Page publiée dans La Voix Pop le 20 septembre 2012

publicité
-
Le RESO vous invite à son ASSEMBLÉE ANNUELLE 2012 et à un FORUM sur le thème:
L’entrepreneuriat, moteur du développement économique local.
Ce forum aura lieu le mardi 25 septembre, à partir de 15 h 30 à l’École de technologie supérieure (ÉTS), présentateur du forum,
au 1100, rue Notre-Dame Ouest. Renseignements : www.resomtl.com. Entre autres, Mariouche Gagné, présidente d’Harricana
par Mariouche, prononcera l’allocution d’ouverture et une table ronde animée par René Vézina du journal Les Affaires réunira
des entrepreneurs renommés.
L’entrepreneuriat, moteur du développement économique local
Démystifier l’entrepreneuriat
En choisissant L’entrepreneuriat, moteur du développement économique local comme thème de
son assemblée et de son forum annuels, le RESO
veut démystifier ce qu’est le geste d’entreprendre.
«Entreprendre, en soi, peut s’étendre à toutes les
sphères d’activités de la vie», expliquent Pierre
Morrissette, directeur général du RESO, et Véronique Olivier, présidente du RESO. «Les qualités
entrepreneuriales peuvent servir à atteindre des
objectifs professionnels ou même personnels :
les objectifs de carrière d’une personne peuvent
lui demander de la persévérance, de la curiosité,
etc., des qualités qui sont toutes nécessaires à
l’entrepreneur», continue Mme Olivier.
«L’entrepreneuriat, c’est aussi l’un des facteurs
importants de la revitalisation et de la croissance
du Sud-Ouest. Plus on stimule l’entrepreneuriat,
plus on crée de l’emploi, plus il y aura des commerces et des services qui viendront s’y installer»,
ajoute-t-elle.
L’automne dernier, dans sa Stratégie québécoise
pour l’entrepreneuriat, le gouvernement du Québec a décidé de miser sur le réseau des Centres
locaux de développement (CLD) et des Corpora-
tions de développement économique communautaire (CDEC), dont le RESO fait partie, pour
soutenir la création, la croissance et le transfert d’entreprises. «Nous n’avons pas attendu la
Stratégie pour renforcer et même développer de
nouveaux outils pour aider les entreprises», souligne
M. Morrissette. Dans la dernière année, le RESO a
participé à la création du Fonds d’investissement
en amorçage d’entreprises technologiques du
Centech et il a mis sur pied un nouveau fonds,
RESO Investissements – Capital solidaire, qui
vient combler une lacune dans le financement
des entreprises d’économie sociale. Il rappelle
également qu’au printemps dernier, les CDEC et les
CLD ont gagné la reconnaissance de leur travail à
la consultation de la Commission d’agglomération
sur le développement économique : «On a réussi
à renforcer notre rôle dans le développement
économique à Montréal et à démontrer que le
choix du gouvernement du Québec de miser sur le
développement local comme modèle d’intervention
pour soutenir l’entrepreneuriat, c’est un bon choix».
La structure économique du Sud-Ouest est en
mutation depuis quelques années : de plus en plus
d’entreprises de la nouvelle économie, notamment
des nouvelles technologies et des technologies
vertes, s’y implantent : «Il y a un engouement, une
effervescence autour de ces entreprises. Tout en
restant conscient qu’il ne faut pas mettre tous nos
œufs dans le même panier, on est partenaire de
cette transformation», mentionne M. Morrissette.
Par contre, si le nombre d’entreprises augmentent,
leur taille diminue et elles ont souvent une por-
Pierre Morrissette, directeur général du RESO.
tée internationale. Donnant en exemple Terragon,
une entreprise qui a mis au point un traitement
«révolutionnaire» des déchets, M. Morrissette
souligne qu’elle a choisi d’implanter son usine
d’assemblage à Montréal. «Nous allons continuer
d’appuyer des projets qui ont une valeur ajoutée en recherche et développement, mais on va
privilégier ceux qui vont essayer de garder des
emplois à Montréal, car la création d’emplois
demeurent notre principale préoccupation.»
«C’est l’accompagnement qui distingue les
services que le RESO offre aux entreprises. Notre
première préoccupation, c’est d’aider les personnes
à se développer à travers leur projet d’entreprise»,
souligne M. Morrissette. «L’entrepreneur est
souvent seul. Il n’a pas toujours dans son entourage des personnes à qui demander des conseils.
Souvent, les premiers à croire à leur projet et à
lui donner une chance, ce sera des organismes
comme le RESO», continue Mme Olivier. «Notre
rôle, c’est d’aider les gens à améliorer leur projet,
afin qu’ils puissent le réaliser», renchérit M. Morrissette. Le résultat : après cinq ans, le taux de survie des entreprises laissées à elles-mêmes est de
35 % alors qu’il est de 72 % pour celles qui sont
accompagnées par une CDEC ou un CLD. «Et l’aide
du RESO, ce n’est pas seulement pour l’étape du
démarrage : le RESO est là pour toute la durée de
vie de l’entreprise. On y trouve toujours une écoute,
quelqu’un pour nous aider à trouver des pistes de
solution et passer au travers de moments difficiles»,
mentionne Mme Olivier.
Mme Olivier souligne aussi le rôle plus large du
RESO. «Le Sud-Ouest, c’est un écosystème et il
faut en travailler tous les aspects : c’est ce que fait
le RESO», dit-elle en mentionnant à titre d’exemple
ses interventions pour améliorer le transport
ou pour aider les personnes à se former pour
améliorer leur employabilité, un travail qui est aussi
profitable aux entreprises qui sont à la recherche de
main-d’œuvre, ajoute-t-elle.
«C’est important de revaloriser le rôle des entrepreneurs, de montrer que, de façon générale, ils ont
à cœur le développement de leur communauté»,
continue M. Morrissette. «Nous avons vraiment
tout à gagner, nous les entrepreneurs, à nous
impliquer dans le milieu, dans des organismes
comme le RESO», conclut Mme Olivier.
UNE ENTREPRENEURE À LA PRÉSIDENCE : UNE PREMIÈRE DANS L’HISTOIRE DU RESO
Véronique Olivier, présidente du RESO.
Depuis près d’un an, la présidence du RESO est occupée, pour la
première fois de son histoire, par une entrepreneure et par une femme,
Véronique Olivier, présidente de Waveroad, une firme de services professionnels en technologies de l’information. «En devenant représentante
des entreprises de la nouvelle économie au conseil d’administration en
2005, j’ai développé un intérêt pour le travail de revitalisation du RESO:
j’y ai découvert les enjeux communautaires, ceux des personnes sans
emploi, de la gentrification, de l’urbanisme. Plus on en sait, plus on a
envie de contribuer à la revitalisation parce que c’est ainsi que notre
quartier s’améliore.» En devenant présidente, Mme Olivier y voyait l’occasion
de collaborer de plus près à cette revitalisation qui lui tient à cœur.«Elle
défend bien la vision et la mission du RESO. C’est une valeur ajoutée pour
le RESO que d’avoir une présidente qui vient du monde de l’entreprise»,
souligne M. Morrissette.
Merci à nos partenaires « Argent »
Merci à nos partenaires « Bronze »
4646334
Téléchargement