administration IV, IM, ou
SC avec une excellente
tolérance locale, sachant
qu’il peut toutefois
11
bolus peut être éventuellement répété en
cas de besoin ;
Perfusion continue de 0.5mg/h avec
adaptation éventuelle en fonction du
résultat.
favoriser l’apparition de
troubles neurologiques
(convulsions)
Dans ce cas, l’ajustement posologique
(titration) est recommandé avant de
mettre en place la perfusion, faire 1 ou 2
bolus pour adapter la dose en fonction
de f’effet recherché et durésultat obtenu.
Agitation terminale : lévomépromazine
ou chlorpromazine 12.5 à 25mg +
morphine 10 à 20mg +/- midazolam 5mg
Situation d’urgence en fin de vie
nécessitant une sédation : 0.05 à
0.2mg/kg en SC.
Morphine
Chlorhydrate inj
Morphine
Aguettant®
Antalgique
SCD/PSCD
PSCC
Posologie initiale de 0,5 mg/kg/j
(classiquement 30 mg/j chez
l'adulte) de préférence en perfusion
continue plutôt qu’en injection itérative à
5 ou 10mg toutes les 4 à 6h. Chez la
personne âgée, commencer à 0,25
mg/kg/24 h. Chez les
patients recevant auparavant de la
morphine par voie orale, la
posologie initiale quotidienne sera la
moitié de la dose orale administrée
A
AMM
Prévenir constipation
systématiquement.
Somnolence, confus
Bolus = 1/10ème de la
dose totale des 24h
A. Dickman et al. The syringe
driver: continuous subcutaneous
infusions in palliative care.
Oxford University press 2004
:327p
Vidal 2012
Antidote : Naloxone
pouvant être administrée
en IV, IM ou SC.
Agitation en phase terminale :
chlorpromazine 12.5 à 25mg + morphine
10 à 20mg +/- midazolam 5mg
Obstruction intestinale : associée à
l’halopéridol
Nalbuphine
Nalbuphine
Renaudin® ou
autre générique
Antalgique
PSCC/PSCD
SCD
Douleurs intenses et/ou rebelles aux
antalgiques de niveau plus faible.
Adulte: 10 à 20mg toutes les 3 à 6
heures. Ne pas dépasser 160mg/jour
Enfant (18 mois à 15 ans) : 0,2 mg/kg
toutes les 4 à 6 heures.
A
Utilisation si intolérance à
la morphine
Injection parfois
douloureuse
Précaution d'emploi avec
les agonistes-antagonistes
A Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM (Association des
Médecins de l’Est du Morbihan)
Vidal 2012
G. Laval et al. Les principales
12
thérapeutiques en soins palliatifs
chez l’adulte et la personne
âgée ; 2eme édition ;Sauramps
medical 2004 : 299 pages
J Marie d’Avigneau et al. Les
médicaments injectables par
voie sous cutanée chez les
patients en fin de vie. La Revue
du Gériatre 1994 ; 19 (3) : 167172
VIDAL HOPTIMAL 2012
A
Naloxone
Narcan®
Antagoniste des
morphiniques
SCD /PSCC
Néfopam
Acupan® inj
Antibiotique
SCD et PSCC
20 mg/injection/4 h ou en continu en
pousse seringue électrique (max :
120mg/24h)
Indiquée dans les douleurs aigues.
C
Hors AMM. Pas de réelle
indication en soins
palliatifs sur de courtes
périodes.
Néostigmine
Prostigmine®
Anti-myasthénique
PSCD
Adulte :
Constipation sans occlusion 2 à 5
ampoules par jour, réparties
en 4 à 6 administrations.
Asthme, parkinson, occlusion
Enfant : 0,04 mg/kg/injection
A
AMM
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins palliatifs
chez l’adulte et la personne
âgée ; 2eme édition ;Sauramps
medical 2004 : 299 pages
VIDAL HOPTIMAL 2012
Oméprazole
Mopral®
Inhibiteur de la
pompe à protons
PSCC
Octréotide
Sandostatine®
Anti sécrétoire
SCD/PSCC
AMM
S. Morisson et al. Médicaments
administrables par voie sous
cutanée en soins palliatifs :
revue de la littérature et
recommandations, Médecine
Palliative, 2011
VIDAL HOPTIMAL 2012
Ondansetron
Zophren® ou
générique
Anti émétique
SCD et PSCC
C
Occlusion intestinale : dose initiale
recommandée en SC = 300µg/j et peut
être augmentée à 600 µg/j. Des doses
plus élevées ont été utilisées sans
apporter de bénéfices supplémentaires.
Chimiothérapies hautement émétisantes.
Utilisation pour des
vomissements ne répondant pas aux
autres antiémétiques : 1
mg/h sur 24h
A
La tolérance locale peut
être améliorée en laissant
réchauffer l'ampoule
quelques heures à
température ambiante,
juste avant l'emploi, en
injectant le produit en plus
de 20 secondes
Hors AMM.
Tolérance et efficacité
bonnes.
Bien toléré malgré un
pH acide en SC continue.
A Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM (Association des
Médecins de l’Est du Morbihan)
13
Alternative : forme
suppositoire ou lyoc
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins palliatifs
chez l’adulte et la personne
âgée ; 2eme édition ;Sauramps
médical 2004 : 299 pages
Dickman A. et al. The syringe
driver: continuous subcutaneous
infusions in palliative care.
Oxford University press 2004
:327p
Oxycodone
Papavérine
Chlorhydrate
Péthidine
Chlorhydrate
Oxynorm®
Papaverine
SERB®
Pethidine
Renaudin® inj
Antalgique
SCD/PSCC
Antispasmodique
PSCC
Antalgique
SCD
Relation dose-efficacité-tolérance très
variable selon les patients :
A
AMM
VIDAL HOPTIMAL 2012
Diminuer progressivement
les doses afin de limiter le
risque d'apparition d'un
syndrome de sevrage
Patients recevant des opioïdes forts pour
la première fois :
La dose initiale est de 0,125 mg/kg/jour
(environ 7,5 mg/jour), de préférence en
perfusion continue plutôt qu'en injections
itératives toutes les quatre à six heures.
Adulte: 0,25 à 0,50 g par 24 heures
A
Injection SC de 25 à 100mg pouvant être
répétée après 4h (max 400mg/j)
Accord
professionnel
AMM
VIDAL HOPTIMAL 2012
Hors AMM
AMM en Grande
Bretagne, en Allemagne et
en Suisse pour voie SC
Mauvaise tolérance :
risque de nécrose des
tissus et d’abcès en cas
d’administration SC.
J Marie d’Avigneau et al. Les
médicaments injectables par
voie sous cutanée chez les
patients en fin de vie. La Revue
du Gériatre 1994 ; 19 (3) : 167172
C Fonzo-Christe et al.
Subcutaneous adminsitration of
drugs in the elderly : survey of
practice and systematic literature
review. Palliative Medicine 2005
; 19 : 208-219.
Hôpitaux Universitaires de
Genève
CAPP – INFO. Constipation et
obstruction intestinale chez le
patient en soins palliatifs. Mai
2004 ; n°29.
14
Phénobarbital
Gardenal®
Antiépileptique
PSCD- PSCC
Convulsions (sauf si hypertension intracrânienne) : 60 mg, 2 fois/j.
130 à 260 mg/j en SC continue (après dose de
charge de
65 à 130 mg)
C
Longue demi-vie. Irritation
au point d'injection. Risque
de Nécrose. Résorption
irrégulière. Action plus
lente par voie SC et IM que
IV.
A Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM 5Association des
Médecins de l’Est du Morbihan)
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins
palliatifs chez l’adulte et la
personne âgée ; 2eme
édition ;Sauramps medical
2004 : 299 pages
Potassium
Chlorure
Potassium
Lavoisier®
Electrolyte
PSCC
Ajout possible aux solutés jusqu’à 2g/l
Accord
professionne
l
Hors AMM.
Bonne tolérance jusqu’à
2.5g de KCl par litre de
soluté.
Risque de nécrose
cutanée à surveiller lors
d’administration de KCl et
d’épinéphrine.
Ne permet pas de traiter
une hypokaliémie.
A. Dickman et al. The syringe
driver: continuous subcutaneous
infusions in palliative care.
Oxford University press 2004
:327p
R.J. Schen. Subcutaneous
infusion in the elderly. J. Am.
Geriatr. Soc., 39 (1991), pp.
1044–1045
M. Lamandé, et al.
Utilisation de
l’hypodermoclyse en gériatrie
: étude prospective sur six
mois L’Année Gérontologique,
18 (2004), pp. 121–130
E. Bruera, et al.
Hypodermoclysis for the
administration of fluids and
narcotic analgesics in
patients with advanced
cancer
J. Pain Symptom Manage., 5 (1990), pp.
218–220
Prostigmine
Prostigmine
Ranitidine
Azantac® inj
Parasympatho
mimétique
Antisécrétoire
SCD
Traitement de la constipation
PSCC
150 à 300 mg/j
A
Accord
professionnel
AMM
VIDAL HOPTIMAL 2012
Hors AMM
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins
palliatifs chez l’adulte et la
personne âgée ; 2eme
édition ;Sauramps medical
2004 : 299 pages
S. Morisson et al. Médicaments
administrables par voie sous
cutanée en soins palliatifs :
revue de la littérature et
recommandations, Médecine
Palliative, 2011
15
Scopolamine
butylbromure
Scopolamine
bromhydrate
SCOBUREN®
SCOPOLAMINE®
Cooper ou
Renaudin
Anti sécrétoire
Anti sécrétoire
SCD/PSCC
SCD/PSCC
Râles et secrétions: 20 à 40 mg/j La posologie
sera ajustée en fonction
de l'effet clinique recherché
Traitement en soins palliatifs de l'occlusion
intestinale :
La posologie usuelle est comprise entre 40 et
80 mg/jour de butylbromure de scopolamine
pendant 3 jours en perfusion continue souscutanée ; soit 2 à 4 ampoules réparties sur
24 heures pendant 3 jours.
La posologie sera ajustée en fonction de l'effet
clinique recherché et de la tolérance du patient
Effets anticholinergiques ; il convient de
s'assurer après la première utilisation que le
patient ne présente pas d'altération des
fonctions cognitives, d'agitation ou
d'hallucinations avant de
poursuivre l'administration
Traitement en soins palliatifs des râles
agoniques liés à l'encombrement des voies
aériennes supérieures par excès de sécrétions
salivaires.
A
AMM
Dickman A. et al. The syringe
driver: continuous subcutaneous
infusions in palliative care.
Oxford University press 2004
:327p
ANAES 2002
Recommandations : Soins
Palliatifs : Spécificité d’utilisation
des médicaments courants hors
antalgiques 19p
VIDAL HOPTIMAL 2012
A
AMM
Alternative possible :
utilisation de patch :
Scopoderm®
Vomissements rebelles de l'HTIC. Spasmes
digestifs dans l'occlusion
La posologie préconisée est individuelle et
ajustée en fonction de l’effet clinique recherché
et de la tolérance du patient.
Dickman A. et al. The syringe
driver: continuous subcutaneous
infusions in palliative care.
Oxford University press 2004
:327p
ANAES 2002
Recommandations : Soins
Palliatifs : Spécificité d’utilisation
des médicaments courants hors
antalgiques 19p
A titre indicatif ; la posologie habituellement
préconisée chez l’adulte est une injection SC
de 0.2 à 0.6mg de scopolamine base soit ½ à
2 ampoules toutes les 4 heures et en perfusion
SC de 0.8 à 2.4mg de scopolamine base soit 2
à 7 ampoules par 24h.
La dose initiale est en fonction de l’importance
de l’encombrement. Il est préférable de
débuter par une dose faible et de la renouveler
si besoin en cas d’inefficacité.
Sufentanyl
Sufenta®
Antalgique
SCD
Teicoplanine
TARGOCID
Antibiotique
SCD
S. Morisson et al. Médicaments
administrables par voie sous
cutanée en soins palliatifs :
revue de la littérature et
recommandations, Médecine
Palliative, 2011
C
6 mg/kg/12 h pendant 48 h puis 6 mg/kg/24 h
B
Hors AMM
Bonne tolérance. mais voie
de recours utilisable.
C Hoskovec-Lenoble. Les
médicaments utilisables par
voie sous cutanée : revue de la
bibliographie. Revue de
16
l’ADPHSO 2004 ; 29 (1) :55-61
A Hirschauer.
L’hypodermoclyse : perfusion
sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février
2005. AMEM (Association des
Médecins de l’Est du Morbihan)
S. Morisson et al. Médicaments
administrables par voie sous
cutanée en soins palliatifs :
revue de la littérature et
recommandations, Médecine
Palliative, 2011
Tiapride
Tiapridal® ou
générique
Antipsychotique
SCD
Tobramycine
Nebcine® ou
générique
Antibiotique
SCD
Algies intenses et rebelles :
En général : 200 à 400 mg/jour, soit 2 à
4 ampoules par jour.
Accord
professionnel
Hors AMM
Accord
professionnel
Hors AMM
G. Chatap et al.
http://www.antalvite.fr/pdf/LES_
MEDICAMENTS_UTILISABLES
_PAR_VOIE_SOUS_CUTANEE
.pdf consulté (août 2011)
O . Gerbouin et al.- Aspects
pratiques de reconstitution et
d’administration des antiinfectieux parentéraux à l’usage
des personnels paramédicaux.
Ed 2011- 1ere éditionDocument CHU Bordeaux
S. Morisson et al. Médicaments
administrables par voie sous
cutanée en soins palliatifs :
revue de la littérature et
recommandations, Médecine
Palliative, 2011
Tramadol
Topalgic® ou
générique inj
Contramal®
Zamudol®
Antalgique
PSCC/PSCD
100 à 600 mg en SC par 24h
Notamment en PCA ou Perfusion Controlled
Analgesia
C
Hors AMM en France AMM
en Allemagne et en Suisse
par voie
SC. Passage du tramadol
per os à SC : dosage
identique.
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins
palliatifs chez l’adulte et la
personne âgée ; 2eme
édition ;Sauramps medical
2004 : 299 pages
A. Dickman et al. The syringe
driver: continuous subcutaneous
infusions in palliative care.
Oxford University press 2004
:327p
17
Solutés dont l’administration est possible par voie sous cutanée
Solutés administrés devant contenir des électrolytes et être isotoniques
Chlorure de sodium
0,9 %
sérum
physiologique
Glucosé 5% ou 2,5%
hydratation
hydratation
PSCC sur 24h
ou nocturne
sur 8h
PSCC sur 24h
ou nocturne
sur 8h
A
Hors AMM
A
Hors AMM
500 ml à 1000 ml maximum par 24h
500 ml à 1500 ml maximum par 24h
Utilisation avec du NaCl 0.9% :
Ajouter 2 ampoules de 10ml Na Cl 20%
(soit 4g de NaCl) dans un litre de Glucose
5% ou 2.5%.
Ajout du NaCl 0.9% (1/3)
La réhydratation par du
glucosé seule est
déconseillée en raison du
risque d’œdèmes et de
choc.
Ne pas dépasser 1500ml/24h sur le même
site d’administration.
Un consensus exclut
l’utilisation de solutés
hyperosmolaires ou sans
électrolytes qui pourraient
entrainer des œdèmes
locaux, une hypo volémie
réactionnelle ou un choc
vasculaire.
Possibilité d’administrer 500 à 1000ml sur
8h en perfusion nocturne.
Il est formellement déconseillé d’utiliser du
KCl car il existe un risque de nécrose
cutanée
Pour une administration de 500 à
1000ml/24h en continu, le débit est de 0.3
à 0.7ml/min. Sur une courte période, il est
possible d’augmenter le débit pour passer
500ml sur 8h la nuit. L’utilisation d’un
volume réduit de 750 à 1000ml peut
permettre d’assurer la meilleure diffusion
possible.
Solutions d’acides
aminés
Totamine®
Nutrition artificielle
PSCC
Apport azoté (sous forme d’acides aminés)
par voie SC chez la personne âgée
présentant des signes cliniques et
biologiques de dénutrition, et lorsque la
voie veineuse est impossible, 500ml de
Totamine® perfusé sur un débit inférieur à
1ml/min tous les jours à 3 fois par semaine
A .Brouard et al. L’hypodermoclyse
(perfusion sous cutanée) en gériatrie.
Bulletin d’inforamtion du Médicament et
de Pharmacovigilance 1995 ; 58 (marsavril)
V. Dardaine- Giraud et al.
L’hypodermoclyse : intérêts et indications
en gériatrie. La Revue de Médecine
Interne 2005 ; 26 : 643-650.
Hôpitaux Universitaires de Genève
CAPP – INFO. Constipation et
obstruction intestinale chez le patient en
soins palliatifs. Mai 2004 ; n°29.
A Hirschauer. L’hypodermoclyse :
perfusion sous cutanée continue ou
discontinue. FMC du 8 février 2005.
AMEM (Association des Médecins de
l’Est du Morbihan)
Prescrire Rédaction. La perfusion sous
cutanée : efficace pour réhydrater des
patients âgés modérément déshydratés.
La Revue Prescrire 2004 ; 24 (250) :
372-376.
A
Hors AMM
10 à 15 jours de perfusion
maximum.
V. Dardaine Et Al. La Perfusion Sous
Cutanée Ou Hypodermoclyse : Une
Technique De Réhydratation Utile En
Gériatrie. La Presse Médicale 1999 ; 28
(40) : 2246-2250.
V. Charbonel-Affolter ET AL ; Perfusion
d’acides aminés par hypodermoclyse :
étude de faisabilité. Age et Nutrition
1999 ; 10 (1) : 19-23.
18
Médicaments dont l’administration est impossible ou fortement déconseillée
par voie sous cutanée
Dénomination
commune
internationale
(DCI)
Spécialité
commerciale
Classe
thérapeutique
Voie
d'administ
ration
Amoxicilline-acide
clavulanique ou CoAmoxiclav
Augmentin® ou
générique
Antibiotique
Biphosphonates inj
Pamidronate de
sodium® inj
Ceftazidime
Fortum® et
générique
Antibiotique
Bulletin d’information du Médicament et
de Pharmacovigilance. N°128 Nov –dec
2006 ISSN 1169-8772
Ciprofloxacine
Ciflox®
Antibiotique
Bulletin d’information du Médicament et
de Pharmacovigilance. N°128 Nov –dec
2006 ISSN 1169-8772
Clorazépate
dipotassique
Tranxène® inj
Anxiolytique
Valium® inj
Grade
Remarques
Sauf clodronate (possible
en SC) car moins irritant
Anxiolytique
Bibliographie
Bulletin d’information du Médicament et
de Pharmacovigilance. N°128 Nov –dec
2006 ISSN 1169-8772
Si utilisation :
SCD
uniquement
Diazépam
Indications/posologie
Si utilisation :
SCD
uniquement
Bulletin d’information du Médicament et
de Pharmacovigilance. N°128 Nov –dec
2006 ISSN 1169-8772
L’administration en perfusion (PSCC) n’est
pas recommandée compte tenu de son
effet sédatif cumulatif lié à sa longue demivie.
Hors AMM
ANAES 2002 Recommandations : Soins
Palliatifs : Spécificité d’utilisation des
médicaments courants hors antalgiques
19p
Convulsions, clonies, anxiété,
manifestations allergiques diverses : 10mg
en bolus : 5 à 15mg/j
Hors AMM
pH irritant pour les tissus
induisant des réactions
cutanées fréquentes :
irritations et dommages
tissulaires.
Ne pas injecter en PSCC
J Marie d’Avigneau et al. Les
médicaments injectables par voie sous
cutanée chez les patients en fin de vie.
La Revue du Gériatre 1994 ; 19 (3) : 167172
Douloureux +++
Diclofénac
Voltarene® ou
générique
Anti-inflammatoire
Non Stéroïdien
Si utilisation
SCD
uniquement
150mg/j
Alternative : forme
injectable administrée en
intra rectal voire utilistion
de midazolam à la place
Hors AMM
Alternative : forme
suppositoire
Douloureux +++
Dickman A. et al. The syringe driver:
continuous subcutaneous infusions in
palliative care. Oxford University press
2004 :327p
19
Dénomination
commune
internationale
(DCI)
Spécialité
commerciale
Classe
thérapeutique
Voie
d'administ
ration
Indications/posologie
Furosémide
Lasilix® ou
générique
DIURETIQUE
Si utilisation :
Inj SCD de 20 mg (2 mL)
SCD
uniquement
Grade
Remarques
Bibliographie
Hors AMM
AK Verma et al. Diuretics effect of
subcutaneous furosemide in human
volunteers : a randomised pilot study.
The Annals of Pharmacotherapy 2004 ;
38 : 544-549.
Ph très alcalin, risque de
précipitation
Subcutaneous furosemide in advanced
heart failure: has clinical practice run
ahead of the evidence base? BMJ
Support Palliat Care March 1, 2012 2:5-6
S. Morisson et al. Médicaments
administrables par voie sous cutanée en
soins palliatifs : revue de la littérature et
recommandations, Médecine Palliative,
2011
Kétoprofène
Profenid®
ANTIINFLAMMATOIR
E NON STEROIDIEN
Si utilisation
SCD
uniquement
Méloxicam
Mobic® inj
AINS
Paracétamol
Perfalgan® ou
générique
Antalgique
Hors AMM
Alternative : forme
suppositoire
Douloureux +++
G. Laval et al. Les principales
thérapeutiques en soins palliatifs chez
l’adulte et la personne âgée ; 2eme
édition ;Sauramps médical 2004 : 299
pages
Bulletin d’information du Médicament et
de Pharmacovigilance. N°128 Nov –dec
2006 ISSN 1169-8772
Hors AMM
Douloureux +++
Alternative : forme
suppositoire ou
orodispersible
20
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