Anthropologie - Université Paris 8

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UNIVERSITE PARIS 8
UFR 4
Département de Sociologie
MINEURE ANTHROPOLOGIE
PARCOURS ANTHROPOLOGIE
2008 - 2009
2
SOMMAIRE
PRESENTATION DES ENSEIGNEMENTS D’ANTHROPOLOGIE ………………………………………..
P.
3
MINEURE ANTHROPOLOGIE ……………………………………………………………
P.
4
CURSUS ET PROGRAMME ………………………………………………………………………………………………. P. 4
EMPLOI DU TEMPS DE LA MINEURE ANTHROPOLOGIE …………………………….………………….
P.
7
DESCRIPTIF DES COURS DE LA MINEURE ANTHROPOLOGIE ……………………………………….
P. 9
PARCOURS ANTHROPOLOGIE …………………………………………………………
P.
CURSUS ET PROGRAMME ……………………………………………………………………………………………….
P. 16
16
EMPLOI DU TEMPS DU PARCOURS ANTHROPOLOGIE ……………………………… …………………… P. 19
DESCRIPTIF DES COURS DU PARCOURS ANTHROPOLOGIE ………………………………………. P. 21
FORMALITES D’INSCRIPTION ……………………………………………………….
3
P.
25
Enseignements d’anthropologie
LA « MINEURE ANTHROPOLOGIE »
ET LE
« PARCOURS ANTHROPOLOGIE »
Enseignants en anthropologie : Flavia CARRARO, Nicolas CÉSARD, Carine CHAVAROCHETTE,
Béatrice DAVID, Ingolf DIENER, Véronique DUCHESNE, Marcelo FRÉDIANI, Aline HEMOND,
Patricia PELLEGRINI, Michel SAMUEL, Daniel TERROLLE, Patrice YENGO.
Responsable de la mineure « Anthropologie » : Michel SAMUEL
UFR de rattachement : UFR 4 - Histoire, Littératures, Sociologie (HLS)
Secrétariat : Josette DESVOIS, bureau B-349 - Tél 01 49 40 68 19 – Fax 01 49 40 68 20
Courrier électronique : [email protected]
Site Internet : http://www.univ-paris8.fr/sociologie/
PRESENTATION
Le département de sociologie propose un ensemble d’enseignements d’anthropologie, intégré à la
licence de sociologie, mais ouvert aux étudiants de tous les départements de l’Université.
Ces enseignements sont validables sous forme d’une « Mineure Anthropologie » en L1 / L2 et d’un
« Parcours Anthropologie » en L3.
La « Mineure Anthropologie » comprend six cours valant 5 ECTS (crédits européens) chacun,
soit au total 30 ECTS.
Le « Parcours Anthropologie » comprend trois cours, répartis sur les cinquième et sixième
semestres de la licence de sociologie, valant 6 ECTS chacun, et la rédaction d’un mémoire (10 ECTS),
soit au total 28 ECTS.
À NOTER :
1)
Les étudiants en licence de sociologie qui choisissent la mineure peuvent utilement compléter
leur formation en anthropologie en choisissant comme EC « Pratique du terrain » les EC
proposés sous forme de stages de terrain (premier semestre : lundi de 9 h à 12 h, deuxième
semestre : lundi de 15 h à 18 h et vendredi de 15 h à 18 h)
2) En L3, les étudiants peuvent renforcer leur cursus d’anthropologie en choisissant des EC
d’anthropologie comme EC libres (3 EC, soit 15 ECTS).
4
« MINEURE ANTHROPOLOGIE »
(L1 / L2)
Cursus et programme
La « Mineure Anthropologie » concerne à la fois les étudiants intéressés à se spécialiser en
anthropologie et ceux qui souhaitent choisir certains cours d’anthropologie comme complément
privilégié de leur formation.
La Mineure Anthropologie propose une initiation théorique générale à cette discipline.
L’objectif pédagogique est d’articuler l’apprentissage des principaux concepts, leur repérage dans
l’histoire de la pensée anthropologique et leur mise en perspective dans quelques grands domaines et à
travers diverses aires culturelles, pour déboucher sur la construction de problématiques et
l’élaboration d’objets scientifiques. L’acquisition d’outils pour l’apprentissage du travail de terrain est
également privilégiée.
CURSUS
La mine u re se dérou le su r les deu x premières a nn ées (4 pre miers semestres pédagogiques) de
l a l icence et compre nd 6 EC.
MINEURE
ANTHROPOLOGIE
(1EC = 5 crédits)
Histoire et épistémologie de l’anthropologie
1 EC
Méthodes de l’anthropologie
1 EC
Introduction aux aires culturelles
2 EC
Domaines de l’anthropologie 1
1 EC
Grands courants de l’anthropologie 1
1 EC
5
PROGRAMME
1) “Histoire et épistémologie de l'anthropologie”
(1 EC, de préférence au premier ou au second semestre pédagogique)
premier semestre :
mercredi 15 h / 18 h : Daniel TERROLLE
deuxième semestre :
mardi 9 h / 12 h : Véronique DUCHESNE
2) “Méthodes de l'anthropologie”
(1 EC, de préférence au premier ou au second semestre pédagogique)
premier semestre :
lundi 15 h / 18 h : Michel SAMUEL
mercredi 18 h / 21 h : Daniel TERROLLE
deuxième semestre :
lundi 9 h / 12 h : Michel SAMUEL
3) “Introduction aux aires culturelles”
(2 EC, dont au moins un au premier ou au second semestre pédagogique)
premier semestre :
lundi 18 h / 21 h : ASIE DU SUD-EST (Nicolas CÉSARD)
mardi 12 h / 15 h : AMÉRIQUES (Aline HÉMOND)
mardi 18 h / 21 h : ASIE (Béatrice DAVID)
deuxième semestre :
mercredi 18 h / 21 h : AFRIQUES (Ingolf DIENER)
jeudi 15 h / 18 h : AMÉRIQUES (Aline HÉMOND)
vendredi 9 h / 12 h : EUROPE (Patricia PELLEGRINI)
6
4) “Domaines de l'anthropologie 1”
(1 EC, de préférence à partir du second semestre pédagogique)
premier semestre :
vendredi 12 h / 15 h : socio-anthropologie des “nouveaux mouvements
sociaux” (Marcelo FREDIANI)
deuxième semestre :
mercredi 12 h / 15 h : anthropologie de l’environnement
(Patricia PELLEGRINI)
jeudi 18 h / 21 h : anthropologie médicale
(Patrice YENGO)
5) “Grands courants de l'anthropologie 1”
(1 EC, de préférence à partir du second semestre pédagogique)
premier semestre :
jeudi 18 h / 21 h : anthropologie politique et économique
(Marcelo FREDIANI)
vendredi 9 h / 12 h : grands courants 1
(Véronique DUCHESNE)
deuxième semestre :
vendredi 12 h / 15 h : anthropologie économique
(Nicolas CÉSARD)
7
MINEURE ANTHROPOLOGIE
Emploi du temps 1er semestre 2008-2009
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
09
Grands courants
anthropo. 1
Véronique
DUCHESNE
12
12
Aires culturelles
AMÉRIQUES
Domaines
Anthropologie 1
Aline
HÉMOND
Socioanthropologie
des nouveaux
mouvements
sociaux
Marcelo
FRÉDIANI
15
15
Méthodes
Anthropologie
Histoire et
épistémologie de
l’Anthropologie
Michel SAMUEL
Daniel
TERROLLE
18
18
Aires culturelles
ASIE
DU SUD-EST
Nicolas
CÉSARD
Aires culturelles
ASIE
Méthodes
Anthropologie
Béatrice
DAVID
Daniel
TERROLLE
Grands courants
anthropo. 1
Anthropologie
politique et
économique
Marcelo
FRÉDIANI
21
8
SAMEDI
MINEURE ANTHROPOLOGIE
Emploi du temps 2ème semestre 2008-2009
LUNDI
MARDI
Méthodes
Anthropologie
Histoire et
épistémologie de
l’anthropologie
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
09
Aires culturelles
EUROPE
Michel SAMUEL
Patricia
PELLEGRINI
Véronique.
DUCHESNE
12
12
Domaines
Anthropologie 1
Grands courants
anthropo 1
Anthropologie de
l’environnement
Anthropologie
économique
Patricia
PELLEGRINI
Nicolas
CÉSARD
15
15
Aires
culturelles
AMÉRIQUES
Aline
HÉMOND
18
18
Aires culturelles
AFRIQUE
Ingolf
DIENER
Domaines
Anthropologie 1
Anthropologie
médicale
Patrice YENGO
21
9
SAMEDI
DESCRIPTIFS DES COURS DE LA MINEURE ANTHROPOLOGIE
1) HISTOIRE
ET EPISTEMOLOGIE DE L’ANTHROPOLOGIE
(2 COURS PROPOSES)
1.1. Histoire et épistémologie (Daniel TERROLLE)
(premier semestre, mercredi 15 h / 18 h)
À travers une approche épistémologique et historique, cet enseignement s’attachera à
mettre en évidence la constitution de l’anthropologie et de son champ relativement à d’autres
sciences sociales.
Une bibliographie sera distribuée au début du cours.
1.2. Histoire et épistémologie (Véronique DUCHESNE)
(deuxième semestre, mardi 9 h / 12)
A diverses étapes de l’histoire sont mises en évidence les vicissitudes de la construction
d’une interrogation sur l’altérité. Au XVIIIème siècle, sont abordés la présentation et la critique
de l'idéologie des "Lumières", le rôle de la Révolution française, la "Volkerkunde" allemande, enfin
l’influence des Saint-Simoniens. Sont analysés ensuite, au XIXème siècle, à travers les conditions
historiques et épistémologiques d'émergence des sciences sociales, d'une part la naissance de
l'anthropologie américaine, d'autre part les débuts de l’anthropologie sociale britannique.
Parallèlement sont présentés les contextes d’apparition du travail de terrain en France
(folklorisme et ethnologie coloniale), en Grande Bretagne (de Malinowski à Manchester) et aux
USA (de Morgan à l’école culturaliste). Le XXème siècle est abordé pour situer Van Gennep et
l'ethnographie française (par rapport aux "folkloristes"), la naissance de l’ethnologie française à
partir de 1925 (avec la création de l’Institut d’ethnologie et du Musée de l’Homme). Enfin, sont
présentés les grands champs actuels de l’anthropologie et leurs évolutions récentes.
2) METHODES
DE L’ANTHROPOLOGIE
(3
COURS PROPOSES)
2.1. Méthodes (Michel SAMUEL)
(premier semestre, lundi 15 h / 18 h)
Élaboration et évolution des questionnements, recueil et traitement des données,
interprétation et mise en forme des résultats : ces différents moments du travail des
anthropologues seront présentés à partir de textes d’auteurs et feront l’objet d’exercices
pratiques.
10
2.2. Méthodes (Daniel TERROLLE)
(premier semestre, mercredi 18 h / 21 h)
À partir de la définition de ce que doit être une « problématique » en anthropologie, les
différentes méthodes mobilisables pour mener une enquête de terrain et construire un objet
scientifique seront présentées. Le dépouillement bibliographique, l’observation participante,
l’entretien, l’usage de la photographie et de la vidéo, celui de la cartographie et du dessin, la
recherche d’archives seront successivement traités et illustrés par des exemples empruntés
au terrain.
2.3. Méthodes (Michel SAMUEL)
(deuxième semestre, lundi 9 h / 12 h)
Voir supra.
3) INTRODUCTION
(6
AUX AIRES CULTURELLES
COURS PROPOSES)
Il s’agit d’une initiation aux études anthropologiques sur les grandes aires culturelles
suivantes : Amérique, Afrique, Asie et Europe. Après une introduction synthétique, des balayages
mettront en valeur certaines des grandes spécificités des cultures étudiées (organisation
sociale, rituels, parenté et filiation, techniques et innovations… ) ainsi que des grandes
problématiques actuelles (migrations, changements culturels, coutumes locales et citoyenneté
nationale…).
3.1. ASIE DU SUD-EST (Nicolas CÉSARD)
(premier semestre, lundi 18 h / 21 h)
Le cours est une introduction générale aux régions continentales et insulaires de l'Asie du
Sud-Est (des hauts plateaux du Nord Vietnam aux archipels indonésiens). Après avoir donné des
éléments de géographie physique, de préhistoire et d'histoire, l'aire Asie du Sud-Est fera l’objet
de plusieurs balayages sur des thèmes spécifiques aux cultures et familles linguistiques de ces
régions (formes d’organisation politique et sociale, grandes religions et syncrétismes, économies,
techniques et innovations…) pour montrer tant leurs valeurs communes que leur diversité. Les
grandes problématiques actuelles seront également abordées (migrations nationales et
transnationales, changements culturels, questions autochtones…). En s'appuyant sur des
exemples variés, le cours abordera notamment le thème des rapports entre sociétés et
environnement, ainsi que celui des conflits entre droit coutumier et droit national dans l'accès
aux ressources naturelles. On s’intéressera également aux particularismes culturels dans le
cinéma, la littérature et la musique.
11
3.2. AMÉRIQUES (Aline HEMOND)
(premier semestre : mardi 12 h / 15 h)
L’objectif de ce cours est de procurer un certain nombre d’éclairages sur les sociétés
amérindiennes à partir d’une définition des aires culturelles et des groupes ethnolinguistiques
des deux Amériques.
On se centrera notamment sur la Mésoamérique (ou “ Amérique moyenne ”) : aire culturelle,
définie par l’archéologue Paul Kirchhoff en 1949, qui englobe le Mexique (région du nord exclue),
le Guatemala, le Honduras ainsi qu’une partie du Nicaragua et du Salvador. Nous verrons tout
d’abord les concepts et définitions de la Mésoamérique ancienne fondés sur des études
archéologiques et ethnohistoriques (héros culturel, existence de calendrier et d’écriture
glyphiques, culture du maïs et plantes associées, mais aussi la céramique, etc…). La
Mésoamérique, c’est aussi une aire culturelle actuelle comprenant quelques quatre-vingt groupes
ethnolinguistiques différents, dont on peut étudier la « vision du monde » à travers certains
traits culturels communs, comme la cosmogonie, les rituels agraires et politiques, le système
symbolique, les savoirs botaniques, un type de parenté et d’héritage particulier.
Certains thèmes seront abordés de manière comparative : la communauté indienne, par exemple,
entre la Mésoamérique et l’Amérique andine ; certains rituels propitiatoires de l’Amazonie, de
l’Amérique andine et de la Mésoamérique. Nous aborderons ensuite certaines problématiques
propres aux sociétés indiennes d’aujourd’hui, telles que les dynamiques identitaires, les processus
migratoires, la pluralisation religieuse ainsi que les différents mouvements de revendications
sociaux, politiques et culturels.
3.3. ASIE. (Béatrice DAVID)
(premier semestre, mardi 18 h / 21 h)
Société et culture en Asie orientale (Chine, Corée, Japon)
Ce cours d’introduction à l’anthropologie des sociétés de l’Asie orientale (Chine, Corée et
Japon) s’attachera à illustrer la diversité des dynamiques sociales, politiques et culturelles à
l’œuvre dans ce vaste ensemble régional où se façonnent et se jouent des scénarios particuliers
de la condition humaine moderne. L’enseignement s’articulera autour de plusieurs thèmes dans les
domaines de l’organisation sociale, de la parenté, du religieux et de l’ethnicité. Il s’agira
notamment de faire apparaître des continuités qui sont également des repères d’identification
face aux forces puissantes des recompositions contemporaines.
La bibliographie sera fournie au début du semestre.
3.4. AFRIQUE (Ingolf DIENER)
(deuxième semestre : mercredi 18 h / 21 h)
Colonialisme oblige, l’anthropologie a formé nombre de ses concepts et approches au
contact avec l’Afrique. L’objectif du cours est moins de retracer la genèse de la discipline dans
ses pratiques et courants que de montrer en quoi l’Afrique, réalité vivante que l’on peut
12
rencontrer déjà aux portes de l’université à Saint-Denis, lui a fourni nombre d’objets d’étude, et
continuera à le faire.
On distinguera entre histoire de l’Afrique et celle du regard européen sur l’Afrique ; on
fera apparaître la complexité et la pluralité des réalités vécues par les Africains aux quatre
coins de leur continent, qui ne se réduisent pas aux seuls aspects culturels (rapports socioéconomiques, politiques, écologiques…). Prenant acte de l’(auto-)folklorisation à des fins
commerciales, on suivra également le regard qu’écrivains, cinéastes et autres musiciens africains
jettent sur leurs propres sociétés. Et entre migrations forcées de la traite des esclaves et
migrations bloquées ces jours-ci aux confins de l’Europe, quel monde interculturel vécu sommesnous à même de développer ? Une approche de l’Afrique australe (post-apartheid) sera
instructive sur la dialectique race-classe.
Pour lire déjà un peu…
• Kapuscinski, Ryszard, 2000, Ebène. Aventures africaines, Paris, Pocket, 372 p.
3.5. AMÉRIQUES (Aline HEMOND)
(deuxième semestre : jeudi 15 h / 18 h)
Voir supra.
3.6. EUROPE (Patricia PELLEGRINI)
(deuxième semestre, vendredi 9 h / 12 h)
A travers les études folkloristes, les cultural studies, les développements de
l’anthropologie dans différents pays européens, l’anthropologie du proche et des sciences, le
cours s’intéresse aux modalités de l'émergence d'une connaissance des peuples de et en Europe.
Une réflexion est entamée sur les critères qui étayent, ou pas, la pertinence d’une « aire
culturelle Europe ». Le concept de culture et son évolution est analysé.
4) DOMAINES
DE L’ANTHROPOLOGIE
1 (3 cours proposés)
4.1. Socio-anthropologie des « nouveaux mouvements sociaux » dans le capitalisme avancé
(Marcelo FREDIANI)
(premier semestre, vendredi 12 h / 15 h)
Ce que l’on appelle la socio-anthropologie est une démarche de recherche essentiellement
interdisciplinaire, qui vise à étudier des groupes sociaux en formation dans leur propre contexte
de vie. Dans une perspective ethnographique post-colonialiste et sur base de l’analyse
sociologique, la discipline s’inscrit au cœur des sociétés contemporaines cherchant à analyser
l’évolution des multiples groupes et la formation de nouvelles identités et de nouveaux
mouvements sociaux dans leur contexte et ainsi comprendre la multiplicité du vivre ensemble
dans le monde actuel. Le cours examinera dans un premier temps les bases théoriques pour
l’étude socio-anthropologique de la société capitaliste avancée et la constitution de ce que l’on
appelle les nouveaux mouvements sociaux dans le contexte de ces sociétés. Dans un deuxième
13
temps, nous allons nous pencher sur l’analyse de plusieurs exemples de recherche sur des
nouveaux mouvements sociaux et notamment sur « les groupes alternatifs » à la société
capitaliste avancée, la contre-culture et les mouvements alternatifs en santé mentale.
Quelques indications de lecture :
Agar M. H. 1996. (1980) The Professional Stranger. An Informal Introduction to Ethnography.
London: Academic Press.
Appadurai A. 2001. Après le colonialisme. Les conséquences sociales de la globalisation. Paris :
Payot.
Goffman E. 1968. Asiles. Etudes sur la condition sociale des malades mentaux et autres reclus.
Paris: Editions de Minuit.
Hoggart R., Garcias F. & Passeron J.-C. 1991. La Culture du pauvre : étude sur le style de vie des
classes populaires en Angleterre. Paris : Minuit.
Melucci A. 1978. Société en changement et nouveaux mouvements sociaux. In Sociologie et
Société, Vol. 10, n° 2, 37-52.
Melucci A. 1989. Nomads of the Present. London: Hutchinson Radius.
Moscovici S. 1996. (1979) Psychologie des minorités actives. Paris : P.U.F. Coll. Quadrige.
Urry, J. 2005. (2000) Sociologie des mobilités. Une nouvelle frontière pour la sociologie ? Paris :
Armand Colin : Coll. U.
4.2 Anthropologie de l’environnement (Patricia PELLEGRINI)
(deuxième semestre, mercredi 12 h / 15 h)
Les relations que les sociétés entretiennent avec leur environnement sont complexes et
diversifiées. Après une présentation des conditions d'émergence de ce nouveau champ de
recherche anthropologique, le cours se penche sur notre conception occidentale de la nature et
son évolution à travers les notions d'environnement et de biodiversité. Les problématiques
actuelles (OGM, énergie renouvelable, pesticides, gestion des réserves naturelles, développement
durable, etc.) servent de base à une réflexion sur les modalités actuelles de prise en compte de
l'environnement par les groupes humains.
A partir d'exemples pris dans différentes cultures, d'autres manières d'appréhender le
vivant sont présentées et analysées.
4.3. Anthropologie médicale (Patrice YENGO)
(deuxième semestre, jeudi 18 h / 21 h)
L’étude des représentations de la maladie et des pratiques y afférant est l’une des meilleures
entrées pour comprendre la société et les rapports qui s’y instituent. Le projet de ce cours est de
permettre aux étudiants d’aborder le pathologique sur la base des outils de l’anthropologie en
partant des modes de représentations que les individus, les professionnels de soins et les institutions
développent et en fonction des systèmes socioculturels dans lesquels ils s'insèrent. Il s’articule
principalement autour de trois parties. La première trace l’histoire de cette discipline et des
questions auxquelles elle a été confrontée. La seconde essaie d’accéder aux principes d’une approche
14
dialectique de la maladie débarrassée des scories du réductionnisme culturaliste. Enfin, la troisième
partie aborde les questions de méthode et des nouveaux enjeux de l’anthropologie médicale face à la
mondialisation des pratiques thérapeutiques.
5) GRANDS
COURANTS DE L’ANTHROPOLOGIE
1
(3 cours proposés)
Les enseignements proposés sous cet intitulé offrent une vision synthétique de quelques
unes des écoles de pensée élaborées en anthropologie pour interpréter les phénomènes culturels
et sociaux. Il s’agit d’examiner les contextes de leur élaboration, leurs principaux concepts et
figures ainsi que les débats suscités par leur emploi.
5.1. Anthropologie politique et économique (Marcelo FRÉDIANI)
(premier semestre, jeudi 18 h / 21 h)
Domaine autonome de l’ethnologie, l’anthropologie politique pose la question du pouvoir
sous ses plus diverses formes. Le cours vise à introduire les notions fondamentales de cette
discipline et à établir le rapport avec l’autre domaine de l’ethnologie, l’anthropologie économique.
Contenus :
- Constitution du champ de l’anthropologie politique, la question de l’État, fondements du pouvoir
politique. Typologies des systèmes politiques. Les notions de parenté, segmentarité et
stratification sociale.
- Constitution du champ de l’anthropologie économique, les rapports avec l’économie politique.
Environnement et techniques. Le politique et l’économique dans les sociétés archaïques.
Bibliographie de base :
Abélès, M. 1990. L’Anthropologie de l’État. Paris, Armand Colin.
Balandier, G. 1967. Anthropologie Politique. Paris, PUF.
Clastres, P. 1974. La société contre l’État. Paris, Minuit.
Evans-Pritchard, E. 1997. Les Nuer. Paris, Gallimard.
Godelier, M. 1985. La production des Grands Hommes. Paris, Fayard.
Godelier, M. 1974. Anthropologie Économique. Un domaine contesté. Paris, EPHE.
Sahlins, M. 1976. Âge de pierre, âge d’abondance. Paris, Gallimard.
15
5.2. Grands courants 1 (Véronique DUCHESNE)
(premier semestre, vendredi 9 h / 12 h)
La première partie du cours sera consacrée à une présentation synthétique des grandes
théories qui ont marqué l’histoire de l’anthropologie (de l’évolutionnisme au structuralisme de
Lévi-Strauss et à l’anthropologie marxiste), théories dont on s’attachera à souligner le rôle, tant
à l’intérieur de la discipline que dans le champ plus large des sciences sociales. Les étudiants
seront invités dans la seconde partie du cours à lire, analyser et commenter quelques-uns des
textes classiques révélateurs de ces courants théoriques et de leur application à des terrains
divers (Morgan, Malinowski, Radcliffe-Brown, Lévi-Strauss, Meillassoux, etc).
5.3. Anthropologie économique (Nicolas CÉSARD)
(deuxième semestre, vendredi 12 h / 15 h)
Le cours introduira aux rapports des hommes entre eux à propos de leurs rapports aux
choses dans les sociétés non occidentales ou dites «traditionnelles». Après s’être intéressé au
regard des anthropologues sur un domaine essentiel à la compréhension des sociétés humaines, on
privilégiera les nouvelles orientations à partir d’études de cas, en s’intéressant, pour les sociétés
concernées, à l’ethnohistoire et aux techniques de production, d’acquisition et d’usage des objets.
De Marx à Mauss, on abordera ainsi dans un premier temps les concepts et les théories de
l’anthropologie économique à travers l’histoire de la discipline et de ses méthodes. On examinera,
entre autres thèmes, la mise en perspective des systèmes économiques occidentaux et non
occidentaux dans l’histoire économique, l’apport de l’analyse anthropologique du fait économique
aux sociétés occidentales et la dimension culturelle associée aux choses dans l’échange marchand
et dans l'échange non-marchand.
Dans un deuxième temps, on insistera sur les rapports des hommes à leur environnement matériel
et écologique en s’intéressant aux économies des populations de chasseurs-collecteurs,
d’horticulteurs ou d’agro-forestiers. On examinera également l’importance des situations de
contact et de domination en examinant l’histoire de « sociétés paysannes », de leurs rapports
économiques, politiques et culturels à la société qui les englobe, à leur place dans l’« économiemonde ».
16
PARCOURS ANTHROPOLOGIE
(L3)
Cursus et programme
PRESENTATION
Le « Parcours Anthropologie », proposé en L3 de la licence de sociologie, renforce
l’initiation théorique générale à cette discipline. L’objectif pédagogique est d’articuler
l’apprentissage des principaux concepts, leur repérage dans l’histoire de la pensée
anthropologique et leur mise en perspective dans quelques grands domaines, pour déboucher sur
la construction de problématiques et l’élaboration d’objets scientifiques.
Les enseignements d’anthropologie, qui ont toujours existé au sein du Département de
Sociologie, sont ainsi renforcés par la présence d’un parcours permettant une plus grande
ouverture sur les apports de cette discipline.
CURSUS
Pour valider ce parcours, les étudiants doivent avoir suivi la « Mineure Anthropologie » en
L 1 / L 2 et choisir 3 EC en L 3.
Les intitulés génériques de ces 3 EC sont :
- « Domaines de l’anthropologie 2» (2 EC)
- « Grands courants de l’anthropologie 2 » (1 EC).
En outre, leur mémoire de licence doit reposer sur des données ethnographiques
recueillies dans le cadre d’une enquête de terrain.
17
Semestre
Enseignements
Fondamentaux - 5
Domaines de l’anthropologie -2
Grands courants de l’anthropologie - 2
6 ECTS
6 ECTS
Enseignements
Fondamentaux - 6
Mémoire
Domaines de l’anthropologie - 2
6 ECTS
Mémoire en anthropologie
10 ECTS
5
Semestre
6
PROGRAMME
1) “Domaines de l'anthropologie 2”
(2 EC, à partir du cinquième semestre pédagogique)
premier semestre :
mardi 18 h / 21 h : anthropologie et linguistique
(Flavia CARRARO)
jeudi 9 h 30 / 12 h 30 : anthropologie esthétique
(Aline HÉMOND)
Cet EC est délocalisé au Musée du Quai Branly.
deuxième semestre :
mercredi 12 h / 15 h : Socio-anthropologie des Tziganes en Europe
(Marcelo FREDIANI)
mercredi 18 h / 21 h : anthropologie de l’alimentation
(Daniel TERROLLE)
18
2) “Grands courants de l'anthropologie 2”
(1 EC, à partir du cinquième semestre pédagogique)
premier semestre :
mardi 13 h / 16 h : anthropologie diffusionniste, diffusion et mondialisation (Flavia
CARRARO)
Cet EC est délocalisé au Musée du Quai Branly.
vendredi 9 h / 12 h : anthropologie sociale et culturelle
(Carine CHAVAROCHETTE)
deuxième semestre :
mardi 18 h / 21 h : Questions en anthropologie sociale britannique
(Marcelo FREDIANI)
19
PARCOURS ANTHROPOLOGIE
Emploi du temps 1er semestre 2008-2009
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
Domaine
Anthropo. 2
Grands
courants
Anthropo.2
Anthropologie
Esthétique
Anthropologie
sociale et culturelle
Aline
HEMOND
Carine
CHAVAROCHETTE
09
(EC ayant lieu au
Musée BRANLY)
12
12
Grands
courants
Anthropo.2
Diffusionnisme,
et
mondialisation
Flavia
CARRARO
(EC ayant lieu au
Musée BRANLY)
15
15
18
18
Domaine
Anthropo. 2
Anthropologie et
linguistique
21
Flavia
CARRARO
20
SAMEDI
PARCOURS ANTHROPOLOGIE
Emploi du temps 2ème semestre 2008-2009
LUNDI
MARDI
MERCREDI
09
12
12
Domaine
Anthropo. 2
Socio-anthropologie
des Tziganes
en Europe
Marcelo
FREDIANI
15
15
18
18
21
Grands
courants
Anthropo.2
Domaine
Anthropo. 2
Anthropologie
sociale britannique
Anthropologie
de
L’alimentation
Marcelo
FREDIANI
Daniel
TERROLLE
21
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
DESCRIPTIFS DES COURS DU PARCOURS ANTHROPOLOGIE
1) DOMAINES
DE L’ANTHROPOLOGIE
2 (4
COURS PROPOSES)
Dans les enseignements regroupés sous cet intitulé, il s’agit de saisir les enjeux des
débats qui traversent certains domaines d’études spécialisés de la sociologie ou de
l’anthropologie, de montrer en quoi ils engagent des interprétations différentes des sociétés
contemporaines et de pointer leurs effets sur les pratiques sociales.
1.1. Anthropologie linguistique. (Flavia CARRARO)
(premier semestre, mardi 18 h / 21 h)
Dans ce cours nous essayerons de fournir les instruments nécessaires pour penser le
croisement entre anthropologie et linguistique, croisement qui se veut comme fondamental et
fondateur dans la discipline anthropologique et son histoire, depuis l'oeuvre de C. Lévi-Strauss et
F. Boas notamment. Il s’agira d’une part d’introduire les principales notions linguistiques, à
travers la lecture d’auteurs classiques comme Saussure, Benveniste et Jakobson, et d’autre part
de présenter les problématiques, les thèmes et les méthodes de l’anthropologie linguistique sur la
base de travaux et d’exemples de terrain.
.1.2. Anthropologie esthétique (Aline HEMOND)
(cours délocalisé au Musée du Quai Branly)
(premier semestre, jeudi 9 h 30 / 12 h 30)
Depuis Franz Boas et ses travaux sur les Indiens de la côte nord-ouest de l’Amérique du
Nord, on sait qu’à travers l’étude des productions matérielles, on tient là un fil rouge qui, partant
des valeurs esthétiques et des savoir-faire techniques, nous conduit aux représentations
culturelles et aux valeurs sociales des sociétés concernées. Comme l’a clairement défini Carlo
Severi (1991), l’objet ainsi que les représentations figurées de tout ordre sont porteurs
d’apprentissage, de techniques et de savoir-faire, mais aussi de mémoire, d’identité et de rituels.
On peut les utiliser de manière domestique, les insérer dans un culte, on peut aussi leur conférer
une valeur d’échange avec d’autres groupes. L’image peut être l’expression d’un ordre
cosmogonique fondant un rapport au territoire, ou être le support d’une revendication minoritaire
ou politique. En outre, comment les sociétés dites « autochtones », « premières », « primitives »
ou « extra-occidentales » conçoivent-elles le rôle du producteur plastique, qu’il soit « artiste » ou
« artisan » ?
1.3. Socio-anthropologie des Tsiganes en Europe (Marcelo FREDIANI)
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(deuxième semestre, mercredi 12 h / 15 h)
Les recherches récentes semblent s’accorder pour dire que les Rom (Tsiganes) sont un
peuple d’origine indienne, dont les ancêtres sont venus de l’Inde du Nord.
On peut dire que ce groupe est la plus importante minorité et de loin la plus discriminée en
Europe. Peuple foncièrement itinérant, ils sont arrivés en Europe vers le XIVe siècle, suite à des
migrations successives. Les Rom sont estimés être environ 12 millions sur le territoire européen
et restent encore très méconnus du grand public. Ce cours visera dans un premier temps à
comprendre qui sont les Rom, leur culture et leur mode de vie ainsi qu’à connaître la législation et
la politique concernant les Tsiganes en Europe actuellement. Dans une deuxième partie, nous
allons évoquer les problèmes vécus par ce groupe : le nomadisme et la sédentarisation, les
rapports à l’économie et à la société globale, la question de l’éducation, l’accueil et le respect de
leur culture, etc. L’analyse de ces problèmes nous permettra de comprendre plusieurs enjeux
sociétaux propres aux sociétés capitalistes avancées et le rapport aux minorités dans une société
multiculturelle.
Quelques indications de lecture :
Geremek B. 1991. (1980) Les fils de Caïn. L’image des pauvres et des vagabonds dans la
littérature européenne du XVe au XVIIe siècle. Paris : Flammarion. Coll. Champs.
Liègeois J.-P. 1983. Les Tsiganes. Paris : La découverte/Maspero.
Okely J. M. 1998. (1983) The Traveller-Gypsies. Cambridge: Cambridge University Press.
Okely J. M. 2007. La justice des Tsiganes contre la loi des gadjé. In Ethnologie Française. Paris :
PUF
Rao A. 1985. « Des Nomades méconnus. Pour une Typologie des Communautés peripatètiques ».
In : Homme n° 95: 1985 : 97-120.
Reyniers A. 1986. Les pratiques de déplacement, de halte, de stationnement des populations
tsiganes et nomades en France. 3 Tomes. Paris : Centre de Recherche Tsiganes.
Reyniers A. 1993. « Présence dans les 12 pays membres ». Etudes Tsiganes, 1/1993 : 40-47.
Reyniers A. 1993b. « Mobilité intérieure ». Etudes Tsiganes, 1/1993 : 57-59.
1.4. Anthropologie de l’alimentation (Daniel TERROLLE)
(deuxième semestre, mercredi 18 h / 21 h)
Centrée sur l’alimentation, cet EC théorique s’attachera à mener une réflexion articulant
les diverses dimensions (physiologiques, psychologiques, économiques, sociologiques et culturelles)
dans lesquelles ce thème s’inscrit. Au carrefour d’interactions multiples entre divers traits
culturels (techniques, économiques, symboliques, religieux), ce thème mobilisera une double
lecture, diachronique et synchronique d’une part, ontogénétique et phylogénétique d’autre part,
pour tenter de maîtriser sa luxuriance.
Un recueil de textes et une bibliographie seront distribués en début de cours.
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2) GRANDS
COURANTS DE L’ANTHROPOLOGIE
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(3 COURS PROPOSES)
Les enseignements proposés sous cet intitulé rendent compte de quelques-unes des
perspectives théoriques élaborées en anthropologie pour interpréter les phénomènes sociaux. Il
s’agit d’examiner les contextes de leur élaboration, leurs principaux concepts ainsi que les débats
suscités par leur emploi.
2.1. Diffusionnisme, diffusion et mondialisation (Flavia CARRARO)
(cours délocalisé au Musée du Quai Branly)
(premier semestre, mardi 13 h / 16 h)
Il s’agira d’abord de présenter le contexte dans lequel au XIXe siècle émerge dans
l’histoire de l’anthropologie la notion de diffusion, à partir notamment du courant dit
diffusionniste. Les questions de la diffusion d’une culture à l’autre de techniques, d’institutions
sociales, de traits culturels, de faits esthétiques et de langues conduisent, dans les mêmes
années, aux Etats-Unis et en Europe, à l’élaboration de ce courant qui, lié à la méthode
historique, se présente d’abord comme une critique de l’école évolutionniste de l’époque. Nous
procéderons de façon chronologique et thématique à la fois, en présentant les travaux des
auteurs de l’école diffusionniste américaine, anglaise et austro-allemande et les enjeux
théoriques et méthodologiques qui les caractérisent, et en essayant de mettre en perspective et
d’approfondir les implications des notions de diffusion et d’invention au sein de la discipline
anthropologique.
Du fait de la « mondialisation », ces questions sembleraient redevenir d’actualité, celle-ci
induit une quantité de diffusions jamais atteinte auparavant. Que veut dire alors parler de
diffusion dans le cadre de la «mondialisation» ? Et comment l’anthropologie contemporaine, qui
s’intéresse aussi aux processus d’appropriation et de constructions locales des objets, aborde
ces phénomènes de diffusion ?
2.2. Anthropologie sociale et culturelle. (Carine CHAVAROCHETTE)
(premier semestre, vendredi 9 h / 12 h)
Qu’est-ce que nous nommons aujourd’hui culture et identité en anthropologie ? Comment
ces concepts ont évolué tout au long du XXe siècle, par le choix de nouveaux terrains et par les
contextes politiques dans lesquels s’élaboraient les recherches ethnologiques.
Le cours aborde le culturalisme à travers notamment Margaret Mead et ses études sur la
Nouvelle-Guinée puis les différentes critiques portées à l’encontre de cette théorie (Adam
Kuper, Fredrik Barth). Puis le multiculturalisme, qui dans la mouvance des mouvements pour les
droits civiques aux Etats-Unis au cours des années 1950-1960 amènent les anthropologues à
s’intéresser davantage aux cultures des minorités amérindiennes, noires ou issues de
l’immigration. En France et en Angleterre, les mouvements de décolonisation amènent aussi les
ethnologues à réinterroger les concepts de culture et d’identité. Il s’agit par ailleurs de
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s’interroger sur l’évolution du courant fonctionnaliste à la lumière notamment des travaux de
Kuper.
Qu’appelle-t-on aujourd’hui culture dans un monde globalisé, aux flux migratoires
incessants et aux communautés transnationales en perpétuels mouvements ? Les rapports entre
identité(s) et nouveaux discours politique et médiatique de nos sociétés sont questionnés d’après
les lectures d’Arjun Appadurai et de Jean-François Bayart.
2.3. Questions en anthropologie sociale britannique (Marcelo FRÉDIANI)
(deuxième semestre : mardi 18 h / 21 h)
Ce cours vise à donner un aperçu historique de l’anthropologie sociale au Royaume Uni, de
ses premiers balbutiements à la fondation de l’anthropologie sociale moderne. Au travers l’étude
de quelques textes fondateurs d’auteurs comme B. Malinowski, E. Evans-Pritchard, R. Firth, A. R.
Radcliffe-Brown ainsi que d’auteurs actuels, nous aborderons cette manière de « faire de
l’anthropologie » par le biais de ses questionnements méthodologiques et théoriques. Finalement,
nous aborderons l’influence de la tradition dans les recherches actuelles au Royaume Uni.
Bibliographie de base :
Evans-Pritchard, E. 1997. Les Nuer. Paris, Gallimard
Evans-Pritchard, E. 1969. Anthropologie Sociale. Paris : Petite Bibliothèque Payot
Kuper, A. 2000. L’Anthropologie Britannique, Paris, Karthala.
Malinowski, B. 1989. (1922) Les Argonautes du Pacifique Occidental. Paris : Gallimard. Coll. Tel
Radcliffe-Brown, A.R. 1972. Structure et fonction dans la société primitive. Paris : Éditions de
Minuit, Collection : Points Sciences humaines
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Formalités administratives et pédagogiques
1. Formalités d’inscription
1.1. Pré-inscriptions et inscriptions dans les EC d’anthropologie
Après avoir choisi leurs EC sur l’emploi du temps, les étudiants doivent procéder à une préinscription par internet. Chaque EC est identifié par un code informatique. Cette préinscription ne constitue qu’une réservation de place dans un EC.
L’inscription définitive a lieu auprès de l’enseignant lors de la première séance de cours.
Le nombre de places dans chaque cours étant limité, les étudiants qui n’ont pas procédé à
une pré-inscription par internet peuvent se voir refuser l’accès à l’EC choisi.
 Pour le premier semestre de l’année 2008-2009, les dates retenues pour la
inscription seront fixées en septembre 2008.
pré-
4.2. Formalités administratives auprès du secrétariat
Les étudiants doivent se présenter RAPIDEMENT au secrétariat auprès de Josette Desvois :
Bât. B - bureau 348 - 3e étage
pour confirmer le choix de leur Mineure et, le cas échéant, s’inscrire au « Parcours
Anthropologie ».
Les étudiants qui changent d'adresse ou de numéro de téléphone en cours d'année sont priés de
communiquer leurs nouvelles coordonnées au secrétariat.
 Les certificats de scolarité et attestations diverses ne seront délivrés qu’aux étudiants
ayant accompli ces formalités.
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4.2. Procédure d’inscription pour les cours délocalisés au Musée du Quai Branly
Certains cours du « Parcours Anthropologie » sont délocalisés au Musée du Quai Branly. L’entrée
se fait par le 218 rue de l’Université, M° Alma-Marceau ou RER C « Pont de l’Alma ».
Les cours auront lieu en salle 1 ou 2 (au sous-sol), le plafond d’accueil étant fixé à 25 étudiants.
Ces cours sont réservés en priorité aux étudiants inscrits en L3 de la licence de sociologie.
1) Pour le premier semestre 2008-2009, les étudiants procèdent à la pré-inscription par
Internet, en septembre 2008.
2) Lors du 1er cours, ils doivent confirmer leur pré-inscription Internet auprès de
l’enseignant.
3) Après acceptation de l’enseignant, les étudiants retenus doivent obtenir un Pass
Etudiant en remplissant le formulaire d’inscription en ligne à l’adresse URL suivante :
http://www.quaibranly.fr/index.php?id=490
Il est recommandé de remplir cette formalité le plus rapidement possible car certains des
cours sont délivrés sur le plateau des collections.
Le Pass Etudiant est délivré exclusivement aux étudiants inscrits pour 1 semestre au minimum
dans les cours et séminaires accueillis au Musée du Quai Branly. Il est délivré gratuitement et
donne accès aux activités d’enseignements, aux collections permanentes et aux expositions
temporaires pendant une année universitaire.
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