Médecine traditionnelle et plantes médicinales DU Ethnomédecine 2012-2013 DU Ethnomédecine UFR Santé • 1, allée des Aigues Marines Bellepierre • 97487 Saint-Denis Cedex http://ufr-sante.univ-reunion.fr > rubrique « Contact » Sommaire L’UNIVERSITE DE LA REUNION...........................................................4 L’Université en chiffres Direction et administration générale Services aux étudiants L’UFR SANTÉ.......................................................................................................6 Administration générale Conseil de faculté Services-support Formation Recherche PLANS D’ACCÈS............................................................................................ 10 LES ÉTUDES DE SANTÉ.............................................................................12 Schéma des études Dispositifs particuliers Vie Étudiante...............................................................................................15 CALENDRIER UNIVERSITAIRE.............................................................16 DU d’ethnomédecine...........................................................................17 Organisation , l’équipe Objectifs Pédagogiques PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS...........................................19 Les Unités d’Enseignement Fiches pédagogiques REGLEMENTATION DES ÉTUDES.....................................................36 Réglementation du DU d’ethnomédecine Modalités de contrôle des connaissances Organisation des examens EDITO Chère étudiante, cher étudiant, La création de ce DU intervient dans un contexte marqué par un intérêt croissant pour les médecines dites douces ou alternatives. Il est en outre mis en place à la Réunion, île aux racines plurielles qui possède, comme l’ont montré, depuis près de 40 ans, les travaux du Pr Jean Benoist, un système thérapeutique original et cohérent, différent de la biomédecine. Ce système thérapeutique, la nosologie populaire qui y est lié sont nés de la rencontre, en un même lieu, d’individus venus d’horizons divers, porteurs, les uns et les autres de traditions thérapeutiques spécifiques à leur zone géographique d’origine. Ce système thérapeutique s’enrichit en outre d’itinéraires thérapeutiques pluriels consécutifs aux origines de ceux qui sont venus peupler l’île à partir du xviie siècle (médecines savantes d’origine chinoise, indienne, médecine populaire). Le premier des objectifs pédagogiques de ce DU est une meilleure connaissance/ compréhension du contexte réunionnais, des recours des patients tant dans le domaine de la phytothérapie que du point de vue des logiques mises en œuvre. Il s’agit ensuite d’approfondir chacun des domaines étudiés afin d’être capable d’analyser d’autres situations de pluralité thérapeutique : dans le cadre d’actions humanitaires, d’interventions dans des sociétés non occidentales ou dans lesquelles la biomédecine coexiste avec d’autres systèmes thérapeutiques. A l’issue de ce DU, les étudiants seront capables : › D’analyser divers contextes liés aux pratiques de soins dans des sociétés non occidentales en mobilisant les outils fournis par l’anthropologie médicale ; › De comparer divers types de recours médicaux au regard de la connaissance acquise de médecines savantes non occidentales et de médecines populaires (notamment la médecine traditionnelle réunionnaise dans ses diverses dimensions); › D’analyser les recours et itinéraires thérapeutiques non biomédicaux des patients ; › De reconnaître divers végétaux employés dans la pharmacopée traditionnelle de l’océan indien, › D’en donner les propriétés, les indications possibles, la toxicité éventuelle, les risques liés à des interactions médicamenteuses > Publics : Les étudiants en médecine, étudiants infirmiers, sages-femmes ou kinésithérapeutes à partir de la seconde année, les étudiants en biologie à partir du niveau L3, les étudiants en anthropologie à partir du niveau L3. > Débouchés : Les débouchés de ce DU se situent dans une optique d’optimisation des compétences professionnelles des étudiants dans leur contexte d’intervention, qu’il s’agisse d’action au sein d’ONG, d’action médicale humanitaire, d’intervention auprès de publics réunionnais (connaissance du milieu) ou d’autres publics non occidentaux. P. GUIRAUD Doyen de l’UFR Santé L. POURCHEZ Responsable pédagogique du Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine 3 4 L’UNIVERSITE DE LA REUNION L’Université en chiffres UNE UNIVERSITÉ MULTI-SITES : › Nord : Moufia, Centre-ville, Parc Technologique Universitaire (PTU), Bellepierre › Sud : Tampon, Terre-Sainte L’UNIVERSITE DE LA REUNION 5 Direction et administration générale DIRECTION ET ADMINISTRATION GÉNÉRALE Président de l’université : Mohamed ROCHDI (PU) Directeur général des services : Luçay SAUTRON 12 000 ÉTUDIANTS › 5 UFR (Unités de Formation et de Recherche) › 1 école d’ingénieurs › 1 Institut Universitaire Technologique (IUT) › 1 Institut d’Administration des Entreprises (IAE) › 1 centre de formation en apprentissage (CFA-UR) ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTS-CHERCHEURS > Enseignants-chercheurs Professeur des Universités – Praticiens Hospitaliers (PU-PH) Professeur des Universités (PU) Maître de Conférences des Universités (MCU) Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) Moniteur de l’enseignement supérieur > Enseignants Professeur agrégé de l’enseignement secondaire (PRAG) Professeur certifié de l’enseignement secondaire (PRCE) Chargé d’Enseignement Vacataire (CEV) Professeur Associé à Temps Partiel (PAST) > Chercheurs Directeur de Recherche (DR) Chargé de Recherche (CR) PERSONNELS ADMINISTRATIFS ET TECHNIQUES > Personnels BIATSS (Bibliothécaires, Ingénieurs, Administratifs, Techniciens, de Service et de Santé) Services aux étudiants SERVICES AUX ETUDIANTS > Pôle Relations extérieures, Orientation et Formation pour l’Insertion professionneLle (PROFIL) > S ervice Universitaire de Formation Permanente (SUFP) > Service Commun de Documentation (SCD) > S ervice Universitaire de Médecine Préventive et Promotion de la Santé (SUMPPS) > S ervice Universitaire des Activités Physiques et Sportives (SUAPS) > Maison Des Langues (MDL) > Maison Des Étudiants (MDE) > Service Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (TICE) > Service Universitaire de l’Action Culturelle (SUAC) 6 L’UFR SANTÉ Équipe de direction › Doyen : Pascale GUIRAUD (PU) ›V ice-doyen en charge de la recherche : Philippe GASQUE (PU) ›V ice-doyen en charge de la formation - 1er cycle : Jimmy SELAMBAROM (MCU-HDR) ›A ssesseur développement professionnel continu et innovation pédagogique : Peter VON THEOBALD (PU-PH) ›A ssesseur 3e cycle : Malik BOUKERROU (PU-PH) › Assesseur aux relations internationales : Laurence POURCHEZ (MCU-HDR) ›R esponsable administrative : Françoise MAILHAC › Secrétaire de direction : Lolita NICLIN. L’UFR SANTÉ 7 › Collège des personnels BIATSS : - PAYET Karine - RAJAOFETRA Yolande › Collège des usagers : - DUBOIS Adam (suppléant : GOUPIL Bruno) - MOLINARO Angélo (suppléant : LIESENFELT Martin) › Personnalités extérieures : - CAMATCHY Serge (Conseil Régional) - DE SINGLY Chantal (Agence Régionale de Santé – Océan Indien) - GRUSON David (CHU de La Réunion) - MAMINDY-PAJANY Bruno (Conseil Général) - RAHMANI François (Union Régionale des Médecins Libéraux Océan Indien) Services-support Conseil de l’UFR Santé GESTION ADMINISTRATIVE La composition du conseil de l’UFR est fixée par le Code de l’Education. Présidé par le Doyen, il traite toutes les questions relatives aux affaires générales, à la formation et à la recherche de l’UFR. Les délibérations sont ensuite soumises à l’avis du Conseil scientifique ou du Conseil des études de la vie universitaire avant approbation par le Conseil d’administration. › Budget et finances : Graziella NANGUE › Personnels : Christine CUCHARD › Scolarité 1er cycle : Karine PAYET › Scolarité 3e cycle : Mario CAPET MEMBRES ÉLUS TICE ›C ollège A (professeurs et personnels assimilés) - GASQUE Philippe (PU) - GUIRAUD Pascale (PU) - LEFEVRE D’HELLENCOURT Christian (PU) - VON THEOBALD Peter (PU-PH) › Collège B (enseignants-chercheurs, enseignants et personnels assimilés) - POURCHEZ Laurence (MCU-HDR) - ROUCH Claude (MCU) - SELAMBAROM Jimmy (MCU-HDR) › Collège P (personnels concourant à la formation pratique des étudiants de second et troisième cycles des études médicales) - VANDROUX David (PH) › Développement : Timothée SERAPHIN › Production et assistance : Laura HENRIETTE RELAIS ACCUEIL ET LOGISTIQUE › Site du Moufia : Suzelle POULMANE › Site du Tampon : Stéphanie RANGUIN / Romain EUPHRASIE › Site de Saint-Pierre : Chantal GASQUE / Claudine VITRY › DSIUN : Mathias PAYET DOCUMENTATION › Bibliothèque universitaire, secteur santé : Eliane FALCO 8 L’UFR SANTÉ L’UFR SANTÉ 9 Recherche Formation DIRECTEURS DE DÉPARTEMENT (3e CYCLE) › Médecine générale : Jean-Marc FRANCO (MCA) › Médecine spécialisée : Arnaud WINER (PH) RESPONSABLES PEDAGOGIQUES : › PACES : Jimmy SELAMBAROM (MCU-HDR) › PCEM2 : Malik BOUKERROU (PU-PH) / Philippe GASQUE (PU) › DCEM1 : Xavier COMBES (PU-PH) / Pascale GUIRAUD (PU) › DU Ethnomédecine : Laurence POURCHEZ (MCU-HDR) / Pascale GUIRAUD (PU) COORDONNATEURS : › Stage de sémiologie : Bernard-Alex GAUZERE (PH) / Arnaud WINER (PH) GROUPE DE RECHERCHE EN IMMUNOPATHOLOGIES ET MALADIES INFECTIEUSES (GRI) EA 4517 › Directeur : Philippe GASQUE (PU, INSERM U945) › Directeur adjoint : Marie Christine JAFFAR-BANDJEE (PH) › Localisation : plateforme CYROI (Parc Technologique Universitaire et CHU Nord et SUD) Le groupe de recherche en immunopathologies et maladies infectieuses est une jeune équipe d’accueil (EA 4517) composée d’enseignants-chercheurs et de praticiens hospitaliers depuis peu rattachée à la nouvelle UFR Santé. L’équipe est impliquée dans de grands programmes de recherche régionaux/nationaux (PHRC, CPER/FEDER, ANR, MOM) et internationaux (programmes Européens : ICRES ‘integrated chikungunya Research’ impliquant plus de 10 laboratoires internationaux et programme ‘capacity building RUNEMERGE, PCRD7) sur les maladies infectieuses et émergentes telles que le chikungunya et la leptospirose. Les programmes de recherche les plus récents visent à caractériser les processus et identifier de nouvelles molécules immuno-régulatrices ainsi que de nouveaux principes actifs issus de la biodiversité de la zone Océan Indien en collaboration avec la Fédération Environnement Biodiversité Santé de l’Université de la Réunion. GESTIONNAIRES : › PACES : Anne-Laure BEURARD › PCEM2 : Yannis BOUGET › DCEM1 : Yannis BOUGET › Troisième cycle : Mario CAPET › DU Ethnomédecine : Karine PAYET Groupe d’Étude sur l’Inflammation Chronique et l’Obésité (GEICO) EA 4516 ›D irecteur : Christian LEFEVRE D’HELLENCOURT (PU) ›L ocalisation : site du Moufia et CYROI Le Groupe d’Étude sur l’Inflammation Chronique et l’Obésité (GEICO) est une équipe d’accueil récemment rattachée à l’UFR Santé. Le GEICO s’intéresse à l’origine de l’inflammation chronique associée à l’obésité et aux conséquences de cette inflammation sur le développement des pathologies liées à l’obésité. Les projets de recherche comprennent des approches fondamentales permettant une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires, mais également des approches physiologiques chez l’animal et des études cliniques chez l’homme. L’objectif est de mettre au point des stratégies nutritionnelles ou thérapeutiques pour réguler l’inflammation chronique, notamment en utilisant les ressources de la biodiversité de la région Océan Indien. 10 PLANS D’ACCÈS PLANS D’ACCÈS 11 Administration - Site de Bellepierre UFR Santé (administration centrale) Université de La Réunion - UFR Santé 1 allée des Aigues-Marines - 97487 Saint-Denis Cedex PACES - Site du Tampon 117, rue du Général Ailleret - 97430 le Tampon Accès par bus : Réseau CAR JAUNE De la gare routière de Saint-Pierre au Tampon : › Ligne 2 (Bus fleuri) Accès par bus : Réseau CITALIS > Lignes 10, 12 Relais - accueil PACES PACES - Site du Moufia PCEM2 et DCEM1 - Site de Saint-Pierre Accès par bus : Réseau CITALIS > Lignes 6, 7, 10 40, avenue de Soweto - Terre Sainte - BP 373 97455 Saint-Pierre cedex Relais - accueil PACES De Saint-Pierre à Saint-Denis : › Ligne Z’éclair 1 De Saint-Pierre à Terre-Sainte : › Ligne Littoral (Bus fleuri) 12 LES ÉTUDES DE SANTÉ LES ÉTUDES DE SANTÉ 13 Dispositifs particuliers Schéma des études Pour chacune des rubriques ci-dessous, retrouvez les informations actualisées sur notre site internet (http;//ufr-sante.univ-reunion.fr). Schéma général Les études à l’université sont organisées sur le schéma européen du LMD avec la capitalisation de crédits européens (ECTS) pour l’obtention des diplômes de Licence et de Master. Les professions de santé sont accessibles par des études à l’université ou dans des instituts spécialisés. Chacune des quatre filières de la PACES conduit désormais à l’obtention d’un diplôme de formation générale (DFG) au niveau bac+3. Les filières (masso-kinésithérapie, ergothérapie, psychomotricité, infirmier) conduisent désormais à l’obtention d’un grade universitaire de Licence ou de Master selon les dispositions prévues par les textes règlementaires qui fixent le cadre de la convention avec une université disposant d’une UFR Santé. Internat S4 Licence S3 DUT S2 S1 Concours de la PACES Baccalauréat ou titre admis en èquivalence LMD : Licence – Master - Doctorat ECTS : European Credit Transfer System S : semestre PACES : Première Année Commune des Etudes de Santé DFG : Diplôme de Formation Générale DUT : Diplôme Universitaire de Technologie ECN : Epreuves Classantes Nationales Infirmier DFG DFG DFG DFG Ergothérapie 60 Licence pro L’EXERCICE DU DROIT AUX REMORDS Psychomotricité 120 S6 S5 Le dispositif réglementé permet à des candidats justifiant notamment de certains grades, titres ou diplômes d’être admis en deuxième année ou en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme. Masso-Kinésithérapie 180 Master LES PASSERELLES ENTRANTES EN PCEM2 ET DCEM1 Sage-femme +3 S2 S1 Médecine 240 S4 S3 Pharmacie ECN Odontologie Doctorat 300 Dans ce cas, les étudiants ne peuvent redoubler en PACES qu’après avoir validé une première année conduisant au grade de la Licence. Les dérogations en vue d’un redoublement, ne sont accordées que pour des motifs jugés sérieux et dûment justifiés. Les étudiants ayant obtenu le forfait de 60 ECTS à l’issue d’une année d’inscription en PACES peuvent demander une admission en deuxième année de Licence. La demande doit être adressée auprès de l’établissement d’accueil qui fixe ses propres modalités et calendriers. Internat +8 +5 En fonction de leurs résultats aux épreuves, les étudiants ayant bénéficié d’une inscription en PACES (primants) peuvent être réorientés à l’issue du semestre 1 ou du semestre 2 par décision du Président de l’université et sur proposition du Doyen de l’UFR. LES PASSERELLES VERS UNE DEUXIÈME ANNÉE DE LICENCE Crédits ECTS Internat Années post-bac LA RÉORIENTATION EN PACES Le dispositif est ouvert aux étudiants ayant validé au moins deux années dans la filière d’affectation choisie à l’issue de la première année pour une admission en deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme dans le cadre d’un changement de filière (droit au remords). LE CONTRAT D’ENGAGEMENT DE SERVICE PUBLIC (CESP) Le contrat d’engagement de service public (CESP) est proposé aux étudiants de toutes nationalités ayant été admis à poursuivre les études de médecine à l’issue du concours de la première année. L’ANNÉE RECHERCHE Les internes de médecine générale et des autres spécialités peuvent faire acte de candidature pour obtenir une année recherche. Dans le cadre d’un contrat, elle s’effectue pour une période continue comprise entre un 1er novembre et un 31 octobre, au plus tôt au début de la 2e année et s’achève au plus tard à la fin de la dernière année de l’internat. 14 LES ÉTUDES DE SANTÉ L’année-recherche est accomplie dans un laboratoire de recherche français agréé, reconnu par le contrat quadriennal université-ministère et participant à l’enseignement d’un diplôme d’études approfondies, d’un master recherche ou bien préparant à la soutenance d’une thèse de doctorat ou dans un laboratoire étranger participant à une formation équivalente. LES PROGRAMMES D’ÉCHANGES Notre faculté propose le programme ERASMUS pour des séjours d’un semestre ou d’une année universitaire. Pour l’année 2013-2014, deux universités européennes sont proposées : › l’université de Kiel (Allemagne) pour des étudiants justifiant d’un très bon niveau en allemand Nombre de places offertes : 1 Site internet : http://www.uni-kiel.de/index-e.shtml › l’université de Tromsø (Norvège) pour des étudiants justifiant d’un très bon niveau en anglais (langue d’enseignement). Nombre de places offertes : 4 Site internet : http://en.uit.no/inenglish D’autres accords sont en cours de négociation et les informations actualisées sont disponibles sur notre site internet. LES DEMANDES DE TRANSFERT L’admission dans une filière après la PACES de l’Université de La Réunion est prononcée pour le cursus correspondant à l’Université de La Réunion ou à défaut, pour les établissements d’accueil liés par convention. Le transfert demandé par un étudiant est apprécié par le doyen de l’UFR Santé et par celui de l’établissement d’accueil auprès desquels il formule une demande. LES STAGES Les stages sont obligatoires et donnent lieu à une évaluation pratique. › Stage d’initiation aux soins infirmiers (non rémunéré) : il ne concerne que les étudiants admis en PCEM2 › Stage officinal (non rémunéré) : il ne concerne que les étudiants admis en deuxième année de pharmacie › Stage de sémiologie (non rémunéré) : il ne concerne que les étudiants en deuxième et troisième année des études médicales. › Stage d’externat (non rémunéré) : il est proposé à La Réunion pour tous les étudiants d’autres universités qui en font la demande auprès du service gestionnaire du CHU de La Réunion. L’INTERNAT EN MÉDECINE L’internat est organisé pour la médecine générale et la médecine spécialisées. Les spécialités ouvertes dans les subdivisions de France métropolitaine et d’outre-mer sont accessibles en fonction du classement aux Epreuves Classantes Nationales (ECN). LES ÉTUDES DE SANTÉ / Vie Étudiante 15 L’ECOLE DE L’INSERM L’Ecole de l’Inserm Liliane Bettencourt a pour but de donner à des étudiants en médecine ou pharmacie une formation précoce à la recherche. L’Ecole organise une formation théorique et pratique à la recherche biologique et médicale, pour permettre en deux étapes : › d’obtenir un Master 2-recherche en 4e année d’études de médecine ou de pharmacie ›d e préparer une thèse de sciences avant l’Internat directement après le Master 2-recherche ou en cours d’Internat. Vie étudiante En plus des activités générales de l’université, l’UFR dispose d’un tutorat spécialisé et une association organise différentes actions. LE TUTORAT Le tutorat est proposé gratuitement aux étudiants inscrits en PACES. Les tuteurs sont recrutés parmi les étudiants de PCEM2 et de DCEM1. La mission du tutorat est placée sous la responsabilité d’un coordonnateur pédagogique et se développe en partenariat avec les enseignants de la faculté. Les tuteurs participent à l’accueil et à l’information des publics (lycéens, étudiants) lors des évènements organisés par l’université (semaine de pré-rentrée des étudiants, journées portes ouvertes aux lycéens). Ils animent tout au long de l’année un dispositif de soutien auprès des étudiants avec des forums de questions / réponses en ligne, des permanences et du conseil méthodologique. L’ASSOCIATION ÉTUDIANTE L’association loi 1901 « Les Carabins de Bourbon » rassemble les étudiants de 2e et 3e année de médecine à La Réunion. Elle a pour but : › de faciliter et d’organiser la vie estudiantine (tutorat pour les étudiants de PACES, bourse aux livres de médecine, conférences et causeries sur la santé, accès au matériel médical de base pour les stages : stéthoscope, marteau à réflexes…, soutien aux étudiants en général, organisations de soirées à thème), ›d e représenter les étudiants en médecine dans les instances de l’Université et de l’UFR Santé, ›d e participer aux actions humanitaires réunionnaises (Relais pour la vie…) ›d e tisser des liens de solidarité avec le monde de la santé et le monde universitaire réunionnais : médecins libéraux et praticiens hospitaliers, enseignants de l’UFR Santé, externes et internes en médecine, étudiants en médecine réunionnais en métropole... ›d e promouvoir l’image des étudiants en médecine au sein de la société réunionnaise. « Les Carabins de Bourbon » organisent chaque année un Gala de médecine qui permet de rassembler le temps d’une soirée les principaux acteurs des études médicales à La Réunion. Contact : [email protected] | Page Facebook : Carabins de Bourbon 16 Calendrier universitaire DU d’ethnomédecine 17 Calendrier DU d’ethnomédecine Calendrier universitaire 2012-2013/2013-2014 Calendrier pédagogique et d’organisation des épreuves du DU d’ethnomédecine > Calendrier universitaire 2012-2013 Semestre 1 Réunion de pré-rentrée Lundi 8 septembre 2012 Période d’activités pédagogiques Lundi 10 septembre 2012 au samedi 15 décembre 2012 Examens semestre 1 Lundi 17 décembre 2012 au mercredi 19 décembre 2012 Semestre 2 (Année 1 semestre 2) Période d’activités pédagogiques Lundi 4 février 2013 au samedi 20 avril 2013 Examens semestre 2 Lundi 22 avril 2013 au samedi 27 avril 2013 Examens semestres 1 et 2 - Session 2 Lundi 24 juin 2013 au samedi 29 juin 2013 > Calendrier universitaire 2013/2014 (prévisionnel) Semestre 3 (Année 2 semestre 1) Période d’activités pédagogiques Lundi 2 septembre 2013 au samedi 30 novembre 2013 Examens semestre 3 Lundi 9 décembre 2013 au samedi 14 décembre 2013 > Responsables pédagogiques : Pascale Guiraud, PU, Doyen de l’UFR Santé ; Laurence Pourchez, MCF HDR UFR Santé > Coordinateur pédagogique : Laurence Pourchez, MCF HDR UFR Santé > Validation Niveau L2 > Équipe pédagogique : ›L aurence Pourchez, anthropologue, MCF HDR UFR Santé, université de La Réunion ›F rançois Taglioni, PU, département de géographie, université de La Réunion ›C laude Marodon, Dr en pharmacie, président de l’APLAMEDOM ›R oger Lavergne, Agrégé de sciences, Dr en biologie (botanique) ›M arie Roué, anthropologue, Directrice de recherches au CNRS, laboratoire d’ethnobiologie du Museum National d’Histoire Naturelle (Paris) ›M ary Fleury, anthropologue, MCF, Museum National d’Histoire Naturelle, Cayenne, Guyane ›A meenah Gurib-Fakim, Pr de chimie organique, CEPHYR ›W eiguo Hu, Dr en médecine traditionnelle chinoise Semestre 4 (Année 2 semestre 2) Période d’activités pédagogiques Lundi 10 février 2014 au samedi 29 mars 2014 Examens semestre 4 Lundi 14 avril 2014 au samedi 19 avril 2014 Examens semestres 3 et 4 - Session 2 Lundi 5 mai 2014 au samedi 10 mai 2014 Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine 18 DU d’ethnomédecine Programme des enseignements 19 Programme des enseignements Nb. d’heures par étudiant DU d’ethnomédecine Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Nom et qualité du responsable d’UE ECTS Intitulé de l’unité d’enseignement CM 1 1 UE1 Ethnomédecine Laurence Pourchez, MCF HDR, UFR Santé 2 20 20 1 1 UE2 Anthropologie médicale Laurence Pourchez MCF HDR, UFR Santé 2 20 20 2 20 20 An. Sem. TD TP TOTAL 1 2 UE3 Médecines savantes non occidentales Weigo Hu Dr en médecine traditionnelle chinoise Marie Fleury MCF, MNHN 2 1 UE4 Savoirs et médecines traditionnelles Marie Roué Dr CNRS, MNHN, Paris 2 20 20 2 1 UE5 Donner de la valeur aux savoirs traditionnels à travers la connaissance de la pharmacopée (Afrique et océan indien) Ameenah Gurib-Fakim Pr de chimie organique, CEPHYR 2 20 20 1 1 UE6 Ethnobotanique réunionnaise Roger Lavergne, Dr, agrégé 2 16 1 2 UE7 Ethnopharmacologie Claude Marodon Dr en pharmacie 2 20 20 2 2 UE8 Santé et développement François Taglioni PU, UFR LSH 2 20 20 Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine 4 20 20 Programme des enseignements Programme des enseignements 21 DU d’ethnomédecine : les UE UE 1 : Ethnomédecine > Volume horaire : 20h > Enseignantes : Laurence Pourchez (MCF HDR, UFR Santé, université de La Réunion), Marie Fleury (MCF, MNHN) UE 2 : Anthropologie médicale > Volume horaire : 20h > Enseignantes : Laurence Pourchez, Doris Bonnet (Dr IRD) UE3 : Médecines savantes non occidentales > Volume horaire : 20h > Enseignants : Weigo Hu, Dr en médecine traditionnelle chinoise, Marie Fleury (MCF, MNHN) > Intervenants : Weigo Hu (médecine chinoise), Marie Fleury (médecine ayurvédique) UE4 : Savoirs traditionnels et médecine de l’océan indien (Réunion, Maurice, Seychelles) > Volume horaire : 20h > Enseignante responsable : Marie Roué (Dr CNRS , MNHN) > Intervenante : Marie Roué UE5 : Donner de la valeur aux savoirs traditionnels à travers la connaissance de la pharmacopée (Afrique et océan indien) > Volume horaire : 20h > Enseignante : PU Ameenah Gurib-Fakim (Pr de chimie organique, CEPHYR) UE6 : Ethnobotanique réunionnaise > Volume horaire : 20h > Enseignant : Roger Lavergne (Docteur ès Sciences, professeur agrégé de SVT, ethnobotaniste) UE7 : Ethnopharmacologie > Volume horaire : 20h > Enseignant : Claude Marodon (Docteur en pharmacie) UE8 : Santé et développement > Volume horaire : 20h > Enseignant : François Taglioni (PU Département de géographie, Université de La Réunion) Total : 160 heures Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Fiches pédagogiques UE1 – Ethnomédecine Enseignantes : Laurence Pourchez (MCF HDR Univ-Réunion) Marie Fleury (MCF, Museum National d’Histoire Naturelle) Antenne du MNHN en Guyane, IRD, BP 16597323 Cayenne Cedex SEMESTRE Modalités d’Evaluation Nombre d'heures 1 Devoir sur table 20 Résumé du cours Il s’agira, dans ce cours, de poser les bases de l’ethnomédecine au travers de la découverte de deux sociétés porteuses, l’une et l’autre, de deux systèmes thérapeutiques différents de la biomédecine : Le système thérapeutique réunionnais, ses logiques et cohérences (Laurence Pourchez); La place des plantes médicinales dans la médecine des Noirs marrons et des Amérindiens de Guyane française (Marie Fleury) La médecine traditionnelle réunionnaise › Origines › Conceptions de la maladie › Interprétations étiologiques › Culture bound syndromes › Rites de naissance et rites de mort, place des végétaux dans ces différents rituels La médecine des Noirs Marrons de Guyane › Perception de la Maladie 1-Vocabulaire médical 2-Conception de la maladie 3-Interprétation étiologique ›T hérapeutique La place du magico-religieux dans la démarche thérapeutique Conception de l’être humain Place des végétaux dans les différentes étapes de la vie Les rites de naissance et de la mort Place des remèdes populaires dans la démarche thérapeutique Exemples de pratiques thérapeutiques Plantes médicinales Origine Préparation Quelques exemples de plantes utilisées Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine …/… 22 Calendrier universitaire …/… Les Amerindiens Wayana › La perception de la maladie dans le chamanisme › La thérapeutique Exemple des maladies liées à une rupture d’interdit Correspondance entre maux, animaux et végétaux › La médecine populaire Les principales plantes médicinales utilisées Quel avenir pour la médecine populaire traditionnelle ? Conclusion › L’importance du culturel dans la perception de la maladie, et l’usage des plantes médicinales. Bibliographie succincte •B enoist J., 1993, Anthropologie médicale en •G renand P., Moretti C., Jacquemin H., Pré- société créole. Paris : PUF. •B onnet D., Pourchez L. (eds.), 2007. Du soin au rite dans l’enfance. Paris : ERES / IRD. •C hapuis J., 1998. La personne wayana entre sang et ciel. Thèse d’anthropologie, Aix-Marseille, 2 Tomes, 1082 p. •F leury M.,. 1991 »Busi nenge», les HommesForêt. Essai d’ethnobotanique chez les Aluku (Boni) en Guyane française, thèse présentée pour l’obtention du titre de docteur de l’université Paris 6, spécialité : Biologie Végétale Tropicale, 357 p. •F leury M., 2007. Remèdes wayana – Wajana epit , Editions GADEPAM-CRDP, 112 p. •F leury M., 2007. « Du piment de l’agouti à la fiente d’aigle harpie : les animaux entre aliments, maux et remèdes chez les Wayana (Guyane française), in Dounias E., Motte-Florac E., Mesnil M., Dunham M. (eds). Le symbolisme des animaux. L’animal clef-de-voûte dans la tradition orale et les interactions homme-nature / Animal symbolism. The “keystone” animal in oral tradition and interactions between humans and nature. Paris, IRD, DVD Collection “Colloques et Séminaires” : 835-855. vost M.F., 2004. Pharmacopées traditionnelles en Guyane. Créole, Palikur, Wayãpi, Editions de l’IRD , Paris, 816 p. •H urault, J. 1961. Les Noirs réfugiés Boni de la Guyane française. Mémoire 63 de l’Institut français d’Afrique noire (IFAN), Dakar, 363 p. + pl. •H urault, J. 1965. La vie matérielle des Noirs réfugiés Boni et des Indiens Wayana du haut Maroni (Guyane française). Agriculture, économie et habitat. Mémoire ORSTOM, Paris, 142 p. + depliant + photos. •P ourchez, L., 2002. Grossesse, naissance et petite enfance en société créole. Paris : Karthala. •P ourchez, L., 2011. Savoirs des femmes. Médecine traditionnelle et nature. Paris : UNESCO Publishing. •V ernon D., 1987. « Payer n’est pas mourir ». Le sens des prestations dans une médecine traditionnelle. DEA d’anthropologie, EHESS, 300 p. •V ernon D., 1992. Les représentations du corps chez les Noirs Marrons Ndjuka du Surinam et de la Guyane Française. Editions de l’ORSTOM, Paris, 95p. Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Programme des enseignements 23 UE2 – Anthropologie médicale Enseignantes : Laurence Pourchez (MCF HDR Univ-Réunion) SEMESTRE Modalités d’Evaluation Nombre d'heures 1 Devoir sur table 20 Résumé du cours Le cours d’anthropologie médicale reprend, en les développant et en les étayant sur des recherches récentes, certains éléments présentés lors du cours de PACES. D’un point de vue conceptuel, seront repris les concepts de : › Les différentes lectures possibles du terme maladie › Ilness, sickness, disease › Care et cure › Culture bound syndrome › Pathocénose Les exemples présentés seront associés au VIH, au cancer, à l’anthropologie de la fécondité, aux maladies émergentes, à l’anthropologie des contextes hospitaliers. Bibliographie Benoist, Jean, 1993, Anthropologie médicale en société créole. Paris : PUF. Bonnet, Doris, 1988, Corps biologique. Corps social. Procréation et maladies de l’enfant en pays mossi (Burkina Faso). Paris : Éditions de l’Orstom. horizon. documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins.../25416.pdf Fainzang, Sylvie, 2000, « La maladie, un objet pour l’anthropologie sociale », classiques.uqac.ca/.../Fainzang_sylvie/maladie_objet...sociale/maladie_objet... Good, Byron, 1998, Comment faire de l’anthropologie médicale, médecine, rationalité et vécu. Paris : Synthélabo. Pouchelle, Marie-Christine, 2003, L’Hôpital corps et âme. Essai d’anthropologie hospitalière, Paris, éd. Seli Arslan. Pourchez, Laurence, Dupé Sandrine, 2011, Enquête sur les grossesses chez les mineures. Saint-André : Océan Editions. Véga, Anne, 2001, Une ethnologue à l’hôpital. Paris : Editions des archives contemporaines. Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine 24 Programme des enseignements Programme des enseignements 25 UE3 – Médecines savantes non occidentales Les Cinq mouvements › I. Les cinq mouvements I.1 Introduction I.2 Caractéristiques des Cinq mouvements Enseignants : Weigo Hu (Dr en médecine traditionnelle chinoise), Marie Fleury (MCF, Museum National d’Histoire Naturelle) Antenne du MNHN en Guyane, IRD, BP 16597323 Cayenne cedex SEMESTRE Modalités d’Evaluation Nombre d'heures 2 Devoir sur table 20 Résumé du cours I-La médecine chinoise traditionelle Cette introduction à la médecine chinoise traditionnelle permet d’aborder les fondements, concepts et méthodes afin d’appréhender ultérieurement cette médecine holistique qui place l’homme au centre d’un système complexe d’interactions que les médecines savantes occidentales ont parfois tendance à trop compartimenter dans une vision analytique et symptomatologique au détriment d’une approche complexe et globale. Le Yin/Yang et ses applications › I. Théorie du Yin et du Yang I.1. Introduction I.2. Principes élémentaires de la théorie du Yin/Yang I.3. Les quatre modes relationnels du Yin/Yang I.4. Le Yin/Yang dans la pathologie › II. Notions de Jing, Shen et Qi : les trois trésors II.1 Le Jing II.2 Le Shen II.3 Le Qi. 1. Fonctions générales : Impulsion, réchauffement, protection, contrôle, transformation du Qi. 2. Mouvements : Montée, descente, extériorisation, intériorisation 3. Les Qi produits sous l’impulsion du Yuan Qi › III. Notions de maladies III.1 Les causes III.2 Les trois trésors et les maladies › II. Les relations entre les Cinq mouvements II.1 Les relations physiologiques 1. Le cycle Sheng (engendrement) 2. Le cycle Ke (domination) II.2 Les relations pathologiques 1. Le cycle Sheng perturbé (engendrement perturbé) 2. Le cycle Cheng (oppression) 3. Le cycle Wu (outrage) II.3 Les Cinq mouvements dans le diagnostic II.4 Les Cinq mouvements et le traitement II.5 Les Cinq mouvements en phyto et diététique II.6 Les Cinq mouvements et le massage › III. La théorie des organes (Zang-Fu) 3.1 Zang (organes Yin) 1. Le foie (Gan) 2. Le cœur (Xin) 3. La rate (Pi) 4. Le poumon (Fei) 5. Les reins (Zhen) 6. L’enveloppe du cœur (Xin Bao) 3.2 Fu (entrailles Yang) 1. La vésicule bilaire (Dan) 2. L’intestin grêle (Xiao Chang) 3. L’estomac (Wei) 4. Le gros intestin (Da Chang) 5. La vessie (Pang Guang) 6. Les trois foyers (San Jiao) Bibliographie Houng-Ti, (2600 avant J.-C.), 1999 (pour la traduction par Lavier, J-A.). Nei Tching Sou Wen. Puiseaux, Pardès, 449 p. Marié, E., 2008. Précis de médecine chinoise. St Jean-de-Braye, Editions Dangles, 488 p. Macioccia, G., 2008. Les principes fondamentaux de la médecine chinoise. Issy-LesMoulineaux, Elsevier/Masson, 1286 p. …/… Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine 26 Programme des enseignements …/… Programme des enseignements 27 II -La médecine ayurvédique : les grands principes et l’usage des plantes médicinales › A- Introduction aux grands principes de l’Ayurvéda › B- Constitution de l’être humain 1- Le concept des pancra Mahâbhuta 2- Le concept des tridosha 3- Le concept des saptadhâtu 4- Les Uapdhâtu 5- Les tri Mala 6- Les Srota 7- Les Agnis 8- Ama › C-Pathologie 1- Ethiologie 2- Pathogénèse 3- Processus physiopathologique › D-Diagnostic 1- Examen du malade 2- Examen de la maladie 3- Pronostic Enseignante : Roué Marie (Dr CNRS, Museum National d’Histoire Naturelle) › E-Traitement 1- Les différentes thérapies 2- Modes d’action des drogues 3- Les préparations ›F -Usage des plantes médicinales 1- Nomenclature 2- Classification 3- Récolte 4- Stockage 5- Quelques exemples de plantes médicinales utilisées Bibliographie • Dastur J.F., 1960. Everybody’s guide to ayurvedic medecine D.B. Tarporeva sons and Co, private LD, 316 p. • Edde G., 1985. La Médecine ayurvédique, éditions Dangles • Edde G., 1992. Traité de l’Ayurvéda, tome I et II, éditions Guy Trédaniel • Filliozat J., 1949. La Doctrine classique de la médecine indienne, éd. École Française d’Extrême Orient. Paris, Imprimerie Nationale, 1949 • Fleury M., 1987. Médecine ayurvédique et phytothérapie. Etude comparée de quelques plantes médicinales. Thèse de Pharmacie, Nantes, 107 p + annexes. • P.N.V. Kurup, 2003. Scientific Basis for Ayurvedic Therapies in «Ayurveda—A Potential Global Medical edited by Mishra, L.C. 1-14. UE4 – Savoirs et médecines traditionnelles System», •M azars G.,1995. La médecine indienne, PUF (Que sais-je ? no 2962), 1995 •P eny J. M ., 1986. Approche des principes fondamentaux de la médecine ayurvédique. Thèse de pharmacie, Nantes, juin 1986. 345 p. •Z immerman F., 1982. La jungle et le fumet des viandes. Un thème écologique dans la médecine hindoue. EHESS, Gallimard, 256 p. •Z immerman F., 1982. La place de la médecine ayurvédique dans la vie quotidienne, in Bul. Ethnomedecine (14), juin 1982 : 3-11. Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine SEMESTRE Modalités d’Evaluation Nombre d'heures 3 Exposé par groupes sur un thème préalablement agréé 20 Résumé du cours Les savoirs traditionnels, qualifiés également de savoirs locaux et autochtones ou d’autres systèmes de savoirs, seront évalués dans leur similitude et leur différence par rapport aux savoirs scientifiques. Ils concernent tous les domaines depuis celui de la gestion de la biodiversité, jusqu’à celui de la santé, en passant par les techniques et savoir-faire relatifs aux modes de vie : chasse, pêche, agriculture, cueillette. Les savoirs locaux sont à la fois des pratiques, des savoirs plus élaborés comparables à la science et basés sur l’observation, et sont empreints de représentations et visions du monde spécifiques à la culture dont ils sont issus. Ils ne sont pas immuables, mais au contraire comme toutes traditions sont réinterprétés et se transforment dans un monde en évolution. Nous aborderons également les problèmes de leur transmission dans un contexte non formel d’apprentissage en situation, qui est souvent menacée par les transformations des sociétés qui séparent radicalement les adultes et les jeunes, les femmes et les hommes, la tradition et la modernité. Nous présenterons enfin l’histoire des différentes phases de la pensée occidentale sur les savoirs locaux, depuis la négation des savoirs locaux (seule la science occidentale sait, les autres cultures croient), jusqu’à leur acceptation d’un point de vue intellectuel (relativisme culturel), pour arriver à la phase contemporaine inscrite dans leur reconnaissance dans les conventions internationales en tant que droits, protection de la propriété intellectuelle et partage équitable. Bibliographie • Agrawal, Arun (Edit.), 2002, Les savoirs autochtones, Revue internationale des sciences et sociales, Numéro 173, Unesco • Berkes, Fikret, 2008, Sacred Ecology : Traditional ecological knowledge and resource management, Edit. Routledge • Lévi-Strauss, Claude, 1962, La pensée sauvage, Plon • Pourchez, Laurence, 2011, Savoirs des femmes - médecine traditionnelle et nature. Maurice, Réunion, Rodrigues. Editions Unesco, collection Savoirs Locaux et autochtones. • Roturier, Samuel et Roué, Marie, 2009, Of forest, snow and lichen: Sa´mi reindeer herders’ knowledge of winter pastures in northern Sweden », Forest Ecology and Management 258 1960–1967 Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine 28 Programme des enseignements Programme des enseignements 29 UE5 – Donner de la valeur aux savoirs traditionnels à travers la connaissance de la pharmacopée (Afrique et océan indien) Adding value to traditional knowledge through a pharmacopoeia Bibliographie Enseignant : Ameenah Gurib-Fakim (Pr de chimie organique, CEPHYR) SEMESTRE Modalités d’Evaluation Nombre d'heures 3 Contrôle continu 20 Résumé du cours (Cours dispensé en français) Although sub-saharan africa and the indian ocean islands contain about 60.000 of the world’s higer plant species, roughly 25% of the world’s total ; less than 8% of the 1100 medicinal plants commercialised internationally are of African origin. This situation has arisen because information on the traditional uses of African plants has seldom been written down but transferred orally from generation to generation by story tellers and traditional healers. • Blumenthal M Ed. (1998). The Complete German Commission E MOnographs. Therapeutic Guide to Herbal Medicines. American Botanical Council. Austin, Texas, US • Brendler T. Ed (2010). African Herbal Pharmacopoeia. AAMPS Publishing, Mauritius •G urib-Fakim A (1994-1997). Plantes Medicinales de Maurice. Editions de l’Ocean Indien, Rose Hill, Maurice • Neuwinger HD (1996). African Ethnobotany, Poisons and Drugs. Chemistry, Pharmacology, Toxicology. Chapmann and Hall, London, UK • Wichtl M Ed. (2003). Herbal Drugs and Phytochemicals. A handbookj for practice on a scientific basis. 3rd Edition. MedPharm Scientific Publishers, Stuttgart, Germany Medicinal plants constitute an extremely important source for the development of global pharmaceutical, cosmetic and fragrance industry. More than 40% of licenced drugs are originally of plant origin. In Africa, indigenous medicine is usually the most important form of treatment and also a culturally accepted practice. Also in much of rural Africa it is the only form of therapy that exists. African herbal medicine relies more on wild harvested plants than any continent on earth eyt the sustainability of this indigenous resource is increasingly endangered and this is compounded by the deforestation rate estimated to be around 1% while the global average of 0.6%. Loss of plants also means loss of accompanying traditional knowledge. The value of countless generations of observations of the application of certain plants on human and animal disorders is impossible to value, especially in relation to present day global bio-prospecting activities. An African Herbal Pharmacopoeia is a necessity if growth is to be promoted for the local biodiversity and major constraints removed. These lectures will present an overview of the historical background to medicinal plants in general with emphasis on African medicinal plants; the various international conventions framing medicinal plants exploitation; their utilisation; quality control issues; the socio-economic issues associated with the development of a herbal pharmacopoeia. Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine 30 Programme des enseignements Programme des enseignements 31 UE6 – Ethnobotanique réunionnaise UE7 – Ethnopharmacologie Approche objective des pratiques de la tisanerie réunionnaise Place des phytomédicaments dans la thérapeutique Enseignant : Roger Lavergne (Dr ès Sciences, agrégé en SVT) Enseignant : Claude Marodon (Dr en pharmacie) SEMESTRE Modalités d’Evaluation Nombre d'heures SEMESTRE Modalités d’Evaluation Nombre d'heures 1 Notation de l’herbier et devoir sur table 20 2 Devoir sur table 20 Résumé du cours Résumé du cours Propriétés supposées et d’autres révélées de certaines espèces. Pour rester dans le contexte Hommes/Plantes, puisque « cuisine est médecine » des boissons quotidiennes (café, thé), quelques épices, condiments, aromates seront abordés. Un herbier de plantes médicinales est souhaité. De fait, très tôt nous ferons au moins une sortie de terrain au Colorado. Rencontres éventuelles de tradipraticiens des environs de Saint-Denis. Bibliographie • Anne Adsersen, Henning Adsersen., Journal of Ethnopharmacology. Plants from Reunion Island with alleged antihypertensive and diuretic effects – an experimental and ethnobotanical evaluation • Michel Botineau, Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs. • Jacques Fleurentin, Plantes médicinales – traditions et thérapeutiques. Les plantes qui nous soignent • Roger Lavergne, 1990, Tisaneurs et plantes médicinales indigènes de l’île de la Réunion. • Pharmacopée Caribéenne de TRAMIL. • Cyril Poullain, Contribution à l’étude des plantes endémiques et indigènes de la Réunion – recherche d’activités biologiques et de principes actifs de 75 plantes. L’ethnopharmacologie consiste à recenser les savoirs thérapeutiques traditionnels et promouvoir le développement des médicaments à base de plantes. Dans cette approche analytique, la connaissance de la composition chimique des plantes, leurs propriétés pharmacologiques, leurs toxicités éventuelles permettent de confirmer, ou d’émettre des recommandations sur leurs usages. L’objectif est d’évaluer l’intérêt thérapeutique des plantes médicinales utilisées dans leur cadre législatif (pharmacopée nationale, santé primaire et développement durable). Principales plantes utilisées. Contenu Les bases de l’ethnopharmacologie : › peuplement de l’ile, immigration lointaine et proche, influence régionale, évolution › vocabulaire et définitions (étymologie) › l’histoire des drogues végétales et leur observation › les acteurs (tradipraticiens, chercheurs, familles, origine des populations, etc...) › méthodologie des observations ethnopharmacologiques, les enquêtes (ethnobotanique, noms latins, noms vernaculaires, confusions, théorie des signatures, etc..) et traitement (bases de données, libre expression, mots clefs, ) › notions de toxicité (aiguë, chronique, mutagénicité, cancérigène, hépatotoxicité, néphrotoxicité, neurotoxicité, risques pour mère et enfant, grossesse, allaitement) précautions, recommandations, ... › allégations et propriétés vérifiées (distinction) › aspect environnemental, cueillette, culture, jardin créole, marchés, échange de plantes, tisaneur de forêt, ... › législation France, Europe, et spécificités DOM …/… Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine 32 Programme des enseignements Programme des enseignements 33 UE7 – Ethnopharmacologie UE8 – Santé et développement Place des phytomédicaments dans la thérapeutique Enseignant : François Taglioni (PU, département de géographie, Université de La Réunion) Enseignant : Claude Marodon (Dr en pharmacie) SEMESTRE Modalités d’Evaluation Nombre d'heures 2 Devoir sur table 20 SEMESTRE Modalités d’Evaluation Nombre d'heures 4 Devoir sur table 20 Résumé du cours …/… › intérêt sociétal, et restitutions en langue et modes de communications respectant la culture des groupes (ex. TRAMIL, Jardins du Monde, etc..) › les pharmacopées traditionnelles et officielles. › la tradition et le modernisme: phénomène de modes, retour «au naturel», adaptation, réponses (paludisme, dengue, épidémie du Chik, grippe, diverses menaces sanitaires, stress oxydatif, cholestérol, etc...) › principales approches par besoins et affections (bases anatomo-physiologiquesaffections- les réponses et remèdes seront cités) › principales approches par monographies des plantes et leurs utilisations, précautions, composition (quelques plantes) Bibliographie succincte • Longuefosse L., guide de la phytothérapie créole. Orphie, 2006 • Fleurentin J., de la plante au médicament 2 2008 • Riviere M., amis et faux amis, 2008 • Morel JM, Traité pratique de phytothérapie, 2008 • Wichtl M, Anton R, plantes thérapeutiques, Tec & doc, 2010 • Bruneton J, pharmacognosie, Tec & Doc 4e, 2010 • Lavergne R, les plantes médicinales d’aujourd’hui. Orphie, 2010 Le niveau de développement humain conditionne fortement le niveau de développement sanitaire qui prévaut dans les pays en développement comme dans les pays développés ; et vice-versa. Les interactions entre développement et santé sont riches d’enseignements et de défis. Certes, les enjeux du développement sanitaire sont d’autant plus fondamentaux que les pays sont pauvres mais, dans un monde globalisé et en mutation climatique, les problèmes sanitaires des pays du sud conditionneront de plus en plus la santé des pays du nord. Pour ce cours, nous mettrons en perspective santé et développement et leurs conséquences socio-spatiales. Nous montrerons aussi que les conditions socio-économiques n’expliquent pas tout quand il s’agit d’inégalité de santé et d’allocation de ressources. Le contexte ethnique joue un rôle souvent occulté. Nous verrons ainsi que la discrimination en matière de droit civil et politique est aussi importante que les inégalités économiques. Enfin, nous approfondirons la question de la coopération sanitaire à l’échelle internationale. Plan du cours I. La notion de développement en question › 1 . Le développement : les mots et les choses ›2 . Une approche plurielle ›3 . Les indicateurs de développement en général et l’IDH en particulier ›4 . Développement et démographie 4.1 Les disparités d’espérance de vie 4.2 La mortalité infanto-juvénile 4.3 La mortalité maternelle II. Santé et environnement social › 1 . Quelles relations pauvreté et santé ? 1.1 Des effets cumulatifs entre revenu et santé 1.2 Dans les pays riches comme dans les pays pauvres …/… Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine 34 Programme des enseignements Programme des enseignements 35 UE8 – Santé et développement Enseignant : François Taglioni (PR, département de géographie, Université de La Réunion) SEMESTRE Modalités d’Evaluation Nombre d'heures 4 Devoir sur table 20 Bibliographie • Antoine, P. ; Golaz, V., 2010. Vieillir au sud. Bondy, Institut de recherche pour le développement (IRD). Numéro spécial de «Autrepart revue de sciences sociales au sud», n°53, 199 p. • Bouquet, C., 2010. Les géographes et le développement. Pessac, Maison des sciences de l’homme, 286 p. …/… ›2 . Quelques interfaces pauvreté/santé 2.1 Sous-alimentation de la mère et de l’enfant a) Insuffisance pondérale b) Carence en fer c) Carence en vitamine A d) Défaut d’allaitement maternel 2.2 Autres facteurs de risque d’origine alimentaire et sédentarité a) Hypertension artérielle b) Surcharge pondérale, obésité et excès de masse corporelle 2.3 Le tabagisme 2.4 Les drogues 2.5 Alcool en abus 2.6 Les traumatismes 2.7 La mortalité au jeune âge 2.8 Les risques environnementaux a) Eau non potable, problèmes d’assainissement et d’hygiène b) Pollution de l’air • Bret, B., 2006. Le tiers-monde, croissance, développement, inégalités. Paris, Ellipses 222 p. ›3 . Inégalité et santé 3.1 La question ethnique 3.2 La question du genre 3.3 Les inégalités liées à l’âge • Ménard, S., 2002. « Questions de géographie de la santé». L’Espace géographique n°3, p. 264-275. • Bué, A., Plet, F., 2010. Alimentation, environnement et santé. Paris, Ellipses, 288 p. • Buléon, P. ; Di Méo, G., 2005. L’espace social : lecture géographique des sociétés. Paris, Masson, • Cadène, P., 2007. La mondialisation. L’intégration des pays en développement. Paris, SEDES, 224 p. • Catteau, C., et alii., 2005. Atlas de la santé à La Réunion : environnement, mortalité, morbidité, offre de soins. DRASS/IRD, Sainte-Clotilde, 87 p. • Chasles, V. (dir.), 2010. Santé et mondialisation. Lyon, Université Jean Moulin, 325 p. • Curtis, S., 2005. Health and inequality. Londres, Sage, 344 p. • Hervouet J.-P., 1992. « Environnement et grandes endémies : le poids des hommes ». Afrique contemporaine, n° 161, p. 155-167. • Ménard, S., 2005. Géographie sanitaire appliquée et santé communautaire dans les sociétés traditionnelles. Paris, Zagros, 269 p. • Organisation mondiale de la santé, 2010. Rapport annuel. ›4 . Les effets pervers de l’enrichissement des socités 4.1L’acquisition d’un mode de vie pathogène 4.2Les conséquences négatives de l’amélioration des soins III. Des exemples • Picheral, H., 2001. Dictionnaire raisonné de géographie de la santé. Montpellier, Université Paul Valery, 308 p. • Salem, G. ; Vaillant, Z., 2008. Atlas mondial de la santé. Paris, Autrement, 80 p. • Salem G., 1998. « La santé dans la ville : Géographie d’un petit espace dense : Pikine Sénégal ». Paris : Karthala-Orstom, 360 p. › 1 . Développement et discrimination : le pian et les Pygmées au Congo ›2 . Les disparités spatiales de santé en ville : l’exemple de Vientiane ›3 . Tuberculose en Guyane ›4 . Sida et développement Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine 36 Réglementation des études Réglementation des études 37 Réglementation du DU d’ethnomédecine Vu le Code de l’Education, Vu le Décret n° 84-932 du 17 octobre 1984 modifié Vu le Décret n° 84-573 du 5 juillet 1984 modifié Vu le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire, Modalités de contrôle des connaissances TD/ ECTS TP Unités d’Enseignement (UE) Vol. (h) CM 1 UE1 Ethnomédecine 20 20 0 2 2h Devoir sur table 1 UE2 Anthropologie médicale 20 20 0 2 2h Devoir sur table 2 UE3 Médecines savantes non occidentales 20 20 0 2 2h Devoir sur table 3 UE4 Savoirs et médecines traditionnelles 20 20 0 2 2h Ecrit+oral 3 UE5 Donner de la valeur aux savoirs traditionnels à travers la connaissance de la pharmacopée (Afrique et océan indien) 20 20 0 2 1 UE6 Ethnobotanique réunionnaise 20 16 4 2 1h Devoir sur table + notation herbier 2 UE7 Ethnopharmacologie 20 20 0 2 2h Devoir sur table 4 UE8 Santé et développement 20 20 0 2 2h Devoir sur table TOTAL 160 156 4 16 Sem. Épreuve Conditions de validation : Le DU d’ethnomédecine comporte 8 Unités d’Enseignement (UE). Pour être déclarés admis, les candidats doivent réunir les conditions suivantes : › obtenir la moyenne (note ≥ 10/20) à chacune des 8 UE Les candidats non admis à la 1ère session repasseront à la 2e session toutes les UE où ils n’ont pas obtenu une note au moins égale à 10/20. Redoublement : A l’issue de la 2e session, les étudiants qui n’ont pas validé la totalité des épreuves peuvent redoubler. Lors du redoublement, ils doivent représenter les UE non obtenues. Sessions d’examen : Les étudiants ne peuvent bénéficier dans une UE que de deux sessions d’examens par an. La situation des étudiants absents en partie ou en totalité à l’une des deux sessions pour raison de force majeure sera examinée pédagogiquement par l’UFR. Un dossier complet devra être déposé au service de scolarité dans un délai maximum de 5 jours ouvrables après l’examen. Si les motifs invoqués sont expressément reconnus comme « cas de force majeure », des épreuves pourront être exceptionnellement organisées dans un délai minimum de 15 jours après la clôture de la 2e session. Circulaire concernant les étudiants handicapés : Les étudiants désirant obtenir le bénéfice des mesures préconisées par la circulaire n° 86-156 du 24 avril 1986 étendant à l’Enseignement Supérieur les mesures prévues par la circulaire n°85-302 du 30 août 1985, en faveur des étudiants handicapés, sont priés de se faire connaître en début d’année universitaire auprès du service de scolarité qui mettra en œuvre la procédure prévue à cet effet avec les étudiants et le service de médecine préventive de l’Université. TOTAL semestre 1 60 56 4 6 TOTAL semestre 2 60 60 0 6 TOTAL semestre 3 40 40 0 4 TOTAL semestre 4 20 20 0 2 Toutes les UE ont le même coefficient. Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Contrôle continu 38 Réglementation des études Organisation des examens du DU d’ethnomédecine L’étudiant doit : > être présent dans la salle d’examen un quart d’heure avant le début des épreuves. > présenter sa carte d’étudiant à l’entrée de la salle d’examen. L’étudiant doit laisser tout porte-documents, cartable, sac ou matériel susceptible de contenir des cours ou autres documents à l’entrée de la salle dans la zone prévue à cet effet. Les casques antibruit, écouteurs, appareils électroniques et tout support vestimentaire susceptibles de permettre la dissimulation de moyens d’information ou de communication sont strictement interdits et les téléphones portables doivent être éteints et rangés dans les sacs. Tout étudiant porteur de documents en cours d’épreuve (même s’il ne les consulte pas) ou surpris en flagrant délit de communication est passible de sanctions disciplinaires. La fraude ou tentative de fraude peut entraîner pour l’intéressé la nullité de l’épreuve et une convocation devant la section disciplinaire de l’Université de La Réunion. L’accès aux salles d’examen est interdit à tout candidat qui se présente après la distribution des sujets, quel que soit le motif du retard. L’étudiant doit remettre obligatoirement sa copie identifiée, même si ce document est blanc. Tout candidat présent au début d’une épreuve est considéré comme ayant subi la totalité de l’épreuve. L’absence d’un candidat à une ou plusieurs épreuves écrites ou orales est sans recours. Elle est assimilée à la remise d’une copie blanche et notée zéro. Surveillance : La surveillance des épreuves écrites est assurée sous la responsabilité des professeurs ou de leurs collaborateurs ayant assuré l’enseignement. Le personnel administratif est chargé de l’organisation matériel des examens (préparation des centres et du matériel de composition, pointage des candidats, réception des copies, mise sous anonymat) et participe à la surveillance. Jury et délibération : Les enseignants se réunissent en jury : les notes sont arrêtées définitivement et le procès verbal est validé. Aucune révision des notes ne peut avoir lieu ensuite sauf en cas d’erreur matérielle constatée. > Le jury est souverain et ses décisions sont sans appel Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine via notre site internet : http://ufr-sante.univ-reunion.fr, rubrique « Contact » Diplôme Universitaire d’Ethnomédecine Médecine traditionnelle et plantes médicinales Octobre 2012 - Service Communication / UFR Santé - Crédit photos : © Fotolia.com, , ©Université de La Réunion > Pour contacter l’UFR Santé (scolarité, responsable pédagogique et autres services)