Diapositive 1 - Gustave Roussy

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Imagerie des sarcomes des tissus mous
21 Mars 2014, DU Carcinologie, Institut Gustave Roussy
Bérénice Boulet
Institut de cancérologie
Institut de cancérologie
Claudius Regaud
GUSTAVE ROUSSY
VILLEJUIF . www.igr.fr
Sarcomes des tissus mous
Tumeur maligne du tissu commun Conjonctif extra squelettique :
G, F, M, Vx, N
60% des STM aux membres (50% MI)
35% tronc (rétropéritoine , paroi)
5% espace tête et cou
1 Tumeur maligne / 100 tumeurs bénignes : mode de découverte
identique, banale, masse des tissus mous
Traitement différent
sarcome : chirurgie large / tum bénigne : énucléation
Traitement chirurgical initial inadéquat
50 à 90 % rechute locale …
Évoquer le diagnostic de sarcome : critères simples
Masse > 5cm
ou masse profonde
Et/ ou évolutive
Est suspecte d’etre un sarcome des tissus mous
jusqu’à preuve histologique du contraire
1 tumeur maligne / 7tumeurs bénignes
Sarcomes des tissus mous : 4 particularités
croissance par poussées ; refoule plus qu’envahit les structures de voisinage.
PSEUDOCAPSULE :
pseudo rassurant
Respect des barrières anatomiques :
Bien limité
intracompartimental
Non lymphophile
aponévrose, périoste, périnerve…
Tropisme pour le poumon
Imagerie : rôle essentiel
Orientation diagnostique : Évoquer le diagnostic de sarcome
Certitude diagnostique anatomopathologique : biopsie
guidée par l’imagerie
Bilan d’extension
Surveillance
Sous traitement néoadjuvant
récidive
Évoquer le diagnostic de sarcome aux membres :
couple radio + echo
RADIO standards indispensables
F+P (segment de membre)
Différentiel : Masse à point de départ osseux ou articulaire?
Retentissement sur l’os ?
calcifications ou ossifications intralésionelles ?
orientation diagnostique
Retentissement sur l’os d’une tumeur des tissus mous
Érosion ou destruction osseuse
non classique dans les sarcomes des tm !
Sauf certains sous types
S pléio,
synovialoS,
léiomyoS,
rhabdomyoS
Scaloping sur l’os : croissance lente
aspécifique (benin ou malin?)
calcifications ou ossifications : orientation diagnostic
Pseudo tumeur
pseudocalcinose tumorale, myosite ossifiante circonscrite…
lésion bénigne
phlébolithes
tumeur à composante vasculaire…
Sarcome des tissus mous avec une matrice osseuse ou
cartilagineuse ou présentant des calcifications :
Ostéosarcome extrasquelettique, chondrosarcome
extrasquelettique,
Sarcome pléiomorphe, Synovialosarcome
Liposarcome bien différencié
ossifications
Matrice osseuse
OstéoS
extraSque
ECHOGRAPHIE
Affirmer l’existence d’une masse tissulaire
Doppler couleur+++
pièges !!! Hématome ; masse pseudokystique
Determiner sa topographie :
SUPERFICIEL
Aponévrose superficielle +++
PROFOND :
en faveur d’un sarcome
Bénin ou malin?
Rarement, diagnostic de certitude d’une lésion bénigne
Lipome, nevrome de Morton, fibromatose
superficielle…
Necrose : en faveur du sarcome
ou incertitude après couple radio + echo
IRM
IRM +++
GOLD STANDARD aux MEMBRES, TM
Orientation diagnostique en faveur d’un sarcome
- Signal?
T1
Sarcome : masse charnue, aspécifique…
T2/ T2 fat-sat
T1 gado
T1 gado fat sat
Masse Profonde : 75 % des sarcomes
lipoS myxo, 6cm de hauteur, 42 ans
masse charnue + NECROSE : SARCOME
Nécrose massive, 55ans, p post deltoïde,
sarcome à cellules fusiformes de ht grade
Remarque :
Nécrose classiquement absente dans liposarcome myxoide, sarcome à cellules claires,
rhabdomyosarcome embryonnaire
- Limites lésionnelles ?
trompeur !
Sarcome classiquement bien limité : pseudo capsule
Bien limité : malin
Liposarcome myxoïde
Mal limité : bénin
Fibromatose pariétale
Orientation diagnostique vers un sous-type de sarcome
- composantes macroscopiques reconnaissables+++
- Gras : hypersignal T1+++
Effacé en fat-sat
Comme graisse ss cut
T1
42 ans, liposarcome bien différencié lipoma like, 14,5 cm
T1
T1 gado fat sat
liposarcome myxoïde
- Sang
hypersignal T1+++
Non effacé en fat-sat
Pas de rht
Gras macroscopique <10%
- mélanine : hypersignal T1++
non effacé en fat-sat
rehaussement
Reliquat Sarcome à cellules claires
Remarque :Hypersignal T1
inconstant
- Tissu
myxoïde Hyper T2 intense > graisse; rehaussement faible
Pseudo kystique au scanner (trompeur)
- Tissu fibreux :
hyposignal T2 profond +++
bénin
Fibromatose profonde
éch sciatique,
mais possible dans
fibrosarcome de bas
grade et sarcomes
pléiomorphes
T1
souvent : BENIN / MALIN ???
Sarcomes des tissus mous :
autres facteurs d’orientation importants
- Age :
- Enfant : rhabdomyosarcome
- Adulte jeune +++ : synovialosarcome, sarcome
épithélioïde, sarcome à cellules claires, sarcome
alvéolaire
- Terrain
Irradiation +++
Facteurs génétiques
Syndrome de Li Fraumeni
Rétinoblastome héréditaire
NF 1 (von recklinghausen)
NF
NF plexiforme
MPNST
- Topographie : La plupart, siège profond
- Superficiel : myxofibrosarcome, léiomyosarcome, , sarcome épithélioïde,
angiosarcome, hémangioendothéliome épithélioïde
Léiomyosarcome superf, 71 ans ,
évolution depuis 3-4 ans, 36 mm
-Localisation particulière:
- Face antérieure de l’avant bras : sarcome épithélioïde
Localisation particulière:
- Membre inf (à proximité d’une articulation, mais jamais
dedans!) : synovialosarcome
- pied : sarcome à cellules claires
22 ans , tuméfaction
progressive plante + douleurs
- Proximité tendons et aponévroses : synovialosarcome,
sarcome épithélioïde, sarcome à cellules claires
- Douleur : Classiquement indolore
Douloureux : ostéosarcome extrasque,
synovialosarc,sarcome à cellules claires,
hemangioendothéliome épithélioïde, angiosarcome de grande taille,
rhabdomyosarcome pléiomorphe, fibrosarcome épithélioïde sclér
- Fréquence :
Sarcome pléiomorphe
Liposarcome
Léiomyosarcome
Synovialosarcome
Sarcome des gaines nerveuses
75%
Évoquer le diagnostic de sarcome au rétropéritoine : scanner
Abdomen + pelvis
Exploration de tout le retropéritoine
Resolution en contraste suffisante
Graisse, organes
IRM non supérieure en diagnostic
Sarcome rétropéritonéal; tumeur germinale; lymphome
Orientation diagnostic : graisse +++
- Diagnostic : graisse macroscopique +++
Certitude diagnostique : biopsie guidée par
l’imagerie la plus simple
- voie d’abord : essentielle
Eviter tout essaimage à un autre compartiment : au niveau de
la future cicatrice d’exérèse
En concertation avec le chirurgien
- Cible
: contingent le moins différencié
pas la nécrose +++
- Matériel : Trocard protégé par un mandrin
diminue risque d’essaimage
Matériel : aiguilles coaxiales
Calibre : 14G (au mieux)
4 à 5 carottes, AFA et congelé, extampo
- Membres :
Biopsie guidée par l’échographie (superficielle)
Abord à l’aplomb de la tumeur
Tatouage à l’encre de chine du point de ponction
Rq: ici face post cuisse
procubitus
- Rétropéritoine :
- Biopsie guidée par le scanner (profond)
- Abord par voie postérieure, rétropéritonéale
JAMAIS Trans-péritonéal,
BILAN D EXTENSION LOCOREGIONAL
aux MEMBRES : IRM+++
GOLD STANDARD, TM
Avant la biopsie
Bilan d’extension précis en vue d’une chirurgie LARGE
intracompatimentale, « sans voir la tumeur »
Masse Profonde ou superficielle?
Intra ou extracompartimentale (loge)?
Topographie exacte (muscle)?
Taille?
Extension aux tissus mous adjacents, à la peau
Découverture opératoire
prévisible de l’os sous jacent
Lambeau musculo-cutané ?
Extension aux structures vasculo- nerveuses : coupes axiales +++
Pas d’extension (interposition de tissu sain : T1, T2)
Englobement,
% de circonférence interessé
Paquet
Fibulaire
englobé
Paquet tibial
laminé
Prothèse vasculaire?
- Envahissement ganglionnaire?
Extension non classique +++
Exception : sous types lymphophiles
Sarcome épithélioïde, sarcome à cellules claires,
synovialosarcome.
angiosarcome,
rhabdomyosarc
au rétropéritoine : Scanner AP
- Préciser les organes englobés, les organes accolés
chirurgie curatrice si monobloc,
+++
- Préciser l’extension aux défilés anatomiques
Pas de barrière anatomique au rétropéritoine!
- Engainement vasculaire?
prévoir prothèse ou pontage vasculaire
- Si doute sur envahissement pelvien : IRM pelvis complémentaire
prévoir reconstruction vaginale, sphinctérienne
-Recherche des critères de non résecabilité : AMS englobée
-Recherche de nodule de sarcomatose
situation métastatique
Bilan d’extension à distance
scanner thoracique uniquement
clichés standards F+P
Sauf lipoS myxoïde TAP
Surveillance
Sous traitement néoadjuvant
- Perfusion de membre isolé
Efficacité :
Taille
nécrose centrale +++
Étude dynamique du rht
Surveillance
après traitement chirurgical
- Aux membres : IRM T2 fat-sat +++
Pas d’hypersignal :
Hypersignal diffus
sans masse
Hypersignal avec effet
de masse
Pas de récidive
Injection
dynamique
Pas de récidive
récidive +++
Masse +Rht précoce
Conclusion :
Imagerie intervient à toutes les étapes de la prise en charge des sarcomes
Aux membres,Couple radio/écho en débrouillage puis IRM
bilan initial (diagnostic? – extension +++) ; surveillance
(récidive)
Au rétropéritoine , scanner TAP +++
(diag, extension, biopsie, surveillance)
Bilan d’extension à distance, scanner thoracique
Conclusion :
SAVOIR SUSPECTER UN SARCOME +++
Devant une masse de >5cm, devant une masse
profonde et éventuellement évolutive.
biopsie guidée par l’imagerie
ADRESSER EN CENTRE SPECIALISE POUR
PRISE EN CHARGE MULTIDISCIPLINAIRE
[email protected]
Institut de cancérologie
Institut de cancérologie
Claudius Regaud
GUSTAVE ROUSSY
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