timabak (thea pharma) - E

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Produit
TIMABAK
Société pharmaceutique
(THEA PHARMA)
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Timabak 0,25%, collyre en solution
Timabak 0,50%, collyre en solution
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Timabak 0,25 %, collyre en solution:
• La substance active est timolol 12,5 mg. Elle est présente sous forme du maléate de timolol
(17,15 mg), ce qui équivaut à 12,50 mg de timolol.
Timabak 0,50%, collyre en solution:
• La substance active est timolol 25 mg. Elle est présente sous forme de maléate de timolol
(34,3 mg), ce qui équivaut à 25 mg de timolol.
Pour les excipients, cfr section: "Liste des excipients".
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Collyre en solution (sans conservateur).
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Timabak est utilisé pour réduire la pression intra-oculaire élevée dans les cas suivants:
- Hypertonie intra-oculaire
- Glaucome chronique à angle ouvert
4.2 Posologie et mode d'administration
Pour voie ophtalmique
Posologie chez l’adulte:
La posologie initiale recommandée est d’une goutte de Timabak 0,25 % dans l’œil (les yeux) malade(s), 2 fois par jour. Si la réponse
clinique est insuffisante, la posologie peut être augmentée à une goutte de la solution à 0,50 % deux fois par jour dans l’œil (les yeux)
atteint(s).
La normalisation de la tension oculaire par le timolol requiert parfois quelques semaines, dès lors l’évaluation du traitement doit inclure
une détermination de la tension intra-oculaire après une période de traitement d’environ 4 semaines. En raison des variations normales
nycthémérales de la tension intra-oculaire, il est préférable d’évaluer l’efficacité du timolol en mesurant la tension à différents moments
de la journée.
Dans un certaine nombre de cas, l’administration quotidienne d’une seule goutte de collyre peut s’avérer suffisante en particulier
lorsque la stabilisation de la pression intra-oculaire a été obtenue.
Posologie chez l’enfant:
La posologie initiale recommandée est d’une goutte de Timabak 0,25 % toutes les 12 heures dans l’œil (les yeux) atteint(s) en
association avec d’autres anti-glaucomateux. La posologie peut être augmentée à une goutte de la solution à 0,50 % deux fois par jour
dans l’œil (les yeux) atteint(s), si nécessaire.
L’usage du Timabak n’est pas recommandé chez les prématurés et les nouveau-nés..
Mode d’emploi:
• Se laver soigneusement les mains avant de pratiquer l’instillation.
• Eviter le contact de l’embout avec l’œil ou les paupières.
• Instiller 1 goutte dans l’œil en regardant vers le haut et en tirant légèrement la paupière vers le bas, fermer l’œil quelques secondes.
• L’œil fermé, essuyer proprement l’excédent.
• Reboucher le flacon après utilisation.
Le temps d’apparition d’une goutte est plus long qu’avec un flacon de collyre classique.
Le médicament sera utilisé dans les 8 semaines qui suit la première ouverture du flacon.
Association avec d’autres traitements:
L’ophtalmologue pourra, s’il le juge nécessaire, associer au traitement par collyre Timabak:
- Soit un collyre antiglaucomateux sympatho- ou parasympathomimétique,
- Soit un traitement par voie générale à l’aide d’un inhibiteur de l’anhydrase carbonique, pour obtenir un résultat maximal.
Dans le cas où Timabak doit prendre le relais:
- D’un autre collyre bêtabloquant: ce collyre doit être arrêté à la fin d’une journée complète de traitement, et Timabak doit être
commencé le lendemain avec une goutte à 0,25% dans l’œil malade deux fois par jour. Si la réponse clinique est inadéquate, Timabak
0,50% deux fois par jour devra être utilisé ;
- D’un autre traitement antiglaucomateux par un agent unique autre qu’un β-bloquant, superposer les 2 traitements pendant une
journée, avec une goutte de Timabak 0,25% deux fois par jour. Le jour suivant, arrêter le traitement par l’agent antiglaucomateux
utilisé précédemment, et continuer avec le Timabak. Si une réponse plus importante est requise, la posologie peut être augmentée à une
goutte de la solution à 0,50% deux fois par jour dans l’œil (les yeux) atteint(s).
Quand on doit substituer Timabak à plusieurs antiglaucomateux associés, le médecin peut, en fonction du cas, en interrompre certains
ou décider de les arrêter tous. Mais les suppressions ne doivent impliquer qu’un seul médicament à la fois.
Lorsque les malades passent des myotiques à Timabak, un examen de le réfraction peut s’avérer nécessaire quand les effets des
myotiques ont disparu.
Le malade se conformera strictement à la prescription médicale, qui sera accompagnée de la surveillance de la pression intra-oculaire,
surtout durant la période d’ajustement de la posologie.
4.3 Contre​indications
• l’asthme bronchique
• antécédents de l’asthme bronchique ou une affection pulmonaire obstructive chronique
• bradycardie sinusale
• bloc auriculo-ventriculaire du second ou du troisième degré
• insuffisance cardiaque manifeste
• choc cardiogénique
• Atteinte vasculaire périphérique sévère (phénomènes de Raynaud) et affections périphériques.
• Angor de Prinzmetal.
• Phéochromocytome non traité.
• Hypotension.
• Dystrophie cornéenne.
• Hypersensibilité au timolol ou à l’un des excipients et/ou à d’autres bêta-bloquants.
• Rhinite allergique sévère et hyperréactivité bronchique.
• Association à la floctafénine (voir rubrique: "Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction").
• Association au sultopride (voir rubrique: "Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction").
4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi
Comme avec les autres collyres, le timolol contenu dans Timabak peut pénétrer dans la circulation générale et donner lieu à des effets
systémiques (cfr. rubrique Effets indésirables).
L’insuffisance cardiaque doit être adéquatement contrôlée avant d’instaurer un traitement au maléate de timolol. En cas d’anamnèse de
maladie cardiaque sévère, on surveillera l’apparition éventuelle de signes d’insuffisance cardiaque et on contrôlera la fréquence
cardiaque.
Des réactions respiratoires, y compris la mort due à un bronchospasme chez des patients asthmatiques, et des complications
cardiaques associées à une décompensation cardiaque et incluant rarement la mort, ont été rapportées suite l’administration de maléate
de timolol.
En cas de glaucome à angle fermé, l’objectif immédiat du traitement est la réouverture de l’angle. Ceci nécessite la contraction de la
pupille par un myotique. Le maléate de timolol n’ayant pas d’effet sur la pupille, il ne sera utilisé qu’en association avec un myotique (et
jamais seul) pour réduire la pression intra-oculaire élevée dans le glaucome à angle fermé.
Une surveillance particulier doit être exercée chez les patients prenant des β-bloquants par voie orale en plus de Timabak afin d’éviter
une potentialisation au niveau du tonus oculaire ou sur les effets secondaires connus.
Une surveillance ophtalmologique est nécessaire en cas de traitement concomitant par un collyre contenant de l’adrénaline (risque de
mydriase).
Le port de lentilles de contact demande une surveillance particulière en raison du risque de diminution de la sécrétion lacrymale et de
l’hypoesthésie cornéenne liées, d’une manière générale, aux bêta-bloquants.
Une diminution de la réceptivité au timolol pourrait apparaître après traitement prolongé; l’augmentation des doses serait sans effet. Il
convient, dans les traitements au long cours, de vérifier chaque année l’absence « d’échappement thérapeutique ».
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que ce médicament contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des
tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Comme c’est le cas avec d’autres médicaments topiques à usage ophtalmique, Timabak peut être résorbé dans la circulation
systémique, ce qui peut induire des effets secondaires comparables à ceux qu’on observe avec les bêta-bloquants oraux.
Il faut donc l’utiliser avec prudence chez les patients ayant une maladie du sinus, une acidose métabolique ou une faible tension
sanguine.
Il faut utiliser Timabak avec prudence chez les patients ayant un bloc auriculo-ventriculaire du premier grade.
Il faut exclure une insuffisance cardiaque avant d’instaurer le traitement. Il faut suivre les patients ayant des antécédents d’atteinte
cardiaque sévère et surveiller la survenue éventuelle de symptômes précoces d’insuffisance cardiaque. Les bêta-bloquants peuvent
masquer certains symptômes d’hyperthyroïdie (par exemple, une tachycardie). Il faut contrôler attentivement les patients suspectés de
développer une thyrotoxicose, et il faut éviter un arrêt brutal du traitement par bêta-bloquants, car cela pourrait déclencher une crise
thyrotoxique.
Généralement, le médicament ne peut pas être associé à l’amiodarone, aux antagonistes du calcium (bépridil, vérapamil, diltiazem) ou
aux bêta-bloquants (voir rubrique :‘Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction’).
Il faut éviter l’utilisation concomitante d’IMAO.
Au début du traitement, il faut conseiller aux patients diabétiques de renforcer l’autocontrôle de leur glycémie. Les signes et les
symptômes d’une hypoglycémie, en particulier la tachycardie, les palpitations et les sueurs, peuvent être masqués.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Associations contre-indiquées
Floctafénine
En cas de choc ou d’hypotension causés par la floctafénine, les bêta-bloquants inhibent les mécanismes cardiovasculaires
compensatoires.
Sultopride
Risque accru d’arythmie ventriculaire, en particulier torsades de pointe.
Associations déconseillées
Amiodarone
L’inhibition des mécanismes sympathiques compensatoires peut donner lieu à la survenue de troubles de la conduction et de la
contractilité myocardique.
Antagonistes du calcium
Bradyarythmies (bradycardie excessive, bloc sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire ou auriculo-ventriculaire par effet
synergétique.
La nature de tout effet indésirable cardiovasculaire semble dépendre du type d’antagoniste calcique utilisé. Les dérivés de la
dihydropyridine (tels que la nifédipine) peuvent donner lieu à la survenue d’une hypotension, tandis que le vérapamil ou le diltiazem ont
plutôt tendance à induire des troubles de la conduction AV ou une insuffisance ventriculaire gauche, lorsqu’on les associe à un bêtabloquant.
Bêta-bloquants oraux
Lorsqu’on utilise le gel oculaire à base de timolol chez les patients traités par des bêta-bloquants oraux, tant la réduction de la pression
intraoculaire que les effets systémiques associés à l’activité bêta-bloquante peuvent se renforcer.
Il faut suivre étroitement la réponse de ces patients.
Associations nécessitant la prise de mesures de précaution
Médicaments réduisant les taux de catécholamines (par exemple, la réserpine)
Une observation attentive du patient est recommandée quand un bêta-bloquant est administré aux patients recevant des médicaments
dépresseurs, des catécholamines tels que la réserpine, vu l’effet additif potentiel et l’apparition d’une hypotension et/ou d’une
bradycardie marquée, qui peut produire des vertiges, une syncope, ou une hypotension orthostatique.
Glycosides digitaliques
L’utilisation concomitante de glycosides digitaliques et de bêta-bloquants peut ralentir la conduction auriculo-ventriculaire.
Anti-arythmiques de classe I
Les anti-arythmiques de classe I (par ex., disopyramide, quinidine, lidocaïne i.v.) et l’amiodarone peuvent exercer un effet potentialisant
sur la conduction auriculaire. Par conséquent, ils peuvent donc induire un effet inotrope négatif.
Anesthésiques halogénés volatiles
Diminution des mécanismes cardiovasculaires compensatoires par les bêta-bloquants (pendant l’intervention, on peut contrecarrer
l’inhibition bêta-adrénergique au moyen de médicaments bêta-stimulants). D’une manière générale, on ne peut pas interrompre le
traitement par bêta-bloquants et dans tous les cas, il faut éviter un arrêt brutal du traitement. Il faut informer l’anesthésiste concernant
ce traitement.
Potentialisation des effets systémiques bêta-bloquants des gouttes oculaires et élévation des taux plasmatiques
On a rapporté une élévation des taux plasmatiques du bêta-bloquant lorsqu’on administre simultanément les gouttes oculaires à base du
bêta-bloquant et la quinidine, probablement suite à l’inhibition du métabolisme du bêta-bloquant par la quinidine (effet décrit pour le
timolol). De plus, la cimétidine peut augmenter les concentrations plasmatiques de timolol.
Clonidine et autres antihypertenseurs d’action centrale (méthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine)
Il est conseillé de surveiller étroitement le patient. Afin d’éviter une hypertension de rebond, il faut éviter un arrêt brutal du traitement.
Insuline, substances hypoglycémiantes orales
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes d’hypoglycémie : palpitations et tachycardie.
La plupart des bêta-bloquants non cardiosélectifs augmentent la fréquence et la sévérité de l’hypoglycémie.
Il faut avertir le patient et lui conseiller de renforcer l’autocontrôle de la glycémie, surtout au début du traitement.
4.6 Grossesse et allaitement
Grossesse
En pratique clinique, à ce jour, on n’a rapporté aucun effet tératogène, et les résultats d’études prospectives contrôlées réalisées avec
certains bêta-bloquants n’ont démontré aucune malformation chez le nouveau-né.
Les données issues d’études ne révèlent aucun effet tératogène.
Les bêta-bloquants réduisent la circulation placentaire, ce qui peut donner lieu au décès du fœtus ou à une naissance prématurée.
De plus, des effets indésirables (surtout une hypoglycémie et une bradycardie) peuvent également survenir chez le fœtus.
Chez les enfants issus de mères traitées, l’effet des bêta-bloquants persiste pendant plusieurs jours après la naissance. Ils peuvent
induire une bradycardie, une détresse respiratoire et une hypoglycémie, mais ces effets n’ont généralement aucune conséquence
clinique.
Néanmoins, suite à l’inhibition des mécanismes sympathiques compensatoires, une insuffisance cardiaque peut survenir et nécessiter
des soins intensifs. Il faut éviter l’administration de liquides par voie intraveineuse, afin de réduire le risque de survenue d’un œdème
pulmonaire aigu.
Par conséquent, on peut utiliser les gouttes oculaires de timolol pendant la grossesse, si cela s’avère nécessaire. Si l’on poursuit le
traitement jusqu’à l’accouchement, il est conseillé de contrôler étroitement le nouveau-né (fréquence cardiaque et hypoglycémie,
pendant les trois à cinq premiers jours suivant la naissance).
Allaitement
Chez un enfant allaité, on a décrit un cas d’hypoglycémie et de bradycardie, suite à l’utilisation de bêta-bloquants ayant un faible taux
de liaison aux protéines. Par conséquent, l’allaitement est déconseillé pendant l’utilisation des gouttes oculaires à base de timolol.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’instillation de gouttes de maléate de timolol peut provoquer des troubles visuels et diminuer ainsi l’habilité à réaliser des tâches
hasardeuses telles que la conduite d’un véhicule ou l’utilisation de machines.
4.8 Effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapporté:
Affections psychiatriques: dépression.
Affections du système nerveux: vertige.
Affections oculaires: symptômes d’irritation oculaire incluant conjonctivite, blépharite, kératite, hypoesthésie cornéenne et quelques cas
de troubles visuels comprenant des modifications de la réfraction (dues parfois à l’arrêt du traitement par les myotiques), diplopie et
ptosis;
Rare: décollement choroïdien après chirurgie filtrante et œdème maculaire cystoïde de l’aphaque. Bien qu’une relation de cause à effet
n’a pas été établie, de très rares cas de cataracte de survenue rapide ont été rapportés.
Affections cardiaques: bradycardie, arythmie, hypotension, syncope, bloc auriculo-ventriculaire, accidents vasculaire cérébral, ischémie
cérébrale, décompensation cardiaque, palpitations, arrêt cardiaque.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: bronchospasmes (surtout en cas d’antécédents d’affection bronchospastique),
insuffisance respiratoire, dyspnée.
Affections de la peau et du tissus sous-cutané: réactions d’hypersensibilité locales ou générales, alopécie.
Affections musculo-squelettiques et systémiques: augmentation des signes et des symptômes de myasthénie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration: céphalées, nausées, asthénie, douleur thoracique.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec le maléate de timolol administré par voie orale, et peuvent être considérés
comme des effets indésirables potentiels des solutions ophtalmiques de maléate de timolol:
Affections hématologiques et du système lymphatique: purpura non thrombopénique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition: hyper- ou hypoglycémie.
Affections psychiatriques: nervosisme, diminution de la concentration, hallucinations, cauchemars, augmentation de la fréquence des
rêves, insomnie, dépression, somnolence, diminution de la libido.
Affections du système nerveux: paresthésies, faiblesse localisée.
Affections oculaires: sécheresse de l’œil.
Affections de l'oreille et du labyrinthe: bourdonnements d’ oreilles.
Affections cardiaques: bloc sino-auriculaire, syncope, hypotension, œdème, œdème pulmonaire, phénomène de Raynaud, mains et
pieds froids, claudication, aggravation d’une insuffisance de la circulation artérielle, aggravation d’un angor, vasodilatation.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: râles, toux.
Affections gastro-intestinales: dyspepsie, vomissements, diarrhée , nausées, gastralgie, une bouche sèche.
Affections de la peau et du tissus sous-cutané: rash, prurit, transpiration, dermatite exfoliative.
Affections musculo-squelettiques et systémiques: arthralgies.
Affections du rein et des voies urinaires: impuissance, difficultés à la miction.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration: douleurs dans les extrémités, diminution de la tolérance à l’effort.
Biologique (« Investigations »):
Légère augmentation de l’urée sanguine, de la kaliémie, de l’uricémie et des triglycérides; légères diminutions de l’hémoglobine, de
l’hématocrite et de HDL-cholestérol; mais ces changements n’étaient ni évolutifs, ni accompagnés de manifestations cliniques.
On a observé de rares cas d’anticorps antinucléaires, qui ne s’accompagnaient qu’exceptionnellement de symptômes cliniques tels
qu’un syndrome lupique et qui se réduisaient à l’arrêt du traitement.
Affections du système immunitaire:
Lupus érythémateux disséminé.
Affections des organes de reproduction et du sein: (comme une diminution de la libido, l’ impuissance), le syndrome de Peyronie.
4.9 Surdosage
Il n’existe pas de données relatives au surdosage chez l’homme. Les symptômes les plus couramment observés au cours d’un
surdosage avec des bêta-bloquants sont: bradycardie symptomatique, hypotension, bronchospasme et insuffisance cardiaque aiguë.
Les mesures thérapeutiques suivantes sont recommandées:
1. Lavage d’estomac (en cas d’ingestion)
Des études ont montré que la dialyse du timolol est difficile à réaliser.
2. Bradycardie symptomatique
Provoquer un blocage du parasympathique par injection i.v. de 0,25 à 2 mg de sulfate d’atropine. En cas de persistance de la
bradycardie, injection i.v. prudent de chlorhydrate d’isoprénaline. Dans les cas réfractaires, l’utilisation d’un stimulateur cardiaque peut
s’avérer nécessaire.
3. Hypotension
Administrer un sympathicomimétique hypertenseur tel que la dopamine, la dobutamine ou le lévartérénol. Le chlorhydrate de glucagon
s’est avéré utile dans les cas réfractaires.
4. Bronchospasme
Utiliser un β-2-sympathomimétique par nébulisation ou par voie systémique.
5. Insuffisance cardiaque aiguë
Instaurer immédiatement le traitement classique avec digitalique et diurétique ainsi que de l’oxygène. Dans les cas réfractaires,
l’administration i.v. d’aminophylline est recommandée; on peut la faire suivre, au besoin, par l’administration de chlorhydrate de
glucagon, lequel s’est avéré utile dans ces cas-là.
6. Bloc cardiaque (du 2e ou 3e degré)
Utiliser du chlorhydrate d’isoprénaline ou pratiquer l’électrosystolie.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: bêta-bloquant
Code ATC: S01ED01
Timabak, collyre sans conservateur, est présenté dans un flacon multidose équipé d’un dispositif comportant une membrane filtrante
(0,2 microns) afin de protéger le collyre contre la contamination microbienne pendant la période d’utilisation.
L’absence de conservateur permet d’éviter certains effets indésirables, notamment en administration prolongée.
Le maléate de timolol, principe actif de Timabak, est un bêta-bloquant non sélectif dépourvu d’activité sympathomimétique intrinsèque
significative, d’activité directe sur le myocarde, et présentant un effet anesthésique local stabilisant de membrane) négligeable. L’action
du maléate de timolol s’installe rapidement, environ 20 minutes après une instillation dans l’œil. La réduction de la pression intraoculaire
atteint son maximum en une ou deux heures et persiste de façon significative pendant environ 24 heures; ce qui permet de contrôler la
pression intra-oculaire pendant le sommeil. Le mode d’action exact du maléate de timolol dans la réduction de la pression intraoculaire
n’est pas clairement établi.
Selon certains rapports, le maléate de timolol s’est habituellement montré efficace chez un plus grand nombre de patients, et a causé
des effets indésirables moins nombreux et moins sévères que la pilocarpine ou l’adrénaline.
Contrairement aux myotiques, le maléate de timolol réduit la pression intra-oculaire en n’ayant pas ou peu d’effet sur le diamètre
pupillaire et l’accommodation. C’est pourquoi des modifications de l’acuité visuelle dues à une augmentation de l’accommodation sont
peu fréquentes. On n’observe pas de vision trouble ou affaiblie, ni d’héméralopie, comme c’est le cas avec les myotiques. En outre, on
évite aux patients qui ont une cataracte l’incapacité de voir autour des opacités lenticulaires, ce qui se produit lorsque la pupille est
contractée par un myotique. Lors du remplacement d’un myotique par le maléate de timolol, une mesure de la réfraction peut être
nécessaire lorsque les effets du myotique ont cessé.
Comme avec d’autres agents anti-glaucomateux, une diminution de la réponse au maléate de timolol pourrait apparaître après un
traitement prolongé.
Propriétés pharmacocinétiques
Comme avec les autres collyres, le timolol contenu dans Timabak peut pénétrer dans la circulation générale. L’instillation locale
oculaire est donc susceptible de se traduire par l’apparition des effets bloquants bêta-adrénergiques du timolol.
Données de sécurité pré-cliniques
Chez le lapin ou le chien, en cas d’administration oculaire de timolol durant 4 semaines, on n’a observé aucun effet secondaire local.
Chez le rat, le timolol n’était pas mutagène et n’altérait pas la fertilité.
Une étude de carcinogénicité a révélé une augmentation de l’incidence de phéochromocytome chez les rats mâles, ainsi que des
adénomes mammaires, des tumeurs pulmonaires et des polypes utérins bénins chez la souris, mais uniquement en cas d’utilisation de
fortes doses orales.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Hydrogénophosphate de sodium dodécahydraté - dihydrogénophosphate de sodium dihydraté - Eau purifiée.
6.2 Incompatibilités
Non applicable.
6.3 Durée de conservation
2 ans.
Ne pas utiliser le collyre au delà de 8 semaines après la première ouverture du flacon.
6.4 Précautions particulières de conservation
Conserver hors de la vue et hors de portée des enfants.
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5 Nature et contenu de l’emballage
Conditionnement: un flacon multidose en polyéthylène (PE) équipé d’un dispositif comportant une membrane filtrante 0,2 microns
(polyamide).
6.6 Instructions pour l’utilisation (et) (,) la manipulation (et l’élimination)
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Thea Pharma sa
Jan Broeckaertlaan 18/11
B-9230 Wetteren
8. NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE:
Timabak 0,25%, collyre en solution: 188 S 1264 F 13
Timabak 0,50%, collyre en solution: 188 S 1263 F 13
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
A. Date de première autorisation: 13.12.1999
B. Date de renouvellement de l’autorisation: 13.12.2004
10. DATE DE DERNIERE MISE A JOUR / APPROBATION DE LA NOTICE
A. Date de dernière mise à jour du résumé des caractéristiques du produit: octobre 2006
B. Date de l’approbation du résumé des caractéristiques du produit: février 2008
STATUT LEGAL DE DELIVRANCE
Sur prescription médicale.
CLASSIFICATION ATC5
Classe
S01ED01
Description
ORGANES SENSORIELS
PREPARATIONS OPHTALMIQUES
MIOTIQUES ET PREPARATIONS CONTRE LE GLAUCOME
BETA-BLOQUANTS
TIMOLOL
PRIX
Nom
Conditionnement
CNK
TIMABAK
1 COLLYR 5MG/ML 5ML
1626-589
TIMABAK
1 COLLYR 2,5MG/ML 5ML
1626-571
Prix
Rb
Type
Cat.
Presc.
€ 9,31
B
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XR
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€ 8,97 O
B
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XR
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