Annexe 1

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Réaliser par Damien DESCAZEAUX et
Yannick FRANZON
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Sommaire :
I) Le rôle de la mémoire :
p3
II) Les différents types de *mémoire vive* :
p4
A) SIMM:
p4
B) DIMM:
p5
C) DRAM FPM:
p5
D) DRAM EDO:
p6
E) DRAM BEDO:
p6
F) SDRAM:
p6
G) DDR-SDRAM:
p7
H) RDRAM :
p7
I) La mémoire pour portable :
p8
J) La mémoire vidéo VRAM :
III) La future de la mémoire vive :
p8
p 9 et p
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IV) Les références :
p 11
I) Le rôle de la mémoire :
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La RAM :
La mémoire vive, généralement appelée RAM (Random Access Memory,
traduisez mémoire à accès aléatoire), est la mémoire principale du système,
c'est-à-dire qu'il s'agit d'un espace permettant de stocker de manière temporaire
des données lors de l'exécution d'un programme.
En effet le stockage de données dans la mémoire vive est temporaire,
contrairement au stockage de données sur une mémoire de masse telle que le
disque dur (mémoire avec laquelle les novices la confondent généralement), car
elle permet uniquement de stocker des données tant qu'elle est alimentée
électriquement. Ainsi, à chaque fois que l'ordinateur est éteint, toutes les
données présentes en mémoire sont irrémédiablement effacées.
La ROM :
La mémoire morte, appelée ROM pour Read Only Memory (traduisez mémoire
en lecture seule) est un type de mémoire permettant de conserver les
informations qui y sont contenues même lorsque la mémoire n'est plus
alimentée électriquement. A la base ce type de mémoire ne peut être accédée
qu'en lecture. Toutefois il est désormais possible d'enregistrer des informations
dans certaines mémoires de type ROM
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II) Les différents types de *mémoire vive* :
Il existe de nombreux types de mémoires vives. Celles-ci se présentent toutes
sous la forme de barrettes de mémoire enfichables sur la carte mère.
Les premières mémoires se présentaient sous la forme de puces appelées DIP
(Dual Inline Package). Désormais les mémoires se trouvent généralement sous
la forme de barrettes, c'est-à-dire des cartes enfichables dans des connecteurs
prévus à cet effet.
A) La SIMM: (Single Inline Memory Module)
Les barrettes au format SIMM sont des circuits imprimés dont une des faces
possède des puces de mémoire. Il existe deux types de barrettes SIMM, selon le
nombre de connecteurs :
Les barrettes SIMM à 30 connecteurs (dont les dimensions sont 89x13mm) sont
des mémoires 8 bits qui équipaient les premières générations de PC (286, 386).
Les barrettes SIMM à 72 connecteurs (dont les dimensions sont 108x25mm)
sont des mémoires capables de gérer 32 bits de données simultanés. Ces
mémoires équipent des PC allant du 386DX aux premiers pentiums. Sur ces
derniers le processeur travaille avec un bus de données d'une largeur de 64 bits,
c'est la raison pour laquelle il faut absolument équiper ces ordinateurs de deux
barrettes SIMM. Il n'est pas possible d'installer des barrettes 30 broches sur des
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emplacements à 72 connecteurs dans la mesure où un détrompeur (encoche au
centre des connecteurs) en empêche l'enfichage.
B) La DIMM: (Dual Inline Memory Module)
Les barrettes au format DIMM sont des mémoires 64 bits, ce qui explique
pourquoi il n'est pas nécessaire de les apparier. Les barrettes DIMM possèdent
des puces de mémoire de part et d'autre du circuit imprimé et ont également 84
connecteurs de chaque côté, ce qui les dote d'un total de 168 broches. En plus
de leurs dimensions plus grandes que les barrettes SIMM (130x25mm) ces
barrettes possèdent un second dé trompeur pour éviter la confusion.
A noter que les connecteurs DIMM ont été améliorés afin de permettre une
insertion facile des barrettes grâce à des leviers situés de part et d'autre du
connecteur.
C) La DRAM FPM : (Fast Page Mode)
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La DRAM FPM est une variante de la mémoire DRAM. La FPM permet
d'obtenir des temps d'accès de l'ordre de 70 à 80 nanosecondes pour une
fréquence de fonctionnement pouvant aller de 25 à 33 Mhz car elle permet de ne
communiquer le numéro de colonne qu'une seule fois pour les données n'étant
pas situées sur la même ligne mais simplement sur la même colonne.
D) La DRAM EDO: (Extended Data Out)
La DRAM EDO est apparue en 1995. La technique utilisée avec ce type de
mémoire consiste à adresser la colonne suivante pendant la lecture des données.
On gagne donc du temps sur un cycle. Le temps d'accès à la mémoire EDO est
donc de 50 à 60 nanosecondes pour une fréquence de fonctionnement allant de
33 à 66 Mhz.
E) La DRAM BEDO: (Burst Extended Data Output)
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La BEDO RAM incorpore quelques dispositifs en continuité avec la RAM EDO
aux performances accrues. La BEDO RAM lit les données en rafale, ce qui
signifie qu'une fois l'adresse fournie, les trois prochains accès ne seront
exécutés qu'en seulement un cycle d'horloge chacun, Ainsi, les données sont
lues dans une rafale de 5-1-1-1. Ce type de mémoire est davantage une
transition entre la mémoire EDO et la mémoire SDRAM puisqu'il n'a jamais été
clair que la BEDO demeurera sur le marché pendant une longue période ou pas.
F) La SDRAM: (Synchronous Dynamic Random Acces Memory)
La SDRAM est encore la mémoire la plus répandue et se décline en quatre
versions, PC66, PC100, PC133 et PC150. Ces différentes dénominations
caractérisent la fréquence en Mhz que supportent ces barrettes. Plus la
fréquence est élevée, plus la mémoire sera rapide. Toutefois, pour exploiter ces
performances, la Carte Mère de l’ordinateur doit être « cadencée » à une
fréquence similaire. Une Carte Mère limitée à 100Mhz utilisera sans problème
de la PC133, mais les performances de la barrette de RAM seront comparables à
de la PC100. La PC 66 est aujourd’hui clairement dépassée et vous n’en
trouverez plus dans le commerce, sauf à des prix dignes de collectionneurs (plus
chère que la PC 133).
G) La DDR-SDRAM : (Double Data Rate SDRAM)
La DDR-RAM remplace maintenant la SDRAM, dont l’architecture date de
maintenant 4 ans. Elle est encore réservée aux processeurs AMD et INTEL de
1GHz et +. Ses performances sont deux fois plus rapides que celles de la PC
133. Cette mémoire se décline en 3 principaux modèles, 266 Mhz, 333Mhz et
400 Mhz. En fonction des caractéristiques de votre carte mère, vous pourrez
utiliser telle ou telle version. Soyez attentifs sur ce point.
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H) La RDRAM: (Rambus Dynamic Random Acces Memory)
Développée par Intel pour ces processeurs Pentium 4, la RDRAM (ou
RAMBUS) n’a pas le succès escompté en raison de son prix exorbitant et de
performances à peine supérieures à la DDRAM. Le fondeur américain a
d’ailleurs revu sa copie et associe désormais de la DDRAM pour un certain
nombre de ses processeurs.
I) La mémoire pour portables :
La mémoire de portables est d’un format différent (plus petite) mais basée sur
l’architecture de la SDRAM. Elle se décline en plusieurs modèles, PC66,
PC100, PC133, PC266, PC333 et PC400. Attention toutefois, son installation
est moins aisée, et certains fabricants refuseront de faire jouer la garantie si
votre portable a été ouvert. Mieux vaut en ce cas confier la manipulation à un
technicien agréé par le constructeur.
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J) La mémoire vidéo VRAM : (Vidéo Random Acces Memory)
La VRAM est la version vidéo de la technologie FPM. Elle est équipée de deux
ports au lieu d'un; ainsi la mémoire dédie l'un de ses canaux au rafraîchissement
de l'écran tandis que l'autre change les images affichées. Cette technologie est
bien plus efficace que la DRAM avec les applications vidéo. Toutefois, comme
les puces mémoire vidéo sont utilisées en quantités bien moindres que les puces
de mémoire principale, elles sont plus coûteuses. Ainsi, un concepteur de
système peut choisir de monter une RAM classique dans un sous-système vidéo
si le facteur coût prime sur l'aspect performances.
III) Le futur de la mémoire vive:
Des chercheurs du CNRS (Université Paris sud, départements STIC et SPM) ont
réussi à donner à la M-RAM, un type de mémoire proposé par IBM il y a 5 ans,
une vitesse d'écriture comparable à celle des mémoires vives traditionnelles.
Une découverte qui pourrait précipiter l'arrivée de la M-RAM dans nos
ordinateurs, nos appareils photos ou nos téléphones portables.
Imaginez un ordinateur qui n'aurait jamais besoin d'être éteint, mais qui se
mettrait simplement en veille, une veille un peu particulière puisque ne
consommant aucune énergie. C'est ce qui devrait bientôt être possible grâce à la
M-RAM (Magnetic Random Access Memory). Jusqu'à présent les mémoires
vives (SDRAM, DDRAM…) utilisées dans les ordinateurs ou les appareils
numériques stockaient les informations sous forme d'une charge électrique. Et
inévitablement, les infos étaient effacées dès lors que la mémoire vive n'était
plus alimentée en courant. D'autres types de mémoire comblent cette lacune,
mais au prix d'autres contraintes. La plus connue est peut-être la mémoire Flash,
couramment utilisée dans les appareils photos numériques pour stocker les
clichés. Mais pour écrire des informations sur ces mémoires, une quantité
d'énergie relativement importante est nécessaire. Sans compter que cette
écriture se fait de façon beaucoup trop lente pour espérer concurrencer les
mémoires de type RAM. La technologie M-RAM, dont le principe a été proposé
par les laboratoires d'IBM, devrait permettre de concilier les avantages des unes
et des autres. C'est en France, au CNRS, qu'un pas important vient d'être franchi
dans cette direction. Les équipes de recherche de Claude Chappert (Institut
d'Electronique Fondamentale, Orsay) et Jacques Miltat (Laboratoire de
Physiques des Solides, Orsay) sont parvenues à faire fonctionner une mémoire
de ce type plus vite qu'une mémoire vive. « Sur le papier, la M-RAM a le
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potentiel pour doubler tous les autres types de mémoire » explique Claude
Chappert, Directeur de Recherche au département STIC (Sciences et
Technologies de l'Information et de la Communication) du CNRS. La taille des
premiers prototypes de M-RAM présentés est encore modeste : 4 Mo (Motorola,
2002), mais elle devrait rapidement rattraper les mémoires RAM classiques.
Concrètement, la M-RAM est une mémoire non volatile, ce qui permettrait à un
ordinateur de se mettre en veille totale, c'est-à-dire que toute activité
consommant de l'électricité s'arrêterait (processeur, ventilateur, disque dur…),
et pourrait reprendre en un instant au point précis où elle s'était arrêtée. Sur
l'écran les mêmes fenêtres, les mêmes logiciels seraient ouverts. Tous cela étant
possible grâce à la faculté de la M-RAM de conserver ses infos sans
alimentation, au même titre que les autres types d'enregistrement magnétique.
Les applications de la M-RAM ne s'arrêtent pas là, puisqu'elle pourrait aussi
chasser sur les terres des mémoires de type Flash (souvent utilisées dans les
appareils photos numériques), qui constituent un goulot d'étranglement du fait
de leur vitesse d'écriture relativement faible. Elle nécessiterait des sources
d'énergie plus modestes puisque l'écriture d'informations nécessite des
décharges moins importantes que la mémoire Flash. Enfin, autre application de
la M-RAM, mais qui concerne un secteur bien particulier : l'espace.
Contrairement aux mémoires de type RAM, la M-RAM, du fait de son
fonctionnement basé sur le magnétisme, n'est pas sensible aux rayonnements.
La M-RAM est donc candidate à l'exploration spatiale…
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IV)Les
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
références
WWW.CNRS.fr
WWW.commentcamarche.net/
WWW.aide-pc.net/
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