RAPPORT SUR LA SITUATION ACTUELLE ET LACUNES IDENTIFIEES Résultat de l'activité 4 I- CONTEXTE GENERAL : La Côte d'Ivoire est Partie non visée à l'Annexe I de la Convention sur les changements climatiques depuis 1994 et a soumis depuis lors deux rapports de communications nationales au Secrétariat de la CCNUCC, la première en 2001 et la seconde en 2010. Ces deux rapports ont été élaborés avec l'aide de consultants externes. Avec l'entrée en vigueur de l'actuel gouvernement de la Cote d'Ivoire (2011), un certain nombre de réformes institutionnelles ont été menées dans le domaine du changement climatique. En particulier, un nouveau programme dénommé «Programme national pour l'atténuation des GES et l'adaptation aux changements climatiques " a été créé au niveau du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable / MINEDD pour coordonner les questions des changements climatiques. Ce programme est organisé en 4 cellules qui traitent des aspects en relation avec: 1- Les inventaires de GES; 2- L'atténuation; 3- La vulnérabilité et l'adaptation ; 4- Le transfert de technologies, de recherche et d'observations du climat. Certains des agents recrutés pour ce nouveau programme sont relativement peu expérimentés et n'ont pas été impliqués dans les précédentes activités de la mise en œuvre de la Convention telles que la préparation des rapports des communications nationales. Ainsi, avec la création de ce nouveau programme national, la Côte d'Ivoire aura désormais une équipe permanente pour traiter les questions de changement climatique et pouvoir honorer ses obligations et exigences en tant que partie de cette Convention. Afin de renforcer les capacités de cette équipe nouvellement recrutées, la Côte d'Ivoire a sollicité et a obtenu l’assistance technique du programme de l'Union Européenne Intra-ACP de l’Alliance Mondiale sur les Changements Climatiques pour le renforcement des capacités dans la préparation des communications nationales, notamment sur les méthodes actuellement recommandées et les outils de préparation des inventaires des gaz à effet de serre (GES) et des évaluations de vulnérabilité. Il est à signaler que ces documents devraient fournir une base nécessaire pour la planification de nouvelles mesures en vue de la mise en œuvre de la Convention au niveau national. II. PREPARATION DES COMMUNICATIONS NATIONALES: La Convention stipule que pour les Parties non-visées à l’annexe I, les communications nationales devraient inclure les éléments suivants: Un inventaire national des émissions anthropiques par les sources et les puits d' absorptions de tous les gaz à effet de serre non réglementés par le Protocole de Montréal, dans la mesure où les capacités de la Partie le permet, en utilisant des méthodes comparables à être promu et approuvé par la Conférence des Parties (CdP). Une description générale des mesures prises ou envisagées par la Partie pour mettre en œuvre la Convention Toute autre information que la Partie juge utile pour la réalisation de l'objectif de la Convention et appropriée pour figurer dans sa communication nationale, y compris si possible, les documents pertinents pour le calcul des tendances des émissions mondiales. Pour aider les pays non visés à l'annexe I à satisfaire aux exigences des rapports nationaux, un ensemble de directives a été élaboré et dont la version révisée a été adoptée lors de la 8éme Conférence des Parties. Il existe un manuel utilisateur pour faciliter l'utilisation de ces lignes directrices. Aussi et grâce aux efforts du Groupe consultatif d'experts (GCE) sur les Communications Nationales des Parties non-Annexe I, des lignes directrices, manuel d'utilisateur, et d’autres matériels de formation, documents méthodologiques et logiciels pour les inventaires de GES sont mis à disposition. 1 La plupart de ces documents sont publiés sur le site Web de la CCNUCC, sous la rubrique : Rapports nationaux « communications nationales (non-Annexe I) » : matériel de formation et documents méthodologiques. Les inventaires des GES et les évaluations de la vulnérabilité jettent les bases pour une bonne stratégie d’atténuation des changements climatiques et un plan d’adaptation. Il est donc important que les inventaires et les études d'évaluation soient effectués d'une manière appropriée et par du personnel qualifié. Dans cette optique, le renforcement des capacités pour le personnel permanent du programme national pour l'atténuation et l'adaptation aux changements climatique est pleinement justifié. En ce qui concerne les priorités de l'Alliance Mondiale sur les Changements Climatiques, le renforcement des capacités dans les évaluations de vulnérabilité contribuera à aboutir à la mise en œuvre des programmes et des mesures d'adaptation plus appropriées dans les pays des régions de l'Afrique, Caraïbes et du Pacifique (Intra-ACP). III. CONTRAINTES, LACUNES ET FAIBLESSE: 1. Introduction: Malgré, sa part encore insignifiante en matière des émissions anthropiques de gaz à effet de serre, la Côte d’Ivoire, tout comme un ensemble de pays Intra-ACP, peut offrir un potentiel intéressant de stabilisation de ces gaz, voire de renforcement des puits de séquestration. Ce potentiel est confronté à plusieurs contraintes, lacunes et faiblesses, qui entravent les possibilités du pays à contribuer aux objectifs de la Convention, qui peuvent être notamment identifié dans le cadre des rapports des communications nationales du pays sur les changements climatiques. L'examen des deux premiers rapports des communications nationales permet de dégager les aspects relavant de ces contraintes, lacunes et faiblesses. 2. Les contraintes, lacunes et faiblesses: La plupart d'entre elles sont déjà introduites dans le rapport de 2éme Communication Nationale et concernent les aspects techniques, structurels, institutionnels, systémique, juridique, humain, financier, et sectoriel. Selon le document en annexe, la plupart de ces contraintes sont liées à des faiblesse et lacunes institutionnelles notamment: - L'implication insuffisante des institutions techniques dans le processus de mise en œuvre de la Convention, - L'absence ou insuffisance de systèmes de collecte, de stockage et d'archivage des données relatives conformément aux exigences du changement climatique, - La faible intégration de la prise en compte des changement climatique dans la prise de décision, dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de développement, notamment au niveau de la plus haute instance politique du pays, - L'absence de synergie au niveau de la mise en œuvre des Conventions sur la désertification, la diversité biologique et sur les changements climatique, - La méconnaissance par les acteurs et secteurs concernés du contenu de la stratégie nationale de mise en œuvre de la Convention, à cause du manque de sensibilisation et non diffusion des rapports des communications nationales, - La faible capacité des structures publiques et privées et des ONG à saisir les opportunités qu'offrent la Convention et son Protocole, - La faible prise en compte des changements climatiques dans le corpus juridique national, - La faible capacité des acteurs à mobiliser les cofinancements nécessaires pour bénéficier du soutien financier du FEM, - L'insuffisance des moyens financiers nécessaires pour le fonctionnement efficace des points focaux (CCNUCC, FEM et) et des structures décentralisées de la mise en œuvre de la Convention, - La faible contribution financière de l'Etat dans les projets changement climatique, - La faible contribution financière de l'Etat dans les projets changement climatique, - Le manque de ressources financières pour le recyclage et la formation d’experts nationaux, - La faible mobilisation des ressources financières pour la médiatisation des activités sur les changements climatiques, - Le manque des capacités financières des institutions pour mettre en place des stratégies adéquates de collecte permanente des données, - La faible capacité des experts nationaux à utiliser les modèles du GIEC ou à concevoir d'autres modèles plus adaptés aux circonstances ivoiriennes pour les études de vulnérabilité et d'adaptation, - La faible capacité des experts nationaux à monter des scénarios en matière de vulnérabilité et d'adaptation, - La faible capacité des acteurs clés à formuler des projets en matière de vulnérabilité et d’adaptation éligibles au FEM. 2 IV. LES BESOINS 1. Les besoins de renforcement institutionnel: L'intégration des préoccupations liées au changement climatique, l’élaboration des stratégies sectorielles de développement et de la mise en œuvre de projets de développement durable et d'économie verte, se heurtent à plusieurs lacunes d'ordre institutionnel. Parmi les mesures nécessaires, la plus déterminante consisterait en la Consolidation du Comité National sur les Changements Climatiques (CNCC). Ce comité devrait voir son existence officialisée, et sa composition devrait être élargie par l'implication de toutes les structures concernées par la problématique des changements climatiques. En appui au CNCC, il serait également nécessaire d’établir une structure institutionnelle nationale permanente travaillant sur le changement climatique notamment pour assurer : La fonction de secrétariat du CNCC ; Le suivi permanent du processus changement climatique au niveau national et international, y compris la mise en place et le suivi des engagements liés à la CCNUCC ; Une fonction d’information, notamment par la publication de revues mensuelles ou trimestrielles ; Le suivi de la mise en œuvre du plan d’action national changement climatique, et notamment les projets d’adaptation et d’atténuation ; Eventuellement l'identification et le suivi des projets éligibles au mécanisme de développement propre, en concertation avec l'Autorité Nationale Désignée pour le MDP, conformément aux règles définies par la Conférence des Parties. 2. Les besoins pour des études de vulnérabilité et d'adaptation aux changements climatiques: Hormis les impacts éventuels de la vulnérabilité des secteurs économiques du pays aux impacts des changements climatiques notamment sur la production, la sécurité alimentaire, l’élévation du niveau de la mer, aucune étude n’a été menée, à ce jour, sur la vulnérabilité zones côtières, des forêts et de l’agriculture, ni sur l’identification des mesures d’adaptation. Des ressources devront être mobilisées sur ces aspects, dans le futur, afin de compléter les études de la vulnérabilité et renforcer la préparation des prochaines Communications Nationales. 3. Les besoins de communication et de diffusion de l'information: En ce qui concerne les besoins liés à la communication des informations à la Conférence des Parties, une bonne partie des besoins ont été déjà exprimés dans la deuxième Communication Nationale (Renforcement institutionnel), en relation avec le programme national pour l'atténuation des GES et l'adaptation aux changements climatiques. Néanmoins, des ressources financières supplémentaires seraient requises en vue d’assurer la continuité des travaux visant la préparation de la 3ème communication nationale, la dissémination des résultats et la concrétisation des plans d’action sous forme de projets et actions pratiques sur le terrain. 4. Les besoins technologiques: Compte tenu du niveau technologique de la Cote d'Ivoire, les besoins technologiques pour la mise en œuvre des objectifs de la Convention ne sont pas encore évalués à moyen et à long terme. Par exemple, l'utilisation du Logiciel Scengen n'est pas connu. Ce logiciel est fréquemment utilisé dans l'identification des scenarios climatiques qui font partie intégrantes des CN. D'une façon générale, les besoins technologique ne sont pas encore clairs pour les différents partenaires par manque de concertation et de travail de groupe. Notamment que la satisfaction de ces besoins restent liés aux rares ressources financières mobilisées par les mécanismes de financement de la Convention. Le premier besoin concerne le renforcement des connaissances en matière d’évaluation même des besoins technologiques, des critères de choix de ces technologies, et d’analyse de leur adéquation aux besoins du pays ainsi qu'au rythme le plus adéquat de leur introduction. L’impératif essentiel en matière de transferts de technologies est l’accès rapide à l’information, à la formation et aux modalités d’acquisition de ces technologies. En effet, l’efficacité d’une technologie ne se mesure pas seulement par sa capacité à fournir un avantage technique additionnel, mais également par son apport économique pour le pays. L'accès rapide à la technologie la plus efficace 3 et la plus propre, permet de stimuler la concurrence, et donc de susciter une dynamique soutenue d’amélioration des performances, et par conséquent une baisse des atteintes à l’environnement. L’autre impératif essentiel pour la Cote d'Ivoire est d’avoir un accès aux connaissances les plus récentes, voire de participer aux recherches, en matière de développement de technologies ou de modes d’exploitation plus respectueux de l’équilibre de l’atmosphère dans le cadre des objectifs de la Convention. Une telle chose peut être satisfaite à travers un programme permanent d’acquisition de connaissances, grâce à la participation aux sessions de formation et manifestations internationales, ainsi qu’à l’échange d’informations, d’expériences, et de données via les moyens les plus modernes comme l’Internet et le réseautage des experts. De même, il serait impératif que la Cote d'Ivoire ait la possibilité d’acquérir une maîtrise parfaite des technologies propre et durable qui pourraient être adoptées, à un coût de transaction supportable. Ce défi concerne tous les aspects du transfert de technologie, et requiert un renforcement des capacités, le développement des mécanismes de consulting et de conseil, la mise en place des mécanismes institutionnels et financiers adéquats, la gestion de ces technologies, et leur adaptation aux conditions locales d’entretien et de maintenance de ces technologies, voire de leur reproduction et de leur promotion. 5. Les besoins de financement: Actuellement, l’évaluation des coûts de mise en œuvre de l’ensemble des options d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques y compris l’élévation des niveaux de la mer, ne sont pas encore entamés et devraient être initié dans le cadre du processus de la 3émé communication nationale. Pour ce faire, des besoins en financement peuvent être examinés pour les aspects suivants : Amélioration de la fiabilité de l’inventaire des GES en réalisant des recherches sur les facteurs d’émission et sur les données d’activité ; Facilitation de l’accès aux modèles prospectifs utilisés, notamment dans le domaine de l’énergie et de la climatologie ; Etudes consistantes dans le domaine de la vulnérabilité et de l’adaptation ; Formation continue des experts du pays chargés de la gestion du processus changement climatique, en matière de méthodologies d’analyse et d’évaluation relatives aux aspects de préparation des communications nationales et inventaires des gaz à effets de serre ; Préparation des propositions de projets pour l’atténuation des GES et l’adaptation aux effets du changement climatique, et mobiliser des financements pour la concrétisation de ces projets; Création de processus de suivi permanent des développements technologiques au niveau international, notamment en relation avec les questions liées aux changements climatiques, évaluation des besoins technologiques du pays, et définition des modalités les plus adéquates pour leur acquisition. Identification des modalités avantageuses de financement de technologies, des procédés, de transfert du savoir-faire, d’accès permanent aux réseaux internationaux, et de renforcement du cadre de maintien de l’information technologique. Conformément aux objectifs décrits ci-dessus, l’essentiel des activités de ce projet consiste en des études et des ateliers de formation et de validation des résultats d’études. V. CADRE DE MISE NE PLACE D'UNE 3eme CN DE QUALITE: Considérant la situation actuelle des données, des équipements utilisés et des capacités humaines impliquées, la réussite du projet de la troisième CN est tributaire d'un accompagnement logistique et d'appui permettant : le renforcement des capacités en matière d’observation et de compréhension des changements climatiques ; notamment en matière d’analyse de la vulnérabilité dans le cadre d’une démarche régionale, de l’intégration de l’adaptation dans les projets et les politiques sectorielles nationales et régionales, et d’inventaire des GES dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et foresterie, d’industrie et de déchets ; le lancement des études de réduction des émissions de GES dans les secteurs de l’énergie et de la foresterie, notamment la mise en œuvre d’actions concrètes et démonstratives en matière d’adaptation au changement climatique ; 4 le lancement des études de vulnérabilité et d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques dans les secteurs de l’agriculture, les ressources en eau, et zone côtière ; l’identification des axes de renforcement des systèmes d’alerte et des plans de prévention des risques dans une démarche régionale ; le renforcement des capacités par des ateliers de formation à la veille de toute les études notamment les études de renforcement du réseau national d’observation du climat, ainsi que l’identification d’un centre national de transfert de technologie en matière de changement climatique, l’initiation d'un mécanisme d’autoévaluation et de mise en œuvre des actions et mesures d'adaptation et d'atténuation développées par la communication nationale, le développement d'un programme de sensibilisation et d’information de tous les acteurs dans les domaines de la prise de décision, de la recherche scientifique, du privé, et de la société civile, en relation avec les questions des changements climatiques; et création des conditions d’une pérennisation des acquis nationaux et régionaux et d’une mise en réseau, à l’échelle nationale et régionale, des acteurs du climat. VI. CONCLUSION: La situation générale des connaissances des participants à l'atelier de formation sur les procédures de préparation des CN et des partenaires rencontrés est encore insuffisante pour permettre le lancement d'actions pertinentes en matière d'adaptation aux impacts des changements climatiques et d'atténuation des émissions des GES. Les lacunes et les faiblesses existantes constituent un handicap pour toute initiative œuvrant pour des actions de bonnes pratiques dans les différents secteurs économiques de Cote d'Ivoire. Le lancement du projet de préparation de la 3éme communication nationale sur les changements climatiques ne pourrait à lui seul parer à toutes les contraintes identifiées, comme était le cas des deux premières communications nationales qui n'ont pas été utilisées de façon adéquate. Il est donc impératif que le gouvernement du pays s'engage à trouver d'autres moyens et assistance d'accompagnement pour la mise en œuvre d'un plan d'action intégré sur les changements climatiques. Ce plan d'action devrait servir de base pour explorer les opportunités existantes d'initiation et de mise en œuvre d'actions de bonnes pratiques en matière d'adaptation et d'atténuation des changements climatiques. 5 ANNEXE DE REFERENCE Identification des besoins et actions correspondantes à mener en matière de renforcement de capacités au plan institutionnel, systémique, juridique, humain, technique et financier dans tous les secteurs Contraintes, lacunes et Besoins en renforcement de Actions possibles à mener Faiblesses capacités Implication insuffisante des · Information et sensibilisation · Informer et sensibiliser les institutions sur les institutions techniques dans des CC et leurs liens avec les activités humaines le processus de mise en institutions sur les CC et leurs selon les oeuvre de la CCNUCC. liens avec les activités humaines. secteurs. · Définition du rôle et de la · Définir et/ou clarifier le rôle et la responsabilité des institutions responsabilité des institutions techniques dans techniques dans le processus. le processus. · Prendre des arrêtés ministériels et interministériels portant création et organisation de systèmes sectoriels et nationaux de collecte, de stockage, d'archivage et de diffusion des donnés. Absence ou insuffisance · Organisation des structures · Prendre des arrêtés ministériels et de systèmes de collecte, détentrices de données en un interministériels de stockage et d'archivage système national coordonné au attribuant la coordination des systèmes des données relatives aux niveau sectoriel par les directions sectoriels aux directions techniques et la CC. techniques et au plan national coordination du système national au CNSCC-CI. par le CNSCC-CI. · Organiser les structures détentrices de · Organisation des structures données en systèmes régionaux de collecte, de détentrices de données en compilation et systèmes régionaux de collecte, d'archivage, coordonné par la Direction des de compilation et d'archivage, politiques environnementales et de la coordonné par la Direction des coopération. politiques environnementales et de la coopération. Faible prise en compte Intégration des CC dans les · Sensibiliser et former les décideurs sur les CC. des CC dans la prise de politiques et stratégies de décision, dans développement l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de développement Absence de synergie au Création d'un cadre de · Former les Points Focaux des conventions sur niveau de la mise en œuvre concertation des Points Focaux la notion de mise en œuvre synergique. des Conventions sur la des différentes conventions et du · Tenir des séances de concertations désertification, la diversité FEM pour une mise en œuvre périodiques des Points Focaux de conventions biologique et sur les CC. synergique des trois Conventions. et du FEM, pour harmoniser leurs activités de manière à éviter le gaspillage des ressources. Méconnaissance par les acteurs · Information et sensibilisation de · Sensibiliser et former de tous les acteurs sur la du contenu de la Communication tous les acteurs sur la CNI et la CNI et la Stratégie Nationale de mise en œuvre Nationale Initiale (CNI) et de la Stratégie Nationale de mise en de la Stratégie nationale de mise en œuvre de la CCNUCC CCNUCC. œuvre de la CCNUCC. · Diffusion de la CNI et de la · Reproduire et diffuser la CNI et la Stratégie Stratégie Nationale de mise en Nationale de mise en œuvre de la CCNUCC à œuvre l'intention des de la CCNUCC. acteurs clés. · Concevoir, élaborer et diffuser des dépliants sur la CNI et la Stratégie Nationale de mise en œuvre de la CCNUCC à l'intention d'autres acteurs, des ONG et du public. 6 Faible capacité des structures publiques et privées et des ONG à saisir les opportunités qu'offrent la CCNUCC et le PK Information et sensibilisation des structures techniques, des industriels et des ONG sur les opportunités et les avantages qu'offre la mise en œuvre de la CCNUCC et particulièrement le MDP. Faible prise en compte des CC dans le corpus juridique national Elaboration des textes d'application de la CCNUCC et du PK en Côte d’Ivoire. Faible capacité des acteurs à mobiliser le cofinancement nécessaire pour bénéficier du soutien financier du FEM · Formation sur les mécanismes de financement de la CCNUCC. · Formation en conception des projets FEM. · Elaboration et mise en œuvre d'une politique de taxation environnementale. · Renforcement institutionnel des Points Focaux CCNUCC et FEM. · Appui financier aux Points Focaux FEM et CCNUCC Insuffisance des moyens financiers nécessaires pour le fonctionnement efficace des points focaux (CCNUCC, FEM et) et des structures décentralisées de la mise en oeuvre de la CCNUCC Faible contribution financière de l'Etat dans les projets CC. Manque de ressources financières pour le recyclage et la formation d’experts nationaux. Faible mobilisation des ressources financières pour la médiatisation des activités sur les CC · Mobilisation par l'Etat de ressources conséquentes pour les projets CC. · Appui financier pour l'amélioration du système de collecte des données. Appui financier des partenaires au pays pour renforcer l'efficacité des institutions techniques et de formation. Appui financier pour la médiatisation des activités relatives aux CC. 7 · Sensibiliser et former les institutions techniques de l'Etat sur les opportunités et les avantages qu'offrent la CCNUCC et le MDP. · Sensibiliser et former les industriels sur les opportunités et les avantages qu'offrent la CCNUCC et le MDP. · Sensibiliser et former les ONG sur les opportunités et les avantages qu'offrent la CCNUCC et le MDP. · Informer et sensibiliser les législateurs et les juristes sur les CC et leurs risques. · Former les législateurs et les juristes sur la CCNUCC et le PK. et les engagements du pays à leurs égards. · Informer les législateurs et les juristes sur le processus de mise en œuvre de la CCNUCC et le PK en Côte d’Ivoire. · Prendre des textes d'application de la CCNUCC et du PK en Côte d’Ivoire · Elaborer, appliquer et vulgariser les textes complémentaires. · Elaborer, adopter et vulgariser les textes sur la gestion et l'accès aux données et informations relatives aux CC. · Former les acteurs sur les mécanismes de financement de la CCNUCC. · Former en conception et sur procédures de financement des projets FEM · Elaborer et appliquer la politique de taxation environnementale. · Appuyer financièrement les Points focaux CCNUCC et FEM à travers des projets de renforcement institutionnel et technique. · Octroyer une enveloppe financière aux Points focaux CCNUCC et FEM. · Inscrire des ressources financières suffisantes dans le budget de l’Etat au profit du processus de mise en œuvre de la CCNUCC. · Appuyer financièrement l’amélioration du système de collecte de données. · Octroyer un appui financier pour le recyclage et la formation de formateurs nationaux. · Appuyer financièrement le pays pour le renforcement de l'efficacité des institutions techniques et de formation. Octroyer un appui financier pour la médiatisation des activités relatives aux CC. Faibles capacités financières des institutions de collecte à mettre en place des stratégies adéquates de collecte permanente de données Faibles capacités des experts nationaux à utiliser les modèles du GIEC ou à en concevoir de plus adaptés aux circonstances ivoiriennes pour les études de vulnérabilité et d'adaptation. Faibles capacités des experts nationaux à monter des scénarios en matière de vulnérabilité et d'adaptation. Faibles capacités des acteurs clés à formuler des projets en matière de vulnérabilité et d’adaptation éligibles au FEM. Appui financier aux systèmes de collecte de données pour la mise en œuvre d’une stratégie adéquate de collecte permanente des données d'activité. Formation des experts nationaux à la maîtrise des modèles du GIEC. · Elaboration et mise en œuvre d'un programme national de formation et de spécialisation en CC. · Développement d'un partenariat avec les universités et centres de recherche des pays de l'annexe I pour la formation de spécialiste et le recyclage des chercheurs. Formation des experts nationaux au montage des scénarii fiables, et de documents de projets éligibles au FEM. Source: Deuxième Communication Nationale sous la CCNUCC. 2010. 8 Appuyer financièrement les systèmes de collecte de données pour la permanence de la collecte des données d'activité. · Informer les décideurs politiques sur le processus de mise en œuvre de la CNUCC et le PK en Côte d’Ivoire. · Informer et sensibiliser les décideurs politiques sur les avantages et les opportunités liés à la mise en œuvre de la CCNUCC et du MDP. · Elaborer et mettre en œuvre un programme de formation et de spécialisation en CC. · Développer un partenariat avec les universités et centres de recherche des pays de l'annexe I : échange d'étudiants, don d'équipement et recyclage des chercheurs. · Former les experts nationaux aux techniques de montage de scénarii fiables. · Former les acteurs sur la possibilité de monter des projets et sur les critères d'éligibilité desdits projets. · Former les acteurs au montage du document de projets selon les directives du FEM.