l`innovation ouverte par et pour les patients

publicité
Matej Kastelic
LA TRIBUNE PARTENAIRE
DE L’INNOVATION
Sanofi :
l’innovation ouverte
par et pour les patients
Sanofi organise le 10e Forum Santé Publique le 2 décembre,
sur son campus, à Gentilly.
Plus de 200 participants sont attendus : professionnels
de santé, associations de patients, payeurs, responsables
institutionnels…pour débattre de l’accès à l’innovation.
Cette année, l’objectif est de réfléchir sur l’innovation
en santé au plus près des acteurs de terrain. En amont
de cet évènement, huit groupes de réflexion en région ont
échangé et construit des propositions concrètes
qui alimenteront les deux débats de cette journée
sur le thème : « Imaginons l’accès à l’innovation.
Quelles améliorations pour la santé ? »
PAR EDITH KELLER
DOSSIER PARTENAIRE AVEC
5
e entreprise de santé mondiale, le
groupe pharmaceutique français reste
fortement ancré dans son pays d’origine. Pour Sanofi, la France est indéniablement une terre d’innovation. Car si la
France ne pèse que 8 % dans le chiffre d’affaires global, elle concentre 45 % des investissements du groupe en R&D, soit un budget de 2,4 milliards d’euros, ainsi que 40 %
des effectifs dédiés à la recherche. Dans les
8 centres de R&D implantés en France, ce
sont plus de 6 000 collaborateurs qui se
consacrent à la recherche de nouvelles molécules et de solutions au service des patients.
Résultat de cette intense activité de
recherche, le lancement de 18 nouveaux produits dans le monde d’ici à 2020.
Sanofi estime que plus de 50 % de nouveaux
médicaments sont issus de partenariats et
de collaborations avec des patients et des
associations de patients, des hôpitaux, des
entreprises de biotechnologie, des instituts
de recherche et d’autres acteurs. Le groupe
a décidé de concentrer ses efforts de
recherche dans les médicaments et vaccins :
diabète, maladies cardiovasculaires, maladies
rares, oncologie, sclérose en plaques, immunologie et santé grand public.
Mais ce serait réducteur de ne voir en Sanofi
qu’un développeur et fabricant de médica-
ments. Avec les évolutions de ces dernières
années – l’open innovation et la prise en
compte des besoins des patients – Sanofi a
mis en place de nombreuses collaborations
extérieures et des dispositifs pour être à
l’écoute des besoins des patients et mettre
en place des solutions thérapeutiques intégrées et personnalisées. Quant à l’accès à
l’innovation en santé, sujet du Forum Santé
Publique 2016, Sanofi a choisi d’adresser cet
enjeu de santé publique en prenant appui sur
l’expérience et la créativité des acteurs de
santé en région. Durant deux mois, des professionnels de santé, des patients, des élus,
des responsables de politique de santé
publique, mais aussi de nouveaux acteurs
tels que des experts en assurance santé se
sont réunis dans 8 villes pour faire émerger
des propositions concrètes qui permettront
d’améliorer l’accès à l’innovation en santé.
Au total, ce sont 138 participants qui ont soumis 532 idées et approfondi 31 propositions.
La recherche collaborative
Dans tous ces domaines d’expertise, Sanofi
s’appuie sur un réseau de partenaires scientifiques. Dans le domaine de l’innovation
thérapeutique contre les cancers en particulier, le groupe s’est allié avec des
LA TRIBUNE PARTENAIRE
SERGE BRIANÇON
PROFESSEUR ÉMÉRITE
DES UNIVERSITÉS
EN SANTÉ PUBLIQUE
«
iStock
L’innovation en santé
n’a de sens que si elle est
connectée au patient
»
3 questions
à Philippe Tcheng
DR
Directeur Relations
gouvernementales Sanofi France
Pourquoi le Forum de Santé Publique ?
De par sa présence unique en France, avec 42 sites dans les activités
R&D, industrielles et commerciales ainsi que l’implantation de son
siège social mondial, Sanofi souhaite s’associer à la dynamique
des territoires. Sanofi est un acteur économique en région et
joue un rôle moteur au sein des écosystèmes locaux. C’est dans
ce contexte que Sanofi a décidé d’organiser un événement devenu
incontournable : le Forum Santé Publique. Depuis plus de dix ans,
Sanofi réunit chaque année plus de 200 professionnels et experts
afin d’échanger sur les problématiques de santé publique. Cette
manifestation permet aux participants de partager leur vision des
enjeux de santé publique en région. Cette journée est un moment
d’échanges et de concertation entre tous les acteurs autour de
projets concrets dans les territoires.
Pourquoi Sanofi est-il engagé en santé publique ?
L’engagement de Sanofi en santé publique est à la fois une évidence
et une nécessité. Une évidence car les pathologies sur lesquelles
nous travaillons et apportons des solutions, sont en adéquation
avec les principaux enjeux de santé publique. Nous mettons à
la disposition des patients des innovations thérapeutiques qui
permettent une prise en charge efficiente et nous proposons
également des solutions multi­technologiques facilitant la prise en
charge de la maladie par les patients, ainsi que les échanges entre
les différents professionnels impliqués dans le suivi.
Notre engagement en santé publique est aussi une nécessité,
car en tant qu’acteur important dans la recherche biomédicale,
nous nous devons de participer à cette réflexion de santé
publique afin d’apporter des réponses concrètes. Apporter des
innovations qui contribuent à l’efficience du système de santé
est aujourd’hui un enjeu clé.
Comment Sanofi peut-il jouer un rôle de facilitateur
sur des thématiques de santé publique ?
Notre présence dans les territoires nous permet de connaître
les enjeux et les attentes des acteurs en région. Notre rôle est
de donner la parole aux porteurs de projets et faire ainsi avancer
la réflexion. Cette année, le Forum Santé Publique a donné une
place encore plus importante aux régions en organisant des
ateliers de réflexions en amont. L’ensemble des propositions
offre des lignes de convergence au-delà des thématiques
traitées dans chacune des régions. À titre d’exemples, la
région Île-de-France propose d’organiser sur l’ensemble du
territoire, de multiples évènements lors d’une journée dédiée
à l’innovation en santé. Pour toutes les régions, le patient doit
être le centre de toute innovation. Ainsi, la région Auvergne–
Rhône-Alpes propose de créer un système interactif de
communications entre les patients et tous les acteurs de santé.
Le patient acteur, c’est aussi le fil conducteur de la proposition
de la région Centre–Val de Loire avec la création d’un espace
régional de concertation pour favoriser l’adhésion des patients
à la recherche. Toutes les propositions présentées montrent le
dynamisme et l’engagement des acteurs locaux pour répondre à
ces enjeux de santé publique.
chercheurs académiques, des sociétés
de biotechnologies et des centres d’excellence en cancérologie. Citons notamment
l’Institut Gustave-Roussy à Villejuif, réputé
comme le premier centre de lutte contre le
cancer en Europe, l’Institut Claudius-Régaud
de Toulouse et l’Institut Curie. Depuis un
an, Sanofi multiplie les partenariats en
immuno-oncologie, une voie de recherche
très prometteuse qui utilise le système
immunitaire pour lutter contre la maladie et
propose des traitements personnalisés.
Ces partenariats se déclinent sous plusieurs
formes : une collaboration mondiale pour la
recherche et le développement de nouveaux
anticorps monoclonaux anticancéreux avec
Regeneron Pharmaceuticals, un partenaire
historique, un accord de collaboration et de
licence avec l’allemand Evotec et l’autrichienne Apeiron Biologics, dans le but de
découvrir des traitements d’immuno-­
oncologie à base de petites molécules stimulant l’activité antitumorale du système
immunitaire, ou plus récemment, un accord
avec la compagnie biotech marseillaise
Innate Pharma pour produire de nouveaux
formats d’anticorps monoclonaux bispécifiques, engageant les cellules Natural Killer
en immuno-oncologie.
Prenez l’exemple du diabète. Cette maladie
qui touchera 592 millions de personnes dans
le monde en 2035 affecte déjà plus de 3 millions de Français qui prennent un médicament pour se soigner. Sanofi développe bien
sûr des médicaments pour lutter contre cette
maladie. Mais pas seulement. Pour mieux
prendre en charge cette maladie complexe,
Sanofi collabore avec des partenaires publics
ou privés sur des solutions pour tous les types
de diabètes : lecteurs de glycémie, stylos injecteurs d’insuline et autres dispositifs médicaux. Le groupe a innové avec Télésage, une
solution de télémédecine, en cours d’évaluation qu’il a développée avec Voluntis et le
CERITD (Centre d’étude et de recherche
pour l’intensification du traitement du diabète). L’accompagnement passe également
par le soutien à des programmes d’éducation
et des partenariats avec des associations de
patients. Sanofi a développé un site d’information sur le diabète avec de nombreux outils
pour les patients.
Par ailleurs, Sanofi participe depuis 1998 à la
création de 32 ERI (espace de rencontres et
d’information) en région. Ces lieux d’écoute,
d’échanges et d’information sont accessibles
à tous sans rendez-vous. L’objectif est de permettre à la personne malade de jouer un rôle
plus actif dans la prise en charge de sa maladie et de mieux la vivre au quotidien, grâce à
un accompagnement personnalisé. En partenariat avec des établissements hospitaliers et
des représentants de patients et d’usagers, le
groupe a également mis en place des espaces
dédiés d’information sur les pathologies
propres à l’établissement d’accueil et soutient
également deux Maisons d’information en
santé principalement dédiées au diabète, en
partenariat avec l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Sanofi a aussi à cœur de réduire l’impact de
ses activités sur l’environnement. Ces initiatives vont de l’installation de panneaux photovoltaïques dans son centre de distribution
de Saint-Loubès à la construction d’un bâtiment de traitement des micropolluants sur
son site de Vertolaye. Autre gage de son
engagement environnemental, Sanofi était
le seul partenaire santé de la COP21 l’année
dernière à Paris.
L’e-santé, un domaine
en effervescence et source
de collaboration
Médecine de précision, immunothérapie, la
médecine du futur s’invente encore dans les
laboratoires. Mais en parallèle, une autre
révolution – numérique, celle-là – vient
secouer le monde de la santé. Dossiers électroniques, services de télémédecine, robotique chirurgicale et outils de simulation pour
les professionnels de santé, sans oublier
l’explosion des objets connectés à la disposition des patients : l’e-santé transforme en
profondeur les pratiques médicales et la relation entre le patient et son médecin. Sanofi a
déclaré que l’e-santé est « une tendance de
fond, qui est de plus en plus adoptée par les
patients en France et qui a insufflé une dynamique nouvelle au cœur du système de soins
pour améliorer la santé. »
Comment l’e-santé est-elle en train d’améliorer la vie et la santé des patients ? Sanofi
reconnaît quatre bénéfices majeurs à cette
approche : une médecine qui devient plus
personnalisée, plus participative, plus prédictive et plus collaborative. L’engouement
DR
Sanofi accompagne
les patients
« Il y a beaucoup à faire
pour que le parcours
de soins soit plus fluide
pour le patient et mieux
coordonné entre les
professionnels de santé »
Professeur émérite des universités en santé publique – épidémiologie,
économie de la santé, prévention – à l’université de Lorraine et
directeur de l’École de Santé Publique de Lorraine jusqu’en septembre
dernier, vice-président de la Commission Maladies chroniques du Haut
Conseil de la Santé Publique, Serge Briançon se félicite que,
pour la première fois depuis sa création il y a dix ans, le Forum Santé
Publique de Sanofi s’alimente des interrogations de groupes de réflexion
régionaux.
Quel est pour vous l’intérêt du Forum Santé Publique ?
Ce Forum permet de créer un mouvement d’échanges et de coopération entre l’ensemble des acteurs autour des problématiques de santé publique. Engagé au-delà du
médicament, Sanofi, acteur du système de santé, permet à chaque partie prenante, de
faire valoir sa position et son engagement au-delà des postures classiques. Le Forum
aborde ces problématiques de santé publique avec des approches transversales et des
angles différents : inégalités sociales et territoriales en santé, maladies chroniques et
territoires, maladies silencieuses…
À Nancy, votre groupe de réflexion s’est interrogé sur l’innovation nécessaire
pour améliorer le parcours de soins. Quelles sont vos propositions ?
Nous avons échangé non pas tant sur l’innovation technologique que sur l’innovation
organisationnelle nécessaire pour améliorer la prise en charge des patients. Il y a
beaucoup à faire pour que le parcours de soins soit plus fluide pour le patient et mieux
coordonné entre les professionnels de santé. Nous avons fait cinq propositions.
– La première est de créer une nouvelle fonction de coordinateur du parcours de santé
autour des professionnels intervenant pour les patients sur un même territoire. Ce
nouvel acteur permet de gagner en efficacité dans la prise en charge des patients en
créant du lien entre les secteurs sanitaires, médico-social et social en sauvegardant
du temps au soignant.
– Deux autres propositions concernent la formation initiale des professionnels de
santé à l’écoute et à l’empathie, en introduisant des méthodes pédagogiques innovantes
de mise en situation (« Serious Games », jeux de rôle) impliquant directement les
patients et à la connaissance du secteur médico-social et social. Chaque profession a
besoin de mieux comprendre les autres et toutes ont besoin de savoir comment les
patients vivent la maladie dans ses aspects non techniques.
– Destinée à surmonter les corporatismes, l’une des propositions consiste à organiser
des ateliers territoriaux d’analyse des pratiques interprofessionnelles en se basant sur
des études de cas réels.
– La dernière proposition est de permettre au patient de participer et d’évaluer le
déroulement de son parcours en mettant à sa disposition des outils spécifiques coconstruits par les professionnels de santé et les patients.
LA TRIBUNE PARTENAIRE
pour l’e-santé est visible, par exemple,
dans les pôles de compétitivité français. Pour
ne citer que deux exemples, les pôles Cap
Digital, Medicen et Systematic ont collaboré
pour concevoir Therasomnia.com, un programme en ligne de thérapie cognito-­
comportementale pour vaincre l’insomnie
qui affecte 20% des Français. Autre exemple
avec le pôle de compétitivité Microtechniques avec le développement de RoBIK, une
interface cerveau-ordinateur qui permet à des
patients sévèrement handicapés de communiquer au quotidien.
Des incubateurs se penchent aussi sur le
sujet pour accompagner l’innovation dans ce
domaine. On peut citer l’incubateur e-santé
de Paris&Co au sein duquel des grandes
entreprises dont Sanofi et des partenaires
institutionnels se sont associés pour contribuer à l’essor de la filière. Les startups
accompagnées œuvrent dans des domaines
variés. EASYstem conçoit des solutions pour
« aiguiller les données entre tous les acteurs
de la santé et lever les points bloquants d’interopérabilité ». DataMedCare s’est fixé la
mission d’accompagner les malades atteints
de maladies chroniques grâce à sa plateforme Adel Santé qui transmet des données
aux professionnels de santé pour améliorer
le suivi et à des carnets de suivi en ligne qui
encouragent l’autonomie des patients.
Cette année, dans le cadre du festival Futur
en Seine, Sanofi a lancé le concours « Patient
Innovation Challenge » pour encourager des
startups à développer des solutions répondant à des besoins des patients. Une trentaine
d’entre elles a planché sur les besoins de cinq
associations de patients et quatre startups
sélectionnées pour une approche collaborative de l’innovation en santé. En début d’année, Sanofi était partenaire de la première
édition de la Journée nationale de l’innovation
en santé, l’occasion de faire découvrir ses
innovations et de donner à voir la médecine
du futur aux côtés des chercheurs du groupe,
venus à la rencontre du public.
Innovation technologique,
innovation organisationnelle
Lorsqu’on demande au Professeur Serge
Briançon (voir encadré) quels sont les
domaines de la santé publique les plus touchés par l’innovation, il est intarissable. « En
termes de soins, les nouveaux outils connectés permettant de transmettre des données
et de faire le lien avec le patient sont un progrès important. Prenez par exemple la dialyse à domicile pour les personnes souffrant
d’insuffisance rénale. Ces machines connec-
10 ANS
tées envoient des données et déclenchent
des alarmes en cas de besoin. Les freins sont
organisationnels car il faut adapter le système de soin à cette pratique qui n’est pas
« auprès du patient », confirme-t-il. « Il faut
aussi modifier le mode de paiement à l’acte
qui a été conçu au début du xxe siècle pour
les maladies aiguës et qui n’est pas adapté
aux maladies chroniques. Cela fait une vingtaine d’années que les choses ont commencé
à bouger en France sur ce point, par exemple
autour du financement de l’éducation thérapeutique. Par ailleurs, de nouveaux outils
numériques grand public, en amont des
soins, prennent de l’ampleur. Si on arrive à
régler la question de leur fiabilité, ils pourraient être très utiles pour la recherche et
pour la prise de conscience des patients. »
Mais il prévient aussi contre les risques
potentiels tels que l’aggravation des inégalités. « Il ne faudrait pas rechercher l’innovation technologique à tout prix, l’innovation pour l’innovation, mais l’intégrer dans
les organisations. Les outils numériques
peuvent donner une fausse impression de
facilité – et ceux qui les utilisent peuvent
être perçus comme des experts. Par
exemple, les jeunes sont très à l’aise avec
les nouvelles technologies, mais ne sont pas
des « sachants » en santé pour autant. Il ne
DE FORUM SANTÉ
PUBLIQUE
Jean Chiscano
Depuis dix ans, Sanofi a pris
l’habitude de réunir les acteurs
terrain impliqués pour
des échanges devenus
incontournables, afin
de réfléchir et débattre sur
des enjeux de santé publique.
Pour retrouver des vidéos
et des comptes-rendus
des éditions précédentes,
rendez-vous sur le site :
forumsantepublique-sanofi.fr.
Coup de projecteur
sur les thèmes évoqués
lors des six dernières éditions.
novateurs en régions (Auvergne, NordPas-de-Calais) et engagé la réflexion sur
les évolutions nécessaires de la prise en
charge du diabète (prévention, parcours
de soins, éducation thérapeutique, autonomisation du patient).
EN 2015, LES MALADIES SILENCIEUSES. L’an dernier, les participants avaient échangé sur
ces maladies qui avancent « masquées »
et dont le diagnostic bouleverse la vie des
patients en prenant les exemples de l’hypercholestérolémie familiale et du diabète.
Améliorer leur diagnostic, réduire les facteurs de risque et optimiser la prise en
charge formaient les principaux axes de
réflexion.
7000015765 - 11/2016
faut pas non plus oublier qu’il existe une
fracture dans l’accès aux nouvelles technologies qui peut aggraver les inégalités, alors
que l’on en attendrait un bénéfice, si l’usage
en était naturel. L’innovation recherchée
n’est donc pas seulement dans les techniques ou les outils, mais dans les organisations », fait-il remarquer. « Ainsi la
construction de la démocratie sanitaire,
l’accès aux soins en réduisant les inégalités
sociales, la participation des patients au
développement de la recherche, les nouveaux modes d’exercice des soignants,
l’émergence de nouveaux acteurs ou l’évolution des rôles des acteurs de santé dans
la complémentarité, la construction de parcours de santé sont autant de défis pour
notre système de santé. »
Aux yeux du professeur Briançon, les défis
sont clairs : alléger et simplifier les parcours,
remettre le patient au cœur de son parcours
de soins, améliorer la coopération interprofessionnelle sont « les innovations qui
devraient avoir un impact positif sur l’accès
aux soins et sur leur qualité, en mettant le
patient au cœur de sa prise en charge. » Si le
consensus sur ces objectifs est général,
charge aux participants du Forum Santé
Publique de concevoir des applications
concrètes à appliquer sur le terrain.
EN 2014, LES PROMESSES DE LA SANTÉ CONNECTÉE. Le
Forum s’était attaché à mettre en lumière
de nombreuses initiatives qui permettent
d’améliorer les performances de santé
publique (un programme permettant à des
malades diabétiques de contrôler leur acti-
vité physique grâce à leur smartphone, ou
encore un dispositif communicant de monitoring du diabète développé par Sanofi).
EN 2013, CITOYENS ET CANCERS. Cette édition
s’est intéressée aux façons de concilier
éthique et efficience avant, pendant et
après la maladie en se posant des questions sur le dépistage, l’accès à l’innovation thérapeutique et l’accompagnement
dans l’après-cancer. Nouveauté de cette
édition, elle invitait à continuer les
échanges sur la communauté LinkedIn «
Forum Santé Publique Sanofi ».
EN 2012, LE DIABÈTE. La sixième édition du
forum avait mis en avant des projets
EN 2011, LES MALADIES CHRONIQUES ET TERRITOIRES.
Responsables de près de deux tiers des
décès dans le monde, les maladies chroniques font, en France, l’objet d’une articulation entre les politiques de santé
nationales et les projets des territoires,
avec un souci de réduction des inégalités
et un besoin de lier le sanitaire et le social.
Les participants avaient pu entendre le
témoignage du Pays basque espagnol avec
ses microsystèmes de santé locaux. Les
maisons de santé pluriprofessionnelles et
les contrats locaux de santé avaient été
évoqués comme deux pistes rassemblant
les acteurs locaux.
EN 2010. « LES DÉFIS DU VIEILLISSEMENT : UNE
APPROCHE PLURIELLE ». Le Forum avait mis en
avant vingt-et-une initiatives autour du
bon usage du médicament chez le sujet
âgé, l’organisation des soins, les villes et
les aînés, les observatoires de santé du
sujet âgé, le bien-être par l’activité physique, l’éducation thérapeutique et la
dénutrition. Sanofi rappelait son engagement dans ce domaine : une unité de
recherche de 230 chercheurs dédiée au
vieillissement et un programme de trois
observatoires pharmaco-épidémiologiques pour recueillir des données sur les
plus de 65 ans.
Téléchargement