Se souvenir, l`entretien d

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Cahier publicitaire à Ouest-France du mardi 27 octobre 2015. Impression : Imaye Graphic LAVAL (53) - Crédit photo : fotolia
Prévoir,
prendre ses dispositions
avant le décès
Honorer,
quelles démarches
en cas de décès ?
Se souvenir,
l’entretien d’une tombe
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P
arlons-en : parce que le décès est un sujet délicat, douloureux pour tous mais à aborder,
nous donnons la parole au fil de ces pages aux
professionnels et associations pour vous apporter les
réponses aux questions que vous n’osez pas poser.
Partir serein............................
Prévoyance obsèques..................
Faire un legs............................
Le testament...........................
Honorer
3
4
5
6
Sommaire
Prévoir
Honorer la personne disparue........ 7
Quelles démarches
en cas de décès........................ 8
La thanatopraxie pour aider
à faire son deuil........................ 9
Le choix de l’entreprise
de pompes funèbres .................. 9
Des obsèques personnalisées
Le cercueil............................. 10
Lors d’un décès à l’étranger
Les chambres funéraires............. 11
L’avis d’obsèques
La question des indigents............ 12
Le don d’organe....................... 13
Inhumation ou crémation ?
La question des cendres............. 14
L’inhumation et la concession...... 15
Se souvenir
La technologie
au service du funéraire.............. 16
L’entretien d’une tombe............. 17
Le choix de la pierre tombale...... 18
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P
our transmettre ses
biens, protéger son
conjoint, ses enfants
ou ses autres héritiers, il
est indispensable d’envisager sa succession. On peut
également prévoir ses obsèques en toute quiétude
pour éviter à ses proches
leur organisation dans une
période douloureuse.
Partir serein
Prévoir
A
ujourd’hui, envisager
son propre départ
est loin d’être tabou.
Cela permet d’établir ses
volontés en toute conscience
et d’avoir l’assurance qu’elles
seront bien respectées. Envisager son départ, c’est prévoir la transmission de son
patrimoine: l’établissement
d’un testament, la souscription à une assurance-décès, le
choix du legs à une association ou à une fondation sont
autant de moyens d’anticiper sa succession. Envisager
son départ, c’est également
prévoir ses obsèques, choisir au préalable le type de
cérémonie que l’on envisage,
opter pour l’inhumation ou
la crémation, mais c’est aussi
soulager ses proches de tous
ces questionnements lors du
décès. Envisager son départ,
c’est parfois faire le choix
du don d’organes ou de son
corps à la science. Comment
rédiger un testament, à quel
type de contrat obsèques
souscrire, quelle forme d’assurance-décès choisir, comment léguer tout ou partie de
son patrimoine ?... Autant de
questions auxquelles les réponses sont souvent simples,
offrent plusieurs possibilités de choix et permettent
d’envisager son départ avec
sérénité.
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Prévoyance-obsèques
P
révoir ses obsèques, c’est la garantie que les choses seront faites selon
ses volontés mais cela permet aussi dégager ses proches de leur organisation durant cette période. Des contrats de prévoyance, souscrits
auprès de professionnels des pompes funèbres, permettent de prévoir ses
obsèques.
 CONTRAT EN CAPITAL
Il permet de constituer un capital en une fois, mensuellement ou annuellementqui servira à financer les obsèques. Au décès, il est versé à la personne
que le souscripteur a désigné. Il ne prévoit pas l’organisation des obsèques.
 CONTRAT PRÉVOYANCE
Lors du décès, le capital constitué est reversé aux proches qui l’utilisent pour
organiser les obsèques selon les volontés du souscripteur.
 CONTRAT EN PRESTATIONS
Au-delà du capital constitué, ce contrat prévoit aussi l’organisation des obsèques selon les volontés du souscripteur et l’intégralité des prestations de
l’entreprise de pompes funèbres.
Prévoir
ses propres obsèques
L
a loi impose aux héritiers de respecter les volontés du défunt.
On peut ainsi choisir de prévoir ses propres obsèques, pour éviter d’éventuels conflits et épargner à ses proches les difficultés
de l’organisation. Il faut pour cela signifier ses volontés par écrit en y
indiquant le choix d’une cérémonie civile ou religieuse, sa volonté d’être
incinéré ou inhumé, la destination des cendres... Ce document peut être
déposé chez un notaire. On peut également choisir le texte du fairepart, son cercueil ou son urne, prévoir les chants ou encore les fleurs
de la cérémonie et décider ainsi jusqu’à la totalité du déroulement de
ses obsèques.
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Faire un legs
O
n peut envisager par testament de léguer une somme
d’argent ou des biens à une association de son choix. Les fondations
et les associations reconnues d’utilité
publique, les associations ayant pour
but unique l’assistance, la recherche
scientifique ou médicale, la bienfaisance, les associations cultuelles ou les
congrégations sont seules habilitées à
recevoir des legs et seront exonérées
de droits de succession.
On peut choisir de léguer tout ou partie de ses biens ou une somme d’argent
et ce choix doit être fait par testament.
On peut également désigner une asso-
ciation ou une fondation comme bénéficiaire d’une assurance-vie. Dans ce
cas, elle ne s’acquittera pas non plus
de frais de succession, quel que soit le
montant perçu.
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Le testament
L
e testament permet d’organiser la donation de ses biens à l’avance. En
son absence, la transmission des biens est régie par la loi, qui répartit
les biens selon le degré de parenté des héritiers. Le testament permet
de voir respectées ses dernières volontés, de prévoir des dispositions particulières ou de transmettre des biens à des personnes qui n’entrent pas dans le
cadre de la succession. Il existe trois formes de testament :
 LE TESTAMENT OLOGRAPHE
Il doit être entièrement écrit à la main par le testateur, daté et signé, en indiquant le plus clairement possible les légataires, avec leur nom complet, leur
prénom et leur date de naissance. On peut détruire ce testament et en rédiger un autre à tout moment. Pour sa rédaction et pour éviter les erreurs, il
est préférable de demander conseil à un notaire. Il est aussi conseillé de le
déposer chez un notaire qui l’inscrira au fichier central des dispositions de
dernières volontés.
 LE TESTAMENT AUTHENTIQUE
Dicté par le testateur et rédigé par un notaire qui l’inscrit ensuite au fichier
central des dispositions de dernières volontés, il est le plus fiable. Il sera ouvert au décès du testateur.
 LE TESTAMENT INTERNATIONAL
Plus rare et plus compliqué. Il présente l’avantage de pouvoir être exécuté
dans tous les pays.
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E
ntre le décès d’un
proche et la cérémonie d’adieu, le temps
est court. Malgré la peine,
il faut régler des formalités administratives,
organiser les obsèques
lorsqu’elles n’ont pas été
prévues, pour que le dernier adieu corresponde
aux souhaits du défunt.
Honorer
Honorer la personne
disparue
L
orsqu’un proche décède, à la douleur et
la tristesse s’ajoutent
l’obligation de gérer l’organisation des obsèques. Et ce
même si aujourd’hui, pour
20% des décès, le défunt a
anticipé son départ en souscrivant un contrat obsèques.
Pour la famille, il faut donc
en quelques jours organiser
une cérémonie respectant les
volontés du défunt s’il les a
émises ou correspondant au
mieux si rien n’a été prévu.
Choix du type de cérémonie
(religieuse et/ou civile), soins
mortuaires, crémation ou
inhumation, cercueil, urne,
fleurs... Autant de choses
dont il faut se soucier et pour
lesquelles les conseils des
professionnels du funéraire
sont précieux, indispensables.
En France, 3000 entreprises de services funéraires
accompagnent les familles.
Le secteur représente environ 25 000 emplois pour un
chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros en 2011. Le
prix moyen des obsèques
en France est de 3800 euros
pour une crémation et 4500
euros pour une inhumation.
Sources : Confédération des Professionnels du Funéraire et de la Marbrerie
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Quelles démarches
en cas de décès ?
U
n médecin constate le décès
et établit un certificat de
décès. En cas de décès accidentel ou de suicide, la famille doit
alerter la gendarmerie ou la police.
Lorsque le décès intervient à domicile, les proches doivent également
effectuer dans les 24 heures une déclaration auprès de la mairie du do-
8
micile du défunt qui établira un acte
de décès. Les entreprises de pompes
funèbres peuvent proposer d’effectuer cette démarche. De même,
dans le cas d’un décès à l’hôpital, à
la clinique ou dans une maison de
retraite, l’établissement s’en charge
le plus souvent.
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La thanatopraxie pour
aider à faire son deuil
L
a thanatopraxie n’est en aucun
cas comparable à l’embaumement rituel pratiqué dans
l’Egypte antique.
Le thanatopracteur efface du visage
les stigmates de la souffrance et de
la mort et bloque le processus biologique de dégradation du corps pour
permettre aux familles de veiller
sereinement leurs défunts et de commencer le travail de deuil sur une
image apaisée et apaisante.
La thanatopraxie est un service extérieur aux Pompes Funèbres, sauf
dans le cas où l’entreprise emploie
son propre thanatopracteur. Les
soins ne sont pas obligatoires et c’est
aux familles qu’appartient la décision de les faire pratiquer ou non.
Les entreprises de Pompes Funèbres
ont généralement l’habitude de collaborer avec l’une ou l’autre des sociétés de thanatopraxie mais ne peuvent
que proposer ses services et non les
imposer, les familles pouvant faire
appel au thanatopracteur de leur
choix.
Le choix de l’entreprise
de pompes funèbres
A
vec une convention obsèques,
l’entreprise de pompes funèbres a déjà été désignée.
A défaut, les proches en choisissent
une librement. Dans chaque commune, une liste est disponible en
mairie, auprès des établissements de
santé ou dans les salles d’accueil des
salons funéraires.
L’entreprise choisie doit fournir un
document qui indique les prestations
obligatoires et facultatives, ainsi que
leurs tarifs. Un devis gratuit est établi puis, après acceptation, un bon de
commande est délivré.
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Des obsèques de plus en plus
personnalisées
D
epuis déjà quelques années,
la cérémonie d’obsèques,
qu’elle soit civile ou religieuse, est de plus en plus personnalisée.
La cérémonie civile a lieu selon les
volontés du défunt ou de la famille
au cimetière, au crématorium ou
dans une salle de cérémonie de l’entreprise de pompes funèbres. Elle est
souvent l’occasion de lire des textes
ou des discours, parfois d’écouter de
la musique en hommage au défunt
en alternance avec des moments de
recueillement. Elle est souvent orga-
nisée avec l’assistance d’un maître de
cérémonie, salarié de l’entreprise de
pompes funèbres.
Pour les funérailles, toutes les religions observent leur propre rite et
selon chacune d’entre elles, la cérémonie se déroule dans le lieu de culte
ou au cimetière. Dans certaines religions, comme chez les catholiques et
les protestants, cette cérémonie peut
être personnalisée, avec le choix des
prières, des chants, des lectures ou
des musiques déterminés par la famille et l’officiant.
Le cercueil
T
raditionnellement en bois, le cercueil, obligatoire, se
décline aujourd’hui dans d’autres matériaux : le zinc,
les matières plastiques et même le carton. Si le cercueil
en bois demeure le plus vendu en France, le développement de la
crémation a permis l’émergence de ces nouvelles matières. Un
nouveau type de cercueil, fabriqué en papier mâché recyclé a
même été créé au Danemark.
Quelle que soit la matière, le cercueil doit avoir quatre poignées,
une cuvette biodégradable pour l’étanchéité et une plaque fixée
sur le couvercle indiquant les nom et prénom, les années de naissance et de décès du défunt.
10
10
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Lors d’un décès
à l’étranger ?
 Vous êtes en France et un de vos proches est décédé à l’étranger : le
consulat ou l’ambassade contacte la police ou la gendarmerie qui vous en
informe.
 Si vous êtes vous-même à l’étranger avec la personne décédée : il faut
avertir les services consulaires qui transcriront l’acte de décès sur les registres
français, ce qui permet de faciliter entre
autres les démarches de succession.
Les services consulaires français pourA SAVOIR :
ront aussi vous renseigner sur les
dans la plupart des pays, la
démarches à suivre et délivreront une
loi impose que le décès soit
autorisation de transport obligatoire
déclaré aux autorités locales.
pour le rapatriement par une entreprise
de pompes funèbres locale ou française.
Sans assurance préalablement souscrite, les frais de transport demeurent à la
charge de la famille.
Les chambres funéraires
D
urant la période qui suit le décès et jusqu’à la cérémonie
des obsèques, les familles optent de plus en plus pour une
chambre funéraire - il en existe plus de 2000 en France plutôt qu’au domicile.
Espace personnalisable, on peut y diffuser de la musique, décorer les
lieux avec des photos et des fleurs et y recevoir ses proches et amis.
Une chambre funéraire peut être publique sous régie municipale ou
propriété d’une entreprise de pompes funèbres. Dans les deux cas, les
familles peuvent faire appel à l’entreprise de leur choix pour les prestations funéraires, même si elle n’est pas la propriétaire du lieu.
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L’avis d’obsèques
L
’avis d’obsèques dans la presse
est le moyen le plus efficace
de faire savoir le décès d’un
proche et d’inviter aux obsèques les
personnes qui l’ont connu. Sa rédaction et la transmission aux journaux
choisis font partie des prestations
proposées par l’entreprise de pompes
funèbres.
L’avis d’obsèques comporte en premier lieu les noms des proches, puis
l’identité du défunt, parfois les cir-
constances de son décès. Viennent
ensuite la date, le lieu et l’heure de la
cérémonie, puis les souhaits concernant les fleurs, couronnes ou dons
éventuels. Il est d’usage de faire
paraître un avis de remerciements
quelques jours plus tard.
Une cérémonie dans la plus stricte
intimité n’empêche pas une parution
dans la presse, y compris après la
cérémonie.
La question des indigents
L
orsque le défunt n’a pas de
famille, que le corps n’a pas
été demandé par celle-ci ou
que ses obsèques ne peuvent être
financées, la cérémonie et l’inhumation sont prises en charge par la commune du lieu de décès, qui a obligation d’attribuer un terrain pour 5 ans.
A Rennes, pour les personnes dites «
indigentes » ou à faibles ressources,
la ville prend en charge la totalité
des obsèques et attribue une sépulture pour 7 ans au cimetière de l’Est,
12
parmi les autres concessions. Elle
travaille avec une association, le collectif Dignité Cimetière, qui organise
une cérémonie en mémoire du défunt
s’il n’y a pas de cérémonie religieuse.
La ville finance également un monument sous forme de dalle sur lequel
une plaque rappelle les noms et dates
extrêmes de la personne décédée. A
l’issue des 7 ans, la famille peut se
voir attribuer la concession, sans que
le corps ne soit déplacé.
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Le don d’organe
E
n France, plus de 5 000 personnes bénéficient chaque année d’une greffe de cœur, de
foie, de poumon ou de tissu de cornée. Mais en 2014, 20 300 personnes
ont eu besoin d’une greffe et 519
sont décédées avant d’avoir pu en
bénéficier. Le prélèvement d’organe
ne peut être effectué qu’en cas de
mort encéphalique et si la personne
se trouve dans le service d’un hôpital, ce qui représente moins d’1% des
décès en France. Ce prélèvement est
possible à tous les âges. Une carte de
donneur existe mais elle n’a pas de
valeur légale En revanche, elle véhicule le souhait de l’éventuel donneur.
Il est bon également d’en parler à ses
proches si l’on désire faire don de ses
organes.
La loi stipule que « toute personne
est considérée comme consentante
au don d’éléments de son corps en
vue de greffe si elle n’a pas manifesté
d’opposition de son vivant. »
Il existe un fichier national du refus,
sur lequel on peut s’inscrire, à partir
de 13 ans, en remplissant un formulaire auprès de l’Agence de la biomédecine.
Hors inscription sur ce fichier, la
famille sera néanmoins toujours interrogée sur les volontés du défunt
et restera décisionnaire. Le don
demeure totalement anonyme et gratuit. Le corps, après prélèvement,
est rendu intact à la famille. Pour les
mineurs, rien n’est évidemment fait
sans l’accord des parents.
Renseignements :
http://www.france-adot.org
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Inhumation ou crémation ?
Le choix de l’inhumation ou de la
crémation résulte de la volonté du
défunt et doit être respecté. En l’absence de volonté particulière, c’est la
famille qui prend la décision.
Désormais, près d’un tiers des français optent pour la crémation. Réalisée dans un crématorium, elle doit
être autorisée par le maire du lieu
de décès ou de mise en bière si le
corps est transporté. Cette autorisation est accordée sur présentation du
certificat du médecin qui a constaté
le décès et des dernières volontés
écrites du défunt ou des proches.
La démarche peut être effectuée par
l’entreprise de pompes funèbres ou
par la famille.
La question des cendres
Si aucune volonté particulière n’a été
exprimée par le défunt, les proches
décident de la destination des
cendres. Mais la loi n’autorise pas
tout : conserver une urne chez soi
ou l’enterrer dans une propriété privée est interdit. Elle peut être placée
dans un caveau de famille, au columbarium (lieu où sont déposées les
urnes) ou scellée sur un monument
funéraire.
Les cendres peuvent également être
dispersées :
14
14
- au cimetière dans le « jardin du souvenir »
- ailleurs, en respectant certaines
conditions. Autorisée en pleine mer,
la dispersion est par exemple interdite dans certains cours d’eau. De
même, elle n’est pas autorisée dans
un jardin privé.
Se renseigner au préalable à la mairie. Dans tous les cas, faire une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt.
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L’inhumation
Lorsque le défunt, ou à défaut la famille, a fait le choix de l’inhumation, le
corps peut être inhumé dans le cimetière :
 de la commune où résidait le défunt
 de la commune où il est décédé
 de la commune où est situé le caveau de famille.
Dans tous les cas, l’autorisation doit être demandée au maire. Le défunt est
alors inhumé dans une concession. A défaut, il est inhumé sur un terrain commun, dans un emplacement individuel fourni gratuitement pour 5 ans. Passé
ce délai, la commune peut reprendre le terrain : soit la famille procède à la
réinhumation des restes mortels dans une concession, soit en cas de silence
des proches, les restes sont déposés à l’ossuaire.
L’inhumation peut également se faire sur une propriété privée, mais elle est
soumise à une réglementation stricte : une autorisation du préfet et un avis
d’un hydrogéologue agréé sont obligatoires et des conditions doivent être respectées (éloignement des autres habitations par exemple). En cas de cession
de cette propriété, la sépulture ne peut être vendue et la famille conserve un
droit d’accès.
La concession
L
a concession est le droit d’utiliser un emplacement d’un cimetière communal pour y inhumer le cercueil ou l’urne d’un
défunt. Cette concession est de durée variable, de 5 à 15 ans,
trentenaire, cinquantenaire ou perpétuelle.
Dans un délai maximum de 24 mois après l’échéance, la famille
peut demander une prolongation.
Si la collectivité demeure propriétaire du cimetière, la concession,
elle, appartient à la famille qui a la charge de son entretien.
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L
Se souvenir
a Toussaint, fixée au
1er novembre depuis
le IXème siècle, est
la date à laquelle on vient
au cimetière rendre hommage aux proches disparus. Mais saviez-vous que
la fête des Défunts est
en réalité le lendemain,
le 2 novembre ?
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La technologie
au service du funéraire
Avis d’obsèques et condoléances en ligne, tombes virtuelles, sur la toile et sur les
réseaux, le funéraire prend
une place croissante.
Des sites Internet proposent
désormais des services en
ligne, espaces sécurisés dédiés à la mémoire des défunts
pour y déposer des fleurs et
bougies virtuelles, des photos, des vidéos, un texte...
Dans les salons funéraires,
le wifi en accès libre se généralise, permettant de dialoguer avec les personnes de la
famille ou des amis éloignés,
résidant à l’étranger par
exemple.
A Paris, le crématorium du
cimetière du Père-Lachaise
propose un portail sécurisé sur lequel les personnes
peuvent suivre la cérémonie
à distance. Des sites internet
et des entreprises de pompes
funèbres développent également ce service.
Sur les réseaux sociaux, les
pages en hommage à un disparu sont nombreuses et on
voit désormais sur certaines
tombes un « QR code »
permettant, avec un smartphone, d’accéder à une page
Web dédiée au défunt. Une
application Facebook, appelée « if I die »* permet de
laisser des messages ou des
vidéos sur un serveur sécurisé, qui ne seront publiés
qu’après le décès…
Les articles funéraires évoluent également : de nouvelles matières pour les cercueils, comme le carton, ont
fait leur apparition et pour
les urnes des matériaux entièrement recyclables.
* « si je meurs » (NDLR)
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L’entretien
d’une tombe
Si le cimetière est un lieu public, la
tombe est une propriété privée qui
doit être entretenue par les héritiers. L’éloignement croissant des
membres de la famille ou l’absence
de descendant font que certaines
tombes ne sont qu’irrégulièrement
entretenues.
A l’issue d’une période de trente ans
sans entretien, une commune peut
reprendre la concession d’une tombe
laissée à l’abandon dans son cimetière. Le maire établit un procès-verbal d’abandon, porté à la connais-
sance du public et de la famille. Si,
trois ans plus tard, la sépulture est
toujours en l’état, la commune peut
décider de reprendre la concession,
même dans le cas d’une concession
perpétuelle. Les restes mortuaires
sont alors placés alors dans l’ossuaire
municipal ou incinérés.
La plupart des entreprises de
pompes funèbres proposent un service d’entretien et de fleurissement
à la Toussaint, aux Rameaux ou aux
dates anniversaires du défunt.
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Le choix de la pierre tombale
Si le défunt n’a pas exprimé de souhait particulier, les proches choisissent un monument correspondant
à sa personnalité. Lieu de recueillement, la pierre tombale est un choix
très important.
Les marbriers et les entreprises funéraires proposent un vaste choix de
pierres tombales. En marbre ou en
granit - les deux matières les plus résistantes au temps et permettant une
large gamme de couleurs - la tombe
peut être une simple dalle ou être
rehaussée verticalement d’une stèle.
Personnalisable, elle est le plus souvent gravée du nom, prénom, dates
de naissance et de disparition du
défunt. Une épitaphe ou une photo
de la personne disparue peuvent être
ajoutées.
Des objets sont déposés sur le monument : plaques, fleurs, statues.
De nouvelles tendances émergent
notamment dans le cas de défunts
jeunes : objets très personnels tels
que peluches, bougies…
Parce qu’un
témoignage
est précieux.
Gravons nos souvenirs ailleurs que dans le marbre.
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