- Le RESO vous invite à son ASSEMBLÉE ANNUELLE 2012 et à un FORUM sur le thème: L’entrepreneuriat, moteur du développement économique local. Ce forum aura lieu le mardi 25 septembre, à partir de 15 h 30 à l’École de technologie supérieure (ÉTS), présentateur du forum, au 1100, rue Notre-Dame Ouest. Renseignements : www.resomtl.com. Entre autres, Mariouche Gagné, présidente d’Harricana par Mariouche, prononcera l’allocution d’ouverture et une table ronde animée par René Vézina du journal Les Affaires réunira des entrepreneurs renommés. L’entrepreneuriat, moteur du développement économique local Démystifier l’entrepreneuriat En choisissant L’entrepreneuriat, moteur du développement économique local comme thème de son assemblée et de son forum annuels, le RESO veut démystifier ce qu’est le geste d’entreprendre. «Entreprendre, en soi, peut s’étendre à toutes les sphères d’activités de la vie», expliquent Pierre Morrissette, directeur général du RESO, et Véronique Olivier, présidente du RESO. «Les qualités entrepreneuriales peuvent servir à atteindre des objectifs professionnels ou même personnels : les objectifs de carrière d’une personne peuvent lui demander de la persévérance, de la curiosité, etc., des qualités qui sont toutes nécessaires à l’entrepreneur», continue Mme Olivier. «L’entrepreneuriat, c’est aussi l’un des facteurs importants de la revitalisation et de la croissance du Sud-Ouest. Plus on stimule l’entrepreneuriat, plus on crée de l’emploi, plus il y aura des commerces et des services qui viendront s’y installer», ajoute-t-elle. L’automne dernier, dans sa Stratégie québécoise pour l’entrepreneuriat, le gouvernement du Québec a décidé de miser sur le réseau des Centres locaux de développement (CLD) et des Corpora- tions de développement économique communautaire (CDEC), dont le RESO fait partie, pour soutenir la création, la croissance et le transfert d’entreprises. «Nous n’avons pas attendu la Stratégie pour renforcer et même développer de nouveaux outils pour aider les entreprises», souligne M. Morrissette. Dans la dernière année, le RESO a participé à la création du Fonds d’investissement en amorçage d’entreprises technologiques du Centech et il a mis sur pied un nouveau fonds, RESO Investissements – Capital solidaire, qui vient combler une lacune dans le financement des entreprises d’économie sociale. Il rappelle également qu’au printemps dernier, les CDEC et les CLD ont gagné la reconnaissance de leur travail à la consultation de la Commission d’agglomération sur le développement économique : «On a réussi à renforcer notre rôle dans le développement économique à Montréal et à démontrer que le choix du gouvernement du Québec de miser sur le développement local comme modèle d’intervention pour soutenir l’entrepreneuriat, c’est un bon choix». La structure économique du Sud-Ouest est en mutation depuis quelques années : de plus en plus d’entreprises de la nouvelle économie, notamment des nouvelles technologies et des technologies vertes, s’y implantent : «Il y a un engouement, une effervescence autour de ces entreprises. Tout en restant conscient qu’il ne faut pas mettre tous nos œufs dans le même panier, on est partenaire de cette transformation», mentionne M. Morrissette. Par contre, si le nombre d’entreprises augmentent, leur taille diminue et elles ont souvent une por- Pierre Morrissette, directeur général du RESO. tée internationale. Donnant en exemple Terragon, une entreprise qui a mis au point un traitement «révolutionnaire» des déchets, M. Morrissette souligne qu’elle a choisi d’implanter son usine d’assemblage à Montréal. «Nous allons continuer d’appuyer des projets qui ont une valeur ajoutée en recherche et développement, mais on va privilégier ceux qui vont essayer de garder des emplois à Montréal, car la création d’emplois demeurent notre principale préoccupation.» «C’est l’accompagnement qui distingue les services que le RESO offre aux entreprises. Notre première préoccupation, c’est d’aider les personnes à se développer à travers leur projet d’entreprise», souligne M. Morrissette. «L’entrepreneur est souvent seul. Il n’a pas toujours dans son entourage des personnes à qui demander des conseils. Souvent, les premiers à croire à leur projet et à lui donner une chance, ce sera des organismes comme le RESO», continue Mme Olivier. «Notre rôle, c’est d’aider les gens à améliorer leur projet, afin qu’ils puissent le réaliser», renchérit M. Morrissette. Le résultat : après cinq ans, le taux de survie des entreprises laissées à elles-mêmes est de 35 % alors qu’il est de 72 % pour celles qui sont accompagnées par une CDEC ou un CLD. «Et l’aide du RESO, ce n’est pas seulement pour l’étape du démarrage : le RESO est là pour toute la durée de vie de l’entreprise. On y trouve toujours une écoute, quelqu’un pour nous aider à trouver des pistes de solution et passer au travers de moments difficiles», mentionne Mme Olivier. Mme Olivier souligne aussi le rôle plus large du RESO. «Le Sud-Ouest, c’est un écosystème et il faut en travailler tous les aspects : c’est ce que fait le RESO», dit-elle en mentionnant à titre d’exemple ses interventions pour améliorer le transport ou pour aider les personnes à se former pour améliorer leur employabilité, un travail qui est aussi profitable aux entreprises qui sont à la recherche de main-d’œuvre, ajoute-t-elle. «C’est important de revaloriser le rôle des entrepreneurs, de montrer que, de façon générale, ils ont à cœur le développement de leur communauté», continue M. Morrissette. «Nous avons vraiment tout à gagner, nous les entrepreneurs, à nous impliquer dans le milieu, dans des organismes comme le RESO», conclut Mme Olivier. UNE ENTREPRENEURE À LA PRÉSIDENCE : UNE PREMIÈRE DANS L’HISTOIRE DU RESO Véronique Olivier, présidente du RESO. Depuis près d’un an, la présidence du RESO est occupée, pour la première fois de son histoire, par une entrepreneure et par une femme, Véronique Olivier, présidente de Waveroad, une firme de services professionnels en technologies de l’information. «En devenant représentante des entreprises de la nouvelle économie au conseil d’administration en 2005, j’ai développé un intérêt pour le travail de revitalisation du RESO: j’y ai découvert les enjeux communautaires, ceux des personnes sans emploi, de la gentrification, de l’urbanisme. Plus on en sait, plus on a envie de contribuer à la revitalisation parce que c’est ainsi que notre quartier s’améliore.» En devenant présidente, Mme Olivier y voyait l’occasion de collaborer de plus près à cette revitalisation qui lui tient à cœur.«Elle défend bien la vision et la mission du RESO. C’est une valeur ajoutée pour le RESO que d’avoir une présidente qui vient du monde de l’entreprise», souligne M. Morrissette. Merci à nos partenaires « Argent » Merci à nos partenaires « Bronze » 4646334