Qu`est ce que la justice?

Qu’est ce que la justice?
Chapitres VI-VII
Rappel de la règle d’or.
•  La règle d’or: «Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse». ! Donc ne cause pas de souffrance à ton prochain mais réserve lui du plaisir. La règle d’or ne répond pas à la quesAon qu’est-­‐ce que la jusAce; elle la présuppose. L’impératif catégorique - Kant
Si on applique ceFe règle avec une dimension universelle, ! impéraAf catégorique (comporte toi conformément aux normes générales de l’ordre social): •  Kant: «N’agis que par la maxime dont tu peux souhaiter en même temps qu’elle devienne une loi universelle.» •  Quelles sont les normes? ! ImpéraAf catégorique non plus ne répond pas à la quesAon Méthodes pour répondre à la question:
«Qu’est-ce que la justice?»
•  Egalité ≈ règle d’or ≈ impéraAf catégorique ! Formules creuses: Ce n’est qu’une jusAficaAon psychologiquement saAsfaisante à la quesAon de la jusAce. ARISTOTE
•  Méthode scienAfique et raAonnelle pour tenter de répondre à la quesAon: «Qu’est ce que la jusAce?». Aristote: jusAce absolue = éthique de la vertu. ! Méthode mathémaAco-­‐géométrique pour déterminer les vertus => Ce qui est moralement bon. ! vertu = juste milieu de 2 extrêmes (donc de 2 vices). Thèse de la Mésotês.
•  Bravoure = juste milieu entre lâcheté et témérité ! Vertu : juste milieu entre 2 vices. Aristote: existence des vices = évidente MAIS: On ne peut connaître la vertu qu’à condiAon que les vices soient prédéterminés ou connus. Ethique Aristotélicienne: Tire la réponse à la quesAon «Qu’est ce qui est bon/
mal?» des coutumes ou du droit posiAf de l’ordre social concerné. ! Autorité détermine ce qui est trop/pas assez. (et non la formule de Mésotês). Thèse Mésotês: jusAficaAon (foncAon conservatrice ! conséquence: mainAen de cet ordre social). Thèse de Mésotês.
ApplicaAon de la thèse à la jusAce = logique. Mésotês: ne nous permet pas de savoir ce qu’est la jusAce Doctrine Mésotês: ne détermine pas l’essence de la jusAce MAIS renforce l’ordre social existant. ARISTOTE: pose comme évidence ! ce qui est injuste l’est d’après la morale et le droit posiAf. DONC: ceFe dépendance des réalités poliAques place l’éthique aristotélicienne à l’abri d’une analyse criAque. (Cela démontrerait, selon Kelsen, qu’elle n’a pas de valeur sur le plan scienAfique)