DS 9 le 16 juin 2012 P HYSIQUE – C HIMIE NB : Le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de la rédaction. Les copies illisibles ou mal présentées seront pénalisées. Toute application numérique ne comportant pas d’unité ne donnera pas lieu à attribution de points. Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d’énoncé, il le signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre. L’hydrogène Données pour l’ensemble du problème Constantes : Permittivité du vide : Célérité de la lumière : Constante de P LANCK : Nombre d’AVOGADRO : Charge élémentaire : Electron Volt : Constante des gaz parfaits : Accélération de la pesanteur : Constante de R YDBERG pour l’isotope 1 H : ε0 = 8, 8.10−12 F.m−1 c = 3.108 m.s−1 h = 6, 62.10−34 J.s N A = 6, 02.1023 mol−1 e = 1, 6.10−19 C 1eV = 1, 6.10−19 J R = 8, 32 J.K−1 .mol−1 g = 9, 8 m.s−2 109740 cm−1 Masses : Masses molaires (en g.mol−1 ) : M air = 29 ; M H2 = 2 ; ; M O2 = 32 Masses atomiques : On note mH et mD les masses respectives des noyaux de 1 H et 2 H (deutérium) m H = 1, 00782 u ; m D = 2, 0141 u ; avec u unité de masse atomique Pour l’électron, me = 5, 5.10−4 u ≃ 9, 1.10−31 kg Données thermodynamiques à 298 K Enthalpie standard de formation de H2 0(g) Capacité thermique isobare de H2(g) Capacité thermique isobare de H2 O(g) Potentiel standard de O2(g) / H2 O(l) ∆ f H o = −241, 8 kJ.mol−1 C p1 (J.mol−1 .K−1 ) = 27, 28 + 3, 26.10−3 .T C p2 (J.mol−1 .K−1 ) = 30, 54 + 10, 29.10−3 .T Eo = 1, 23 V à pH = 0 I Genèse d’un modèle atomique On effectue une courte approche historique d’un modèle pour l’atome d’hydrogène. Aucune connaissance préalable n’est requise ni sur les modèles, ni en atomistique. Un modèle globuleux pour l’hydrogène atomique (1902) Sir Joseph-John T HOMSON (1856-1940), Nobel 1906 L’anglais J.J.T HOMSON proposa de représenter le noyau comme une sphère finie de centre O, de rayon R , chargée avec une densité uniforme de charge volumique ρ . La charge totale de la sphère est celle du noyau : +e . Soit un point M de coordonnées sphériques (r ,θ,φ) et les vecteurs unitaires des coordonnées sphériques (u r ,u θ ,u φ ) ; OM = r u r M R ur Proton sphérique uniformément chargé Page 2 DS 9 le 16 juin 2012 I-1 Calcul du champ électrique au point M I-1-a Exprimer la densité volumique de charge ρ du noyau en fonction de e et R . I-1-b Donner la direction de E au point M en la justifiant. I-1-c De quelles variables spatiales E au point M dépend-il ? Justifier. I-1-d Déterminer E en fonction de ρ , ε0 et OM pour un point M à l’intérieur de la sphère. I-2 Étude du mouvement d’oscillation de l’électron Dans ce modèle, l’électron n’est soumis qu’à la force d’attraction du noyau dans le repère galiléen lié à ce dernier. L’électron de masse me est au point M et reste à l’intérieur du noyau (r < R ) . I-2-a Démontrer que : d 2 OM + ω20 OM = 0 dt2 Exprimer la fréquence f 0 de cet oscillateur harmonique en fonction uniquement de e , R , ε0 et me . I-2-b La plus petite fréquence observée à l’époque dans le spectre de l’hydrogène atomique était f min = 460 THz = 460.1012 Hz. En déduire une valeur numérique R max majorant R . C’est l’ordre de grandeur du rayon du noyau. I-3 Critique du modèle Quelle est l’estimation actuelle du rayon du noyau d’hydrogène ? Ce modèle a été rapidement abandonné au profit du modèle planétaire de B OHR suite aux expériences de R UTHERFORD en 1912-1913. Un modèle planétaire pour l’hydrogène atomique (1913) Niels B OHR (1885-1962), Nobel 1922 Si le modèle de B OHR ne permet pas de décrire l’atome d’hydrogène de manière correcte, ce dinosaure de l’atomistique a néanmoins l’immense mérite de donner accès aux ordres de grandeur caractéristiques de l’atome et d’introduire la quantification de manière très simple. Le noyau ponctuel est fixe en O. L’électron est en M. On se place dans le référentiel du noyau (R ) lié à la base orthonormée directe (u x ,u y ,u z ). Il est Lycée Clemenceau Nantes – MPSI supposé galiléen. (O,u r ,u θ ) est le repère de projection polaire. En permanence OM = r u r uθ r uy b M ur θ ux I-4 Éléments cinétiques du mouvement circulaire de l’électron L’électron décrit une trajectoire circulaire de centre O et de rayon r . Sa masse est me . On admettra que la seule force non négligeable sur l’électron est la force d’interaction coulombienne noyau-électron : f =− e2 ur 4πε0 r 2 I-4-a Déterminer la norme v de la vitesse de l’électron dans (R ) en fonction de e , ε0 , r et me . I-4-b Déterminer la norme L du moment cinétique orbital par rapport à O de l’électron dans (R ) en fonction de e , ε0 , r et me . I-4-c Démontrer que la force f dérive d’une énergie potentielle E p que l’on r →∞ exprimera en fonction de e , ε0 et r . On prendra E p → O . I-4-d En déduire l’énergie mécanique E de l’électron dans (R ) en fonction de e , ε0 et r . I-5 Équation aux dimensions Sir Joseph L ARMOR (1857-1942) ; Jean P ERRIN (1870-1942), Nobel 1926 La puissance P rayonnée par un électron ayant une accélération a est donnée par la formule de L ARMOR : P = exaycz 6πε0 I-5-a Déterminer les entiers x , y et z par une analyse dimensionnelle. I-5-b Jean P ERRIN avait proposé en 1901 ce type de modèle planétaire (1-4). Expliquer pourquoi il semble incompatible avec la formule de L ARMOR. I-6 Quantification des éléments cinétiques Page 3 DS 9 le 16 juin 2012 Pour expliquer le spectre de l’hydrogène, B OHR postula la quantification des h éléments cinétiques de l’électron. Il en résulte que L = n.ħ , n ∈ N ∗ et ħ = 2π . I-6-a Déduire que le rayon est quantifié en exprimant r n en fonction de n et r 1 , valeur de r n pour n = 1. Exprimer le rayon de B OHR r 1 , en fonction de e , ε0 , m e et h et le calculer. I-6-b Déduire que l’énergie mécanique est quantifiée en exprimant E n en fonction de n et E 1 . Exprimer E 1 en fonction de e ,ε0 , me et h et la calculer. I-6-c L’électron passe du niveau p d’énergie E p au niveau q d’énergie E q , p > q . II y a émission d’un photon de longueur d’onde λ et de nombre d’onde σ. On a : µ ¶ 1 1 1 σ = = αm e 2 − 2 λ q p Exprimer α en fonction de e , h , ε0 et c . Calculer numériquement la constante spectrographique (αme ). Cette synthèse des idées de Max P LANCK (quanta) et d’Ernest R UTHERFORD (noyau ponctuel) a fait la force du modèle de B OHR à son époque. I-7 Un problème à deux corps : le déplacement isotopique Harold C.U REY (1893-1981), Nobel 1934 On admet la formule du I-6-c. On se place dans le référentiel barycentrique. I-7-a Le noyau n’est pas immobile et a une masse m . En remarquant que α reste constant, expliquer comment il suffit de corriger la formule précédente. I-7-b L’hydrogène a deux isotopes naturels : 1 H et le deutérium 2 H noté D ; le spectre de D est décalé par rapport à celui de H de ∆σ = σD − σH . Trouver ∆σ σH en fonction de m H , m D , et m e . m D > m H (voir données) Calculer numériquement cette valeur. Le deutérium (0,01 % de l’hydrogène naturel) a été découvert en 1931 par U REY en observant dans le spectre de l’hydrogène les raies dues au déplacement isotopique. II Etude de l’hydrogène atomique II-1 Déplacement isotopique du spectre de l’hydrogène On a relevé en nm les 4 longueurs d’onde les plus élevées des séries de B AL MER pour l’hydrogène (1 H) et son isotope naturel, le deutérium D (2 H). λH 656,11 486, 01 433, 94 410, 07 Données à titre indicatif λD 655,93 485,88 433,82 409,96 Données pour le II-1-b Lycée Clemenceau Nantes – MPSI II-1 -a Rappeler la formule de R ITZ. II-1 -b On rappelle que la série de B ALMER correspond à la désexcitation de l’atome vers le niveau d’énergie E 2 . Déterminer à cinq chiffres significatifs la constante de R YDBERG R D pour le deutérium. On précisera obligatoirement la méthode de calcul employée. II-2 Niveaux énergétiques En notant n le nombre quantique principal, préciser sans démonstration le nombre de spin-orbitales (ou nombre maximal d’électrons) d’un niveau d’énergie E n . II-3 Affinité électronique de l’hydrogène II-3-a Définir l’affinité A de l’hydrogène en écrivant la réaction associée. II-3-b Les tables de données chimiques nous donnent : A = 70 kJ.mol−1 > O. Cette affinité faible, mais positive, limite l’existence des ions hydrure aux éléments les plus électropositifs. A quelle famille appartiennent ces derniers ? III Synthèse de l’eau dans un réacteur Le mécanisme exact de la réaction H2 + 1/2 O2 = H2 O reste encore indéterminé. On peut néanmoins proposer dans le désordre le mécanisme réactionnel approché suivant : k H• + O2 →1 •OH + •O• k2 •OH + H2 → H2 O + H• k3 H• → Hadsorbé k4 H2 → 2 H• k5 •O• + H2 → •OH + H• (1) v1 (2) v2 (3) v3 (4) v4 (5) v5 III-1 Préliminaires III-1-a Identifier les trois phases du mécanisme et préciser leur nom ainsi que les réactions qui leurs sont associées. III-1-b Quelles sont les charges des espèces •OH, •O• et H• ? III-2 Vitesse de formation de l’eau III-2-a Ecrire avec les vitesses v i les équations traduisant l’approximation des états quasi stationnaires. III-2-b Ecrire les vitesses v i des 5 réactions en fonction des k i et de la concentration des espèces (loi de VAN ’ T H OFF). Page 4 DS 9 le 16 juin 2012 III-2-c Calculer v = d[Hd t2 O] , vitesse volumique de formation de l’eau en fonction de k 1 , k 3 , k 4 , [H2 ] et [O2 ]. k3 III-2-d Pour [O2 ]= 2k , que se passe-t-il ? 1 IV L’Etage d’Ariane V Principal Cryotechnique Lycée Clemenceau Nantes – MPSI IV-2-c Calculer la température de flamme adiabatique due à ce mélange en précisant bien votre raisonnement. IV-3 Puissance : Evaluer l’ordre de grandeur de la puissance moyenne du moteur Vulcain. V La pile à combustible Inventée en 1839 par Sir William Robert G ROVE, elle prit de l’intérêt grâce à la conquête spatiale. Depuis les missions Apollo, une âpre compétition technologique s’est engagée car elle permet une propulsion propre devançant de très loin les moteurs thermiques en rendement. Le tandem M ERCEDES -F ORD a présenté en 1999 la Necar 4, une classe A avec de très honorables performances. Objectif commercial annoncé : 2005 V-1 Compréhension de la pile V-1-a Dessiner la pile Les ergols (carburant H2 et comburant O2 ) sont vaporisés et réchauffés à environ Ti = 298 K avant d’être mélangés. IV-1 Préliminaires IV-1-a On note x 0 la fraction molaire initiale du comburant. Calculer x 0 IV-1-b Ecrire l’équation bilan de la réaction de combustion entre les ergols. Les ergols ne sont pas en proportion stoechiométrique. Lequel est en excès ? IV-1-c Donner un ordre de grandeur des enthalpies standard de formation de H2(g) et O2(g) . Par la suite, on notera n 0 le nombre de moles total initial (comburant et carburant). IV-2 Température de flamme Etat initial : (1 − x 0 )n 0 moles de H2 et x 0 n 0 moles de O2 gazeux à p °, Ti . Etat final : gaz résiduel à p °, T f . On admet que l’air extérieur n’intervient pas lors de cette combustion. La transformation est supposée isobare (à la pression p °) et adiabatique. IV-2-a Donner la composition du gaz résiduel dans l’état final. On tiendra compte du fait qu’un ergol est en excès. IV-2-b Déterminer la variation d’enthalpie ∆H du système entre l’état initial et l’état final. Pt| H2(g) (1bar)| H2 O(ℓ) ,KOH(1mol.L−1 )| O2(g) (1bar)| Pt Préciser sur ce schéma sa polarité et le sens de déplacement des électrons. V-1-b Noter sur le schéma la cathode, l’anode et leurs définitions. V-1-c Quel type de conduction a-t-on dans la potasse ? V-2 Etude de la pile V-2-a Ecrire les deux demi réactions ayant lieu aux deux électrodes dans le milieu électrolytique contenant la potasse. V-2-b Déterminer la formule de la force électromotrice de cette pile pour des pressions en dihydrogène et dioxygène de 1 bar. V-2-c Pour une pile de 10 kW, calculer la charge débitée en une heure. En déduire la consommation en g.h−1 en dihydrogène, puis en dioxygène. Page 7 DS 9 le 16 juin 2012 Commentaires et correction : Sujet proposé au concours des Petites Mines en série PCSI. Quelques questions ont été mal traitées dans les copies : 1. Dans le calcul de champ électrostatique au début du problème, j’ai lu très souvent à l’issue de l’étude de la symétrie sphérique du problème : E (M) ne dépend que de r . Cette expression est malheureuse et surtout fausse. En effet, il est vrai que E r (r ) ne dépend que de r comme toutes les grandeurs°scalaires ° ° ° relatives au problème : la densité de charge ρ , la norme du champ °E (M)° et le potentiel électrostatique V . En revanche, il est faux d’écrire que E (M) ne dépend que de r , car E (M) = E r (r )e r et e r dépend de θ et de ϕ. 2. Beaucoup d’entre vous ont mal compris le modèle de J.J. T HOMSON. La charge positive correspond à une substance sphérique qui aurait les dimensions de l’atome avec une densité de charge positive uniforme. Il n’y a pas encore de noyau dans ce modèle, donc pas de force de C OULOMB. La force subie par l’électron s’écrit F = −eE avec le champ calculé précédemment. L’hydrogène I Genèse d’un modèle atomique I-1-a La charge diffuse vaut e donc ρ= 5. Beaucoup de déception sur vos connaissances en matière d’accélération pour un mouvement circulaire. Je vous le redis ici, tant que vous ne connaitrez pas les expressions de l’accélération normale et de l’accélération tangentielle en terme de vitesse, vous ne pourrez pas être efficaces. 1 et de savoir compter ! 2 7. La charge des radicaux H•, •O• et •OH est nulle. Les • désignent les électrons célibataires qui ne sont pas dans une paire et qui empêchent les atomes de l’espèce considérée de respecter la règle de l’octet, l’ensemble est quand même neutre. S’il devait y avoir une charge, elle serait indiquée. 8. Dans le calcul de la température de flamme, contrairement à ce qui est préconisé dans les programme, les C p o dépendaient de la température, il fallait en tenir compte dans les calculs de ∆H . 3e 4πR 3 I-1-c Toute rotation d’angle θ et ϕ ne modifie pas la distribution donc E r ne dépend que de r . I-1-d On choisit comme surface de G AUSS une sphère de rayon r < R : D’après le théorème de G AUSS, Ó E .dS = E r (r )4πr 2 = 4 πr 3 ρ Q int = 3 ε0 ε0 On a donc E r (r ) = ρr 3ε0 Finalement ρ OM 3ε0 E (M) = I-2-a Dans R supposé galiléen, la relation fondamentale de la dynamique (RFD) s’écrit : 6. En chimie, on vous demandait le nombre d’électrons pouvant occuper les orbitales atomiques relatives à une valeur du nombre quantique principal n . Le résultat 2n 2 était attendu avec sa démonstration. A savoir faire. C’est de la mathématique élémentaire, il suffit de savoir que ℓ = 0, 1, ..., n − 1, m = −ℓ, ℓ + 1, ...0, ...ℓ − 1, ℓ et m s = ± = E (M) = E r (r, θ, ϕ)ur 2 4. Contrairement à ce que j’ai beaucoup lu, la dimension du noyau de l’atome est de l’ordre de 10−15 m, c’est la dimension de l’atome qui est de l’ordre de 10−10 m. e 4 3 3 πR I-1-b On travaille en coordonnées sphériques. Tout plan passant par le centre et le point d’observation est un plan de symétrie donc 3. Par un concours de circonstance très malheureux, mais très instructif, j’ai oublié un carré dans la relation : d dtOM + ω20 OM = 0. Mille excuses pour ceux que 2 j’ai trompé. Il va de soi que cette relation n’est pas homogène si l’on écrit ω0 au lieu de ω20 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI me d 2 OM ρ = −eE = −e OM dt2 3ε0 =− e2 OM 4πR 3 ε0 On reconnait l’équation d’un oscillateur harmonique de pulsation ω20 = e2 eρ = 4πR 3 ε0 m e 3m e ε0 donc de fréquence e f0 = 4π s 1 πR 3 m e ε0 Page 8 DS 9 le 16 juin 2012 I-2-b On obtient pour le rayon du noyau Rmax = s 3 e3 = 312 pm (2π f min )2 4πm e ε0 I-3 L’ordre de grandeur de la taille du noyau est de 10−15 m. I-4-a Le mouvement est circulaire uniforme à cause de la conservation du moment cinétique. Dans le référentiel galiléen la RFD projetée sur ur donne : me v2 e2 = r 4πε0 r 2 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI avec la convention E p (∞) = 0 I-4-d L’énergie mécanique est alors donnée par 1 e2 e2 E = E c + E p = mv 2 − =− 2 4πε0 r 8πε0 r I-5-a De l’expression de l’énergie potentielle (qui a la dimension d’une puissance fois un temps P.T), on déduit que la dimension de 1/ε0 est · On en déduit : v= s ¸ · ¸ 1 L.P.T = ε0 q2 En reprenant l’expression de la puissance rayonnée, on a aussi e2 4πε0 m e r £ ¤x q I-4-b Le moment cinétique est égal à : · L T2 ¸y · L T ¸z = · q2 LT ¸ On en déduit L = OM ∧ m e v x = 2 y + z = −1 −2y − z = −1 soit en norme m e er L = me r v = p = 4πε0 m e r s me r e 2 4πε0 d’où on tire I-4-c En sphériques, on a x =2 f = −gradE p 1 ∂E p 1 ∂E p =− ur − uθ − uϕ ∂r r ∂θ r sin θ ∂ϕ ∂E p On en déduit ∂E p ∂θ = 0 et ∂E p ∂ϕ ∂r y =2 ; z = −3 I-5-b Un mouvement circulaire rayonne de l’énergie car son accélération est non nulle, donc son énergie devrait diminuer. I-6-a Comme L = nh 2π , on a n 2 h 2 me e 2 r n = 4π2 4πε0 =0 soit donc E p ne dépend que de r . Comme ∂E p ; =− e2 4πε0 r 2 on obtient par intégration sur r rn = n 2 h 2 ε0 = n2r1 πm e e 2 Le rayon de B OHR vaut donc Ep = − e2 4πε0 r r1 = h 2 ε0 πm e e 2 Page 9 DS 9 le 16 juin 2012 II Etude de l’hydrogène atomique L’application numérique conduit à II-1 -a La formule de R ITZ s’écrit : r 1 = 5, 3.10−11 m I-6-b L’énergie est alors donnée par En = − σ= e2 πm e e 4 1 E1 =− =− 2 8πε0 r n 8πε0 h 2 n 2 n avec E1 = πm e e 4 8πε0 h 2 I-6-c La transition correspond à µ hc πe m e 1 1 = − 2 2 2 2 λ p 8πε0 h q ¶ soit µ ¶ 1 πe 4 1 1 = me 2 − 2 λ 8πε20 h 3 c q p On retrouve la relation proposée en posant α= πe 4 8πε20 h 3 c Numériquement αm e = 1, 1.107 m−1 I-7-a Comme α ne dépend pas des masses, il suffit de remplacer la masse me par la masse réduite µ= I-7-b On a ainsi µ ¶ 1 1 1 =R 2 − 2 λ q 2 Par régression linéaire à la calculatrice, on trouve E 1 = 2, 2.10−18 J = 13, 6 eV 4 µ ¶ 1 1 1 =R 2 − 2 λ q p II-1 -b Pour la série de B ALMER on a σ= Numériquement, on a : E= Lycée Clemenceau Nantes – MPSI mm e m + me ∆σ σD mD me m H me = −1 = / −1 σH σH mD + me m H + me mD m H + me = −1 m H mD + me (m D − m H )m e = = 2, 72.10−4 (m D + m e )m H RD = 109770 cm−1 II-2 Pour la couche n , ℓ peut aller de ℓ = 0 à ℓ = n − 1, et pour chaque valeur de ℓ on a 2 × (2ℓ + 1) électrons car on a 2ℓ + 1 orbitales atomiques (mℓ = −ℓ, ..., 0, ..., ℓ) qui contiennent chacune 2 électrons de spin opposé. Il y a µ ¶ n(n − 1) Σn−1 2 × (2ℓ + 1) = 2 × 2 × = 2n 2 électrons au maximum. + n ℓ=0 2 II-3-a L’affinité électronique est l’énergie à fournir pour réaliser la réaction H−g → Hg + e − II-3-b Les éléments les moins électronégatifs sont les alcalins de la première colonne. III-1-a L’étape d’initiation est l’étape (4). Les étapes (1), (2) et (5) sont les étapes de propagation. L’étape (3) est l’étape de terminaison. III-1-b les espèces •OH, •O• et H• sont des radicaux qui possèdent des électrons libres mais qui sont neutres. III-2-a Les vitesses des intermédiaires réactionnels sont nulles, c’est à dire : d[•O•] = 0 = v1 − v5 dt d[•OH] = 0 = v1 − v2 + v5 dt d[H•] = 0 = −v 1 + v 2 − v 3 + 2v 4 + v 5 dt Page 10 DS 9 le 16 juin 2012 III-2-b Les expressions des vitesses sont Lycée Clemenceau Nantes – MPSI Comme le réactif limitant est O2 , on a ξ = n0 x0 et donc dans l’état final, on compte (1 − 3x0 )n0 moles de H2 et2x0 n0 moles de H2 O v 1 = k 1 [H•][O2 ] IV-2-b Pour une transformation adiabatique isobare, on a v 2 = k 2 [H2 ][•OH] v 3 = k 3 [H•] ∆H = Q = 0 v 4 = k 4 [H2 ] IV-2-c On exploite le fait que l’enthalpie est une fonction d’état pour calculer sa variation le long d’un chemin différent : on commence par réaliser la réaction chimique à 298 K, puis on élève la température du mélange réactionnel jusqu’à la température T f cherchée. On a donc v 5 = k 5 [H2 ][O2 ] III-2-c Comme v 1 = v 5 , on a 2v 1 = v 2 et v 2 − v 3 + 2v 4 = 0 On en déduit alors ∆H = 2n0 x0 ∆r H o + ZT f 298 £ ¤ 2n0 x0 C p2 + (1 − 3x0 )n0C p1 dT Numériquement, on aboutit à l’équation 2k 4 [H2 ] k 3 − 2k 1 [O2 ] 4k 1 k 4 [O2 ] [•OH] = k 2 (k 3 − 2k 1 [O2 ]) [H•] = −125493 + 22, 187T f + 0, 2954.10−2 T f2 = 0 La seule solution possible est T f = 3767 K On a ainsi d[H2 O] = k 2 [H2 ][•OH] dt 4k 1 k 4 [O2 ][H2 ] = k 3 − 2k 1 [O2 ] IV-3 L’ordre de grandeur de l’énergie dégagée est donné par v= E =2 III-2-d Le modèle montre ses limites car il donne une vitesse infinie. Cela peut en pratique correspondre à une réaction explosive. IV-1-a On a une masse de 25 tonnes de dihydrogène donc nH2 = 12, 5.106 moles et de 130 tonnes de dioxygène soit nO2 = 4, 06.106 moles. On en déduit la fraction molaire x0 = nO2 nO2 + nH2 = 24, 5% IV-1-b La réaction entre les ergols est : 2 H2 + O2 → 2 H2 O Comme il faut deux fois plus de H2 que de O2 , H2 est en excès. IV-1-c Il s’agit de l’état standard de référence de l’oxygène et de l’hydrogène, les enthalpies standard de formation de H2(g) et O2(g) sont donc rigoureusement nulles. IV-2-a Le tableau d’avancement pour l’état initial (I) et l’état final (F) s’écrit : I F 2 H2 O2 (1 − x0 )n0 (1 − x0 )n0 − 2ξ x0 n0 x0 n0 − ξ H2 O 0 2ξ m O2 MO2 ∆r H o Pour la puissance, on a P= V-1-a On étudie la pile suivante E = 3, 4.109 W ∆t Page 11 DS 9 le 16 juin 2012 V-1-b La réduction a lieu à l’anode, l’oxydation à la cathode. V-1-c La conduction a lieu grâce aux ions dans la solution. On a une conduction ionique. V-2-a A l’anode, la réaction est : H2 + 2 OH− → H2 O + 2 e − Lycée Clemenceau Nantes – MPSI On déduit l’expression de la tension de la pile E = E cathode − E anode à ! p P H2 P H2 0, 06 = E (O2 /H2 O) − E (H2 /H2 O) + log = 1, 23 V 2 (P o )3/2 o o V-2-c L’intensité qui circule est donnée par A la cathode, la réaction est : 1 O2 + H2 O + 2 e − → 2 OH− 2 V-2-b La formule de N ERNST donne : à ! P H2 [OH− ]2 0, 06 o E anode = E (H2 /H2 O) + log 2 2 Po cO s − 2 P 0, 06 [ OH ] O 2 E cathode = E o (O2 /H2 O) + log 2 2 Po cO I= q P = t E La charge débitée en une heure est donc q= Pt = 29, 3.106 C.h−1 E On en déduit la quantité de moles d’électrons qui circulent en une heure q/N A , puis la quantité de moles de dihydrogène q/2N A et de moles de dioxygène q/4N A . Avec les masses molaires, on montre qu’on consomme 304 g/h de H2 et 2431 g/h de O2 .