DANSE +MUSIQUE CONTEMPORAINE 1ÈRE ÉDITION AIRE DE JEU 2 › 7 FÉVRIER 2012 RELÂCHE LE 5 FÉVRIER Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse 04 78 39 10 02 www.les-subs.com DOSSIER DE PRESSE À VOIR AIRE DE JEU Entrer de plein pied dans la musique contemporaine, c’est ce que propose la première édition de Aire de jeu. En associant chaque année une grande figure de la musique contemporaine, des chorégraphes et des musiciens sur le plateau, Aire de jeu se met au défi de rendre conviviales et spectaculaires les partitions les plus audacieuses. Le pari est celui de la rencontre réelle d’un grand compositeur et de jeunes chorégraphes. Puis, le partage de cette découverte avec des musiciens et des danseurs sur le plateau. Cette année, le compositeur David Lang est entouré des chorégraphes Maud Le Pladec, Yuval Pick, Andros Zins-Browne, des musiciens de TaCtuS et du CNSMD de Lyon. Une rencontre au présent, intense et risquée, passionnée et heureuse. Une manière de vouloir vivre fort dans son temps. Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse Les soirées Aire de jeu Jeudi 2 février à 20h Vendredi 3 février à 20h Samedi 4 février à 20h Lundi 6 février à 20h Mardi 7 février à 20h Durée : 1h45 environ Pour aller plus loin www.les-subs.com > Interviews vidéo de Maud Le Pladec, Andros Zins-Browne, Yuval Pick, David Lang > Les musiques du répertoire de David Lang choisies par les chorégraphes > La playlist idéale de David Lang Rendez-vous Workshop brunch ! : samedi 4 février de 10h30 à 12h. 3 ateliers danse animés par Maud Le Pladec, Yuval Pick, Andros Zins-Browne suivis d’un brunch. Le tout pour 15€ (réservation auprès de la billetterie en précisant le nom du chorégraphe de son choix). Babel : jeudi 2 février. Rencontre avec David Lang et les chorégraphes à l’issue des représentations. vendredi 3 février. Rencontre avec les chorégraphes, TaCtuS et Fabrice Pierre à l’issue des représentations. Gratuit. En écho Masterclass animée par David Lang au CNSMD de Lyon le 3 février. Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. LES-SUBS.COM 2 À VOIR AIRE DE JEU (SUITE) David Lang est l’un des compositeurs contemporains américains les plus reconnus. Son œuvre, populaire dans les pays anglo-saxons, est peu jouée en France. Trois chorégraphes ont choisi une partition parmi ses œuvres, et ont invité de jeunes musiciens à l’interpréter en live sur le plateau. Le projet & le calendrier Du 9 janvier au 7 février les trois chorégraphes en résidence développent leur chorégraphie sur la musique composée par David Lang. Les différentes pièces musicales seront ensuite travaillées par les musiciens du CNSMD de Lyon et de l’ensemble TaCtuS. Du 16 au 21 janvier 2012, répétitions entre musiciens et danseurs. 1 COMPOSITEUR DAVID LANG “En recevant le Prix Pulitzer pour The little match girl passion (l’une des partitions les plus originales et émouvantes des dernières années), Lang, ancien enfant terrible du post-minimalisme, a gagné en stature pour devenir un authentique maestro de la musique américaine actuelle.” The New Yorker + 3 CHORÉGRAPHES Maud Le Pladec, Rennes Yuval Pick / CCN de Rillieux-la-Pape Andros Zins-Browne, Bruxelles Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse + LE C.N.S.M.D. DE LYON & TACTUS, JEUNE ENSEMBLE PERCUSSIONS En collaboration avec les musiciens du Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon, TaCtus (anciens élèves du CNSMD). Direction d’orchestre Fabrice Pierre. Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. LES-SUBS.COM 3 À VOIR 1 COMPOSITEUR / DAVID LANG Passionné, prolifique et complexe, le compositeur David Lang est d’une inventivité hors norme. A la fois profondément ancré dans une certaine tradition de la musique contemporaine mais aussi totalement investi dans la création d’une œuvre qui ne supporte aucune catégorisation, David Lang invente sans cesse de nouvelles formes. PARCOURS David Lang est diplômé des universités de Stanford, de l’Iowa et de Yale et formé par de célèbres professeurs tels que Donald Jenni, Richard Hervig, Jacob Druckman, Hans Werner Henze et Martin Bresnick. Ce qui rassemble les œuvres de David Lang semble être le plus souvent leur vive intelligence et la vision limpide qui les structurent. Son répertoire est étendu, et ses œuvres pour opéras et orchestres, musiques de chambre et solos sont tour à tour menaçantes, aériennes, oppressantes, hypnotiques, dérangeantes, dotées d’une force émotionnelle très directe. De nombreux morceaux approchent la virtuosité musicale : même les morceaux simples à la première écoute peuvent être terriblement difficiles à jouer et demandent un niveau de concentration incroyable pour les musiciens comme pour le public. Parmi ses projets les plus récents, signalons World to come (concerto) présenté pour la première fois par la violoncelliste Maya Beiser et le Norrlands Operans Symfoniorkester ; Darker présenté par l’Ensemble Musiques Nouvelles ; Plainspoken, une création pour le New York City Ballet ; Writing on water pour le London Sinfonietta, accompagné d’un livret et de supports visuels créés par le réalisateur Peter Greenaway ; l’opéra intégral The difficulty of crossing a field, pour le Kronos Quartet ; le concerto Loud love songs pour la percussionniste Evelyn Glennie ; et enfin, l’oratorio Shelter, composé en collaboration avec Michael Gordon et Julia Wolfe pour le Next Wave Festival de l’académie de musique de Brooklyn (mis en scène par le Ridge Theater et interprété par l’ensemble vocal norvégien Trio Mediaeval). David Lang est l’un des compositeurs américains les plus joués. “Aucun nom n’a encore été inventé pour ce type de musique” écrit le critique de la section musique du Los Angeles Times – Mark Swed, à propos du travail de Lang. Et pourtant le public, partout dans le monde, a de plus en plus l’occasion de l’entendre, lors de spectacles donnés par des institutions telles que le Santa Fe Opera, le New York Philharmonic, le Netherlands Chamber Choir, le Boston Symphony, le Munich Chamber Orchestra ou le Kronos Quartet. Ou bien à Tanglewood, aux BBC Proms, à la Biennale de Munich, Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse au Settembre Musica Festival, au Sidney 2000 Olympic Arts Festival ou au Almeida Festival, Holland Festival, Berlin Festival ou Festival de Strasbourg. Sans oublier les productions théâtrales à New York, San Francisco et Londres, accompagnant les chorégraphies de Twyla Tharp, La La La Human Steps, The Netherlands Dance Theater ou du Ballet de l’Opéra national de Paris, ou encore dans les salles de spectacle du Lincoln Center, Southbank Centre, Carnegie Hall, Kennedy Center, Barbican Centre ou Brooklyn Academy of Music. Récompenses David Lang a reçu de nombreuses distinctions et récompenses, notamment le Prix Pulitzer en 2008 pour The little match girl passion (commande du Carnegie Hall pour l’ensemble vocal dirigé par Paul Hillier, le Theater of Voices). Il a reçu également le Rome Prize, le BMW Music-Theater Prize (Munich), et des bourses de la Fondation Guggenheim, de la Foundation for Contemporary Performance Arts, du National Endowment for the Arts, de la New York Foundation for the Arts et de l’American Academy of Arts and Letters. The Carbon Copy Building a remporté le prix du meilleur spectacle récent par Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. LES-SUBS.COM 4 À VOIR 1 COMPOSITEUR / DAVID LANG (SUITE) un artiste américain aux Village Voice OBIE Awards de 2000. L’enregistrement de The Passing Measures, sur le label Cantaloupe Records, a été nommé l’un des meilleures CD de l’année 2001 par le New Yorker. L’enregistrement de The little match girl passion (la passion de la petite fille aux allumettes), sorti sur Harmonia Mundi, a reçu le prix de la meilleure interprétation par un petit ensemble aux Grammy Awards 2010. Sa musique paraît sous le label Red Poppy Music (ASCAP) et elle est distribuée partout dans le monde par G. Schirmer, Inc. Films et danse Arrangeur studio, il a beaucoup contribué à la musique interprétée par le Kronos Quartet dans Requiem for a Dream. Il conserve aussi sa réputation grâce à son travail avec les chorégraphes Shen Wei, Benjamin Millepied et Edouard Lock / La La La Human Steps. En 1999, il a reçu un Bessie Award pour la musique composée pour The Most Dangerous Room in the House de la chorégraphe Susan Marshall, interprétée en public par le Bang on a Can AllStars. DISCOGRAPHIE The little match girl passion (2009) 65' Pierced (2008) 51' Elevated (2005) 59' Child (2003) 43' The passing measures (2001) 42' Are you experienced? (1992) 60' Lost Objects (2001) 70' The Carbon Copy Building (1999) 75' Music for Airports - Brian Eno, arr by Gordon, Sentieri Selvaggi AC/DC (2006) 57' Icebreaker - Terminal Velocity (2005) 74' So Percussion (2004) 54' Bang on a Can Classics (2002) 74' Evan Ziporyn - This is Not a Clarinet (2001) 53' Danny Holt - Fast Jump (2009) 0' Americans in Rome (2009) 0' New Century Saxophone Quartet On Track (2008) 67' Festival Bang on a Can Formé en 1987 par les compositeurs Michael Gordon, David Lang & Julia Wolfe, Bang on a Can se consacre aux commandes, à l’interprétation, à la création, à la présentation et à l’enregistrement de morceaux de musique contemporaine. Avec son instinct pour la nouveauté, l’inconnu et le non conformisme, Bang on a Can tente de faire découvrir les musiques novatrices et intéressantes aussi loin et à autant de gens que possible de par le monde. À travers son festival estival, Bang on a Can espère transférer son énergie et sa passion pour l’innovation à une nouvelle génération de compositeurs et d’interprètes. Margaret Leng Tan - The Art of the Toy Piano (2008) 48' O Isis and Osiris (2007) 47' High Art - Patti Monson (2003) 62' Maya Beiser - World to Come (2003) 57' Cygnus Ensemble - Broken Consort (2000) 77' Evelyn Glennie - Drumming (1996) 59' Nigun (1996) 58' Bang on a Can - Industry (1995) 62' Netherlands Wind Ensemble LANG / ADAMS (1995) 75' New York Virtuoso Singers To Orpheus (1994) 0' Piano Circus (1994) 54' Figure 88 - Kathleen Supove (1994) 75' + B.O de films Amelia - a film by Edouard Lock (2002) 80' Music for Airports / In the Ocean (2008) 107' Dans la presse “Je ne me souviens pas avoir été aussi ému par une composition récente et pratiquement méconnue que je l’ai été par The little match girl passion, de David Lang. Une musique différente de tout ce que j’ai pu entendre auparavant.” Tim Page, chroniqueur du Washington Post Naxos Blog (extrait) Naxos : Quelle est votre playlist idéale ? David Lang : L’Opéra de quat'sous (Brecht, traduction de Ralph Mannheim, mise en scène Joseph Papp) – It’s Gonna Rain De Steve Reich – Les premiers enregistrements de Leonard Bernstein Premier Concerto de Chostakovitch 9e Symphonies de Beethoven – Le premier enregistrement de Velvet Underground (avec la banane jaune réalisée par Andy Warhol en couverture) – Bob Dylan World Gone Wrong Discussion avec David Lang par Collin Rae. 31 mars 2009 “Aucun nom n’a encore été inventé pour ce type de musique.” Los Angeles Times, Mark Swed “Bang on a Can, le mouvement le plus important du pays en terme de musique contemporaine.” Le San Francisco Chronicle Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. LES-SUBS.COM 5 À VOIR © Peter Serling 1 COMPOSITEUR / DAVID LANG (SUITE) INTERVIEW Aire de jeu rassemble divers chorégraphes et compositeurs contemporains. Vous associez souvent votre musique à d'autres disciplines, telles que la danse, le théâtre ou le cinéma ? Que représentent pour vous ces collaborations, dans lesquelles votre musique investit un autre environnement ? L’une des raisons pour laquelle j’aime tant la musique est le fait d’en éprouver un besoin essentiel. Dans un certain type de relations entre les personnes, la musique est un bon moyen pour que cela fonctionne. C’est pour cela que la musique est si souvent utilisée, dans la danse, les films, la publicité, la religion... Il ne s’agit pas forcément d’une communication d’ordre intellectuel, philosophique ou d’information, mais plutôt d’une communication viscérale, très différente de toute autre sorte de communication. En tant que compositeur, il est logique que ce type de communication me plaise, et je voudrais qu’elle soit présente partout. C’est pour cela que j’ai toujours aimé travailler avec des gens appartenant à d’autres disciplines, comme la danse, le cinéma, le théâtre ou l'art, pour que la musique, ce type de communication particulier, soit représentée dans leurs univers à eux. De quelle manière avez-vous collaboré avec les trois chorégraphes, Maud Le Pladec, Yuval Pick et Andros Zins-Browne ? Racontez-nous la démarche que vous avez adoptée pour travailler avec eux et la manière dont vous avez participé aux prépara- tions, en dépit du fait que vous vous trouviez alors à l’étranger. Ma collaboration avec les chorégraphes Maud le Pladec, Yuval Pick et Andros Zins-Browne s’est limitée à des conversations sur la musique. J’ai parlé ou écrit à chacun d’entre eux pour savoir comment ils avaient l’habitude de travailler avec la musique, puis je leur ai suggérés d’écouter certains de mes morceaux. Ils ont ensuite choisi la musique qui leur parlait le plus, et je les ai conseillés sur la manière dont la musique pouvait être jouée. Cependant je ne dirais jamais quoi faire à un autre artiste, et je ne leur ferais jamais de recommandations touchant leur domaine. Ce qui me plaît dans les collaborations, surtout en danse, c’est de voir une incarnation vivante et concrète de ce qui était jusque-là des sons abstraits, et chaque chorégraphe offre une version différente de la transformation concrète de notions abstraites. Le plus intéressant à mes yeux, c’est de reconnaître ces différences. Les trois chorégraphes ont choisi des morceaux très différents. Ceci représente-t-il pour vous un échantillon représentatif de votre musique, qui pourra permettre de la faire découvrir au public français ? Il est vrai que les chorégraphes ont choisi des morceaux appartenant à des parties très différentes de mon répertoire. Plusieurs morceaux sont très différents les uns des autres et ce n'est pas innocent ! Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse Lorsque j'étais étudiant, j'ai eu l'impression qu'en tant que compositeur, il fallait absolument s'inventer un style, un son ou une caractéristique reconnaissable, et ne plus jamais en changer. Ainsi, tout auditeur saurait à la première écoute qu’un morceau était le mien. Parce que je vis aux Etats-Unis, je suis conscient de la manière dont l’argent envahit notre façon même de penser l’art. Et cette idée me met très mal à l’aise. Donc, j’ai commencé à penser que ‘trouver son style’ relevait davantage du marketing que de l’art : si un style est immédiatement reconnaissable, on peut le transformer en marchandise et s’il y a de la demande pour ce style, il peut prendre ou perdre de la valeur. J’ai donc rejeté cette idée, et j’ai décidé de travailler autrement. Et si ma musique n’avait pas de style sonore reconnaissable, mais qu’elle restait homogène dans la manière dont elle était construite ? En tant que compositeur, je passe la plus grande partie de mon énergie à construire une structure, une charpente, une sorte d’ossature pour mes morceaux. Ensuite, j’essaie de rendre les surfaces de cet édifice aussi différentes que possible : fortes/douces, détaillées/floues, exaltantes/tranquilles, discordantes/concordantes. Je suis heureux que mes morceaux soient si différents les uns des autres, mais je suis encore plus heureux qu’ils soient de grande qualité. www.davidlangmusic.com Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. LES-SUBS.COM 6 À VOIR LA MUSIQUE DE DAVID LANG CHOISIE PAR LES CHOREGRAPHES MAUD LE PLADEC “(…) Derrière une écriture rigoureuse et la beauté d’une œuvre semblant respecter les modèles de la musique contemporaine, se cache une poétique ouverte aux manifestations du dit “low art”, une approche libérée et décomplexée des différentes traditions musicales”. 1. Stick figure (2001) 10' Créé le 12 mars 2001 (Teatro La Scala, Milan) Aux Subsistances : clarinette, violoncelle, percussions, piano, caisse-claire Interprétation : CNSMD de Lyon “L’enfant apprend à dessiner en traçant de simples lignes. Dans les mains d’un enfant, une personne est une silhouette, un bonhomme squelettique fait d’une intersection de lignes austères, dénué de chair et de détails. Ce n’est que plus tard que l’enfant apprend à y ajouter des éléments supplémentaires : des cheveux, une robe, des chaussures... En voyant mes propres enfants passer par ces étapes, je mes suis rendu compte que ma musique prend le chemin inverse. À chaque nouveau morceau, un peu de chair se détache, un peu plus du squelette voit le jour.” David Lang 2. Cheating, lying, stealing (1993/95) 11' Créé le 1er mai 1995 (par Bang on a Can All-Stars au Lincoln Center, New-York) Aux Subsistances : clarinette basse, violoncelle, percussions Interprétation : CNSMD de Lyon “Il y a un an ou deux, j'ai commencé à réaliser que souvent, lorsque les compositeurs classiques composent un morceau de musique, ils tentent de nous dire quelque chose dont ils sont fiers ou qu’ils aiment chez eux. Voici un grand mouvement mélodique, voyez comme je suis sensible ! Ou bien, voici un morceau abstrait et difficile à comprendre, regardez comme je suis complexe et intelligent ! Je suis magnanime, sensible, heureux... Le compositeur pense réellement être exemplaire dans ce domaine. C’est une démarche intéressante mais pas très humble. Je me suis donc demandé à quoi ressemblerait la musique si les compositeurs créaient des morceaux à partir de leurs défauts. Par exemple, voici un morceau qui vous montre à quel point je suis triste, ou un autre qui démontre à quel point je peux mentir et tricher. Je voulais écrire un morceau à propos d’un sentiment déshonorant. C’est un pas difficile à franchir. Il faut lutter contre tout ce que l’on a appris. On ne vous enseigne pas comment trouver les liens honteux dans la musique. On ne vous apprend pas à être méprisable, maladroit, fourbe, sournois. Dans cheating, Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse lying, stealing (tromper, mentir, voler), bien que cela soit formulé de manière comique, je tente d’examiner quelque chose de sombre. Je fanfaronne, mais on ne peut pas s’y fier. D’ailleurs, la partition demande aux musiciens de jouer le morceau de manière “funky et inquiétante”. David Lang ANDROS ZINS-BROWNE “Ce qui m'a tout de suite frappé dans le morceau pour six pianos, Face So Pale, c’est la force et le dynamisme qu’il parvient à produire avec si peu d’éléments”. 1. Face so pale (1992) 9' Créé le 20 novembre 1993 (Huddersfield Festival, Royaume Uni) Aux Subsistances : 2 pianos + bandes sonores. Interprétation : CNSMD de Lyon “La première idée qui surgit lorsque l'on écrit pour six pianos est que presque toutes les quatre-vingt-huit notes peuvent être jouées en même temps. Avec toutes ces notes possibles, que doit donc faire un compositeur ? J'essaie souvent d’en faire le moins possible. Je suis certain que cela est dû à mon espièglerie naturelle, mais je suis également certain qu’en se concentrant sur un seul aspect bien défini de la perfor- Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. LES-SUBS.COM 7 LA MUSIQUE DE DAVID LANG CHOISIE PAR LES CHOREGRAPHES (SUITE) mance, on rend possible une intensité musicale qu’un morceau plus inclusif pourrait laisser échapper. Dans mon morceau orpheus over and under pour deux pianos (1999), j’utilisais des trémolos d’une note unique pour créer un ton de chant tendu. Pour Piano Circus, j'ai voulu approfondir cette idée de tradition vocale tendue. Au sommet du hit-parade au XVe siècle siégeait Guillaume Dufay et sa ballade Se la face ay pale. Mon morceau face so pale reprend la célèbre chanson d’amour de Dufay, la soumet à des étirements divers et variés, et divise les trois parties d’origine entre les six pianos. Le résultat est un équilibre étrange entre la majesté de la musique ellemême et le mécanisme bégayant par lequel elle est créée.” David Lang YUVAL PICK “Ce qui m’intéresse dans les deux pièces musicales que j'ai choisies, c’est la manière de composer en travaillant sur la permutation et la répétition des phrases musicales. Ce qui m’inspire dans l’œuvre de David Lang, c’est cette nécessité de déconstruire une forme existante, de revenir à ses prémices pour ensuite la reconstruire et lui donner un sens nouveau”. 1. The anvil chorus (1991) 7' Créé le 12 mai 1991 (Bang on a Can Festival, New-York) pour Steven Schick Aux Subsistances : percussions Interprétation : Ryan Wilson, CNSMD de Lyon “Quand le percussionniste Steve Schick m'a demandé de lui écrire un solo, j’ai voulu montrer le lien entre les percussions et la vie quotidienne réelle. Je ne voulais pas travailler avec de jolis instruments, par exemple des vibraphones ou des carillons, qui ont été inventés afin que les percussionnistes puissent jouer gentiment avec d'autres musiciens. Je voulais écrire un morceau qui rappelle au public la glorieuse histoire des percussions : depuis l’aube des temps, les hommes ont toujours frappé sur des objets pour leur métier. Je me suis alors souvenu que j'avais un jour lu un livre sur l'histoire des forgerons, et je m'étais particulièrement passionné par la manière dont les forgerons à l’ère médiévale utilisaient la chanson pour les aider dans leur travail. Les tâches de moindre envergure pouvaient être accomplies par un seul forgeron, mais les tâches plus importantes créaient un problème intéressant : comment plusieurs forgerons pouvaient-ils frapper la même pièce de métal sans se gêner l’un l'autre ? Les forgerons avaient résolu le problème en chantant à l’unisson des chansons pour réguler leurs coups de marteaux. Il existait une chanson différente pour chaque nombre de participants. De toute évidence, une chanson qui coordonnait trois coups de marteau pourrait se révéler déroutante ou même dangereuse si elle était utilisée pour coordonner quatre forgerons. The anvil chorus (le refrain des enclumes) utilise également une “mélodie” pour contrôler les différents motifs rythmiques. Cette “mélodie” est jouée sur des métaux de récupération résonnants choisis par le percussionniste et, avec l’ajout de quelques règles, elle déclenche un accompagnement étrange de métaux de récupération non résonants, sur lesquels on joue au pied et à la main.” David Lang 2. + 3. The so-called laws of nature (2002) 11' + 9’ Auteur de la commande : Créé le 19 octobre 2002 (Miller Theater, New-York) pour So Percussion Group Aux Subsistances : percussions Interprétation : Ensemble TaCtuS À VOIR années d’université à étudier les mathématiques, la chimie et la physique, à traîner avec de futurs scientifiques [et] à écouter leurs conversations. Je me souviens d'un débat particulièrement animé portant sur une citation de Wittgenstein : “À l'origine de notre conception moderne du monde se trouve l'illusion que les soi-disant lois de la Nature expliquent les phénomènes naturels”. Cette citation dérangeait profondément tous les futurs scientifiques, moi y compris, car elle laissait entendre que la science ne peut pas expliquer l'univers, mais ne peut qu’offrir une simple description des choses observées. Au fil des ans, il m'est apparu que cela pouvait être reformulé comme un problème musical. Comme la musique est faite de proportions, de nombres, de formules, de motifs, je me demande toujours ce que signifient réellement ces chiffres. Les chiffres eux-mêmes génèrent-ils une certaine structure, créant ainsi le contexte, la signification ou la forme, ou sont-ils simplement les produits dérivés d’autres processus plus profonds et mystérieux ? Mon morceau intitulé The so-called laws of nature (les soi-disant lois de la nature) tente d'examiner le “sens” de divers processus et formules. Les différentes parties sont pratiquement identiques (les percussionnistes jouent tout le long des motifs musicaux identiques, jouent des rythmes à l’unisson sur des instruments légèrement différents). Les interprètes sont tenus de construire la plupart de ces instruments. Certains des motifs sont décalés dans le temps selon les interprètes, certains sont joués sur des instruments où l’on a incorporé une sorte d'incohérence sonore. La musique sort-elle des motifs, ou en dépit d’eux ? Je n’en sais rien, mais je sais qu’en composant ce morceau, je me suis rapproché au plus près d’un processus scientifique.” David Lang “... J'ai passé une grande partie de mes Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. LES-SUBS.COM 8 À VOIR LA DANSE / 3 PIECES CHORÉGRAPHIQUES MAUD LE PLADEC DYSTOPIA MUSIQUE : STICK FIGURE & OMINOUS FUNK MUSIQUE : CHEATING, LYING, STEALING INTENTIONS A l’instar de Professor et de Poetry, mes deux dernières créations, je retrouve dans l’invitation à participer à Aire de Jeu, un élément fondateur de mon travail : la musique. Mais aussi la possibilité de continuer d’explorer cette zone de relation entre le son et le geste, recherche constitutive du travail que j’ai développé ces trois dernières années. Pour cela, j’ai choisi deux œuvres du compositeur new-yorkais David Lang. Son célèbre Cheating, Lying, Stealing, créée en 1980, et Stick Figure, musique écrite vingt ans plus tard. Lorsque j’ai écouté pour la première fois Cheating, Lying, Stealing, je me suis dit que ce morceau pourrait être un “hit” de la musique contemporaine, une pièce ontologique du courant post-minimaliste. Je n’étais pas très loin de la vérité lorsque, plus tard, j’ai lu les paroles de Steve Reich à propos de cette œuvre “David (Lang) n’aurait pas pu écrire cela sans être inspiré par mon travail, mais quand j’ai entendu Cheating, Lying, Stealing, je me suis dit, mince alors, c’est moi qui aurait dû faire cette choselà ! ”, ou encore, lorsque j’ai découvert que le morceau était disponible sur Garage Band 2 (un jeu vidéo de Guitar Hero) ! Or, c’est principalement à ces croisements, culture savante et culture populaire, musique dite savante et musique dite populaire, que j’ancre ma curiosité pour cet art. Et, c’est ce goût pour la fusion de ces deux réalités artistiques qui a guidé mes choix. En effet, pour Cheating, Lying, Stealing, comme pour Stick Figure, derrière une écriture rigoureuse et la beauté d’une œuvre semblant respecter les modèles de la musique contemporaine, se cache une poétique ouverte aux manifestations du dit “low art”, une approche libérée et décomplexée des différentes traditions musicales. INTERVIEW (EXTRAIT) (...) “Ominous Funk sera un solo interprété par Julien Gallée Ferré. L’idée est de partir des propos de David Lang re- Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse latifs à la composition de Cheating, lying, stealing. Il a dit qu’il avait souhaité écrire un morceau pour évoquer ses défauts, un sentiment déshonorant, une mauvaise image de lui-même. En partant de ces propos, j’ai proposé à Julien Gallée Ferré d’aller à l’encontre de sa formation de danseur, de travailler contre ce qui constitue sa danse. D’habitude, la dramaturgie de mes pièces se base sur l’architecture de la pièce musicale. Ici, je tente autre chose. Je vais faire ce que je n’ai pas l’habitude de faire ! Je vais aborder la danse et la musique à contre-courant ! Pour Dystopia, il n’y aura pas de danseurs ! Ce sont les musiciens que je vais mettre en scène avec la lumière et la musique. Je dois penser le corps du musicien, avec toutes les contraintes (la présence des instruments, les postures des musiciens...). Ce sera pour moi une façon de mettre en scène la musique et d’expérimenter comment la musique peut exister d’un point de vue chorégraphique.” Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. LES-SUBS.COM 9 À VOIR © Carolin Ablain LA DANSE / MAUD LE PLADEC (SUITE) PARCOURS Maud Le Pladec se forme à la danse contemporaine en 1999, en intégrant la formation Ex.er.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier dirigé par Mathilde Monnier. Elle travaille ensuite à Vienne (Autriche) dans le cadre de Dance-web, puis comme interprète dans les projets de Takiko Iwabuchi (Japon), Guillermo Bothello (Suisse), Patricia Kuypers (Belgique), Bojana Mladenovic et Dusan Muric (Serbie). En 2001, Maud Le Pladec co-créé le collectif le “Clubdes5” au sein duquel elle signera Fidelinka et Fidelinka-extension en collaboration avec Mickael Phelippeau aux Subsistances. En 2004, elle intègre la Formation Supérieure de Culture Chorégraphique auprès de Laurence Louppe. Elle est actuellement titulaire du diplôme supérieur en Culture Chorégraphique et poursuit ses études en Master 2 au Département de Recherche en Danse à Paris 8. Maud Le Pladec est parallèlement interprète dans les pièces d’Emmanuelle Vo Dinh, Loic Touzé et Latifa Laabissi, Georges Appaix, Mathilde Monnier, Herman Diephuis et Boris Charmatz. Elle assiste également Boris Charmatz au Musée de la Danse sur le projet Roman Photo. En 2010, Maud Le Pladec créé la pièce Professor qui obtient le prix de la Révélation Chorégraphique du Syndicat de la Critique. La même année, Maud Le Pladec par- ticipe à SKITE sur l’invitation de JeanMarc Adolphe. Elle danse actuellement dans la pièce La Levée des Conflits (2010), ainsi que dans Enfant (2011) de Boris Charmatz, création Festival d’Avignon 2011. En novembre 2011, elle crée Poetry au Festival Mettre-en-scène au Théâtre National de Bretagne à Rennes. Parallèlement à la diffusion de Professor et Poetry la saison prochaine, elle créera en mai 2012 une version live de Professor en collaboration avec l’Ensemble Ictus pour le Festival Les Musiques du GMEM et prépare une nouvelle création autour du collectif Bang on a can all stars à l’horizon 2013. DISTRIBUTION Conception et chorégraphie : Maud Le Pladec. Musique : David Lang, interprétée par : Marion Allain, Lucie Antunes, Dorian Lepidi, Galoric Subirana, AnneLaure Mathieux, Béatrice Gilon. Danseur : Julien Gallée Ferré. Danseur remplacant : Jean-Gabriel Evrard. Création lumière : Nicolas Marc. Dans la presse “Je suis quelqu’un qui part de la macro-écriture pour aller vers l’écriture du geste. Je ne compose pas des pièces en assemblage. J’ai besoin de faire une analyse structurelle de la musique et, à partir de cette structure, j’imagine un schéma sur lequel je me repose pour penser l’écriture de la pièce d’un point de vue dramaturgique”. Propos recueillis par Charlotte Imbault. Mouvement. Oct-déc 2011 Production : Association Léda. Coproduction : Les Subsistances, Lyon. Avec le soutien : de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson. Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. LES-SUBS.COM 10 À VOIR LA DANSE / ANDROS ZINS-BROWNE &&&& © Herman Sorgeloos MUSIQUE : FACE SO PALE INTENTIONS Ce qui m'a tout de suite frappé dans le morceau pour six pianos de David Lang, “Face So Pale”, c’est la force et le dynamisme qu’il parvient à produire avec si peu d’éléments. Le trémolo, cette vibration nerveuse, des six pianos, change et évolue radicalement en dépit du fait que les mêmes éléments sont continuellement répétés. Ceci semblait refléter les réflexions que je menais à l’époque sur les boucles et les systèmes de feedback, et sur la manière dont les mêmes éléments sont capables de produire une modification non seulement quantitative mais aussi qualitative, ce qui fait qu’une relation de cause à effet peut être inversée encore et encore. J’ai vu le dialogue entre les corps comme le dialogue des six morceaux du même instrument : les corps sont dans un état de changement continuel entre la cause et l’effet, créant en permanence des systèmes rétroactifs de feedback avec les autres. INTERVIEW (EXTRAIT) “(…) Ma première impression a été que sa musique était très assurée, très présente au point de vue de la composition, qu’elle parlait haut et fort. Je me suis donc demandé si elle n’allait pas faire oublier les danseurs sur la scène. J’ai donc mis du temps à trouver un morceau qui ne dominerait pas ce que je voulais faire. David Lang crée une musique séduisante et attirante, et c’est pour moi l’une des raisons pour lesquelles ses compositions sont aussi souvent utilisées dans les films ou par les compagnies de danse. Elles ajoutent du poids et ne forment pas qu’une simple musique de fond. Tout d’abord, j’ai essayé de prendre certains principes du morceau choisi, “Face so pale”, pour les transférer au mouvement. Il s'agit en gros d'une traduction du trémolo. Mais nous ne travaillerons pas toute la musique. Nous voulons créer un spectacle dans lequel la musique et la danse sont fondamentalement, intrinsèquement liées, mais dans lequel nous ne dansons pas “sur” la musique. C’est passionnant, mais aussi angoissant dans un sens, d’avoir deux pianos sur scène, car je n’ai jamais travaillé avec de la musique live jouée en public. Cela m’interroge sur la manière d’intégrer les musiciens sur scène.” PARCOURS Andros Zins-Browne... jeune artiste interprète et chorégraphe New-Yorkais. Il étudie à Bruxelles à P.A.R.T.S. (Anne Teresa De Keersmaeker) jusqu'en 2006 et collabore avec différents artistes dont Mette Ingvarsten pour sa dernière création. En 2007, il collabore à The Kansas City Shuffle, une création de Sandy Williams. Il chorégraphie en 2008, Second Life, sa première pièce de groupe au Kaiitheater (Bruxelles) et Neverland au WP Zimmer (Antwerp). Pour la création de The Host (2010), il a passé l’été aux États-Unis pour étudier la vie, la culture et la gestuelle des cow-boys dans plusieurs ranchs. Aux Subsistances, il a été l’interprète de Drama per musica, pièce d’Alexandre Roccoli & Séverine Rième. Parallèlement, il est chercheur à l'Académie de Jan Van Eyck de Maastricht (lieu de recherche et de production). DISTRIBUTION Chorégraphie : Andros Zins-Browne. Musique : David Lang, interprétée par Mrieke Hofmann, Thibault Maignan. Danseurs : Andros Zins-Browne, Stina Nyberg, Marcus Baldemar. Production déléguée & résidence : wpZimmer, Antwerp (Belgium). Coproduction & résidence : Les Subsistances, Lyon. Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. LES-SUBS.COM 11 À VOIR LA DANSE / YUVAL PICK / CCN DE RILLIEUX-LA-PAPE NO PLAY HERO © Xavier Boyer MUSIQUE : THE ANVIL CHORUS + THE SO-CALLED LAWS OF NATURE INTERVIEW (EXTRAIT) (…) “J’ai choisi de mixer deux pièces musicales. The anvil chorus, musique minimale, abstraite. Loin d’une sensation dramatique, je dirais qu’il est presque question d’essence, avec cette musique très simple, très pure. Cette partition de percussion martelée, intensive m’a beaucoup inspiré. The so-called laws of nature est une partition autour de l’idée de chercher comment les formes se construisent, peuvent se permuter, se déconstruire pour se reconstruire. Pour répondre à ces deux partitions, j’ai envie de prendre les corps et de développer des mouvements simples et basiques. Le geste percussif des musiciens m’a beaucoup inspiré, j’ai donc entamé un processus de travail autour de la notion de gravité. La démarche pour cette nouvelle pièce va à l’inverse de mon travail habituel où les phrases chorégraphiques comportent plusieurs mouvements. Ici, j’impose un travail minimal tout en étant expressif, il s’agit d’un travail de synthèse, l’envie étant de garder uniquement ce qui est essentiel dans le mouvement avec cette musique primaire structurée et tribale. C’est comme si je souhaitais dompter une musique tribale ! C’est la première fois que je travaille avec des musiciens en live sur scène. Comme leur présence et leur posture comptent beaucoup sur le plateau, j’ai réfléchi à cette perspective et j’ai décidé de les positionner en demi-cercle comme dans un rituel tribal. Ils définiront ainsi l’espace dans lequel les danseurs évolueront. L’idée dans la construction de la pièce est de travailler sur la séparation entre danseurs et musiciens pour devenir ensuite un espace commun”. PARCOURS Formé à la Bat-Dor Dance school de TelAviv, Yuval Pick intègre la Batsheva Danse Company (dir.Ohad Naharin) en 1991. Il entreprend ensuite une carrière internationale auprès d'artistes comme Tero Saarinen, Carolyn Carlson, Russel Maliphant et intègre en 2000 le Ballet de l'Opéra national de Lyon (dir.Yorgos Loukos) pour deux saisons. Il fonde en 2002 The Guests Company et entame un travail fort de collaboration avec des compositeurs musicaux comme Bertrand Larrieu (“Popular Music” 05, “Paon” 08, Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse “Score” 10), Roméo Monteiro (“Look white inside” 07, “17 Drops” 08) et Andréa Vigani (“Strand Behind” 06). Comme chorégraphe indépendant, Yuval Pick crée des pièces pour le CCN Ballet de Lorraine, l'Addmi-L'école de danse contemporaine de Montréal, le Ballet Junior de Genève, La Palucca Schule de Dresde dans le cadre du Tanz Studio Project... Il a présenté sa dernière création Score en mars 2010 aux Subsistances. Il a été récemment nommé Directeur du Centre Chorégraphique National de Rillieux-laPape. DISTRIBUTION Chorégraphie : Yuval Pick. Musique : David Lang, interprétée par : TaCtuS (Ying-Yu Chang, Quentin Dubois, Paul Changarnier, Thibaut Weber) & Ryan Wilson. Danseurs : Lazare Huet, Zen Jefferson, Madoka Kobayashi, Anna Massoni, Antoine RouxBriffaud. Assistante-stagiaire : Nadia Perlov. Lumières : Nicolas Boudier. Costumes : Magali Rizzo. Regard extérieur : Bojana Bauer.Régie générale : Gabriel Guenot. Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. LES-SUBS.COM 12 À VOIR LA MUSIQUE EN LIVE / LES MUSICIENS DU C.N.S.M.D. DE LYON & L’ENSEMBLE TACTUS ATELIER XX-21, DIRIGÉ PAR FABRICE PIERRE L'atelier XX-21 est une formation pratique à la musique des 20e et 21e siècles. Le travail en ensemble permet d’approfondir aussi bien le répertoire soliste que des formations plus importantes. Des séances théoriques sur les langages et les techniques propres au développement des courants musicaux complètent le cursus. L’ensemble travaille avec des compositeurs et des interprètes spécialisés qui viennent enrichir le champ d’investigations. Dans le cadre de la saison publique du CNSMD de Lyon, l’atelier XX-21 se produit régulièrement sous forme de rencontres consacrées à un compositeur (Klaus Huber, Gérard Grisey, George Crumb, Vinko Globokar, Ivan Fedele, Peter Eötvös, Michael Jarrell, Conlon Nancarrow, Tristan Murail, Philippe Leroux, Alessandro Solbiati, Ivo Malec, Henri Pousseur, Giacinto Scelsi, Georges Aperghis, Betsy Jolas et Iannis Xenakis) mais aussi autour de thématiques. L’atelier a également participé aux festivals Agora (Paris), Why Note (Dijon), Musiques en scène (Lyon), aux semaines thématiques Berio, Reich, Boulez et Ligeti organisées par l’Auditorium-ONL. Il s’est déjà produit à la Cité de la Musique (Paris), à l’Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon et au Festival Musica (Strasbourg). FABRICE PIERRE, DIRECTEUR MUSICAL Harpiste et chef d’orchestre, Fabrice Pierre a suivi l’enseignement de Pierre Jamet pour la harpe et celui de Paul Ethuin et Franco Ferrara pour la direction d’orchestre. En 1980, il est nommé chef assistant de l’Ensemble Inter contemporain auprès de Pierre Boulez et Peter Eötvös et remporte en 1984, le 1er prix à l’unanimité du concours international de harpe “Marie-Antoinette Cazala” à Gargilesse. Il est nommé la même année professeur de harpe au CNSMD de Lyon. Il mène une double carrière de chef d’orchestre et de harpiste, consacrant une majeure partie de ses activités à la pédagogie et à la musique de chambre. Régulièrement invité dans les grands festivals internationaux (Kuhmo, Prades, Portogruaro), il a participé à divers enregistrements (Calliope, DGG, EMI, Forlane, 3D). DISTRIBUTION Atelier XX-21 : Marion Allain, Lucie Antunes, Dorian Lepidi, Galoric Subirana, Anne-Laure Mathieux, Béatrice Gilon. TACTUS, JEUNE ENSEMBLE PERCUSSIONS Venant d’horizons très variés, les musiciens de TaCtuS se rencontrent lors de leurs études au CNSMD de Lyon, dans la classe de Jean Geoffroy, où ils développent, en plus de leur goût déjà prononcé pour la musique classique, une large ouverture esthétique et surtout une profonde affinité pour la musique contemporaine. Fervents défenseurs de celle-ci, leur répertoire comporte de nombreuses pièces du répertoire européen du 21e siècle ainsi que quelques-unes, plus avant-gardistes résultant d'une collaboration avec de jeunes compositeurs français. TaCTuS ne délaisse pas pour autant ses racines culturelles et adapte pour ensemble de percussions des œuvres de diverses époques 5de J.S. Bach à E. SATIE.) Lauréats de plusieurs concours internationaux (Concours International de Cannes 2010...), les membres de TaCTuS travaillent régulièrement en France avec les Percussions Claviers de Lyon, l’Orchestre National de Lyon, l’Opéra de Lyon, l’Ensemble Inter-Contemporain, l’Ensemble Orchestral Contemporain... TaCTuS participe régulièrement à des créations pluridisciplinaires où le théâtre, la danse, les arts visuels s’ajoutent à la musique. DISTRIBUTION Ying-Yu Chang, Quentin Dubois, Paul Changarnier, Thibaut Weber Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. LES-SUBS.COM 13 LES SUBS INFOS PRATIQUES TARIFS 1 SOIRÉE = 3 SPECTACLES Abonnement : 14 € / 12 € / 10 € Hors abonnement : 16 € / 14 € / 10 € VENIR AUX SUBSISTANCES Réductions Tarif réduit + : - 26 ans, demandeur d’emploi, groupe de 10 personnes, Carte Loisirs, Carte famille nombreuse, Carte Cezam, Carte Activ’. Tarif réduit ++ : bénéficiaires du RSA, - 12 ans. Workshop : 15 euros BILLETTERIE_RÉSERVATIONS En ligne : www.les-subs.com Par téléphone : 04 78 39 10 02 Sur place : 8 bis quai Saint Vincent, Lyon 1 er Du mardi au vendredi de 12h30 à 18h30. Ouvert les lundis précédant une série de représentations et les samedis de représentations. Carte M’RA et Pass Culture acceptés. Vidéos, interviews, extraits de spectacles sur À pied : depuis les Terreaux (15 min) > rejoindre le quai Saint-Vincent et remonter la Saône. Station Vélo’V à proximité : Quai Saint-Vincent, Lyon 1er. Devant la passerelle Homme de la Roche (2 min à pied des Subsistances). 2 roues : parking a l’intérieur des Subsistances. Bus : C14, 19, 31, 40, arrêt Subsistances ou Homme de la Roche dans l’autre sens. Bus : C13 - C18, arrêt Duroc. Parking : Lyon Parc Auto Terreaux. COVOITURAGE Rendez-vous sur la plateforme web de covoiturage www.covoiturage-pour-sortir-fr qui vous permettra de trouver conducteur ou passagers ! Un projet mené avec le Grand Lyon, la Région Rhône-Alpes, Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse WWW. LES-SUBS.COM Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 14 Design : made in long.island LES SUBS LA SAISON 2011 / 2012 LES SPECTACLES DE LA SAISON LES ÉVÉNEMENTS 2 > 7 février 2012 AIRE DE JEU 1 COMPOSITEUR + 3 CHORÉGRAPHES + DES MUSICIENS Danse / Musique 29 mars > 1er avril 2012 WEEK _END ÇA TREMBLE ! 4 JOURS DE CRÉATION 27 février > 3 mars 2012 (report d’octobre 2011) IVAN MOSJOUKINE DE NOS JOURS (NOTES ON THE CIRCUS) Danse / Théâtre / Cirque / Performances / Vidéo Cirque 15> 30 juin 2012 LIVRAISONS D’ÉTÉ 12 > 14 avril 2012 LA SCABREUSE LARD Théâtre / Littérature / Gastronomie Avec Adrien Mondot & Claire Bardainne, Pierre Baux / Cie Irakli Cirque 24 > 28 avril 2012 JORIS MATHIEU / CIE HAUT & COURT URBIK / ORBIK Théâtre / Vidéo EN RÉSEAU 17 mars 2012 SOIRÉE MELTING POINT BIENNALE MUSIQUES EN SCÈNES 2012 Musique contemporaine 28 mai > 3 juin 2012 ASSISES INTERNATIONALES DU ROMAN Concues et organisées par la Villa Gillet et Le Monde Les Subsistances Laboratoire international de création artistique / Lyon Cirque_Théâtre_Danse Contact relations presse : [email protected] 04 78 30 37 27 WWW. 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