chap 12 - SVT NC

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Thème 6 : Procréation
CHAP 12 : L’ACTIVITE TESTICULAIRE ET SON CONTROLE
I/ Les fonctions du testicule
Les testicules produisent des spermatozoïdes qui se forment au niveau de la paroi des tubes séminifères.
Après leur fabrication, les spermatozoïdes sont libérés dans la lumière des tubes séminifères puis transférés dans
l’épididyme et enfin dans les canaux déférents. C’est à ce niveau que les spermatozoïdes seront mélangés à des
liquides séminaux produits par les vésicules séminales ou la prostate pour former le sperme.
Figure 1 : Tube séminifère au MO. Les spermatozoïdes sont bien visibles.
Les cellules situées entre les tubes séminifères, appelées cellules interstitielles ou cellules de Leydig produisent
l'hormone sexuelle mâle, la testostérone. A partir de la puberté, la testostérone est libérée en quantité de plus en
plus importante pour atteindre une valeur maximale vers l’âge de 20 ans. La testostéronémie (ou concentration dans
le sang de testostérone) reste stable chez l’homme adulte jusqu’à l’âge de 60 et 70 ans, à partir de laquelle elle
baisse régulièrement (andropause).
Figure 2 : Tubes séminifères entourés de cellules de Leydig, MO.
Thème 6 : Procréation
Le testicule a donc une fonction endocrine. La testostérone est indispensable à la spermatogénèse mais également à
l’apparition et au maintient des caractères sexuels secondaires masculins. La testostérone participe également au
comportement reproducteur. En ce sens, la production de testostérone est indispensable à la reproduction. Le taux
de testostérone chez l’Homme est globalement constant même si on observe des variations : des sécrétions intenses
(ou pulses) entrecoupés de longues périodes de non sécrétion.
Les testicules assurent donc 2 fonctions :
 une fonction exocrine : la production de spermatozoïdes, les cellules sexuelles ou gamètes
 une fonction endocrine : la production d’hormone male : la testostérone
spermatozoïdes
lumière
Tube séminifère
paroi
Vaisseau sanguin
Cellule de Leydig
Cellule de Sertoli
spermatocytes
Figure 3 : Schéma illustrant les 2 fonctions du testicule
II/ Le contrôle de l’activité testiculaire par l’axe hypothalamo-hypophysaire
Figure 4 : Rappel sur la communication hormonale
Thème 6 : Procréation
La sécrétion de testostérone ainsi que la production de spermatozoïdes sont contrôlés par l’hypophyse antérieure.
Cette glande sécrète deux hormones gonadotropes (ou gonadostimulines) : la FSH et la LH. La FSH stimule la
spermatogénèse et la LH active la production de testostérone. L’hypophyse est elle-même stimulée par les
neurosécrétions pulsatiles de GnRH par l’hypothalamus.
Figure 5 : Variation des taux hormonaux chez l’Homme en fonction du temps. On notera la sécrétion qualifiée de
pulsatile de GnRH qui entraine des pics de LH et donc de testostérone.
La testéronémie varie légèrement dans le temps : cela est du à une sécrétion et une dégradation permanente. Le
maintien de cette concentration à une valeur stable résulté d’un rétrocontrôle négatif exercé par la Testostérone sur
le complexe hypothalamo-hypophysaire : la testostérone inhibe la sécrétion de GnRH et de LH.
L’hypothalamus est un centre nerveux intégrateur : il intègre des stimuli internes (hormonaux) mais aussi externes
(via les organes des sens) afin de moduler la sécrétion pulsatile de GnRH. Les facteurs environnementaux captés par
les organes des sens peuvent donc influencer le fonctionnement de l’appareil reproducteur et expliquer le caractère
saisonnier de la reproduction de beaucoup d’espèce.
La testostéronémie est détectée en permanence par le complexe hypothalamo-hypophysaire. La testostérone
exerce sur ce complexe une rétroaction négative : ainsi, la testostéronémie est constante.
Thème 6 : Procréation
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