Ethnomédecine - UFR Santé - Université de La Réunion

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Médecine traditionnelle et plantes
médicinales
DU Ethnomédecine
2012-2013
DU Ethnomédecine
UFR Santé • 1, allée des Aigues Marines
Bellepierre • 97487 Saint-Denis Cedex
http://ufr-sante.univ-reunion.fr > rubrique « Contact »
Sommaire
L’UNIVERSITE DE LA REUNION...........................................................4
L’Université en chiffres
Direction et administration générale
Services aux étudiants
L’UFR SANTÉ.......................................................................................................6
Administration générale
Conseil de faculté
Services-support
Formation
Recherche
PLANS D’ACCÈS............................................................................................ 10
LES ÉTUDES DE SANTÉ.............................................................................12
Schéma des études
Dispositifs particuliers
Vie Étudiante...............................................................................................15
CALENDRIER UNIVERSITAIRE.............................................................16
DU d’ethnomédecine...........................................................................17
Organisation , l’équipe
Objectifs Pédagogiques
PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS...........................................19
Les Unités d’Enseignement
Fiches pédagogiques
REGLEMENTATION DES ÉTUDES.....................................................36
Réglementation du DU d’ethnomédecine
Modalités de contrôle des connaissances
Organisation des examens
EDITO
Chère étudiante, cher étudiant,
La création de ce DU intervient dans un contexte marqué par un intérêt croissant pour
les médecines dites douces ou alternatives. Il est en outre mis en place à la Réunion,
île aux racines plurielles qui possède, comme l’ont montré, depuis près de 40 ans, les
travaux du Pr Jean Benoist, un système thérapeutique original et cohérent, différent
de la biomédecine. Ce système thérapeutique, la nosologie populaire qui y est lié sont
nés de la rencontre, en un même lieu, d’individus venus d’horizons divers, porteurs, les
uns et les autres de traditions thérapeutiques spécifiques à leur zone géographique
d’origine. Ce système thérapeutique s’enrichit en outre d’itinéraires thérapeutiques
pluriels consécutifs aux origines de ceux qui sont venus peupler l’île à partir du xviie
siècle (médecines savantes d’origine chinoise, indienne, médecine populaire).
Le premier des objectifs pédagogiques de ce DU est une meilleure connaissance/
compréhension du contexte réunionnais, des recours des patients tant dans le domaine
de la phytothérapie que du point de vue des logiques mises en œuvre.
Il s’agit ensuite d’approfondir chacun des domaines étudiés afin d’être capable d’analyser d’autres situations de pluralité thérapeutique : dans le cadre d’actions humanitaires,
d’interventions dans des sociétés non occidentales ou dans lesquelles la biomédecine
coexiste avec d’autres systèmes thérapeutiques.
A l’issue de ce DU, les étudiants seront capables :
› D’analyser divers contextes liés aux pratiques de soins dans des sociétés non occidentales en mobilisant les outils fournis par l’anthropologie médicale ;
› De comparer divers types de recours médicaux au regard de la connaissance acquise
de médecines savantes non occidentales et de médecines populaires (notamment la
médecine traditionnelle réunionnaise dans ses diverses dimensions);
› D’analyser les recours et itinéraires thérapeutiques non biomédicaux des patients ;
› De reconnaître divers végétaux employés dans la pharmacopée traditionnelle de
l’océan indien,
› D’en donner les propriétés, les indications possibles, la toxicité éventuelle, les risques
liés à des interactions médicamenteuses
> Publics : Les étudiants en médecine, étudiants infirmiers, sages-femmes ou kinésithérapeutes à partir de la seconde année, les étudiants en biologie à partir du niveau
L3, les étudiants en anthropologie à partir du niveau L3.
> Débouchés : Les débouchés de ce DU se situent dans une optique d’optimisation des
compétences professionnelles des étudiants dans leur contexte d’intervention, qu’il
s’agisse d’action au sein d’ONG, d’action médicale humanitaire, d’intervention auprès
de publics réunionnais (connaissance du milieu) ou d’autres publics non occidentaux.
P. GUIRAUD
Doyen de l’UFR Santé
L. POURCHEZ
Responsable pédagogique du Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
3
4
L’UNIVERSITE DE LA REUNION
L’Université en chiffres
UNE UNIVERSITÉ MULTI-SITES :
› Nord : Moufia, Centre-ville, Parc Technologique Universitaire (PTU), Bellepierre
› Sud : Tampon, Terre-Sainte
L’UNIVERSITE DE LA REUNION 5
Direction et
administration générale
DIRECTION ET ADMINISTRATION GÉNÉRALE
Président de l’université : Mohamed ROCHDI (PU)
Directeur général des services : Luçay SAUTRON
12 000 ÉTUDIANTS
› 5 UFR (Unités de Formation et de Recherche)
› 1 école d’ingénieurs
› 1 Institut Universitaire Technologique (IUT)
› 1 Institut d’Administration des Entreprises (IAE)
› 1 centre de formation en apprentissage (CFA-UR)
ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTS-CHERCHEURS
> Enseignants-chercheurs
Professeur des Universités – Praticiens Hospitaliers (PU-PH)
Professeur des Universités (PU)
Maître de Conférences des Universités (MCU)
Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER)
Moniteur de l’enseignement supérieur
> Enseignants
Professeur agrégé de l’enseignement secondaire (PRAG)
Professeur certifié de l’enseignement secondaire (PRCE)
Chargé d’Enseignement Vacataire (CEV)
Professeur Associé à Temps Partiel (PAST)
> Chercheurs
Directeur de Recherche (DR)
Chargé de Recherche (CR)
PERSONNELS ADMINISTRATIFS ET TECHNIQUES
> Personnels BIATSS (Bibliothécaires, Ingénieurs, Administratifs, Techniciens,
de Service et de Santé)
Services aux étudiants
SERVICES AUX ETUDIANTS
> Pôle Relations extérieures, Orientation et
Formation pour l’Insertion professionneLle
(PROFIL)
> S ervice Universitaire de Formation
Permanente (SUFP)
> Service Commun de Documentation (SCD)
> S ervice Universitaire de Médecine
Préventive et Promotion de la Santé
(SUMPPS)
> S ervice Universitaire des Activités
Physiques et Sportives (SUAPS)
> Maison Des Langues (MDL)
> Maison Des Étudiants (MDE)
> Service Technologies de l’Information et
de la Communication pour l’Enseignement
(TICE)
> Service Universitaire de l’Action Culturelle
(SUAC)
6
L’UFR SANTÉ
Équipe de direction
› Doyen : Pascale GUIRAUD (PU)
›V
ice-doyen en charge de la recherche :
Philippe GASQUE (PU)
›V
ice-doyen en charge de la formation - 1er cycle :
Jimmy SELAMBAROM (MCU-HDR)
›A
ssesseur développement professionnel continu et innovation pédagogique :
Peter VON THEOBALD (PU-PH)
›A
ssesseur 3e cycle : Malik BOUKERROU (PU-PH)
› Assesseur aux relations internationales : Laurence POURCHEZ (MCU-HDR)
›R
esponsable administrative : Françoise MAILHAC
› Secrétaire de direction : Lolita NICLIN.
L’UFR SANTÉ 7
› Collège des personnels BIATSS :
- PAYET Karine
- RAJAOFETRA Yolande
› Collège des usagers :
- DUBOIS Adam (suppléant : GOUPIL Bruno)
- MOLINARO Angélo (suppléant : LIESENFELT Martin)
› Personnalités extérieures :
- CAMATCHY Serge (Conseil Régional)
- DE SINGLY Chantal (Agence Régionale de Santé – Océan Indien)
- GRUSON David (CHU de La Réunion)
- MAMINDY-PAJANY Bruno (Conseil Général)
- RAHMANI François (Union Régionale des Médecins Libéraux Océan Indien)
Services-support
Conseil de l’UFR Santé
GESTION ADMINISTRATIVE
La composition du conseil de l’UFR est fixée par le Code de l’Education. Présidé
par le Doyen, il traite toutes les questions relatives aux affaires générales, à la
formation et à la recherche de l’UFR. Les délibérations sont ensuite soumises
à l’avis du Conseil scientifique ou du Conseil des études de la vie universitaire
avant approbation par le Conseil d’administration.
› Budget et finances : Graziella NANGUE
› Personnels : Christine CUCHARD
› Scolarité 1er cycle : Karine PAYET
› Scolarité 3e cycle : Mario CAPET
MEMBRES ÉLUS
TICE
›C
ollège A (professeurs et personnels assimilés)
- GASQUE Philippe (PU)
- GUIRAUD Pascale (PU)
- LEFEVRE D’HELLENCOURT Christian (PU)
- VON THEOBALD Peter (PU-PH)
› Collège B (enseignants-chercheurs, enseignants et personnels assimilés)
- POURCHEZ Laurence (MCU-HDR)
- ROUCH Claude (MCU)
- SELAMBAROM Jimmy (MCU-HDR)
› Collège P (personnels concourant à la formation pratique des étudiants de second et
troisième cycles des études médicales)
- VANDROUX David (PH)
› Développement : Timothée SERAPHIN
› Production et assistance : Laura HENRIETTE
RELAIS ACCUEIL ET LOGISTIQUE
› Site du Moufia : Suzelle POULMANE
› Site du Tampon : Stéphanie RANGUIN / Romain EUPHRASIE
› Site de Saint-Pierre : Chantal GASQUE / Claudine VITRY
› DSIUN : Mathias PAYET
DOCUMENTATION
› Bibliothèque universitaire, secteur santé : Eliane FALCO
8
L’UFR SANTÉ
L’UFR SANTÉ 9
Recherche
Formation
DIRECTEURS DE DÉPARTEMENT (3e CYCLE)
› Médecine générale :
Jean-Marc FRANCO (MCA)
› Médecine spécialisée :
Arnaud WINER (PH)
RESPONSABLES PEDAGOGIQUES :
› PACES : Jimmy SELAMBAROM (MCU-HDR)
› PCEM2 : Malik BOUKERROU (PU-PH) / Philippe GASQUE (PU)
› DCEM1 : Xavier COMBES (PU-PH) / Pascale GUIRAUD (PU)
› DU Ethnomédecine :
Laurence POURCHEZ (MCU-HDR) / Pascale GUIRAUD (PU)
COORDONNATEURS :
› Stage de sémiologie : Bernard-Alex GAUZERE (PH) / Arnaud WINER (PH)
GROUPE DE RECHERCHE EN IMMUNOPATHOLOGIES ET
MALADIES INFECTIEUSES (GRI)
EA 4517
› Directeur : Philippe GASQUE (PU, INSERM U945)
› Directeur adjoint : Marie Christine JAFFAR-BANDJEE (PH)
› Localisation : plateforme CYROI (Parc Technologique
Universitaire et CHU Nord et SUD)
Le groupe de recherche en immunopathologies et maladies infectieuses est
une jeune équipe d’accueil (EA 4517) composée d’enseignants-chercheurs et de
praticiens hospitaliers depuis peu rattachée à la nouvelle UFR Santé. L’équipe
est impliquée dans de grands programmes de recherche régionaux/nationaux
(PHRC, CPER/FEDER, ANR, MOM) et internationaux (programmes Européens :
ICRES ‘integrated chikungunya Research’ impliquant plus de 10 laboratoires
internationaux et programme ‘capacity building RUNEMERGE, PCRD7) sur les
maladies infectieuses et émergentes telles que le chikungunya et la leptospirose.
Les programmes de recherche les plus récents visent à caractériser les processus
et identifier de nouvelles molécules immuno-régulatrices ainsi que de nouveaux
principes actifs issus de la biodiversité de la zone Océan Indien en collaboration
avec la Fédération Environnement Biodiversité Santé de l’Université de la Réunion.
GESTIONNAIRES :
› PACES : Anne-Laure BEURARD
› PCEM2 : Yannis BOUGET
› DCEM1 : Yannis BOUGET
› Troisième cycle : Mario CAPET
› DU Ethnomédecine : Karine PAYET
Groupe d’Étude sur l’Inflammation Chronique et
l’Obésité (GEICO)
EA 4516
›D
irecteur : Christian LEFEVRE D’HELLENCOURT (PU)
›L
ocalisation : site du Moufia et CYROI
Le Groupe d’Étude sur l’Inflammation Chronique et l’Obésité (GEICO) est une
équipe d’accueil récemment rattachée à l’UFR Santé. Le GEICO s’intéresse à
l’origine de l’inflammation chronique associée à l’obésité et aux conséquences
de cette inflammation sur le développement des pathologies liées à l’obésité. Les
projets de recherche comprennent des approches fondamentales permettant une
meilleure compréhension des mécanismes moléculaires, mais également des
approches physiologiques chez l’animal et des études cliniques chez l’homme.
L’objectif est de mettre au point des stratégies nutritionnelles ou thérapeutiques
pour réguler l’inflammation chronique, notamment en utilisant les ressources de
la biodiversité de la région Océan Indien.
10 PLANS D’ACCÈS
PLANS D’ACCÈS 11
Administration - Site de Bellepierre
UFR Santé (administration centrale)
Université de La Réunion - UFR Santé
1 allée des Aigues-Marines - 97487 Saint-Denis Cedex
PACES - Site du Tampon
117, rue du Général Ailleret - 97430 le Tampon
Accès par bus : Réseau CAR JAUNE
De la gare routière de Saint-Pierre au Tampon :
› Ligne 2 (Bus fleuri)
Accès par bus :
Réseau CITALIS
> Lignes 10, 12
Relais - accueil
PACES
PACES - Site du Moufia
PCEM2 et DCEM1 - Site de Saint-Pierre
Accès par bus :
Réseau CITALIS
> Lignes 6, 7, 10
40, avenue de Soweto - Terre Sainte - BP 373
97455 Saint-Pierre cedex
Relais - accueil
PACES
De Saint-Pierre à Saint-Denis :
› Ligne Z’éclair 1
De Saint-Pierre à Terre-Sainte :
› Ligne Littoral (Bus fleuri)
12 LES ÉTUDES DE SANTÉ
LES ÉTUDES DE SANTÉ 13
Dispositifs particuliers
Schéma des études
Pour chacune des rubriques ci-dessous, retrouvez les informations actualisées sur
notre site internet (http;//ufr-sante.univ-reunion.fr).
Schéma général
Les études à l’université sont organisées sur le schéma européen du LMD avec la
capitalisation de crédits européens (ECTS) pour l’obtention des diplômes de Licence
et de Master. Les professions de santé sont accessibles par des études à l’université
ou dans des instituts spécialisés.
Chacune des quatre filières de la PACES conduit désormais à l’obtention d’un diplôme
de formation générale (DFG) au niveau bac+3. Les filières (masso-kinésithérapie,
ergothérapie, psychomotricité, infirmier) conduisent désormais à l’obtention d’un
grade universitaire de Licence ou de Master selon les dispositions prévues par
les textes règlementaires qui fixent le cadre de la convention avec une université
disposant d’une UFR Santé.
Internat
S4
Licence
S3
DUT
S2
S1
Concours de la
PACES
Baccalauréat ou titre admis en èquivalence
LMD : Licence – Master - Doctorat
ECTS : European Credit Transfer System
S : semestre
PACES : Première Année Commune des Etudes de Santé
DFG : Diplôme de Formation Générale
DUT : Diplôme Universitaire de Technologie
ECN : Epreuves Classantes Nationales
Infirmier
DFG DFG DFG DFG
Ergothérapie
60
Licence pro
L’EXERCICE DU DROIT AUX REMORDS
Psychomotricité
120
S6
S5
Le dispositif réglementé permet à des candidats justifiant notamment de certains
grades, titres ou diplômes d’être admis en deuxième année ou en troisième année
des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme.
Masso-Kinésithérapie
180
Master
LES PASSERELLES ENTRANTES EN PCEM2 ET DCEM1
Sage-femme
+3
S2
S1
Médecine
240
S4
S3
Pharmacie
ECN
Odontologie
Doctorat
300
Dans ce cas, les étudiants ne peuvent redoubler en PACES qu’après avoir validé
une première année conduisant au grade de la Licence. Les dérogations en vue
d’un redoublement, ne sont accordées que pour des motifs jugés sérieux et dûment
justifiés.
Les étudiants ayant obtenu le forfait de 60 ECTS à l’issue d’une année d’inscription
en PACES peuvent demander une admission en deuxième année de Licence. La
demande doit être adressée auprès de l’établissement d’accueil qui fixe ses propres
modalités et calendriers.
Internat
+8
+5
En fonction de leurs résultats aux épreuves, les étudiants ayant bénéficié d’une
inscription en PACES (primants) peuvent être réorientés à l’issue du semestre 1 ou
du semestre 2 par décision du Président de l’université et sur proposition du Doyen
de l’UFR.
LES PASSERELLES VERS UNE DEUXIÈME ANNÉE DE LICENCE
Crédits
ECTS
Internat
Années
post-bac
LA RÉORIENTATION EN PACES
Le dispositif est ouvert aux étudiants ayant validé au moins deux années dans la
filière d’affectation choisie à l’issue de la première année pour une admission en
deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de
sage-femme dans le cadre d’un changement de filière (droit au remords).
LE CONTRAT D’ENGAGEMENT DE SERVICE PUBLIC (CESP)
Le contrat d’engagement de service public (CESP) est proposé aux étudiants de
toutes nationalités ayant été admis à poursuivre les études de médecine à l’issue
du concours de la première année.
L’ANNÉE RECHERCHE
Les internes de médecine générale et des autres spécialités peuvent faire acte
de candidature pour obtenir une année recherche. Dans le cadre d’un contrat,
elle s’effectue pour une période continue comprise entre un 1er novembre et un
31 octobre, au plus tôt au début de la 2e année et s’achève au plus tard à la fin de la
dernière année de l’internat.
14 LES ÉTUDES DE SANTÉ
L’année-recherche est accomplie dans un laboratoire de recherche français
agréé, reconnu par le contrat quadriennal université-ministère et participant à
l’enseignement d’un diplôme d’études approfondies, d’un master recherche ou bien
préparant à la soutenance d’une thèse de doctorat ou dans un laboratoire étranger
participant à une formation équivalente.
LES PROGRAMMES D’ÉCHANGES
Notre faculté propose le programme ERASMUS pour des séjours d’un semestre ou
d’une année universitaire. Pour l’année 2013-2014, deux universités européennes
sont proposées :
› l’université de Kiel (Allemagne) pour des étudiants justifiant d’un très bon niveau
en allemand
Nombre de places offertes : 1
Site internet : http://www.uni-kiel.de/index-e.shtml
› l’université de Tromsø (Norvège) pour des étudiants justifiant d’un très bon niveau
en anglais (langue d’enseignement).
Nombre de places offertes : 4
Site internet : http://en.uit.no/inenglish
D’autres accords sont en cours de négociation et les informations actualisées sont
disponibles sur notre site internet.
LES DEMANDES DE TRANSFERT
L’admission dans une filière après la PACES de l’Université de La Réunion est
prononcée pour le cursus correspondant à l’Université de La Réunion ou à défaut,
pour les établissements d’accueil liés par convention. Le transfert demandé par un
étudiant est apprécié par le doyen de l’UFR Santé et par celui de l’établissement
d’accueil auprès desquels il formule une demande.
LES STAGES
Les stages sont obligatoires et donnent lieu à une évaluation pratique.
› Stage d’initiation aux soins infirmiers (non rémunéré) : il ne concerne que les
étudiants admis en PCEM2
› Stage officinal (non rémunéré) : il ne concerne que les étudiants admis en deuxième
année de pharmacie
› Stage de sémiologie (non rémunéré) : il ne concerne que les étudiants en deuxième
et troisième année des études médicales.
› Stage d’externat (non rémunéré) : il est proposé à La Réunion pour tous les étudiants
d’autres universités qui en font la demande auprès du service gestionnaire du CHU
de La Réunion.
L’INTERNAT EN MÉDECINE
L’internat est organisé pour la médecine générale et la médecine spécialisées. Les
spécialités ouvertes dans les subdivisions de France métropolitaine et d’outre-mer
sont accessibles en fonction du classement aux Epreuves Classantes Nationales
(ECN).
LES ÉTUDES DE SANTÉ / Vie Étudiante 15
L’ECOLE DE L’INSERM
L’Ecole de l’Inserm Liliane Bettencourt a pour but de donner à des étudiants en
médecine ou pharmacie une formation précoce à la recherche.
L’Ecole organise une formation théorique et pratique à la recherche biologique et
médicale, pour permettre en deux étapes :
› d’obtenir un Master 2-recherche en 4e année d’études de médecine ou de pharmacie
›d
e préparer une thèse de sciences avant l’Internat directement après le Master
2-recherche ou en cours d’Internat.
Vie étudiante
En plus des activités générales de l’université, l’UFR dispose d’un tutorat spécialisé
et une association organise différentes actions.
LE TUTORAT
Le tutorat est proposé gratuitement aux étudiants inscrits en PACES. Les tuteurs
sont recrutés parmi les étudiants de PCEM2 et de DCEM1. La mission du tutorat est
placée sous la responsabilité d’un coordonnateur pédagogique et se développe en
partenariat avec les enseignants de la faculté.
Les tuteurs participent à l’accueil et à l’information des publics (lycéens, étudiants)
lors des évènements organisés par l’université (semaine de pré-rentrée des
étudiants, journées portes ouvertes aux lycéens).
Ils animent tout au long de l’année un dispositif de soutien auprès des étudiants
avec des forums de questions / réponses en ligne, des permanences et du conseil
méthodologique.
L’ASSOCIATION ÉTUDIANTE
L’association loi 1901 « Les Carabins de Bourbon » rassemble les étudiants de 2e et
3e année de médecine à La Réunion. Elle a pour but :
› de faciliter et d’organiser la vie estudiantine (tutorat pour les étudiants de PACES,
bourse aux livres de médecine, conférences et causeries sur la santé, accès au
matériel médical de base pour les stages : stéthoscope, marteau à réflexes…,
soutien aux étudiants en général, organisations de soirées à thème),
›d
e représenter les étudiants en médecine dans les instances de l’Université et de
l’UFR Santé,
›d
e participer aux actions humanitaires réunionnaises (Relais pour la vie…)
›d
e tisser des liens de solidarité avec le monde de la santé et le monde universitaire
réunionnais : médecins libéraux et praticiens hospitaliers, enseignants de l’UFR
Santé, externes et internes en médecine, étudiants en médecine réunionnais en
métropole...
›d
e promouvoir l’image des étudiants en médecine au sein de la société réunionnaise.
« Les Carabins de Bourbon » organisent chaque année un Gala de médecine qui
permet de rassembler le temps d’une soirée les principaux acteurs des études
médicales à La Réunion.
Contact : [email protected] | Page Facebook : Carabins de Bourbon
16 Calendrier universitaire
DU d’ethnomédecine 17
Calendrier
DU d’ethnomédecine
Calendrier universitaire 2012-2013/2013-2014
Calendrier pédagogique et d’organisation des épreuves du DU d’ethnomédecine
> Calendrier universitaire 2012-2013
Semestre 1
Réunion de pré-rentrée
Lundi 8 septembre 2012
Période d’activités pédagogiques
Lundi 10 septembre 2012 au
samedi 15 décembre 2012
Examens semestre 1
Lundi 17 décembre 2012 au
mercredi 19 décembre 2012
Semestre 2 (Année 1 semestre 2)
Période d’activités pédagogiques
Lundi 4 février 2013 au
samedi 20 avril 2013
Examens semestre 2
Lundi 22 avril 2013 au
samedi 27 avril 2013
Examens semestres 1 et 2 - Session 2
Lundi 24 juin 2013 au
samedi 29 juin 2013
> Calendrier universitaire 2013/2014 (prévisionnel)
Semestre 3 (Année 2 semestre 1)
Période d’activités pédagogiques
Lundi 2 septembre 2013 au
samedi 30 novembre 2013
Examens semestre 3
Lundi 9 décembre 2013 au
samedi 14 décembre 2013
> Responsables pédagogiques :
Pascale Guiraud, PU, Doyen de l’UFR Santé ;
Laurence Pourchez, MCF HDR UFR Santé
> Coordinateur pédagogique :
Laurence Pourchez, MCF HDR UFR Santé
> Validation
Niveau L2
> Équipe pédagogique :
›L
aurence Pourchez, anthropologue, MCF HDR UFR Santé, université de La
Réunion
›F
rançois Taglioni, PU, département de géographie, université de La Réunion
›C
laude Marodon, Dr en pharmacie, président de l’APLAMEDOM
›R
oger Lavergne, Agrégé de sciences, Dr en biologie (botanique)
›M
arie Roué, anthropologue, Directrice de recherches au CNRS, laboratoire
d’ethnobiologie du Museum National d’Histoire Naturelle (Paris)
›M
ary Fleury, anthropologue, MCF, Museum National d’Histoire Naturelle,
Cayenne, Guyane
›A
meenah Gurib-Fakim, Pr de chimie organique, CEPHYR
›W
eiguo Hu, Dr en médecine traditionnelle chinoise
Semestre 4 (Année 2 semestre 2)
Période d’activités pédagogiques
Lundi 10 février 2014 au
samedi 29 mars 2014
Examens semestre 4
Lundi 14 avril 2014 au
samedi 19 avril 2014
Examens semestres 3 et 4 - Session 2
Lundi 5 mai 2014 au
samedi 10 mai 2014
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
18 DU d’ethnomédecine
Programme des enseignements 19
Programme des enseignements
Nb. d’heures
par étudiant
DU d’ethnomédecine
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Nom et qualité du
responsable d’UE
ECTS
Intitulé de l’unité
d’enseignement
CM
1
1
UE1
Ethnomédecine
Laurence
Pourchez, MCF
HDR, UFR Santé
2
20
20
1
1
UE2
Anthropologie médicale
Laurence Pourchez
MCF HDR, UFR
Santé
2
20
20
2
20
20
An. Sem.
TD
TP TOTAL
1
2
UE3
Médecines savantes non
occidentales
Weigo Hu
Dr en médecine
traditionnelle
chinoise
Marie Fleury
MCF, MNHN
2
1
UE4
Savoirs et médecines
traditionnelles
Marie Roué
Dr CNRS, MNHN,
Paris
2
20
20
2
1
UE5
Donner de la valeur aux
savoirs traditionnels à
travers la connaissance
de la pharmacopée
(Afrique et océan indien)
Ameenah
Gurib-Fakim
Pr de chimie
organique,
CEPHYR
2
20
20
1
1
UE6
Ethnobotanique
réunionnaise
Roger Lavergne,
Dr, agrégé
2
16
1
2
UE7
Ethnopharmacologie
Claude Marodon
Dr en pharmacie
2
20
20
2
2
UE8
Santé et développement
François Taglioni
PU, UFR LSH
2
20
20
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
4
20
20 Programme des enseignements
Programme des enseignements 21
DU d’ethnomédecine : les UE
UE 1 : Ethnomédecine
> Volume horaire : 20h
> Enseignantes : Laurence Pourchez (MCF HDR, UFR Santé, université de
La Réunion), Marie Fleury (MCF, MNHN)
UE 2 : Anthropologie médicale
> Volume horaire : 20h
> Enseignantes : Laurence Pourchez, Doris Bonnet (Dr IRD)
UE3 : Médecines savantes non occidentales
> Volume horaire : 20h
> Enseignants : Weigo Hu, Dr en médecine traditionnelle chinoise,
Marie Fleury (MCF, MNHN)
> Intervenants : Weigo Hu (médecine chinoise), Marie Fleury (médecine
ayurvédique)
UE4 : Savoirs traditionnels et médecine de l’océan indien (Réunion,
Maurice, Seychelles)
> Volume horaire : 20h
> Enseignante responsable : Marie Roué (Dr CNRS , MNHN)
> Intervenante : Marie Roué
UE5 : Donner de la valeur aux savoirs traditionnels à travers
la connaissance de la pharmacopée (Afrique et océan indien)
> Volume horaire : 20h
> Enseignante : PU Ameenah Gurib-Fakim (Pr de chimie organique, CEPHYR)
UE6 : Ethnobotanique réunionnaise
> Volume horaire : 20h
> Enseignant : Roger Lavergne (Docteur ès Sciences, professeur agrégé de
SVT, ethnobotaniste)
UE7 : Ethnopharmacologie
> Volume horaire : 20h
> Enseignant : Claude Marodon (Docteur en pharmacie)
UE8 : Santé et développement
> Volume horaire : 20h
> Enseignant : François Taglioni (PU Département de géographie, Université
de La Réunion)
Total : 160 heures
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Fiches pédagogiques
UE1 – Ethnomédecine
Enseignantes :
Laurence Pourchez (MCF HDR Univ-Réunion)
Marie Fleury (MCF, Museum National d’Histoire Naturelle) Antenne du
MNHN en Guyane, IRD, BP 16597323 Cayenne Cedex
SEMESTRE
Modalités d’Evaluation
Nombre d'heures
1
Devoir sur table
20
Résumé du cours
Il s’agira, dans ce cours, de poser les bases de l’ethnomédecine au travers de
la découverte de deux sociétés porteuses, l’une et l’autre, de deux systèmes
thérapeutiques différents de la biomédecine :
Le système thérapeutique réunionnais, ses logiques et cohérences (Laurence
Pourchez);
La place des plantes médicinales dans la médecine des Noirs marrons et des
Amérindiens de Guyane française (Marie Fleury)
La médecine traditionnelle réunionnaise
› Origines
› Conceptions de la maladie
› Interprétations étiologiques
› Culture bound syndromes
› Rites de naissance et rites de mort, place des végétaux dans ces différents rituels
La médecine des Noirs Marrons de Guyane
› Perception de la Maladie
1-Vocabulaire médical
2-Conception de la maladie
3-Interprétation étiologique
›T
hérapeutique
La place du magico-religieux dans la démarche thérapeutique
Conception de l’être humain
Place des végétaux dans les différentes étapes de la vie
Les rites de naissance et de la mort
Place des remèdes populaires dans la démarche thérapeutique
Exemples de pratiques thérapeutiques
Plantes médicinales
Origine
Préparation
Quelques exemples de plantes utilisées
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
…/…
22 Calendrier universitaire
…/… Les Amerindiens Wayana
› La perception de la maladie dans le chamanisme
› La thérapeutique
Exemple des maladies liées à une rupture d’interdit
Correspondance entre maux, animaux et végétaux
› La médecine populaire
Les principales plantes médicinales utilisées
Quel avenir pour la médecine populaire traditionnelle ?
Conclusion
› L’importance du culturel dans la perception de la maladie, et l’usage des plantes
médicinales.
Bibliographie succincte
•B
enoist J., 1993, Anthropologie médicale en
•G
renand P., Moretti C., Jacquemin H., Pré-
société créole. Paris : PUF.
•B
onnet D., Pourchez L. (eds.), 2007. Du
soin au rite dans l’enfance. Paris : ERES /
IRD.
•C
hapuis J., 1998. La personne wayana
entre sang et ciel. Thèse d’anthropologie,
Aix-Marseille, 2 Tomes, 1082 p.
•F
leury M.,. 1991 »Busi nenge», les HommesForêt. Essai d’ethnobotanique chez les
Aluku (Boni) en Guyane française, thèse
présentée pour l’obtention du titre de
docteur de l’université Paris 6, spécialité :
Biologie Végétale Tropicale, 357 p.
•F
leury M., 2007. Remèdes wayana – Wajana epit , Editions GADEPAM-CRDP, 112 p.
•F
leury M., 2007. « Du piment de l’agouti
à la fiente d’aigle harpie : les animaux
entre aliments, maux et remèdes chez les
Wayana (Guyane française), in Dounias
E., Motte-Florac E., Mesnil M., Dunham
M. (eds). Le symbolisme des animaux.
L’animal clef-de-voûte dans la tradition
orale et les interactions homme-nature /
Animal symbolism. The “keystone” animal
in oral tradition and interactions between
humans and nature. Paris, IRD, DVD
Collection “Colloques et Séminaires” :
835-855.
vost M.F., 2004. Pharmacopées traditionnelles en Guyane. Créole, Palikur, Wayãpi,
Editions de l’IRD , Paris, 816 p.
•H
urault, J. 1961. Les Noirs réfugiés Boni
de la Guyane française. Mémoire 63 de
l’Institut français d’Afrique noire (IFAN),
Dakar, 363 p. + pl.
•H
urault, J. 1965. La vie matérielle des Noirs
réfugiés Boni et des Indiens Wayana du
haut Maroni (Guyane française). Agriculture, économie et habitat. Mémoire
ORSTOM, Paris, 142 p. + depliant + photos.
•P
ourchez, L., 2002. Grossesse, naissance
et petite enfance en société créole. Paris :
Karthala.
•P
ourchez, L., 2011. Savoirs des femmes.
Médecine traditionnelle et nature. Paris :
UNESCO Publishing.
•V
ernon D., 1987. « Payer n’est pas mourir ».
Le sens des prestations dans une médecine traditionnelle. DEA d’anthropologie,
EHESS, 300 p.
•V
ernon D., 1992. Les représentations du
corps chez les Noirs Marrons Ndjuka du
Surinam et de la Guyane Française. Editions de l’ORSTOM, Paris, 95p.
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Programme des enseignements 23
UE2 – Anthropologie médicale
Enseignantes :
Laurence Pourchez (MCF HDR Univ-Réunion)
SEMESTRE
Modalités d’Evaluation
Nombre d'heures
1
Devoir sur table
20
Résumé du cours
Le cours d’anthropologie médicale reprend, en les développant et en les étayant sur
des recherches récentes, certains éléments présentés lors du cours de PACES.
D’un point de vue conceptuel, seront repris les concepts de :
› Les différentes lectures possibles du terme maladie
› Ilness, sickness, disease
› Care et cure
› Culture bound syndrome
› Pathocénose
Les exemples présentés seront associés au VIH, au cancer, à l’anthropologie de la
fécondité, aux maladies émergentes, à l’anthropologie des contextes hospitaliers.
Bibliographie
Benoist, Jean, 1993, Anthropologie médicale en société créole. Paris : PUF.
Bonnet, Doris, 1988, Corps biologique. Corps social. Procréation et maladies
de l’enfant en pays mossi (Burkina Faso). Paris : Éditions de l’Orstom. horizon.
documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins.../25416.pdf
Fainzang, Sylvie, 2000, « La maladie, un objet pour l’anthropologie sociale »,
classiques.uqac.ca/.../Fainzang_sylvie/maladie_objet...sociale/maladie_objet...
Good, Byron, 1998, Comment faire de l’anthropologie médicale, médecine, rationalité
et vécu. Paris : Synthélabo.
Pouchelle, Marie-Christine, 2003, L’Hôpital corps et âme. Essai d’anthropologie
hospitalière, Paris, éd. Seli Arslan.
Pourchez, Laurence, Dupé Sandrine, 2011, Enquête sur les grossesses chez les
mineures. Saint-André : Océan Editions.
Véga, Anne, 2001, Une ethnologue à l’hôpital. Paris : Editions des archives
contemporaines.
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
24 Programme des enseignements
Programme des enseignements 25
UE3 – Médecines savantes non
occidentales
Les Cinq mouvements
› I. Les cinq mouvements
I.1 Introduction
I.2 Caractéristiques des Cinq mouvements
Enseignants :
Weigo Hu (Dr en médecine traditionnelle chinoise),
Marie Fleury (MCF, Museum National d’Histoire Naturelle) Antenne du
MNHN en Guyane, IRD, BP 16597323 Cayenne cedex
SEMESTRE
Modalités d’Evaluation
Nombre d'heures
2
Devoir sur table
20
Résumé du cours
I-La médecine chinoise traditionelle
Cette introduction à la médecine chinoise traditionnelle permet d’aborder les
fondements, concepts et méthodes afin d’appréhender ultérieurement cette
médecine holistique qui place l’homme au centre d’un système complexe
d’interactions que les médecines savantes occidentales ont parfois tendance à trop
compartimenter dans une vision analytique et symptomatologique au détriment
d’une approche complexe et globale.
Le Yin/Yang et ses applications
› I. Théorie du Yin et du Yang
I.1. Introduction
I.2. Principes élémentaires de la théorie du Yin/Yang
I.3. Les quatre modes relationnels du Yin/Yang
I.4. Le Yin/Yang dans la pathologie
› II. Notions de Jing, Shen et Qi : les trois trésors
II.1 Le Jing
II.2 Le Shen
II.3 Le Qi.
1. Fonctions générales : Impulsion, réchauffement, protection, contrôle,
transformation du Qi.
2. Mouvements : Montée, descente, extériorisation, intériorisation
3. Les Qi produits sous l’impulsion du Yuan Qi
› III. Notions de maladies
III.1 Les causes
III.2 Les trois trésors et les maladies
› II. Les relations entre les Cinq mouvements
II.1 Les relations physiologiques
1. Le cycle Sheng (engendrement)
2. Le cycle Ke (domination)
II.2 Les relations pathologiques
1. Le cycle Sheng perturbé (engendrement perturbé)
2. Le cycle Cheng (oppression)
3. Le cycle Wu (outrage)
II.3 Les Cinq mouvements dans le diagnostic
II.4 Les Cinq mouvements et le traitement
II.5 Les Cinq mouvements en phyto et diététique
II.6 Les Cinq mouvements et le massage
› III. La théorie des organes (Zang-Fu)
3.1 Zang (organes Yin)
1. Le foie (Gan)
2. Le cœur (Xin)
3. La rate (Pi)
4. Le poumon (Fei)
5. Les reins (Zhen)
6. L’enveloppe du cœur (Xin Bao)
3.2 Fu (entrailles Yang)
1. La vésicule bilaire (Dan)
2. L’intestin grêle (Xiao Chang)
3. L’estomac (Wei)
4. Le gros intestin (Da Chang)
5. La vessie (Pang Guang)
6. Les trois foyers (San Jiao)
Bibliographie
Houng-Ti, (2600 avant J.-C.), 1999 (pour la traduction par Lavier, J-A.). Nei Tching Sou
Wen. Puiseaux, Pardès, 449 p.
Marié, E., 2008. Précis de médecine chinoise. St Jean-de-Braye, Editions Dangles,
488 p.
Macioccia, G., 2008. Les principes fondamentaux de la médecine chinoise. Issy-LesMoulineaux, Elsevier/Masson, 1286 p.
…/…
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
26 Programme des enseignements
…/…
Programme des enseignements 27
II -La médecine ayurvédique : les grands principes et l’usage des
plantes médicinales
› A- Introduction aux grands principes
de l’Ayurvéda
› B- Constitution de l’être humain
1- Le concept des pancra Mahâbhuta
2- Le concept des tridosha
3- Le concept des saptadhâtu
4- Les Uapdhâtu
5- Les tri Mala
6- Les Srota
7- Les Agnis
8- Ama
› C-Pathologie
1- Ethiologie
2- Pathogénèse
3- Processus physiopathologique
› D-Diagnostic
1- Examen du malade
2- Examen de la maladie
3- Pronostic
Enseignante :
Roué Marie (Dr CNRS, Museum National d’Histoire Naturelle)
› E-Traitement
1- Les différentes thérapies
2- Modes d’action des drogues
3- Les préparations
›F
-Usage des plantes médicinales
1- Nomenclature
2- Classification
3- Récolte
4- Stockage
5- Quelques exemples de plantes
médicinales utilisées
Bibliographie
• Dastur J.F., 1960. Everybody’s guide
to ayurvedic medecine D.B. Tarporeva
sons and Co, private LD, 316 p.
• Edde G., 1985. La Médecine ayurvédique,
éditions Dangles
• Edde G., 1992. Traité de l’Ayurvéda,
tome I et II, éditions Guy Trédaniel
• Filliozat J., 1949. La Doctrine classique
de la médecine indienne, éd. École
Française d’Extrême Orient. Paris,
Imprimerie Nationale, 1949
• Fleury M., 1987. Médecine ayurvédique
et phytothérapie. Etude comparée de
quelques plantes médicinales. Thèse
de Pharmacie, Nantes, 107 p + annexes.
• P.N.V. Kurup, 2003. Scientific Basis for
Ayurvedic Therapies in «Ayurveda—A
Potential Global Medical
edited by Mishra, L.C. 1-14.
UE4 – Savoirs et médecines
traditionnelles
System»,
•M
azars G.,1995. La médecine indienne,
PUF (Que sais-je ? no 2962), 1995
•P
eny J. M ., 1986. Approche des
principes fondamentaux de la médecine
ayurvédique. Thèse de pharmacie,
Nantes, juin 1986. 345 p.
•Z
immerman F., 1982. La jungle et
le fumet des viandes. Un thème
écologique dans la médecine hindoue.
EHESS, Gallimard, 256 p.
•Z
immerman F., 1982. La place de la
médecine ayurvédique dans la vie
quotidienne, in Bul. Ethnomedecine
(14), juin 1982 : 3-11.
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
SEMESTRE
Modalités d’Evaluation
Nombre d'heures
3
Exposé par groupes sur un thème
préalablement agréé
20
Résumé du cours
Les savoirs traditionnels, qualifiés également de savoirs locaux et autochtones ou
d’autres systèmes de savoirs, seront évalués dans leur similitude et leur différence
par rapport aux savoirs scientifiques. Ils concernent tous les domaines depuis celui
de la gestion de la biodiversité, jusqu’à celui de la santé, en passant par les techniques
et savoir-faire relatifs aux modes de vie : chasse, pêche, agriculture, cueillette. Les
savoirs locaux sont à la fois des pratiques, des savoirs plus élaborés comparables à
la science et basés sur l’observation, et sont empreints de représentations et visions
du monde spécifiques à la culture dont ils sont issus. Ils ne sont pas immuables,
mais au contraire comme toutes traditions sont réinterprétés et se transforment
dans un monde en évolution. Nous aborderons également les problèmes de leur
transmission dans un contexte non formel d’apprentissage en situation, qui est
souvent menacée par les transformations des sociétés qui séparent radicalement
les adultes et les jeunes, les femmes et les hommes, la tradition et la modernité.
Nous présenterons enfin l’histoire des différentes phases de la pensée occidentale
sur les savoirs locaux, depuis la négation des savoirs locaux (seule la science
occidentale sait, les autres cultures croient), jusqu’à leur acceptation d’un point de
vue intellectuel (relativisme culturel), pour arriver à la phase contemporaine inscrite
dans leur reconnaissance dans les conventions internationales en tant que droits,
protection de la propriété intellectuelle et partage équitable.
Bibliographie
• Agrawal, Arun (Edit.), 2002, Les savoirs autochtones, Revue internationale des
sciences et sociales, Numéro 173, Unesco
• Berkes, Fikret, 2008, Sacred Ecology : Traditional ecological knowledge and
resource management, Edit. Routledge
• Lévi-Strauss, Claude, 1962, La pensée sauvage, Plon
• Pourchez, Laurence, 2011, Savoirs des femmes - médecine traditionnelle et nature.
Maurice, Réunion, Rodrigues. Editions Unesco, collection Savoirs Locaux et
autochtones.
• Roturier, Samuel et Roué, Marie, 2009, Of forest, snow and lichen: Sa´mi reindeer
herders’ knowledge of winter pastures in northern Sweden », Forest Ecology and
Management 258 1960–1967
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
28 Programme des enseignements
Programme des enseignements 29
UE5 – Donner de la valeur aux savoirs
traditionnels à travers la connaissance
de la pharmacopée (Afrique et océan indien)
Adding value to traditional knowledge through a pharmacopoeia
Bibliographie
Enseignant :
Ameenah Gurib-Fakim (Pr de chimie organique, CEPHYR)
SEMESTRE
Modalités d’Evaluation
Nombre d'heures
3
Contrôle continu
20
Résumé du cours (Cours dispensé en français)
Although sub-saharan africa and the indian ocean islands contain about 60.000
of the world’s higer plant species, roughly 25% of the world’s total ; less than 8% of
the 1100 medicinal plants commercialised internationally are of African origin. This
situation has arisen because information on the traditional uses of African plants
has seldom been written down but transferred orally from generation to generation
by story tellers and traditional healers.
• Blumenthal M Ed. (1998). The Complete German Commission E MOnographs.
Therapeutic Guide to Herbal Medicines. American Botanical Council. Austin, Texas,
US
• Brendler T. Ed (2010). African Herbal Pharmacopoeia. AAMPS Publishing, Mauritius
•G
urib-Fakim A (1994-1997). Plantes Medicinales de Maurice. Editions de l’Ocean
Indien, Rose Hill, Maurice
• Neuwinger HD (1996). African Ethnobotany, Poisons and Drugs. Chemistry,
Pharmacology, Toxicology. Chapmann and Hall, London, UK
• Wichtl M Ed. (2003). Herbal Drugs and Phytochemicals. A handbookj for practice on
a scientific basis. 3rd Edition. MedPharm Scientific Publishers, Stuttgart, Germany
Medicinal plants constitute an extremely important source for the development of
global pharmaceutical, cosmetic and fragrance industry. More than 40% of licenced
drugs are originally of plant origin. In Africa, indigenous medicine is usually the most
important form of treatment and also a culturally accepted practice. Also in much of
rural Africa it is the only form of therapy that exists.
African herbal medicine relies more on wild harvested plants than any continent on
earth eyt the sustainability of this indigenous resource is increasingly endangered
and this is compounded by the deforestation rate estimated to be around 1% while the
global average of 0.6%. Loss of plants also means loss of accompanying traditional
knowledge. The value of countless generations of observations of the application of
certain plants on human and animal disorders is impossible to value, especially in
relation to present day global bio-prospecting activities.
An African Herbal Pharmacopoeia is a necessity if growth is to be promoted for the
local biodiversity and major constraints removed.
These lectures will present an overview of the historical background to medicinal
plants in general with emphasis on African medicinal plants; the various international
conventions framing medicinal plants exploitation; their utilisation; quality control
issues; the socio-economic issues associated with the development of a herbal
pharmacopoeia.
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
30 Programme des enseignements
Programme des enseignements 31
UE6 – Ethnobotanique réunionnaise
UE7 – Ethnopharmacologie
Approche objective des pratiques de la tisanerie réunionnaise
Place des phytomédicaments dans la thérapeutique
Enseignant :
Roger Lavergne (Dr ès Sciences, agrégé en SVT)
Enseignant :
Claude Marodon (Dr en pharmacie)
SEMESTRE
Modalités d’Evaluation
Nombre d'heures
SEMESTRE
Modalités d’Evaluation
Nombre d'heures
1
Notation de l’herbier et devoir sur table
20
2
Devoir sur table
20
Résumé du cours
Résumé du cours
Propriétés supposées et d’autres révélées de certaines espèces.
Pour rester dans le contexte Hommes/Plantes, puisque « cuisine est médecine » des
boissons quotidiennes (café, thé), quelques épices, condiments, aromates seront
abordés.
Un herbier de plantes médicinales est souhaité. De fait, très tôt nous ferons au
moins une sortie de terrain au Colorado.
Rencontres éventuelles de tradipraticiens des environs de Saint-Denis.
Bibliographie
• Anne Adsersen, Henning Adsersen., Journal of Ethnopharmacology. Plants from
Reunion Island with alleged antihypertensive and diuretic effects – an experimental
and ethnobotanical evaluation
• Michel Botineau, Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs.
• Jacques Fleurentin, Plantes médicinales – traditions et thérapeutiques. Les plantes
qui nous soignent
• Roger Lavergne, 1990, Tisaneurs et plantes médicinales indigènes de l’île de la
Réunion.
• Pharmacopée Caribéenne de TRAMIL.
• Cyril Poullain, Contribution à l’étude des plantes endémiques et indigènes de la
Réunion – recherche d’activités biologiques et de principes actifs de 75 plantes.
L’ethnopharmacologie consiste à recenser les savoirs thérapeutiques traditionnels
et promouvoir le développement des médicaments à base de plantes. Dans cette
approche analytique, la connaissance de la composition chimique des plantes, leurs
propriétés pharmacologiques, leurs toxicités éventuelles permettent de confirmer,
ou d’émettre des recommandations sur leurs usages.
L’objectif est d’évaluer l’intérêt thérapeutique des plantes médicinales utilisées
dans leur cadre législatif (pharmacopée nationale, santé primaire et développement
durable). Principales plantes utilisées.
Contenu
Les bases de l’ethnopharmacologie :
› peuplement de l’ile, immigration lointaine et proche, influence régionale, évolution
› vocabulaire et définitions (étymologie)
› l’histoire des drogues végétales et leur observation
› les acteurs (tradipraticiens, chercheurs, familles, origine des populations, etc...)
› méthodologie des observations ethnopharmacologiques, les enquêtes
(ethnobotanique, noms latins, noms vernaculaires, confusions, théorie des
signatures, etc..) et traitement (bases de données, libre expression, mots clefs, )
› notions de toxicité (aiguë, chronique, mutagénicité, cancérigène, hépatotoxicité,
néphrotoxicité, neurotoxicité, risques pour mère et enfant, grossesse, allaitement)
précautions, recommandations, ...
› allégations et propriétés vérifiées (distinction)
› aspect environnemental, cueillette, culture, jardin créole, marchés, échange de
plantes, tisaneur de forêt, ...
› législation France, Europe, et spécificités DOM
…/…
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
32 Programme des enseignements
Programme des enseignements 33
UE7 – Ethnopharmacologie
UE8 – Santé et développement
Place des phytomédicaments dans la thérapeutique
Enseignant :
François Taglioni (PU, département de géographie, Université de La Réunion)
Enseignant :
Claude Marodon (Dr en pharmacie)
SEMESTRE
Modalités d’Evaluation
Nombre d'heures
2
Devoir sur table
20
SEMESTRE
Modalités d’Evaluation
Nombre d'heures
4
Devoir sur table
20
Résumé du cours
…/… › intérêt sociétal, et restitutions en langue et modes de communications respectant
la culture des groupes (ex. TRAMIL, Jardins du Monde, etc..)
› les pharmacopées traditionnelles et officielles.
› la tradition et le modernisme: phénomène de modes, retour «au naturel»,
adaptation, réponses (paludisme, dengue, épidémie du Chik, grippe, diverses
menaces sanitaires, stress oxydatif, cholestérol, etc...)
› principales approches par besoins et affections (bases anatomo-physiologiquesaffections- les réponses et remèdes seront cités)
› principales approches par monographies des plantes et leurs utilisations,
précautions, composition (quelques plantes)
Bibliographie succincte
• Longuefosse L., guide de la phytothérapie créole. Orphie, 2006
• Fleurentin J., de la plante au médicament 2 2008
• Riviere M., amis et faux amis, 2008
• Morel JM, Traité pratique de phytothérapie, 2008
• Wichtl M, Anton R, plantes thérapeutiques, Tec & doc, 2010
• Bruneton J, pharmacognosie, Tec & Doc 4e, 2010
• Lavergne R, les plantes médicinales d’aujourd’hui. Orphie, 2010
Le niveau de développement humain conditionne fortement le niveau de
développement sanitaire qui prévaut dans les pays en développement comme
dans les pays développés ; et vice-versa. Les interactions entre développement et
santé sont riches d’enseignements et de défis. Certes, les enjeux du développement
sanitaire sont d’autant plus fondamentaux que les pays sont pauvres mais, dans
un monde globalisé et en mutation climatique, les problèmes sanitaires des pays
du sud conditionneront de plus en plus la santé des pays du nord. Pour ce cours,
nous mettrons en perspective santé et développement et leurs conséquences
socio-spatiales. Nous montrerons aussi que les conditions socio-économiques
n’expliquent pas tout quand il s’agit d’inégalité de santé et d’allocation de ressources.
Le contexte ethnique joue un rôle souvent occulté. Nous verrons ainsi que la
discrimination en matière de droit civil et politique est aussi importante que les
inégalités économiques. Enfin, nous approfondirons la question de la coopération
sanitaire à l’échelle internationale.
Plan du cours
I. La notion de développement en question
› 1 . Le développement : les mots et les choses
›2
. Une approche plurielle
›3
. Les indicateurs de développement en général et l’IDH en particulier
›4
. Développement et démographie
4.1 Les disparités d’espérance de vie
4.2 La mortalité infanto-juvénile
4.3 La mortalité maternelle
II. Santé et environnement social
› 1 . Quelles relations pauvreté et santé ?
1.1 Des effets cumulatifs entre revenu et santé
1.2 Dans les pays riches comme dans les pays pauvres
…/…
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
34 Programme des enseignements
Programme des enseignements 35
UE8 – Santé et développement
Enseignant :
François Taglioni (PR, département de géographie, Université de La Réunion)
SEMESTRE
Modalités d’Evaluation
Nombre d'heures
4
Devoir sur table
20
Bibliographie
• Antoine, P. ; Golaz, V., 2010. Vieillir au sud. Bondy, Institut de recherche pour le
développement (IRD). Numéro spécial de «Autrepart revue de sciences sociales au
sud», n°53, 199 p.
• Bouquet, C., 2010. Les géographes et le développement. Pessac, Maison des
sciences de l’homme, 286 p.
…/…
›2
. Quelques interfaces pauvreté/santé
2.1 Sous-alimentation de la mère et de l’enfant
a) Insuffisance pondérale
b) Carence en fer
c) Carence en vitamine A
d) Défaut d’allaitement maternel
2.2 Autres facteurs de risque d’origine alimentaire et sédentarité
a) Hypertension artérielle
b) Surcharge pondérale, obésité et excès de masse corporelle
2.3 Le tabagisme
2.4 Les drogues
2.5 Alcool en abus
2.6 Les traumatismes
2.7 La mortalité au jeune âge
2.8 Les risques environnementaux
a) Eau non potable, problèmes d’assainissement et d’hygiène
b) Pollution de l’air
• Bret, B., 2006. Le tiers-monde, croissance, développement, inégalités. Paris, Ellipses
222 p.
›3
. Inégalité et santé
3.1 La question ethnique
3.2 La question du genre
3.3 Les inégalités liées à l’âge
• Ménard, S., 2002. « Questions de géographie de la santé». L’Espace géographique
n°3, p. 264-275.
• Bué, A., Plet, F., 2010. Alimentation, environnement et santé. Paris, Ellipses, 288 p.
• Buléon, P. ; Di Méo, G., 2005. L’espace social : lecture géographique des sociétés.
Paris, Masson,
• Cadène, P., 2007. La mondialisation. L’intégration des pays en développement.
Paris, SEDES, 224 p.
• Catteau, C., et alii., 2005. Atlas de la santé à La Réunion : environnement, mortalité,
morbidité, offre de soins. DRASS/IRD, Sainte-Clotilde, 87 p.
• Chasles, V. (dir.), 2010. Santé et mondialisation. Lyon, Université Jean Moulin, 325 p.
• Curtis, S., 2005. Health and inequality. Londres, Sage, 344 p.
• Hervouet J.-P., 1992. « Environnement et grandes endémies : le poids des hommes ».
Afrique contemporaine, n° 161, p. 155-167.
• Ménard, S., 2005. Géographie sanitaire appliquée et santé communautaire dans les
sociétés traditionnelles. Paris, Zagros, 269 p.
• Organisation mondiale de la santé, 2010. Rapport annuel.
›4
. Les effets pervers de l’enrichissement des socités
4.1L’acquisition d’un mode de vie pathogène
4.2Les conséquences négatives de l’amélioration des soins
III. Des exemples
• Picheral, H., 2001. Dictionnaire raisonné de géographie de la santé. Montpellier,
Université Paul Valery, 308 p.
• Salem, G. ; Vaillant, Z., 2008. Atlas mondial de la santé. Paris, Autrement, 80 p.
• Salem G., 1998. « La santé dans la ville : Géographie d’un petit espace dense : Pikine
Sénégal ». Paris : Karthala-Orstom, 360 p.
› 1 . Développement et discrimination : le pian et les Pygmées au Congo
›2
. Les disparités spatiales de santé en ville : l’exemple de Vientiane
›3
. Tuberculose en Guyane
›4
. Sida et développement
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
36 Réglementation des études
Réglementation des études 37
Réglementation
du DU d’ethnomédecine
Vu le Code de l’Education,
Vu le Décret n° 84-932 du 17 octobre 1984 modifié
Vu le Décret n° 84-573 du 5 juillet 1984 modifié
Vu le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire,
Modalités de
contrôle des connaissances
TD/
ECTS
TP
Unités d’Enseignement (UE)
Vol.
(h)
CM
1
UE1
Ethnomédecine
20
20
0
2
2h
Devoir sur table
1
UE2
Anthropologie médicale
20
20
0
2
2h
Devoir sur table
2
UE3
Médecines savantes non
occidentales
20
20
0
2
2h
Devoir sur table
3
UE4
Savoirs et médecines
traditionnelles
20
20
0
2
2h
Ecrit+oral
3
UE5
Donner de la valeur aux
savoirs traditionnels à
travers la connaissance
de la pharmacopée
(Afrique et océan indien)
20
20
0
2
1
UE6
Ethnobotanique
réunionnaise
20
16
4
2
1h
Devoir sur table +
notation herbier
2
UE7
Ethnopharmacologie
20
20
0
2
2h
Devoir sur table
4
UE8
Santé et développement
20
20
0
2
2h
Devoir sur table
TOTAL 160
156
4
16
Sem.
Épreuve
Conditions de validation :
Le DU d’ethnomédecine comporte 8 Unités d’Enseignement (UE).
Pour être déclarés admis, les candidats doivent réunir les conditions suivantes :
› obtenir la moyenne (note ≥ 10/20) à chacune des 8 UE
Les candidats non admis à la 1ère session repasseront à la 2e session toutes les UE où
ils n’ont pas obtenu une note au moins égale à 10/20.
Redoublement :
A l’issue de la 2e session, les étudiants qui n’ont pas validé la totalité des épreuves
peuvent redoubler. Lors du redoublement, ils doivent représenter les UE non
obtenues.
Sessions d’examen :
Les étudiants ne peuvent bénéficier dans une UE que de deux sessions d’examens
par an. La situation des étudiants absents en partie ou en totalité à l’une des
deux sessions pour raison de force majeure sera examinée pédagogiquement
par l’UFR. Un dossier complet devra être déposé au service de scolarité dans un
délai maximum de 5 jours ouvrables après l’examen. Si les motifs invoqués sont
expressément reconnus comme « cas de force majeure », des épreuves pourront être
exceptionnellement organisées dans un délai minimum de 15 jours après la clôture
de la 2e session.
Circulaire concernant les étudiants handicapés :
Les étudiants désirant obtenir le bénéfice des mesures préconisées par la circulaire
n° 86-156 du 24 avril 1986 étendant à l’Enseignement Supérieur les mesures prévues
par la circulaire n°85-302 du 30 août 1985, en faveur des étudiants handicapés,
sont priés de se faire connaître en début d’année universitaire auprès du service de
scolarité qui mettra en œuvre la procédure prévue à cet effet avec les étudiants et le
service de médecine préventive de l’Université.
TOTAL semestre 1
60
56
4
6
TOTAL semestre 2
60
60
0
6
TOTAL semestre 3
40
40
0
4
TOTAL semestre 4
20
20
0
2
Toutes les UE ont le même coefficient.
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Contrôle continu
38 Réglementation des études
Organisation des examens
du DU d’ethnomédecine
L’étudiant doit :
> être présent dans la salle d’examen un quart d’heure avant le début des épreuves.
> présenter sa carte d’étudiant à l’entrée de la salle d’examen.
L’étudiant doit laisser tout porte-documents, cartable, sac ou matériel susceptible
de contenir des cours ou autres documents à l’entrée de la salle dans la zone prévue
à cet effet.
Les casques antibruit, écouteurs, appareils électroniques et tout support
vestimentaire susceptibles de permettre la dissimulation de moyens d’information
ou de communication sont strictement interdits et les téléphones portables doivent
être éteints et rangés dans les sacs.
Tout étudiant porteur de documents en cours d’épreuve (même s’il ne les consulte pas)
ou surpris en flagrant délit de communication est passible de sanctions disciplinaires.
La fraude ou tentative de fraude peut entraîner pour l’intéressé la nullité de l’épreuve
et une convocation devant la section disciplinaire de l’Université de La Réunion.
L’accès aux salles d’examen est interdit à tout candidat qui se présente après la
distribution des sujets, quel que soit le motif du retard.
L’étudiant doit remettre obligatoirement sa copie identifiée, même si ce document
est blanc. Tout candidat présent au début d’une épreuve est considéré comme ayant
subi la totalité de l’épreuve. L’absence d’un candidat à une ou plusieurs épreuves
écrites ou orales est sans recours. Elle est assimilée à la remise d’une copie blanche
et notée zéro.
Surveillance :
La surveillance des épreuves écrites est assurée sous la responsabilité des
professeurs ou de leurs collaborateurs ayant assuré l’enseignement.
Le personnel administratif est chargé de l’organisation matériel des examens
(préparation des centres et du matériel de composition, pointage des candidats,
réception des copies, mise sous anonymat) et participe à la surveillance.
Jury et délibération :
Les enseignants se réunissent en jury : les notes sont arrêtées définitivement et le
procès verbal est validé. Aucune révision des notes ne peut avoir lieu ensuite sauf
en cas d’erreur matérielle constatée.
> Le jury est souverain et ses décisions sont sans appel
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
via notre site internet :
http://ufr-sante.univ-reunion.fr,
rubrique « Contact »
Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine
Médecine traditionnelle et plantes médicinales
Octobre 2012 - Service Communication / UFR Santé - Crédit photos : © Fotolia.com, , ©Université de La Réunion
> Pour contacter l’UFR Santé
(scolarité, responsable pédagogique et autres services)
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