Formation continue FCGA Ethique et douleur • France : un hôpital condamné pour non-prise en charge de la douleur. Antalgie : qu’est - ce qui marche ? • « L’absence de tout traitement antalgique est constitutive d’une faute de nature à engager la responsabilité du centre hospitalier ». F.Ozainne 2015 • Nathalie Lelièvre, membre de la commission "Éthique et douleur", Espace Éthique méditerranéen 14 mars 2008 2 Douleur : mécanisme. Définitions 3 • • • • ALLODYNIE : Douleur pour un stimulus non douloureux Contact du drap avec un coup de soleil = douleur. Le seuil de douleur est réduit • • • • HYPERALGESIE : Douleur accrue pour un stimulus douloureux Claque dans le dos avec coup de soleil La réponse au dessus du seuil est augmentée Médecine de la Douleur – Médecine Palliative Pôle Anesthésie-Réanimations-Douleur-Urgences Allodynie / hyperalgesie 4 Hyperalgésie • Deux causes principales : – Morphiniques, douleur inflammatoire Lésion • Elle a des conséquences immédiates et retardées – Douleur chronique • Prévention : – Limiter les deux causes : morphiniques, inflammation – Traiter l’hyperalgésie: kétamine, MEOPA (?), gabapentine (antiépileptique), lidocaïne. (Gottschalk & Smith, 2001) 5 6 1 L'analgésie multimodale Aujourd’hui : • Consiste à associer des médicaments analgésiques et des techniques ayant des sites d'action différents et complémentaires, à l'origine d'interactions additives voire synergiques. En direction de l’analgésie multimodale 7 L'analgésie multimodale 8 Mais avant les médicaments ? • Fonctions : – Lutter efficacement contre la douleur – Limiter les risques (EIG) • Epargne morphinique – Réduire l’hyperalgésie : • Induite par les opiacés • Induite par le processus inflammatoire. 9 10 Modulation de la douleur Modulation de la douleur • Effort cognitif (calcul, exercice mnésique ou concentration sur une autre modalité sensorielle) . • Diminue l’activité dans des aires afférentes de la douleur (cortex somatosensoriel, thalamus etc..) • Augmente l’intensité des interactions entre des aires du système de contrôle descendant de la douleur (thalamus, matière grise périaqueducale etc..) • Rétrocontrôle inhibiteur: - influence cognitive et psychologique. • Diminution de l’intensité ressentie du stimulus. 11 Chantal Berna, Jules Desmeules Modulation cognitive et émotionnelle de la douleur : mécanismes de certaines approches cliniques révélés par les neurosciences 12 Rev Med Suisse 2009;5:1352-1355 2 Modulation de la douleur Modulation de la douleur • Suggestion : • hypnose et opération tyroïde. • Moins d’antalgique post-op • Retour au travail 15 jours plus tôt. • Soldat vs civile : • • Effet placebo • « … puissance est corrélée à la croyance, à la fois du praticien et du patient, en l’efficacité d’un traitement ». influence socioculturel « douleur honorable » 13 14 Effet placebo Effet placebo • Dentistes : extraction dents de sagesse • But : évaluer l’effet antalgique induite par le soignant. • Mesure par tomographie par émission de positon (TEP) • Brûlure légère • 3 groupes : opiacé / placebo / rien. Dentistes Randomisation Intervention Contrôle Morphine Naloxone (Ingvar M., 2002) Morphine NaCl 0,9 % NaCl 0,9 % Naloxone 16 Seuil de la douleur : tous égaux ? • Conclusion: • Groupe A = 3 x d’effets secondaires. 17 Intensité douleur EVA Intensité décharge fibre C T° 2007 Université de Turin Médicament pour la prostate Groupe A : information dysfonctions érectiles, baisse de la libido. • Groupe B : pas d’information • • • • T° Effet nocebo • Seuil de la douleur = ~ 44 °= tous égaux MAIS • Tolérance = individuelle 18 3 Différences interethniques et douleur. • Revue de la littérature • “Il apparait qu’il n’y a pas de différence ethnique ou raciale dans la capacité de discriminer un stimulus douloureux». Différences interethniques et douleur • Inégalités de traitement de la douleur par opiacés aux urgences selon le groupe ethnique. – Zatzick& Dimsdale. Psychosomatic Medicine. 1990 • Ethnicité du patient influence le comportement des soignants, en particulier la quantité d’analgésiques prescrits. – Nget al. Psychosomatic Medicine. 1996 & Nget al. Pain.1996 (Pletcheret al. JAMA 2008) 19 Différences interethniques et douleur • Différences raciales chez les patients recevant de la morphine en pré hospitaliers lors de traumatisme contendants. 20 «Syndrome méditerranéen ou transalpin» • Douleur lombaire / genou • Afro-américain + Hispanique < Caucasien = moins d’antalgie. • Nord au sud de l'Europe (Young, Hern, Alter, Barger, & Vahidnia, 2013) • EVA + identique • Evaluation de l'impact de l'ethnicité hispanique sur les pratiques de gestion de la douleur aux l'urgence • Etude prospective sur 10 années • Pas de différence ! (Craven et al., 2014) MAIS l’expression culturelle de la douleur ne l’est pas ! Forme «racisme médicale» 21 (Desmeules J., EsAmb 1996 ) 22 • Efficacité indirecte – Diminue l’œdème – Diminue la réaction inflammatoire – Diminue la contracture musculaire • Effet directe – activation du contrôle de porte – diminution de la conduction dans les fibres afférentes – inhibition du réflexe d’axone 23 Froid : > 20 minutes + humide. Froid… antalgie efficace ? 24 4 Froid… antalgie efficace ? Echelle de l’OMS : paliers. • Au moins 20 minutes • Humide • Appliquer avec une certaine force (bande élastique) • CI – Allergie au froid et cryoglobulémie – Syndrome de Raynaud 25 26 Et sur le terrain ? Ca marche ou pas ! Opiacés Analgésique central agoniste récepteurs mu et kappa encéphaliques et médullaires. 27 28 Etude comparative Morphine - Fentanyl Étude comparative: morphine vs fentanyl Comparaison efficacité analgésie Morphine - Fentanyl 1er janvier 2002 au 31 décembre 2004 43 cas Morphine 72 cas Fentanyl Procédure: • • • • 10 Dosage moyen: Morphine --> 5.0 mg Fentanyl --> 87.8 mcg 9 8 8.2 7.7 7.1 7 10.0% 6 Formation (2 x 3 heures) Test de connaissance + Attestation Feuille de contrôle de qualité Phase pilote, délégation téléphonique VAS • • • • 6 5.9 14.7 % 5 5 4.5 4 VAS relève: Morphine --> 6.9 Fentanyl --> 5.0 3 1 • Bolus de 2 mg de morphine • Bolus 50 -25 -25 … fentanyl Morphine Fentanyl 3.9 Diminution douleur Morphine = 39.0 % Fentanyl = 49.3 % 2 • Limite de la comparaison : posologie 10.3% 0 0' 29 5' 10' Temps 20' 30 5 Étude comparative: morphine vs fentanyl Étude comparative: morphine vs fentanyl Effets secondaires Fentanyl Effets secondaires Morphine Diminution TA > 30mmHg, symptomatique 5% Diminution TA < 30 mmHg, asymptomatique 7% Légère desaturation 1% Nausées 5% Sensation de chaleur 1% Trouble conscience 1% Nausées 4% Vertiges 1% Nausées & vomissements 5% Nausées + vomissements 1% Prurit 2% Vertiges 5% Bouche sèche 2% Pas d'effets secondaires 60% Baisse TA > ou = à 30mmHg asymptomatique 4% Baisse TA < à 30 mmHg asymptomatique 3% Pas d'effets secondaires 84% Données non fiable 9% 31 32 Fentanyl : sûr et efficace ? AS GE Fentanyl : sûr et efficace ? • Evaluation rétrospective 2005-2009 • L ’utilisation du Fentanyl pour traiter les douleurs traumatiques par des ambulanciers, est-ce efficace et sûr ? • Recensement des effets indésirables graves (EIG). • • • • Désaturation < 88% Dépression respiratoire FR < 10/min Hypotension < 90 mmHg Troubles de la conscience GCS < 14 600 ampoules : 164 cas inclus Prehosp Emerg Care. 2006 Jan-Mar;10(1):1-7. Safety and effectiveness of fentanyl administration for prehospital pain management. Kanowitz A, and coll. 33 34 Fentanyl : sûr et efficace ? AS GE Fentanyl : sûr et efficace ? AS GE 10 Diminution douleur : 41,1% Dose moyenne = 93.7 mcg 9 7.7 • EIG 8 • • • • 7 6 4.5 5 4 3 FR < à 10 / min SpO2 < à 88% GCS < 14 Tas < 90 mmHg 2 1 0 Avant Avantfentanyl fentanyl (S) Après Aprèsfentanyl fentanyl (H) 35 D’après : Prehosp Emerg Care. 2006 JanMar;10(1):1-7. Safety and effectiveness of fentanyl administration for prehospital pain management. Kanowitz A, and coll. EIG : 3/164 = 2 % 36 6 Fentanyl : sûr et efficace ? AS GE Fentanyl : sûr et efficace ? AS GE • Conformité du protocole • 3 cas • 19 ans, doigt, 100 mcg • 76 (46%) = non conforme • diminution du GCS de 14 - 11 sans modification des autres signes vitaux. • 54 = pas d ’O2 • 3 = TA < 90 mmHg • 34 ans, cheville, 75 mcg • hypotension de 116/072 à 67/34 corrigée avec 250 ml NaCl. • 87 ans, fesses, 50 mcg • Hypotension de 124/77 à 84/57 , GCS - 1 (pace maker, chute sur malaise) 37 Oxygène : dénitrogénation préventive 38 Travail de diplôme – mai 2010 Véronique Dusserre Heagi L’ADMINISTRATION DE FENTANYL EN AUTONOMIE PAR LES AMBULANCIERS EST –ELLE EFFICACE ET SÛRE ? 40 39 Efficace ? Sécurité d’emploi ? Les douleurs des 231 patients ayant reçu du fentanyl ont diminuées en moyenne de 3.77 points, soit de 7.62 (IC 95% 7.38 -- 7.86) à 3.85 (IC 95% 3.53 -- 4.16). SOIT 51 % 41 Aucun administration d'antagoniste des opiacés, ni de ventilation assistée ou contrôlée. Aucun décès. • 8 / 231 d’entre eux (3.4%) • Effet secondaire présent HUG 1 seul patient. • 7 autres signe vital = normale • Spontanément, • Apport supplémentaire d’oxygène, • 1 x 500 ml de cristalloïde. 42 7 Fentanyl i.n. ou i.v. ? IN ? Bulbe olfactif et / ou capillaires. • Région olfactive 15 cm2 accès direct au SNC • Région respiratoire130 cm2 vascularisation +++ (S. Talegaonkar, 2004) (Population = pédiatrique. Django Rosa, 2013) 43 44 Optimiser la biodisponiblité par voie intranasale La voie nez – cerveau • Minimiser le volume - maximiser la concentration • 0.2 to 0.3 ml par narine, idéalement 1 ml au max. • (S. Talegaonkar, 2004) 45 Douleurs abdominales et opiacés. • Fentanyl : TD ESAMB V. Dusserre-Heagi, 2010. Dose I.V. = x 1.5 • Maximiser la surface d’absorption • Utiliser les deux narines • Dispersion • Système de «brumisation» • Entrave l’administration • Mucus, sang , médicament vasoconstricteur • Aspiration ou considérer une autre voie Limites des opiacés douleur abdo / colique néphrétique • Effet presseur sur le muscle lisse, avec majoration du tonus et de l'amplitude des contractions urétérales. • Rétention vésicale. • Effets neuro-dysleptiques avec vertiges et nausées sont fréquents. • Majore les signes d'accompagnement digestif des coliques néphrétique. • Douleurs musculo-squelettique plaies (- 51%). • Douleurs abdominales non traumatique (- 39%). 47 48 8 Opiacés versus AINS Anti inflammatoire non stéroïdiens • • • • Aspirine : acide acétylsalicylique Tora-dol : ketorolac Voltaren : diclofenac Irfen : Ibuprofène • Meta analyse – colique néphrétique • 20 études / 1613 patients • Nb / patients avec antalgie insuffisante AINS 49 50 Buscopan Opiacés ET AINS • Ketorolac (Toradol) et Diclofenac (Voltaren) • Butylscopolamine = dérivé de l’atropine. • Inhibition de la biosynthèse (COX) des prostaglandines. • Activité spasmolytique muscles lisses : – du tube digestif, des voies biliaires et des voies urogénitales. • Effet anticholinergique • Potentialisation : • Affinité élevée pour les récepteurs muscariniques et nicotiniques. – 25 à 50 % d’opiacés en moins = réduction des risques et EIG. – Relation linéaire entre diminution opiacés et nausées et vomissements (Marret, Kurdi, Zufferey, & Bonnet, 2005) blocage ganglionnaire viscéral. • +++ Cellules musculaires de l’abdomen et du pelvis. 51 52 Colique néphrétique : Morphine + Toradol + Buscopan Buscopan Effets secondaires • Troubles de l’accommodation. • Mydriase, augmentation de la pression intraoculaire. • Tachycardie. • Vertiges. • Inhibition de la sécrétion salivaire. • Dyshidrose (eczéma bulleux) . • Rétention urinaire • 89 patients sur 13 mois • Morphine + Toradol + Buscopan • Efficacité : – Trithérapie 5.9 / 10 vs bithérapie 7.1/10 p=0.024 • Réadministration morphine – Trithérapie 15.2 % vs bithérapie 32.6 % • Conclusion : diminution douleur de 1,2 /10 ! 53 – Statistiquement significatif (p=0.024) – Cliniquement non significative (?) 54 9 1,2 / 10 est-ce cliniquement différent ? • Objectif : définir cliniquement la différence minimale d’intensité de la douleur. • 156 patients – EVA – “petit peu mieux”- “identique” - “petit peu plus mal” • Moyenne = 12 mm ( 10 – 14 selon l’intensité de la douleur) (Kelly, 2001) 55 Mélange équimolaire oxygène/protoxyde d’azote (MEOPA) • 50 % Oxygène • 50 % protoxyde d’azote • N2O2 56 ENTONOX® Propriétés physiques Mélange prêt à l'emploi (50 % N2O / 50 % O2) — Reste gazeux sous une pression élevée — Sensible à la température : < - 5 °C, le N2O commence à se condenser, créant une phase liquide au fond de la bouteille (démixtion) — Stocker la bouteille en position horizontale à plus de + 10 °C. 58 MEOPA • Effet analgésique – élément majeur justifiant son utilisation – dose dépendant, – mécanisme multiple, complexe, controversé MEOPA Effets indésirables • Impact hémodynamique négatif – déprime le baroréflexe, la contractilité myocardique augmente le tonus sympathique – impact clinique modéré (Shiga CJA 2003) • Limite l’hyperalgésie postopératoire – rôle essentiel du couple glutamate/ récepteur NMDA – le N2O/O2 pourrait participer à la réduction des phénomènes de sensibilisation centrale • Impact cérébral – augmente le débit sanguin cérébral, le métabolisme cérébral et la pression intracrânienne 10 ENTONOX® MEOPA Effets indésirables • Toxicité neurohématologique Fréquents (1 à 10 %) Vertiges, étourdissements, euphorie Nausées, vomissements – Inactive la vitamine B12 (cobalamine) indispensable à la synthèse de l’ADN et de la myéline et tissus à renouvellement rapide – Interaction avec l’hématopoïèse et le système nerveux – Tableau neuroanémique polyneuropathies (consommation répétée). Occasionnels (0,1 à 1 %) Fatigue Sensation de pression dans l'oreille moyenne Flatulences, augmentation du volume de gaz dans les intestins • Pollution atmosphérique – Favorise l’effet de serre, le réchauffement climatique – N2O2 biodégradation très lente 62 ENTONOX® contre indication : ENTONOX® Traumatisme crânien Hypertension intracrânienne • • Pneumothorax spontané ou traumatique Embolie gazeuse BPCO (Emphysème) Distension gazeuse abdominale Occlusion intestinale Sinusite, otite Accident / maladie de décompression • • Donner le masque Expliquer le soin, ton calme, débit de parole lent. Insister sur la gestion des effets par le patient • «si ça va pas, vous lâchez le masque, en 3 inspirations profondes … y’a plus d’effet !» Faire prendre de grandes inspirations. Intervention récente oreille moyenne / sinus Traumatisme maxillo-facial Opération de l’œil Déficit vit. B12 / acide folique non substitué Feutres parfumés pour masque : Fraise, orange, chocolat Patient non collaborant Patients avec troubles cognitifs Phobie du masque. 63 MEOPA : efficacité ? • • • • Kétamine ACE 13 – 15 ~ 30 patients Efficacité :- 59 % % EI. N=3 – Céphalées – Angoisse (matériel) – Nausées (Billieux T., 2015) 65 66 11 Kétamine Kétamine : Efficacité. • EVA > 7 + (Marc Nuoffer, 2013) – Mobilisation – Réalignement – Extraction • Dormicum / kétamine 10.0 9.0 8.1 8.0 Moyenne de T 0 (EVA) 7.0 6.0 5.0 4.0 3.0 • Kétamine i.v.l. (>60 sec). 1.9 2.0 Moyenne de T 1 (EVA) 1.0 0.0 • Titration 10 mg Total • 0.25 – 0.5 mg/kg Moyenne de T 0 (EVA) Moyenne de T 1 (EVA) Moyenne de T 2 (EVA) Moyenne de T 3 (EVA) 8.1 1.9 2.7 1.8 Diminution - 76.5 % Kétamine: effets Kétamine : effet – dose • A petite dose (dose antalgique): – – – – – Effet analgésique Hallucinations Effet de dissociation sans inconscience Immobilité Amnésie • A haute dose (dose d’induction): – Effet analgésique et sédatif – Effet opioïde (récepteurs μ et δ) (Dr Morel, ASGGE, 2011) (Mion G., 2012) Classification des effets des psychotropes Kétamine : effet – dose Antalgique : 0,5 mg/kg Anti hyperalgésique : 0,015 mg/kg Psycholeptiques (tranquilisants) Narcose : 2 mg/kg Psychoanaleptiques (stimulants) Psychodysleptiques (hallucinogènes) Gremion C., 2009 Anti allodynique : 0,25 mg/kg (Mion G., 2012) 12 Paracetamol Perfalgan • Antalgique, antipyrétique • Action encore peu claire • Inhibition de synthèse de prostaglandine au niveau cérébral • Stimulation de la voie inhibitrice descendante • CI : • Insuffisance hépato-cellulaire grave ou maladie hépatique active grave. • Troubles sévères de la fonction rénale (clairance de la créatinine <10 ml/min). • p.o. ou i.v. ? – Efficacité idem ! • 4 g 24 h00 ou 1 g 4h00 ! DAFALGAN cpr (1 g 4x/j : 1.40 Frs) PERFALGAN amp (1g 4x/j : 13.75 Frs) 73 74 Futur ? Futur ? • Lidocaïne (bolus de 2 mg/kg sur 10 min puis PSE) • 17 études ERC / douleurs post-op • 395 = lidocaine / 369 controls. • Fentanyl Sufentanyl • Puissances intrinsèques = Sufentanil est 12 fois plus puissant que le fentanyl. – Diminution EVA – Moins de toux – 85 % d’opiacés en moins ! – 1.1 jours d’hospitalisation en moins – Chir. Abdo +++ – Peu efficace pour les autres interventions • Sufentanil = peu de tachyphylaxie. (McCarthy, Megalla, & Habib, 2010) Futur ? Inhibition : neuro stimulation 76 Futur ? Inhibition : neuro stimulation 77 78 13 79 14