Traduction non terminée Les parties en jaune ne sont pas correctement traduites, de plus une relecture générale doit être faite. Section 4 – Étude d'un transformateur de puissance Étude d'un transformateur de puissance Cette section couvre l'étude de transformateurs de puissance utilisés dans les structures dérivées du Buck : forward, pont, demi-pont et redressement double alternance à point central. Les transformateurs Flyback (en réalité inductances couplées) sont couverts dans une section ultérieur. Pour des applications plus spécialisées, les principes exposés ici pourront s'y appliquer la plupart du temps. Fonction d'un transformateur Le but d'un transformateur de puissance dans une alimentation à découpage est de transférer efficacement et instantanément de la puissance à partir d'une source électrique externe vers une charge interne. Se faisant, le transformateur fournie d'importante fonctionnalité supplémentaires. • Le rapport de spires entre primaire et secondaire peut être établi de manière à s’accommoder efficacement à de nombreux niveaux de tension d'entrée et de sortie. • Des secondaires multiples avec différent nombres de spires peuvent être utilisés afin d'obtenir des sorties multiples de différent niveaux de tension. • Des enroulements primaire et secondaire séparés facilitent l'isolation haute tension entre entrée et sortie. Stockage d'énergie dans un transformateur Idéalement, un transformateur ne stocke pas d'énergie – toute l'énergie est transférée instantanément de l'entrée vers la sortie. En pratique, tous les transformateurs stocke malgré tout un peu d'énergie. • L'inductance de fuite représente l'énergie stockée dans la zone non-magnétique entre les enroulements, causée par le couplage de flux imparfait. Dans le circuit électrique équivalent, les inductances de fuite sont en série avec les enroulements, et leur stockage d'énergie est proportionnel au carré du courant de charge. • La mutuelle inductance (l'inductance magnétisante) représente l'énergie stockée dans la perméabilité finie du noyau magnétique et dans le faible entrefer entre les deux deminoyaux. Dans le circuit équivalent, la mutuelle inductance apparaît en parallèle avec les enroulements. L'énergie stockée est fonction des volt-secondes par spire appliqués aux enroulements et est indépendant du courant de charge. Les effets indésirables du stockage d'énergie L'inductance de fuite introduit un délai dans le transfert de courant entre les éléments de commutation et les éléments de redressement lors des transitions de commutation. Ces délais, proportionnels au courant de charge, sont la principale cause des problèmes de régulation et de cross-régulation1. La référence (R4)2 incluse dans ce manuel explique cela en détail. L'énergie de la mutuelle inductance et de l'inductance de fuite cause des pics de tension lors des transitions de commutation entraînant des IEM et des dommages ou des destructions sur les commutateurs et les redresseurs. Des snubbers et des écrêteurs de protection deviennent nécessaires. L'énergie de stockage finit alors sous forme de pertes dans les snubbers ou dans les écrêteurs. Si la perte est excessive, des circuits snubber non-dissipatifs (plus complexes) doivent être utilisés afin de recycler le maximum de cette énergie. L'énergie de l'inductance de fuite et de la mutuelle inductance est parfois mis à bon usage dans les circuits de transition à tension nulle (ZVT). Cela nécessite une attention particulière car l'énergie de l'inductance de fuite disparait à faible charge, et l'énergie de la mutuelle inductance est souvent imprévisible, dépendant de facteurs tel que la façon dont les demi-noyaux sont accouplés ensemble. Les pertes et la montée en température La perte du transformateur est parfois directement limitée par la nécessité d'obtenir un rendement donné sur l'alimentation entière. Plus couramment, les pertes du transformateur sont limitées par la montée en température à un point chaud maximum à la surface du noyau et au cœur des enroulements. La montée en température (en °C) est égale à la résistance thermique fois la puissance perdue (en Watts). Au final, le noyau approprié à l’application est le petit noyau qui soit acceptable en terme de montée en température du transformateur ou de rendement de l'alimentation. La limite de montée en température Dans les applications industriels, la montée en température d'un transformateur de 40 à 50°C peut être acceptable, entraînant une température interne maximum de 100°C. Toutefois, il peut être plus sage d'utiliser la taille supérieure de noyau afin de réduire la montée en température de même que 1 L'effet qu'un changement de charge sur une des sorties produit sur les autres sorties du système. 2 “The Effects of Leakage Inductance on Switching Power Supply Performance” Slup199.pdf les pertes et ainsi d'obtenir un meilleur rendement de l'alimentation. Les pertes Les pertes sont difficiles à prévoir avec précision. Les données de perte de fer des fabricants ne sont pas toujours fiables, en partie parce que les conditions de mesures sont effectués en régime sinusoïdal. Les pertes de enroulement en basses fréquences sont faciles à calculer, mais les pertes par courants de Foucault sont difficiles à définir précisément, à cause des harmoniques de hautes fréquences contenues dans les courants de commutation de forme rectangulaire. La section 3 présente ces problèmes plus en détail. Des logiciels facilitent grandement les difficultés de calcul de pertes d'enroulement, en tenant compte des harmoniques de rang élevé3. La résistance thermique La montée en température dépend non seulement des pertes du transformateur mais également de la résistance thermique RT(C°/Watt), entre la température ambiante externe et le point chaud central. La résistance thermique est un paramètre clé, malheureusement difficile à déterminer avec un degré de précision raisonnable. Il a deux composants principaux : La résistance thermique interne RI entre les sources de chaleur (noyau et enroulements) et la surface du transformateur, et la résistance thermique externe RE de la surface à l'air ambiant externe. La résistance thermique interne dépend beaucoup de la construction physique. Elle est difficile à quantifier car les sources de chaleur sont distribuées sur l'ensemble du transformateur. RI de la surface au point chaud interne n'est pas appropriée car très peu de chaleur est réellement générée à ce point. La plupart de la chaleur générée dans le noyau (autre que les tores) l'est à proximité de la surface du transformateur. Bien que le cuivre ait une très faible résistance thermique, Les isolant électriques et les vides augmentent la RT de l'enroulement. C'est un domaine d'étude où l'expertise et l’expérience est très appréciable. Heureusement, la résistance thermique interne est considérablement plus faible que la résistance externe RE (exception faite d'un refroidissement à air forcé de haut débit), et bien que RI ne soit pas ignorée, elle n'est habituellement pas critique comparée à RE. La résistance RE externe est principalement fonction de la convection d'air à travers la surface du transformateur qu'elle soit naturelle ou forcée. RE avec un refroidissement par convection naturelle dépend beaucoup du montage du transformateur et des obstacles au flux d'air alentour. Un transformateur monté sur une surface horizontale et entouré par des composants de taille élevée, ou monté dans une boite relativement petite aura une RE considérablement plus élevée que s'il était monté sur une surface verticale, bénéficiant ainsi d'un effet de cheminée. Avec un refroidissement à air forcé, la résistance thermique et la montée en température sont souvent sans importance car la limite de perte absolue devient dominante afin d'atteindre l'objectif de rendement de l'alimentation. Pour la situation courante d'un refroidissement par convection naturelle, une simple méthode approximative peut être utilisée : Où AS est la surface du transformateur, en excluant la surface de montage. Le calcul de AS est très long, mais une autre méthode empirique le simplifie aussi. Pour une classe de noyaux, telle que E-E de la série ETD ou EC, les proportions relatives sont plutôt similaires pour toutes les tailles de noyaux. Ainsi pour tous les noyaux des séries ETD ou EC, la surface utilisable, AS, est 3 PROXY -- Proximity effect analysis, KO Systems, Chatsworth, CA, 818-341-3864 approximativement 22 fois la surface de la fenêtre d'enroulement, AW. En combinant cela avec l'équation précédente, cela permet de valider la surface de la fenêtre, AW, à partir de la datasheet du noyau, et de l'utiliser pour le calcul de la résistance thermique externe : Pour les noyaux en pot ou les noyaux PQ, les surfaces des fenêtres sont proportionnellement plus petites, et ne sont pas importantes. AS /AW peut s'étendre de 25 à 50, de manière que RE soit compris entre 16/ AW à 32/ AW °C/W. L'expérience est d'un grand secours pour une approche grossière de la résistance thermique. Dans l'analyse finale, une vérification opérationnelle devrait être effectuée à l'aide d'un thermocouple incorporé au point chaud proche du centre, avec le transformateur monté dans la maquette ou le prototype de l'alimentation. Les pertes en pire cas Les pertes de transformateur devraient être examinées dans les pires conditions auxquelles on s'attend à ce que l'alimentation doive travaillée sur une durée importante, et non sur des conditions transitoires. Les pertes du transformateur se subdivisent en trois catégories : les pertes de cuivre, les pertes de fer par hystérésis et les pertes de fer par courant de Foucault. Les pertes par hystérésis Elles sont fonction des variations du flux magnétique et de la fréquence. Dans toutes les applications dérivées de la structure buck en régime établi, VIN•D = n•VO. A fréquence fixe la variation du flux reste constante. Les pertes par hystérésis sont donc constantes quelque soit les variation de tension d’entrée VIN et du courant de charge. Les perte par courant de Foucault La perte par courant de Foucault, d'autre part, est réellement une perte de type I²R dans le matériau du noyau. Si VIN double, les perte I²R quadruple, mais puisque D est divisé par deux, la moyenne I²R double. Donc la perte par courant de Foucault est proportionnelle à VIN. Le pire cas est présent pour un haut VIN. La perte de cuivre Dans les régulateurs dérivés de buck, le courant crête du secondaire est égal au courant de charge et le courant crête du primaire est égal au courant de charge divisé par le rapport de spires : Les courants de pointe sont indépendant de VIN. Mais à des courants de pointe constants (charge constante), le carré du courant efficace (et la perte I²R) est proportionnel au rapport cyclique D et inversement proportionnel à VIN. (Avec un courant de pointe constant, les harmoniques d'ordre élevé dépendent principalement des transitions de commutation et ne varie pas significativement avec D). Dans un dérivé de buck, les pertes de cuivre sont toujours plus élevées à faible VIN. Les noyaux de ferrite Dans la plupart des matériaux ferrite utilisés dans les applications SMPS, les pertes par hystérésis dominent jusqu'à 200 à 300kHz. A plus hautes fréquences, les pertes par courant de Foucault prennent le pas, car elles tendent à varier avec le carré de la fréquence (pour une même variation de flux et une même forme d'onde). Donc, à des fréquences jusqu'à 200 à 300kHz, le pire cas est quand VIN est faible et en pleine charge à cause des pertes de cuivre. Une fois les pertes de courant de Foucault devenues significatives, elles augmentent rapidement avec la fréquence, spécialement pour un VIN élevé. (L'accroissement des pertes par courants de Foucault à VIN élevé, faible D, n'est pas montré dans les courbes des fabricants car ils utilisent une forme d'onde sinusoïdale). Les pertes de cuivre augmentent également avec la fréquence, spécialement avec un faible VIN. Pour maintenir un RAC/RDC raisonnable, le fil de Litz avec plus de brins d'un fil plus fin doit être utilisé, ce qui en contre parti augmente RDC à cause de l'isolation et du vide lesquels réduisent la surface de cuivre. Donc à des fréquences où les courants de Foucault dominent, le pire cas de perte de fer est à VIN élevé, et à pleine charge. Le pire cas de perte de cuivre est toujours à faible VIN et pleine charge. Les noyaux en alliage de métaux laminé et en poudre de métal Dans ce cas les pertes par courant de Foucault dominent, d'où le pire cas à VIN élevé et pleine charge. Les pertes de cuivre sont en pire cas à faible VIN et à pleine charge. L'équilibrage des pertes de cuivre et de noyau A des fréquences de découpage, quand le noyau est habituellement limité en perte, non limité en saturation, le total des pertes est minimum lorsque les pertes du noyau sont approximativement égales ou légèrement inférieur aux pertes de cuivre. De même, les pertes de cuivre sont à un minimum et bien distribuées en faisant en sorte que la densité de courant efficace soit approximativement égale dans tous les enroulements. Avec un pont ou un demi-pont au primaire, ce qui est une bonne utilisation de l'enroulement, et un point milieu au secondaire ce qui est un utilisation médiocre, les densités de courant efficace seront approximativement égalisés quand la surface de cuivre est de 40% de la surface disponible au primaire et 60% au secondaire. Dans la plupart des cas, les surfaces de cuivre au primaire et au secondaire devraient être de 50% / 50%, ceci inclut : le convertisseur Forward ( Simple primaire / Simple secondaire ), Point milieu au primaire / Point milieu au secondaire, pont demi-pont au primaire / pont au secondaire. Les allocations ci-dessus peuvent être impossibles à accomplir parce que le nombre de spires dans chacun des enroulements doit être un nombre entier. Dans un secondaire de faible tension, 1,5 spires peut être nécessaire pour obtenir un équilibre entre pertes de fer et perte de cuivre. Avec une spire, la variation de flux et les perte de fer seraient beaucoup trop importantes; tandis qu'avec deux spires les perte de cuivres deviennent trop grandes. Aux deux extrêmes il peut être impossible d'atteindre à la fois les limites fixées en température ou les pertes absolues. Un noyau plus grand peut être nécessaire pour résoudre ce problème. L'utilisation de la fenêtre Ce sujet est développé plus en profondeur dans la section 3. Rappelons : • Les nécessités d'une isolation fiable impose des limites dimensionnelles minimum pour les distance de fuite et les épaisseurs d'isolation qui peuvent gâcher un grand pourcentage de surface de fenêtre, spécialement dans un petit transformateur. La carcasse réduit également la surface disponible pour les enroulements. • Du fil triple isolation satisfait l'épaisseur d'isolation nécessaire et élimine la nécessité d'une distance de claquage. On peut dire que c'est le pire cas de figure, particulièrement avec des petits transformateurs où les distances de claquage font perdre un grand pourcentage de la surface de fenêtre. Avec des surfaces de fenêtre réduite disponibles pour les enroulements, beaucoup de surface d'enroulement réelle est perdue par le vide entre les fils ronds et par l'isolation des fils. Dans un enroulement constitué de nombreuses spires de fils simple rond et isolé, seulement 70 à 75% de la surface disponible pour les enroulements est vraiment à même d'être en métal conducteur comme du cuivre. Avec le fil de Litz, la surface de cuivre est encore plus réduite. Pour chaque niveau d'enroulement, un facteur additionnel approximatif de 0,75 est appliqué. Par exemple, avec du fil de Litz de 7 torons de 7 brins (soit 49 brins au total), la surface de cuivre serait de 0,75•0,75•0,75 = 42% de la surface disponible pour cet enroulement. D'autre part, un enroulement constitué de couches (spires) de feuillard de cuivre, il n'y pas de vide excepté l'isolation entre les spires. La surface d'utilisation atteindrait alors 80 à 90% de cuivre. La structure Le choix de la structure du circuit a évidement un impact important sur l'étude du transformateur, mais un développement détaillé dépasserait le sujet de cet article. Il y a beaucoup de dérapage concernant les structures utilisées. Le circuits Flyback (les transformateurs flyback sont couverts en section 5) sont utilisés essentiellement dans la plage 0 à 150W, le convertisseur Forward dans la plage 50 à 500W, les demi-pont dans la plage 100 à 1000W, et le pont habituellement au dessus de 500W. Les structures en pont et demi-pont avec pont entier au secondaire ont le meilleur rendement du transformateur car le noyau et les enroulements y sont pleinement utilisés. Avec des secondaires à point milieu, l'utilisation de l'enroulement et le rendement sont réduit. Avec secondaires et primaire à point milieu, l'utilisation des enroulements et le rendement sont encore plus réduits. Toutes les structures à push-pull ont le plus d'avantage pour une fréquence de découpage fixée, en donnant la même caractéristique en boucle fermée et en filtrage d'ondulation de sortie, la fréquence à laquelle le noyau et les enroulements du transformateur travaillent est divisé par deux, réduisant les pertes de fer et de cuivre en alternatif. Les transformateurs de convertisseur Forward ont la moins bonne utilisation et rendement car ni le noyau ni les enroulements sont utilisés pendant les longues durées de démagnétisation du noyau. La fréquence Il y a de nombreuses signification pour le terme « fréquence » dans les applications d'alimentation à découpage, et il est facile de se méprendre. Dans cet article, la « fréquence de découpage », fs, est définie comme la fréquence à laquelle les impulsions de commande des commutateurs sont générés. C'est la fréquence vu par le filtre de sortie, la fréquence de l'ondulation de sortie, et c'est un concept important dans l'étude de la boucle de contrôle. Dans un circuit de puissance asymétrique tel qu'un convertisseur Forward, le commutateur de puissance, le transformateur et le redresseur de sortie opèrent tous à la fréquence de découpage et il n'y a pas de confusion possible. La fréquence du transformateur et la fréquence de commutation sont identiques. La « fréquence d'horloge » est la fréquence des impulsions d'horloge générées par le circuit intégré de contrôle. Habituellement, la fréquence de découpage est la même que la fréquence d'horloge, mais pas toujours. Parfais, le contrôleur peut diviser la fréquence d'horloge afin d'obtenir une fréquence de découpage plus basse. Il n'est pas courant d'utiliser un contrôleur push-pull dans une application de convertisseur Forward asymétrique, dans lequel seulement un des deux drivers de commutateur est utilisé, afin de garantir un rapport cyclique de 50% maximum. Dans ce cas la fréquence de découpage est la moitié de celle de l'horloge. La confusion survient souvent avec les structures push-pull. Ayez à l'esprit le circuit de puissance push-pull en tant que diviseur de fréquence par deux, avec le transformateur et les commutateurs individuels et les redresseurs individuels opérant à la « fréquence du transformateur », ft, laquelle est moitié de la fréquence de découpage. Collectivement, les commutateurs et les redresseurs opèrent à la fréquence de découpage, mais le transformateur opère à la fréquence du transformateur. Certain ingénieurs définissent « fréquence de découpage » comme la fréquence à laquelle le commutateur individuel et le transformateur opèrent, mais cela nécessite de redéfinir le terme « fréquence de découpage » quand on a affaire avec l'ondulation de sortie et l'étude de la boucle de contrôle. Le rapport cyclique Le rapport cyclique D est défini comme le temps pendant lequel le commutateur de puissance est passant (ON) en relation à la période de découpage. D = tON/Ts. Dans un convertisseur Forward asymétrique, cela est clairement compris, mais dans un circuit pushpull, l’ambiguïté est souvent de mise. Pas exemple dans un circuit travaillant à VIN minimum, le rapport cyclique se situe plutôt au alentour de 90% (D = 0,9). Le transformateur délivre la puissance vers la sortie 90% du temps, il y a un tension appliquée à l'entrée du filtre 90% du temps, etc. Mais la puissance individuelle des commutateurs et des redresseurs qui conduisent seulement lors de périodes alternées, peuvent être vu comme travaillant à un rapport cyclique de 45%. C'est vrai, mais il est préférable de dire qu'ils travaillent à D/2, en gardant une définition de D stable tout au long de l'étude de l'alimentation. Le rapport cyclique maximum En régime établi et pour un dérivé de régulateur Buck, VIN•D est constant. La boucle de contrôle change le rapport cyclique D inversement proportionnellement à VIN afin de maintenir une tension de sortie constante, Vo. (VIN•D = n•VO'), où n est le rapport de spires Np/Ns, et VO' est égal à la tension de sortie Vo plus la tension passante de la diode à pleine charge. A une fréquence de découpage donnée et en régime établi, les volt-secondes appliqués aux enroulements du transformateur sont constant, indépendamment de la tension d'entrée ou du courant de charge. Le rapport cyclique maximum, Dmax, associé avec le VIN minimum et régime établi, est limité par divers considérations : Dans un convertisseur Forward, une portion non négligeable de la période de découpage doit être alloué à la démagnétisation du noyau. Si l'oscillation de tension pendant la démagnétisation est écrêtée à VIN, le rapport cyclique doit être limité à moins de 50% parce que le temps nécessaire à la démagnétisation est égal au temps de commutation passante. Dans un convertisseur push-pull (pont, demi-pont, push-pull à point milieu ) le rapport cyclique approche les 100% à la fréquence de découpage (pensez toujours à D à la fréquence de découpage et non à la fréquence du transformateur). Toutefois il peut être nécessaire de limiter D à moins de 90% afin de permettre au courant du transformateur de s'auto-démagnétiser. Souvent le circuit intégré de contrôle limite le rapport cyclique pour différentes raisons comme le temps autorisé pour les délais d'arrêt de commutation. A faible VIN, si le Dmax normal est juste à la limite du rapport cyclique, le régulateur n'a aucune capacité de réserve de volt-secondes et ne peut pas répondre rapidement à un soudain accroissement de charge lorsque VIN est faible. Il peut être souhaitable de prendre un Dmax « normal » plus faible que la limite absolue, Dlim, afin de fournir une petite marge lorsque cette situation se présente. Un sérieux problème potentiel doit être pris en compte : Pendant le démarrage initial de l'alimentation, ou après un soudain accroissement important du courant de charge qui abaisse temporairement Vout, la boucle de contrôle réagit pour amener un courant maximum, entrainant le rapport cyclique vers sa limite absolue, Dlim. L'inductance du filtre de sortie limite la montée en courant de manière que pendant de nombreuses périodes de découpage, le rapport cyclique reste à la limite, Dlim. Pendant cette transition, Dlim pourrait se produire avec VIN à son maximum. Donc, les volt-secondes appliqués aux enroulements du transformateur pourraient être plusieurs fois plus important qu'à la normale : La variation de flux, également plusieurs fois plus importante qu'à la normale, pourrait saturer le noyau. (L'accroissement des pertes de fer n'est pas un problème puisqu'il s'agit d'une situation temporaire). Ceci n'est pas un problème si le rapport VIND limite / normal est petit et/ou si l'induction magnétique normale, limitée par la perte de fer, est une faible fraction de Bsat (Bsat -Br pour un convertisseur Forward). Pas exemple, si VIND limite / normal est de 3 pour 1, et si le ∆B est de 0,08T, alors il n'y a aucun problème avec un Bsat supérieur à 0,24T. Si le problème existe, un circuit de démarrage en douceur (soft-start) peut l'éliminer lors du démarrage mais n'aura aucun effet lors d'un accroissement rapide de la charge. Quelques circuits intégrés de contrôle ont la capacité de limiter les volt-secondes, mais la plus grande majorité ne l'ont pas. Les caractéristiques de saturation des matériaux de ferrite de puissance peuvent être assez souple pour permettre au noyau de saturer, avec une limite absolue de courant fournissant une protection, mais avec des matériaux de noyau à saturation pointue. Lorsque tout échoue, l'induction magnétique normale doit être réduite à un point où l'induction anormale n'atteint pas la saturation. Restrictions sur le nombre de spires Le choix concernant le nombre de spires et le rapport de spires est souvent sévèrement limité par la basse tension des secondaires. Pour une sortie de 5V les alternatives pourraient être de 1 spires ou 2 spires au secondaire soit un pas de 2 à 1 dans le nombre de spires dans chaque enroulement. Pour la même taille de noyau et de fenêtre, cela double la densité de courant dans les enroulements et du même coup cela augmente les pertes. Les choix peuvent être encore plus restrictifs lorsqu'il y a plusieurs secondaires basse tension. Par exemple, un rapport de 2,5 à 1 spire peut être nécessaire pour obtenir une sortie de 12V et une sortie de 5V. Cela est facilement accompli par un enroulement secondaire de 2 spires pour le 5V et de 5 spires pour le 12V. Mais si le 5V a seulement 1 spire, le choix pour le secondaire 12V est de 3 spires, lequel résultera en des pertes de post-régulation linéaire excessives. Ce problème peut être résolu par l'utilisation de spires fractionnaires (voir référence R64). Il n'y a pas de règles éprouvée et rapides à suivre dans l'établissement du nombre de spires optimum pour chaque enroulements, mais il y a quelques conseils d'ordre général. D'abord, définir le rapport de tours entre les enroulements de manière à obtenir les tensions désirées avec le VIND normal établi plus haut. Plus tard lorsqu'un noyau spécifique aura été provisoirement sélectionné, les rapports de tours seront transformés en nombre de spires spécifiques, mais en pratique, ce ne seront vraisemblablement pas des nombres entiers. Cela devient alors un acte de jonglerie, en testant plusieurs approches, avant de déterminer le meilleur compromis en utilisant des spires complètes. La tension de secondaire la plus faible domine en général ce procédé, car avec un petit nombres de spires, la différence entre spires présente un plus large pourcentage d'erreur. Particulièrement si la tension de sortie la plus basse a la plus grande charge de puissance, ce qui est souvent le cas, la plus basse tension de secondaire est arrondie en plus ou en moins en prenant l'entier le plus proche. Un arrondi inférieur accroitra les pertes de fer, alors qu'un arrondi supérieur accroitra celles de cuivre. Si l'accroissement des pertes est inacceptable, un noyau différent doit alors être utilisé pour permettre d'atteindre un nombre de tours entier. La tension de sortie la plus faible est habituellement 4 Voir SLUP200.PDF régulée par la boucle de contrôle principale. Les plus hautes des tension des secondaires peuvent être plus facilement arrondies puisqu'elles disposent de plus de tours. Toutefois, il est peut probable que la précision ou la régulation de charge sera acceptable, et cela nécessitera une post-régulation linéaire ou à découpage. Puisque le primaire est habituellement de tension plus élevée, les tours du primaire peuvent généralement être choisis afin d'obtenir le rapport de tours désiré sans trop de difficultés. Un fois que les nombres de tours sont définis, les calculs doivent être refaits. La dérive de flux (Flux Walking) La loi de Faraday stipule que le flux au travers un enroulement est égal à l'intégrale des voltsecondes par tour. Ceci implique que la tension à travers un quelconque enroulent d'un quelconque dispositif magnétique doit avoir une moyenne nulle sur une période de temps. La moindre composante continue ajoutée au signal alternatif conduira lentement mais inévitablement le flux vers la saturation. Dans un transformateur secteur de faible fréquence, la résistance de l'enroulement primaire est habituellement suffisante pour maitriser ce problème. Quand une faible tension continue pousse le flux vers la saturation, le courant de magnétisation devient asymétrique. L'accroissement de la composante continue du courant magnétisant entraine une baisse de tension R•I dans l'enroulement et annule éventuellement la composante de tension continue du signal, le rendant bien insuffisant pour mener à la saturation. Dans une alimentation à découpage de haute fréquence, un driver push-pull appliquera théoriquement des volt-secondes égales et opposées durant les périodes de découpages alternées, démagnétisant ainsi le noyau (reconduisant le flux et le courant magnétisant à son point initial de démarrage). Mais il y a habituellement une faible asymétrie de volt-secondes dans le signal à cause des différences dans les RDSon des MOSFET ou dans les vitesses de commutation. La faible composante continue qui en résulte va causer la dérive de flux. Le transformateur haute fréquence, avec relativement peu de tours au primaire, présente une résistance en continu extrêmement faible, et la baisse R•I de la composante de courant magnétisante n'est habituellement pas suffisante pour annuler l'asymétrie de volt-seconde pour l’empêcher d'atteindre la saturation. La dérive du flux n'est pas un problème avec le convertisseur Forward. Lorsque le commutateur s'ouvre, le courant magnétisant du transformateur entraine un retour de tension habituellement traité par un circuit d'écrêtage (clamp). La tension inverse amène le courant de magnétisation à décroitre jusqu'à zéro, là où il à débuté. Les volt-secondes inverses sont exactement égales aux volt-secondes de la durée où le commutateur été passant. Ainsi le convertisseur Forward se démagnétise automatiquement (en admettant qu'un temps de démagnétisation suffisant soit alloué, par limitation du rapport cyclique). La dérive du flux est un sérieux problème en ce qui concerne la structure en push-pull (pont, demipont ou push-pull à point milieu), lorsqu'on utilise le contrôle en tension. Une solution est de mettre un faible entrefer en série avec le noyau. Cela élève le courant magnétisant de manière à ce que la baisse I•R dans les résistances du circuit devienne capable de décaler l'asymétrie continue dans le signal. Mais l'élévation du courant magnétisant représente une énergie accrue dans la mutuelle inductance qui habituellement termine dans un snubber ou dans un clamp. Une solution plus élégante au problème d'asymétrie est le bénéfice propre à l'usage du mode de contrôle en courant (crête ou moyen). Lorsque le flux continu commence à dériver dans une direction à cause de l'asymétrie de volt-seconde, le courant crête magnétisant devient progressivement asymétrique dans les périodes de commutation alternées. Toutefois, le mode de contrôle en courant détecte le courant et ouvre les commutateurs au mêmes niveaux crête pour chaque période de commutation, de sorte que les temps de fermeture soient alternativement allongés ou écourtés. L'asymétrie de volt-seconde initiale est ainsi corrigée, les courants crêtes magnétisants sont approximativement égaux dans les deux directions, et la dérive de flux est minimisée. Toutefois, avec une structure demi-pont cela crée un nouveau problème Lorsque le mode courant contrôle l'inégalité des volt-secondes en écourtant ou allongeant les largeurs d'impulsions alternées, une inégalité d'ampère-seconde (charge) se crée dans les périodes de commutation alternées. Cela n'a pas de conséquence avec les circuits push-pull à point central ni avec les ponts, mais dans les demi-pont, l'inégalité des charges entraine la dérive de tension de la capacité vers le rail positif ou négatif. Comme la tension du diviseur capacitif bouge toujours de sont point milieu, le déséquilibrage des volt-secondes est encore pire, se qui contribue à une plus grande correction par le mode de contrôle. Un emballement se produit et la tension dérivera plus ou moins vite à un des rails d'alimentation. Ce problème est corrigé par l'ajout d'une paire de diodes et d'un enroulement basse puissance au transformateur, comme cela est décrit dans le manuel d'application d'Unitrode. Choix du noyau : Le matériau Choisir un matériau de noyau pour la fréquence de transformateur désirée. Avec les ferrites de puissance, les matériaux développés pour les plus haute fréquences ont une plus haute résistivité, d'où des pertes par courant de Foucault plus faibles. Cependant, la perméabilité qui est généralement plus faible entraine un plus grand courant magnétisant, qui doit être traité par des snubbers et des clamps. Avec les alliages de métaux, les matériaux conçu pour les plus haute fréquence ont une plus haute résistivité et nécessitent une lamination plus fine. Même si leur induction de saturation est habituellement très supérieure à celle des ferrites, ils ne sont habituellement pas adaptés parce que l'induction magnétique est sévèrement limitée par les pertes de courants de Foucault. La ferrite est le meilleur choix pour les transformateurs excepté pour des raisons d'insensibilité mécanique. Choix du noyau : La forme La configuration de la fenêtre est extrêmement importante. La fenêtre devrait être aussi grande que possible afin de maximiser la largeur de l'enroulement et de minimiser le nombre de couches. Cela minimise RAC ainsi que l'inductance de fuite. De plus, avec une grande fenêtre, la dimension allouée aux lignes de fuite qu'on s'est fixé a moins d'impact. Avec une fenêtre plus large, moins de hauteur d'enroulement se révèle nécessaire, et la surface de fenêtre peut être mieux utilisée. Les noyaux en pot et les noyaux PQ ont des surfaces de fenêtre plus petites en rapport avec leur taille du noyau, et la forme de la fenêtre est presque carré. L'allocation d'espace aux lignes de fuite gâche une grande fraction de la surface de la fenêtre, et la largeur de l'enroulement est loin d'être optimum. Ces noyaux ne sont pas bien adaptés pour les applications d'alimentation à découpage de haute fréquences. Un avantages des noyaux en pot et des noyaux PQ est qu'ils présentent un meilleur blindage magnétique que les noyaux E-E, se qui réduit la propagation des IEM. Les noyaux EC, ETD et LP sont tous des formes de type E-E. Ils ont de grandes surfaces de fenêtre par rapport à la taille du noyau, et la fenêtre a le dimensionnement souhaité. Les tores, proprement bobinés, doivent avoir tous les enroulements distribués uniformément autour du noyau entier. Ainsi la largeur de l'enroulement est essentiellement la circonférence du noyau, ce qui donne l'inductance de fuite la plus faible possible tout en minimisant le nombre de couches. Il n'y a pas d'espace alloué aux lignes de fuite parce qu'il n'y a pas de fin aux enroulements. (Mais il y a un problème pour sortir les fils). La dispersion de flux magnétique et la propagation des IEM sont également très faibles. Le gros problème avec les tores réside dans la difficulté de les bobiner, particulièrement avec les formes et les tailles de conducteurs utilisés dans les alimentations à découpage. Comment répartir un secondaire d'une seule spires sur la totalité du tore ? Le bobinage automatique est pratiquement impossible. Pour cette raison, les tores sont rarement utilisés dans les transformateurs des alimentations à découpage. Les noyaux plat (planar) à bas profile deviennent de plus en plus populaire au fur et à mesure que les fréquences d'alimentation à découpage augmentent. Les noyaux planar ont leur lot propre de problèmes qui sort du sujet de cet article. Soyez assuré que les lois de Faraday et d'Ampère continuent à s'appliquer mais dans les noyaux planar, l'intensité de champ et l'induction magnétique varient considérablement à travers d'importantes régions, ce qui rend les calculs beaucoup plus difficiles. Choix du noyau : La taille Un nouveau venu dans l'art de l'étude des transformateurs a généralement besoin de conseils dans l'estimation initiale de la taille approximative du noyau pour satisfaire les exigences de son application. Une méthode largement utilisée avec de nombreuses variations, se base sur le produit des surfaces (Area Product), obtenu en multipliant la section du noyau magnétique par la surface de la fenêtre disponible pour l'enroulement. Il y a de nombreuses variables impliquées dans l'estimation de la taille approximative du noyau. La capacité du noyau à traiter de la puissance ne progresse pas linéairement avec le produit des surfaces ou avec le volume du noyau. Un transformateur plus grand doit travailler à une densité de puissance plus faible car la surface de dissipation de chaleur s'accroit moins que la chaleur produite par le volume. L’environnement thermique est difficile à évaluer précisément, que l'on soit en ventilation forcée ou en convection naturelle. Certain fabricant de noyau ne fournissent plus d'information sur le produit de surfaces dans leurs datasheets, mais leurs substituent leurs propres méthodologies du choix initial de la taille du noyau pour divers applications. La formule suivante fournie une simple indication du produit de surfaces nécessaire : dans laquelle : Po = Puissance de sortie ∆B = Variation de l'induction, Tesla fT = Fréquence de travaille du transformateur K = 0,014 (Convertisseur Forward, PPCT) = 0,017 (Pont, demi-pont) Cette formule est basée sur une densité de courant de 420A/cm² dans les enroulements, en admettant que la fenêtre soit utilisée à 40% par le cuivre. A basses fréquences, l'induction est limitée par la saturation, mais au dessus de 50kHz (ferrite), ∆B est habituellement limité par les pertes de fer. Utilisez la valeur ∆B qui donne des pertes de fer de 100mW/cm3 (2 fois l'induction donnée par les courbes de pertes de fer). Ces estimations initiales de la taille du noyau ne sont pas très précise, mais elles réduisent le nombre d'essais de solutions qui pourraient être nécessaire sans cela. En analyse finale, la validité de l'étude devrait être vérifiée par un transformateur prototype travaillant dans le circuit et l’environnement de l'application, avec l'élévation en température du point chaud mesuré à l'aide d'un thermocouple logé au cœur du foyer. Manuel d'étude d'un transformateur Les étapes de l'étude d'un transformateur pour alimentation à découpage sont exposées ci-dessous. Un exemple typique est développé afin d'illustrer le procédé. Il y a de nombreuses approches pour étudier un transformateur. L'approche présentée ici apparait la plus simple et la plus logique à l'auteur. Il peut être plus avantageux d'utiliser un logiciel tel que « Magnetic Designer » de Intusoft5 pour l'étude initiale, et utiliser l'approche présente à des fins de vérification et de mise au point. L'auteur 5 n'a pas évalué suffisamment « Magnetic Designer » pour lui donner une approbation sans réserve, mais il donne certainement un point de départ et épargne beaucoup d'opérations rébarbatives. Il a aussi l'avantage d'inclure une base de donnée considérable de noyaux. Préparation initiale Les quelques premières étapes dans le procédé définissent les paramètres de l'application qui ne devraient pas changer, indépendant des itérations ultérieures dans le choix de type et de taille spécifique. Si les résultats ne sont pas acceptables, recommencez depuis le tout début, si cela semble approprié. De grandes difficulté à étudier un transformateur de convertisseur Forward peut être un signe subtil que la structure en demi-pont est peut être un meilleur choix. Étape 1 Définir les paramètres de l'alimentation concernant l'étude du transformateur : Plage de VIN Sortie 1 Sortie 2 Structure Fréquence de commutation, fS Fréquence du transformateur, fT Perte maximum (absolue) Montée en température maxi. Méthode de refroidissement 100-190V 5V, 50A none Convertisseur Forward 200kHz 200kHz 2,5W 40°C Convection naturelle Étape 2 Définir la limite absolue du rapport cyclique Dlim, le rapport cyclique normal provisoire à faible VIN Dmax (pour fournir une marge de réponse dynamique), et le produit VIN D normal : Limite absolue, Dlim Normal Dmax Normal VIN D VIN max•Dlim 0,47 0,42 VIN min•Dmax = 42V 89,3V Étape 3 Calculez la tension de sortie plus la tension de diode et l’affaiblissement IR à pleine charge : Vo1' Vo2' 5,0 + 0,4 = 5,4V N/A Étape 4 Calculez les rapports de tours désirés : P-S1; S1-S2, etc. Rappelez vous que les choix pour les secondaires de faible tension seront probablement limités. n = NP/NS1 = VIND/Vo1' = 42/5,4 = 7,8 Choix possibles : 8:1 ; 7:1 ; 15:2 Choix du noyau Étape 5 Choisissez temporairement le matériau du noyau, sa forme et temporairement sa taille, en suivant les conseils des datasheets du fabricant ou par l'usage du produit des surfaces donné précédemment dans cette publication. Utilise-t-on une carcasse ? Matériau du noyau Famille de type de noyau Taille du noyau 34mm Ferrite, Magnetics Type P ETD ETD34 Étape 6 Notez pour le noyau spécifique choisi : La surface effective du noyau, son volume, sa longueur (cm) Ae Ve ℓe 0,97 cm² 7,64 cm3 7,9 cm La surface de fenêtre, la largeur, la hauteur, la longueur moyenne par tour ( « ' » indique la ligne de fuite précise avec une carcasse). Aw / Aw' bw / bw' hw / hw' MLT 1,89 / 1,23 cm² 2,36 / 1,5 cm 0,775 / 0,6 cm 5,8 / 6,1 cm Définir RT et la limite de perte Étape 7 Obtenez la résistance thermique à partir de la datasheet ou en calculant la surface de la fenêtre (pas de la carcasse) à partir des formules pour les série EC et ETD. Calculez la limite de perte basée sur une montée en température maximum : Plim = Température / RT = 40 / 19 = 2,1 W La limite de 2,1W s'applique, puisqu'elle est inférieure à la limite absolue de l'étape 1. Répartir provisoirement pour moitié sur les pertes de fer et pour moitié sur les pertes de cuivre. PClim 1W PWlim 1,1W Étape 8 : Variation d'induction limitée en perte Calculez les pertes de fer maximum par cm3 PClim / Ve = 1 / 7,64 = 131 mW / cm3 ( = kW / m3 ) En utilisant cette valeur de perte de fer, entrez la dans la courbe de perte de fer du matériau choisi. A la fréquence du transformateur, trouvez « l'induction » (en fait l'induction crête). Doublez la afin d'obtenir la variation d'induction crête à crête limitée en perte, ∆B : à 131 mW / cm3 et 200kHz : ∆B = 2 • 800 Gauss = 1600G = 0,16 Tesla ∆Φ normal = ∆B • Ae Étape 9 En utilisant la loi de Faraday, calculez le nombre de tours au secondaire : Un arrondissement à la valeur inférieure 1 tour augmente grandement le rapport volt/tour, la variation de flux et les pertes de fer. Un arrondissement à la valeur supérieure 2 tours réduit les pertes de fer mais augmente les pertes de cuivre. On prendra 2 tours qui est la valeur la plus proche de 1,74. Étape 10 Recalculez la variation de flux et les pertes de fer en prenant 2 tours : A partir des courbes de perte de fer, la perte à 0,14 T / 2 (700 Gauss) est de 110 mW / cm3 x 7,64 cm3 Perte de fer = 0,84 W Étape 11 Finalisez le choix des tours au primaire. Un grand rapport de tours donne un courant crête plus faible, un rapport cyclique plus grand (moins de réserve), et plus de pertes de cuivre. A partir des possibilités définies à l'étape 4, les essais des solutions montre que le meilleur choix est de NP = 15 tours (rapport de tours 7,5:1). Recalculez le VIND normal et la variation de flux pour le pire cas VINmaxDlim : VIND = nVo' = 7,5•5,4 = 40,5V ∆Blim = 0,14T•89,3/40,5 = 0,31T ce qui est OK Étape 12 Définir la structure d'enroulement. Un structure entrelacée sera utilisée, comme le montre la figure 4-1, afin de minimiser l'inductance de fuite et les pertes de fer. La structure entrelacée donne deux sections d'enroulement. Les enroulements du primaire de 15 tours chacun sont connectés en parallèle. Le courant du primaire se divise symétriquement dans les deux enroulements car cela donne le plus faible transfert d'énergie. Le secondaire se compose d'un tour de feuille de cuivre dans chaque section qui sont connectés en série donnant ainsi un secondaire de 2 tours. Avec seulement un tour dans chaque section, l'enroulement du secondaire peut être beaucoup plus épais que DPEN6 afin de minimiser la résistance au continu sans augmenter la résistance en alternatif. Étape 13 Calculez la profondeur de pénétration du courant due à l'effet de peau DPEN à 200kHz : DPEN = 7,6 / √f = 7,6 / √200 000 = 0,017 cm Étape 14 Calculez le courant continu et efficace dans chaque enroulement à VINmin et Dmax. (Réf. Section 3) : 6 DPEN : (Penetration depth), Épaisseur de peau que le courant HF peut utiliser Le courant au primaire dans chacune des deux sections en parallèles fait la moitié du courant total du primaire. Étape 15 Définir l'enroulement du primaire : Une couche de 15 tours réparties sur la largeur d'enroulement de 1,3cm permet un diamètre de fil isolé d'un maximum de 0,87mm. Un AWG 21 de 0,72mm de cuivre sera utilisé. A partir de la référence R2, page 9, l'épaisseur de couche effective est égale à 0,83•dia(dia/espace)1/2. Q = (épaisseur de couche) / DPEN Q = 0,83•0,072(0,072/0,087)1/2 /0,017 = 3,19 D'après les courbes de Dowell, le rapport RAC / RDC pour une couche est de 3,1. Cela donne des pertes inacceptables en AC. Un fil de Litz constitué de 100 brins de jauge #42 a un diamètre de 0,81mm et une résistance de 0,545mΩ/cm. La résistance en continu d'une seule couche est : Rdc = Ω/cm•MLT•Ns = 0,00055•6,1•15 = 0,05Ω En la multipliant par (1,35ADC)², la perte de puissance en DC est de 0,091W dans chaque section, pour un total de perte au primaire de 0,18W. Le diamètre de chaque fil de jauge #42 est de 0,064mm, mais il y a en fait dix couches effectives dans une seule couche de fil de Litz. Ceci parce que les 100 brins sont grossièrement équivalent à une matrice de 10 x 10, donc dix épaisseur de fil. Q est approximativement 1/10 de la valeur du fil mono-brin, soit 0,3, ce qui donne un RAC / RDC de 1,2. Donc, RAC = RDC•1,2 soit 0,06Ω. En multipliant par 1,65A, la perte AC est de 0,16W dans chaque sections, pour une perte totale au primaire de 0,32W. En ajoutant la perte en DC, Perte de puissance totale au primaire = 0,5W Étape 16 Définir l'enroulement secondaire. Le secondaire est constitué de deux tours (deux couches) de bande ou de feuille de cuivre large de 1,3cm (la largeur d'enroulement disponible), et d'une épaisseur de 0,13cm. Il y a une couche de secondaire dans chacune de deux sections de la structure d'enroulement entrelacée. Cela permet à la bande de cuivre sans épaisseur d'être beaucoup plus grande que DPEN afin de minimiser les pertes DC, sans augmenter les pertes AC. Cela parce que le courant AC passe seulement sur la zone externe de chaque spire. Comme le conducteur est plus épais, RAC / RDC augmente, mais RDC baisse et RAC ne change pas. La faible épaisseur de la couche est la même que celle d'un conducteur de 0,1cm d'épaisseur en mono-brin de cuivre. Q = épaisseur de couche / DPEN = 0,13 / 0,17 = 7,6 RAC / RDC = 7,5 Cela est acceptable car la résistance DC est très faible. Perte totale au secondaire : 0,068W + 0,75W = 0,82W Perte de cuivre totale : 0,82W + 0,5W = 1,32W Pertes totales de cuivre et de noyau : 0,84W + 1,32W = 2,16W Donc, le total des pertes de puissance est sous la limite absolue de 2,5W, mais légèrement au dessus de la limite de 2,1W basée sur le maximum désiré avec un élévation de température de 40°C.