Saison 20102010-2011 Saison 20102010-2011 Le Jeu de l’amour et du hasard Du jeudi 14 au vendredi 22 octobre 2010 © Anne Gayan Au Grand T Dossier Jeune Public 1 Sommaire Présentation .......................................................................................... 3 Le propos et les personnages.............................................................. 4 Les intentions de mise en scène ......................................................... 5 A propos du Jeu de l’amour et du hasard ........................................... 6 Philippe Calvario, metteur en scène .................................................... 7 Marivaux (1688-1763) ............................................................................ 8 La scénographie.................................................................................. 12 Le Jeu de l’amour et du hasard : extraits .......................................... 13 Les échos de la presse ....................................................................... 18 2 Le Jeu de l’amour et du hasard De Marivaux Mise en scène Philippe Calvario Collaboration artistique Lumières Scénographie Son Costumes Valérie Nègre Nicolas Marie Aurélie Maestre Kiappe Aurore Popineau Avec Jérémie Bédrune Anne Bouvier Philippe Calvario Nicolas Chupin Eric Guého Julie Harnois Mario Lisette Dorante Arlequin Orgon Silvia Production Théâtre 95 Cergy-Pontoise Coproduction Saudade Cie Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National Du jeudi 14 au vendredi 22 octobre 2010 au Grand T Les mardis et jeudis à 20h, les mercredis et vendredis à 20h30 et le samedi à 19h30 Relâches les dimanche 17 et lundi 18 octobre Le jeudi 21 octobre à 14h Durée du spectacle : 1h30 e Public : à partir de la 3 Tarif : 9€ par élève ou un pass-culture 3 Le propos et les personnages « Ce qui lui en coûte à se déterminer, ne me le rend que plus estimable : il pense qu'il chagrinera son père en m'épousant, il croit trahir sa fortune et sa naissance, voilà de grands sujets de réflexion ; je serai charmée de triompher ; mais il faut que j'arrache ma victoire, et non pas qu'il me la donne : je veux un combat entre l'amour et la raison. » Silvia, Acte III, scène 4 Silvia, fille de Monsieur Orgon, craint d’épouser sans le connaître Dorante, le jeune homme que son père lui destine. Elle décide de se travestir et d’échanger son habit avec sa femme de chambre, Lisette, en espèrant ainsi pouvoir mieux observer son prétendant. Mais Dorante a eu la même idée et se présente chez Monsieur Orgon déguisé en un serviteur nommé Bourguignon, alors que son valet, Arlequin, se fait passer pour Dorante. Monsieur Orgon et son fils, Mario, sont les seuls informés du travestissement des jeunes gens et décident de laisser ses chances au « jeu de l’amour et du hasard »… Tout en respectant les codes de bienséance de l’époque - les nobles finiront ensemble, et les « petites gens » de leur côté - Marivaux retourne, dans cette comédie au dialogue étincelant, l’ordre établi, trouble les préjugés et inverse les rapports maîtres-valets. Cette situation engendre complications et quiproquos, et ce sont finalement les femmes, avec les serviteurs, qui se sortent le mieux de cette situation. Les personnages Monsieur Orgon père de Silvia Mario fils de Monsieur Orgon et frère de Silvia Silvia fille de Monsieur Orgon, sœur de Mario et amante de Dorante Dorante amant de Silvia Lisette suivante de Silvia Arlequin valet de Dorante © Anne Gayan 4 Les intentions de mise en scène « Du jeu de rôle au jeu de massacre. Les maîtres et les valets échangent leur rôle pour tester le cœur de l’autre. Ironie du sort, les deux couples font de même et chacun se trouve en face de sa chacune sans le savoir, le jeu de « massacre amoureux » peut commencer. Si cette pièce nous joue la comédie, c’est toujours au prix de la souffrance des quatre personnages principaux. Ils se débattent dans un monde où leurs propres sentiments leur échappent peu à peu. Marivaux mêle sans cesse, dans le langage amoureux, la légèreté et la gravité. Lorsqu’un personnage est surpris par l’amour, son discours rend compte du bonheur qui l’envahit et dans le même temps de la crainte qui naît alors de ce sentiment encore inconnu. C’est à cette quête absolue vers la vérité des sentiments que nous assistons, impuissants. Le spectateur sait tout à l’avance et en ce sens son regard devient celui du voyeur. La loi du désir. Ici, il faut aimer celui qu’on doit et ne pas aimer celui qu’on croit. Il faut donc vivre son désir interdit dans un monde où la valeur des sentiments est dictée par la loi. Marivaux a sans aucun doute le désir que les femmes aient une place plus grande et qu’elles cessent d’être dépendantes des hommes, objet de leur père, de leur frère, puis de leur mari. Le personnage de Silvia témoigne de cette indépendance : elle revendique le droit d’épouser un homme par amour. Est-ce un territoire si éloigné du nôtre aujourd’hui ? Je ne pense pas : devoir se battre pour faire exister son désir, pouvoir tout détruire pour lui. L’atteindre enfin, le vivre et dire « ce qui m’enchante le plus, ce sont les preuves que je vous ai données de ma tendresse ». » Philippe Calvario, metteur en scène © Anne Gayan 5 A propos du Jeu de l’amour et du hasard « […] C’est une fille qui aime pour la première fois, alors qu’à la façon dont tu joues, c’est quelqu’un qui sait ce qu’est l’amour, qui ne vient pas de le découvrir pour la première fois. C’est en quoi la critique de Michel est juste. Cela manque d’amour. Il n’y a pas dans cette histoire ce qui est si important dans la vie : la première fois… Ce qui est le plus beau dans les actions humaines, c’est la première fois. C’est une phrase fréquente : « La première fois où j’ai… ». Le plus étonnant dans la vie, c’est qu’elle n’est faite que de premières fois, même quand on a soixante-dix ans. Tu verras cela plus tard ; dans la vie, chaque fois est une première fois. C’est l’histoire de l’amour. Mais la première fois de toutes les premières fois, c’est une chose extraordinaire. Alors ici, c’est la première fois de toutes les premières fois. Je ne vais pas m’expliquer plus longuement làdessus, mais il faut que tu comprennes bien. Comme tu le joues, ce n’est pas la première fois de toutes les premières fois, tu as déjà eu des premières fois. Il faut qu’il y ait làdedans un ravissement, un éblouissement, une confidence qui part. C’est la première fois que tu fais une confidence. Francisca en a fait maintes fois des confidences, sur ceci ou cela, mais celle-ci est vraiment la première confidence. C’est un moment exceptionnel. Il faudrait mettre là-dedans un je ne sais quoi d’inconscient. C’est un chapitre qu’il faudrait écrire dans l’art de jouer la comédie sur les moments d’inconscience dans un rôle. Tu vois ce que j’appelle l’inconscience ? Le moment où le personnage est inconscient de ce qu’il dit ou ce qu’il fait, ce qui est d’ailleurs le propre de toute notre vie. Le personnage de Molière est inconscient par raisonnement, par un raisonnement profond. Alceste est un homme qui vit dans une inconscience entière, car enfin, s’il était conscient (d’autant que tout concourt à le rendre conscient : Philinte, les événements), il ne serait pas aussi déraisonnable. Après il y a Marivaux, où le personnage a une conscience absolue pour se mettre dans une situation où il donne le témoignage de son inconscience, de l’inconscience des sentiments qu’il éprouve ; il ne se rend pas compte de ce qui lui arrive. C’est tout le secret de Marivaux quand on veut le jouer : arriver à le jouer dans l’inconscience. C’est l’histoire de Silvia dans Le Jeu de l’amour et du hasard : c’est une femme qui a préparé un piège pour être maîtresse de la situation vis-à-vis de Dorante, et, au bout d’un moment, elle est prise dans son piège et devient inconsciente de ce qu’elle fait, de ce qu’elle dit, jusqu’au moment où elle en prend conscience, et où elle dit : « je vois clair dans mon cœur. » […] […] On joue Marivaux comme on devrait jouer du Musset, alors que c’est une démonstration où les personnages sont amoureux, émus, mais ils ont des apartés. On pourrait faire un travail sur les apartés dans Marivaux. Marivaux seul a mis au théâtre des réflexions comme on s’en fait. Quand tout à coup on rencontre une personne qui vous ravit, on se fait intérieurement des réflexions : on se dit : « Allons y, elle est charmante, pourquoi donc est ce que je reste là ? » : ce sont ces répliques que Marivaux a mises tout au long, en apartés, qu’il faut faire ressortir, qui sont d’ailleurs comiques et qui en même temps permettent au spectateur de s’intéresser à l’action. […] » Louis Jouvet Extrait de La Tragédie classique et le Théâtre du XIXème siècle (Gallimard, 1968) 6 Philippe Calvario, metteur en scène Philippe Calvario a suivi sa formation d’acteur au cours Florent, dans la classe de Valérie Nègre, Philippe Joiris et Isabelle Nanty. Il fonde en 1996 sa compagnie avec laquelle il produit et met en scène dix spectacles en dix ans. Au Festival Universitaire de Nanterre, il met en scène Ma Solange, comment t’écrire mon désastre de Noëlle Renaude (1997), et une création collective Et maintenant le silence ? (1998/99). Ces deux créations seront reprises l’une au Théâtre du Ranelagh, l’autre au Théâtre de la Bastille à Paris. Son travail est ainsi remarqué par Jean-Pierre Vincent, directeur du Théâtre des Amandiers qui lui propose de mettre en scène Cymbeline en 2000, spectacle qui sera créé au Festival d’automne à Paris. Philippe Calvario débute une collaboration avec le Théâtre des Bouffes du Nord et monte La Mouette de Tchekhov (2000), Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès (2004) et Grand et petit de Botho Strauss (2005). Sa création de Richard III de Shakespeare avec Philippe Torreton dans le rôle titre (2005) trouve sa place dans la programmation du Théâtre des Amandiers de Nanterre où est créée par la suite Electre de Sophocle avec, entre autres, Jane Birkin (2006). Il créé Le Jeu de l’amour et du hasard au Théâtre 95 de Cergy-Pontoise en octobre 2009. Philippe Calvario monte des spectacles de plus petite forme comme Médée Kali, une commande d’écriture faite à Laurent Gaudé pour Myriam Boyer au Théâtre du Rond-Point (2003), et Trio autour du Condamné à Mort (2006), d’après Jean Genet, à l’occasion du Festival du Marathon des mots (Toulouse, 2006) et repris au Quartz à Brest. En 2004, il met en scène son premier opéra, L’Amour des trois oranges de Prokofiev pour le Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence, le Théâtre national du Luxembourg et le Teatro Real de Madrid, tout juste avant la création mondiale d’Angels in America de Küchner, musique de Peter Etvös (avec Barbara Hendrix, Julia Migenes, Donald Maxwell, Roberta Alexander…) pour le Théâtre du Châtelet. Philippe Calvario n’en poursuit pas moins sa carrière d’interprète et travaille avec Jean Danet, Ugo Ugolini, Raymond Aquaviva, Catherine Marnas, Jean-Pierre Vincent. Il collabore avec Patrice Chéreau comme conseiller artistique pour Henry VI, Richard III de Shakespeare et Phèdre de Racine. Ils sélectionneront et liront ensemble des textes d’Hervé Guibert dans Le Mausolée des Amants (2005) en tournée dans toute la France en passant par l’Odéon et l’Opéra comique à Paris. En mars 2006, Le Grand T a accueilli Philippe Calvario et Patrice Chéreau pour une lecture intitulée « Hervé Guibert ». Professeur d’interprétation d’art dramatique aux Cours Florent de 2000 à 2002, Philippe Calvario dirige ou participe depuis aux stages de formation professionnelle conventionnés par l’AFDAS à l’attention des comédiens professionnels (Thèmes : l’écriture de Noëlle Renaude, Koltès, les conflits familiaux chez Shakespeare, le Tragique, etc.). Il anime des ateliers au Quartz, Scène nationale de Brest, des rencontres, opérations de relations publiques et stages courts dans les théâtres partenaires de sa compagnie. Depuis 2005, Philippe Calvario est artiste associé au Quartz, Scène nationale de Brest, dirigé par Jacques Blanc. 7 Marivaux (1688(1688-1763) Du vivant de l'auteur, ses romans sont plus admirés à l'étranger qu'en France, mais son succès théâtral est considérable. La génération des encyclopédistes le décrète auteur mineur et non conforme, réputation qu'il garde jusqu'au XXe siècle. II retrouve aujourd'hui une place de premier rang, à la fois chez les critiques et sur la scène. Source : Histoire du théâtre dessinée, André Degaine 8 Marivaux en son temps « Fils d'un fonctionnaire, élevé en partie en province, étudiant à Paris, Marivaux publie d'abord des romans burlesques. II débute en 1720 au Théâtre-Italien et au ThéâtreFrançais (par l'échec de son unique tragédie, Annibal) ; vingt pièces sont jouées au premier jusqu'en 1740, dix au second jusqu'en 1746 ; plusieurs autres sont publiées, d'autres restent manuscrites. Marivaux est aussi journaliste et surtout romancier : La Vie de Marianne (1731-1742) et Paysan parvenu (1734-1735). De sa vie, apparemment tranquille, on sait peu de chose. Ses amis littéraires, comme Fontenelle et La Motte, sont partisans de la modernité, esprits critiques, hostiles aux systèmes bourgeois. Ils constatent le renversement progressif des valeurs aristocratiques qui leur servent encore de modèles. Marivaux fréquente aussi les acteurs, ceux de la Comédie-Italienne, pour lesquels il écrit des rôles adaptés à leurs types et aux caractères originaux de leur jeu, ceux des Français, notamment les Quinault. Si l'on peut tracer des filiations entre le théâtre de Marivaux et d'autres, il n'en reste pas moins d'une irréductible originalité. Le seul auteur comique auquel on serait tenté de le comparer ou de le mesurer est Shakespeare - qu'il n'a sans doute guère connu. Il emprunte nombre de conventions à la commedia dell'arte : les types, qui constituent des caractères tout faits sur lesquels il pourra broder des variations, le masque du « brunet » Arlequin, les travestissements - et l'importance de l'amour comme ressort de la comédie. Il est difficile de le rattacher à Molière, en revanche ; sa comédie, plus souriante que rieuse, relève d'une autre tradition française, inaugurée par Corneille et les précieux, et s'oriente parfois vers le bourgeois, voire le larmoyant. Sa langue est celle de la première moitié du siècle des Lumières : nette, analytique au point qu'on la jugea « métaphysique », et qu'on forgea le mot de «marivaudage» pour décrire les subtilités de sa psychologie ; très proche, cette langue, de celle de son ami Crébillon fils. Une comédie à l'épreuve du temps Classer de l'intérieur cette œuvre en soi inclassable est périlleux. On peut y dégager une veine « philosophique » : il y a un Marivaux utopiste, qui utilise le théâtre comme un lieu d'expérimentation sociale, la scène comme une île : L'Ile des esclaves (1725), où maîtres et serviteurs échangent leurs rôles, L'Ile de la raison (1727), où les personnages grandissent ou rapetissent selon leur degré de conscience et de morale sociale, L’Île de la Colonie, où les femmes veulent établir une république, le jardin clos de La Dispute (1744), où l'on découvre l'homme - la femme - de la nature. Il y a un Marivaux romanesque, empruntant à la tragi-comédie à l'espagnole ou à la tragédie des aventures improbables de princes déguisés : Le Prince travesti (1724), Le Triomphe de l'amour (1732). Comme aussi un Marivaux bourgeois qui parle dot, dettes, vie quotidienne (La Mère confidente, 1735, La Commère, 1741), voire paysan (L'Héritier de village, 1725). 9 Les grandes pièces canoniques, celles qu'on joua même pendant le long purgatoire de l'œuvre, traitent de ce qu'on appela aussitôt la « métaphysique du cœur » : La Surprise de l'amour (1722) et La Seconde Surprise de l'amour (1727), La Double Inconstance (1723), Le Jeu de l'amour et du hasard (1730), Les Fausses Confidences (1737). Marivaux en a lui-même résumé le principe : « J'ai guetté dans le cœur humain toutes les niches différentes où peut se cacher l'amour lorsqu'il craint de se montrer, et chacune de mes comédies a pour objet de le faire sortir d'une de ses niches. » Marivaux met en présence des personnages qui s'aiment et dont l'un au moins ne veut pas se l'avouer, ou l'avouer. Ces réserves, faites pour les « maîtres », sont accompagnées en contrepoint par les amours que les domestiques mènent tambour battant. Comment le sentiment naît, se cache, avec quelle casuistique les amoureux tentent de le nier, avec quelle naïveté ils le révèlent, font l'objet d'un dialogue d'une extraordinaire finesse dont chaque mot porte. Toutes les pièces de Marivaux ne plurent pas de son temps, mais il est […] l'auteur le plus joué de la première moitié du XVIIIe siècle avec Voltaire. Les générations suivantes le taxèrent de mièvrerie et de manque de sérieux, malgré le bel éloge que d'Alembert lui consacra en 1785. Il faut attendre Xavier de Courville, dans les années 1920-1930, pour découvrir sa force scénique. Depuis, le succès de Marivaux va croissant. Madeleine Renaud reprend les rôles de Silvia de 1935 à 1960, consacrant le texte. Puis Marivaux devient un tremplin pour les metteurs en scène les plus expérimentaux : Vilar, Planchon, Chéreau, Vitez explorent toutes les ressources de mises en scène crues, ironiques, violentes, chorégraphiques. A la délicatesse se substitue la cruauté, à la sympathie la dérision, auxquelles le même texte encore se prête, témoignant de sa théâtralité. » M. de ROUGEMONT Article extrait du Dictionnaire Encyclopédique du Théâtre Marivaux a écrit une quarantaine de pièces de théâtre : Le Père prudent et équitable (1706, mais édité en 1712, à Limoges) L'Amour et la Vérité (1720) Arlequin poli par l'amour (1720) Annibal (1720), sa seule tragédie La Surprise de l'amour (1722) La Double Inconstance (1723) Le Prince travesti (1724) La Fausse Suivante ou Le Fourbe puni (1724) Le Dénouement imprévu (1724) L'Île des esclaves (1725) L'Héritier de village (1725) Mahomet second (1726 ? tragédie en prose inachevée) 10 L'Île de la raison ou Les petits hommes (1727) La Seconde Surprise de l'amour (1727) Le Triomphe de Plutus (1728) La Nouvelle Colonie (1729), perdue puis réécrite en 1750 sous le titre de la Colonie Le Jeu de l'amour et du hasard (1730) La Réunion des Amours (1731) Le Triomphe de l'amour (1732) Les Serments indiscrets (1732) L'École des mères (1732) L'Heureux Stratagème (1733) La Méprise (1734) Le Petit-Maître corrigé (1734) Le Chemin de la fortune (1734), davantage une suite de scènes qu’une pièce. La Mère confidente (1735) Le Legs (1736) Les Fausses Confidences (1737) La Joie imprévue (1738) Les Sincères (1739) L'Épreuve (1740) La Commère (1741) La Dispute (1744) Le Préjugé vaincu (1746) La Colonie (1750) La Femme fidèle (1750) Félicie (1757) Les Acteurs de bonne foi (1757) La Provinciale (1761) 11 La scénographie Image ayant inspiré la création de la scénographie (extrait du dossier de Saudade Cie) Photo de la scénographie (extrait du dossier de Saudade Cie) © Anne Gayan 12 Le Jeu de l’amour et du hasard Extraits Extraits ACTE PREMIER Scène première 13 14 ACTE PREMIER Scène 2 15 ACTE PREMIER Scène 6 16 17 Les échos de la presse Métro, octobre 2009 18 France Culture, octobre 2009 19 Saison 20102010-2011 Contacts Jeune Public Marion Echevin / 02 28 24 28 18 [email protected] Pascale Degrieck / 02 28 24 28 08 [email protected] Florence Danveau / 02 28 24 28 16 [email protected] Annie Ploteau / 02 28 24 28 17 [email protected] Le Grand T BP 30111 44001 Nantes cedex 01 Tel 02 28 24 28 24 Fax 02 28 24 28 38 De nombreuses pistes de travail autour des spectacles sont disponibles dans le document « Aller au théâtre : lire, voir, dire, écrire et faire… avec les élèves » Rendez-vous sur : http://www.legrandT.fr/IMG/pdf/aller_au_theatre.pdf Dossier réalisé à partir des documents fournis par la compagnie Saudade.