Présentation du Master Professionnel dʼAnthropologie Anthropologie et Métiers du Développement Durable (AMDD) La formation est construite sur des cours magistraux, des travaux dirigés, des séminaires, la lecture des sources recommandées en bibliogaphie, l’encadrement d’une recherche individuelle par un directeur de recherche, une expérience pratique grâce à un stage de terrain d’un semestre en ONG ou en coopération internationale, nationale ou décentralisée, et deux expériences théoriques avec la réalisation des mémoires de première et deuxième année. Le cursus est structuré de telle sorte que la première partie (1er semestre) abordera de front les principales questions théoriques et pratiques posées par l’application de l’anthropologie au développement. Sur le plan théorique, deux axes majeurs seront abordés: la critique anthropologique du développement qui l’analyse comme une forme de domination culturelle économique et/ou néocoloniale (ETHQ27: Le développement:théories et critiques anthropologiques, J.M. De Grave) et la justification anthropologique de l’application qui en analysera les conditions épistémologiques, méthodologiques et éthiques impliquées par l’anthropologie d’intervention dans le développement (ETHQ25 : anthropologie appliquée au développement, J. Bouju). Sur le plan thématique, trois cours spécialisés sur certains champs du développement permettent aux étudiants d’approfondir leur compréhension dans ces domaines d’application: conservation de la biodiversité et environnement (ETHQ29), gouvernance locale et conflits fonciers (ETHQ20), les villes dans la mondialisation. Sur le plan pratique enfin, deux cours permettront d’approcher les contraintes de l’intervention: l’implication de l’anthropologue praticien dans les logiques d’un projet sera disséquée en profondeur (ETHQ30 : Analyse des institutions du système d'aide, M. Mathieu) sera suivie d’une première initiation critique aux outils d’analyse et de gestion de projet par l’intermédiaire de l’étude des termes de référence (ETHQ22: Diagnostic de situation de développement durable, J.-P. Tonneau). L’engagement de l’étudiant dans cette formation se fera de manière individuelle par sa participation assidue aux cours, à des conférences, à des colloques et des séminaires de laboratoire, mais aussi en s’inscrivant dans des réseaux d’anthropologie du développement (comme l’APAD) ou des associations d’anthropologues (comme l’Association européenne d’anthropologie sociale (EASA), l’Association française d’anthropologie (AFA), etc.) et surtout des réseaux d’anciens étudiants du Master (EMPAD) qui fonctionnent comme des structures solidaires de partage d’informations professionnelles stratégiques, des sites internet (http://www.sfaa.net/ ), etc. 1