points, lignes et plans

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POINTS, LIGNES ET PLANS
I.
Introduction
-
La céphalométrie est une branche de la biométrie ;
-
Elle comprend la céphalométrie clinique et téléradiographique ;
-
BOUVART : "La céphalométrie comprend la mesure, la description, l’appréciation
de la morphologie ainsi que les études des phénomènes de croissance du squelette
cranio-faciale au moyen de ligne, d’angle, de plans décrit tout d’abord par les
anthropologiste ainsi que sélectionné par les orthodontistes." ;
-
Ces points sont localisables sur la tête du patient : visuel ou palpation, mais
nécessite aussi des clichés téléradiographiques.
II.
Classification
II.1
Classification habituel
II.1.1
1)
Les points
Un point anatomique  à un repère anatomique précis (ex : N ou ENA, Is) ;
2)
Un point défini ne  pas à un point anatomique et a besoin d’être précisé sur une
région squelettique, cutané ou dentaire (ex : A, B, Pog, Ia) ;
3)
Un point construit ne  pas aux 2 1er et doit être déterminé par une construction
géométrique (ex : Xi) ;
4)
5)
Un point correspondant à une image radiologique est lié à l’incidence (ex : Ar) ;
Un point enregistré est considéré comme fixe et à partir duquel il est possible de faire
une construction de superposition (ex : R).
II.1.2
-
Les lignes et les plans
Ils sont définis par 2 points (les plans par 3) ;
1)
Le plan de référence  à un plan qui est sélectionné comme base pour prendre des
mensurations linéaire ou angulaire (PHF) ;
2)
Le plan d’orientation  au plan selon lequel le cliché a été réalisé. 1 cliché  à 2
orientations (ex : plan de BOUVET = PSM et le plan de morsure molaire) ;
3)
Le plan de superposition  au plan considéré comme stable et sur lequel on peut
rapporter des points ou des structures non stable dont on veut étudier les
déplacements.
II.2
Sous classification
-
Il existe des points :
-
II.3
1)
o
cutanés (St) ;
o
osseux (ENA) ;
o
dentaires (Is)
Il existe des points :
o
médiaux (sur le PSM, sont impairs) ;
o
latéraux (sont pairs).
Classification de BOUVART
Les repères IR  à des repères anatomiques précis (on peut y classer certains points
définis (Ia)) ;
2)
Les repères IR  à des superlatifs : " … le plus … " dans la définition. Ce sont les
points les plus extrêmes d’une structure. Ils demandent une orientation ;
Les repères IIIR  à des repères construits à partir des repères IR ou IIR ;
3)
4)
III.
Les repères artéfacts  à la rencontre de 2 images radiologiques. Pour BOUVART,
ils sont "aussi précis que la rencontre d’un fil électrique à la rencontre d’un nuage".
Définition des repères ponctuels
III.1
Repères ponctuels sans le recours de l’imagerie
-
 à des repères visuel ou à la palpation ;
-
Ils sont souvent précisés par le PHFcut : les 2 tragions et le point Or gauche ;
Tr
tragion
Point le plus haut du tragus.
Or
sous orbitaire
IZARD : perceptible au doigt à partir du repère correspondant au
point le plus déclive du rebord inférieur de l’orbite. Mieux sur
patients.
SIMON : ½(de la distance entre les 2 plis orbito-palpébraux
parallèle au PSM passant et par la pupille). Mieux sur
photographies.
St
stomion
Point de rencontre des 2 lèvres sur le PSM au niveau de la fente
labiale.
Go
gonion
Point de rencontre du ramus et du corpus compris entre le point le
plus reculé du plan mandibulaire (Me-tang mdblr) et le point le
plus bas du plan ramal (tang ramus).
Gl
glabella
Point le plus saillant du front sur le PSM en orientation sur le PHF.
Gn
gnathion
Point le plus bas du menton sur le PSM. Il  aussi au point Mc
(menton cutané).
Pog
pogonion
Point le plus saillant du menton sur le PSM.
Na
nasion
Point de rencontre du PSM avec une tangente au bord supérieur des
sillons orbito-palpébraux.
Opc opisthocranion
Sn
sous nasal
sub-nasal
Point postérieur déterminé par le plus grand diamètre à partir de la
glabelle.
ou Point de jonction de la partie cutanée de la lèvre supérieure et de la
cloison nasale.
Point le plus haut et le plus reculé de l’encoche naso-labiale à la
limite supérieure de la lèvre supérieure.
Ve
vertex
Théoriquement sur le PSM. Point exocrânien le plus haut de la
voûte.
Tr
trichion
Point le plus bas de la racine des cheveux sur le PSM.
Oph ophryon
Point de rencontre avec le PSM d’une tangente au bord supérieur
des sourcils.
Al
alare
Points les plus latéraux des ailes du nez.
Eu
euryon
Points les plus saillants latéralement de la tête (en globalité).
Li
labiale inferius
Point cutanéo-muqueux du liseré labial inférieur sur le PSM.
Ls
labiale supérius
Point cutanéo-muqueux du liseré labial supérieur sur le PSM.
Zy
zygion
Points les plus latéraux de la face.
Points les plus externes du contour latéral externe de l’arcade
zygomatique.
Ch
cheilion
III.2
Points des commissures labiales.
Repères ponctuels avec le recours de la téléradiographie
III.2.1
Les repères osseux
III.2.1.1
Na
N
Points osseux médians anatomiques et définis
ou nasion
Point le plus antérieur de la suture naso-frontale.
ENA
ou
ANS
Epine
nasale Pointe osseuse située à l’extrémité antérieure du plancher
antérieure
osseux.
Pr
prosthion
Bon point pour les mesures du sens vertical mais mauvais pour
le sagittal car croissance du nez notamment.
Point le plus antérieur de la jonction alvéolo-maxillaire > entre
les incisives médiales.
Point de rencontre de l’image vestibulaire de l’incisive
médiale supérieure avec le rebord alvéolaire.
Id
infra dental
Point le plus antérieur de la jonction alvéolo-maxillaire < entre
les incisives médiales.
Point de rencontre de l’image vestibulaire de l’incisive
médiale inférieure avec le rebord alvéolaire.
A
sous-épineux
sub-spinal
ou DOWNS : Point le plus déclive de l’image de la concavité
alvéolaire supérieure en orientation de FRANCKFORT.
FERNEX et DELATTRE : Point le plus déclive sur le rebord
alvéolaire supérieur par rapport à (ENA – Pr).
B
supra-mental ou DOWNS : Point le plus déclive de l’image de la concavité
sus-mentonnier
alvéolaire inférieure en orientation de FRANCKFORT.
SASSOUNI : Point le plus déclive sur le rebord alvéolaire
inférieur par rapport à (Id – Pog).
Pog
pogonion
symphysion
Me ou menton
M
ou Point le plus saillant de l’image de la symphyse en orientation
de FRANCKFORT.
Point le plus inférieur de l’image de la symphyse.
! BJORK l’appel gnathion.
DELAIRE : Point à l’intersection du contour mandibulaire et
du rebord symphysaire interne.
Gn
gnathion
BRODIE : Point du contour symphysaire situé à égale distance
du Pog et du Me.
DOWNS : Point à la rencontre de la bissectrice formée par le
plan facial (Na – Pog) et le PMD (Me – tang bord inf de
l’angle goniaque).
ENP ou Epine
nasale Point situé à l’extrémité postérieure du palais dur.
PNS
postérieure
Ba
basion
Point le plus bas et le plus reculé du basi-occipital.
Point le plus antérieur du foramen magnum.
Op
opisthion
Point le plus postérieur du foramen magnum à la limite
antérieure de l’écaille occipitale.
SO
suture
sphéno- Point le plus postérieur de l’image de la SSO. (utilisé dans
occipitale
l’analyse de MARGOLIS).
! de bien tracer cette suture sinon gros oubli.
Sph
Sphénoïdal
éphyppion
Br
bregma
Point le plus haut de l’image de la suture fronto-pariétale.
I
inion
Point le plus postérieur, le plus saillant de la protubérance
occipitale.
Ge
genion
Point le plus postérieur de l’image de la symphyse
mandibulaire au niveau des apophyses géni.
III.2.1.2
Or
ou Point saillant du tuberculum sellae sur le bord postérieur de la
gouttière optique.
Points osseux latéraux, anatomiques et définis
Point le plus bas du rebord de l’orifice orbitaire en
orientation de FRANCKFORT.
orbital
! Le sinus passe au dessus : à ne pas confondre.
Po
porion
Point le plus haut du COE.
Souvent dure à voir.
TWEED : PO est à 4 mm au dessus du centre de
l’olive.
GRABER : Point situé à 3 mm au dessus de l’olive
elle-même.
Go
gonion
ES ou
(lingula)
Point situé à égale distance du point le plus postérieur
et inférieur de l’angle goniaque.
Point à l’extrémité supérieure de la fente mandibulaire.
L Epine de Spix
M
de ENLOW
Point situé au confluant des sutures naso-frontomaxillaire.
Gle
glenion
de BEAUREGAR
Point le plus déclive de l’image de la cavité glénoïde.
Bo
Bolton
de BROADBENT
Point le plus haut, le plus déclive de l’image de la
concavité située derrière les condyles occipitaux.
Pour certains, point à mi-distance du Ba et de l’Op
(point construit).
Pa ou No
pré-angulaire
notch
III.2.1.3
S
sella
ou De l’analyse de BIMLER mais aussi dans
superposition locale mandibulaire de DELAIRE.
les
Points construits et artéfacts
BRODIE : Point situé à 5 mm au dessus du point le plus bas de
la selle turcique. ( ! varie en fonction de la taille de la selle).
BJORK : Point situé au milieu du plus grand diamètre de la
selle puis à partir du tuberculum sellae.
Définition courante : centre du plus petit cercle traçable
tangentiellement au rebord interne de la selle.
Ar
articulare
Point de rencontre de l’image du bord postérieur du ramus
avec la face exocrânienne du clivus occipital.
SE
sphéno-éthmoïdale
d’ENLOW
ENLOW : Point anatomique le plus haut de la suture SE situé
sur le PSM (dure à trouver).
ENLOW : Point médian du petit segment déterminé par
l’image des grandes ailes du sphénoïde sur l’image de la face
endocrânienne sphéno-éthmoïdale.
Tc
ou
C
Tête du condyle ou Centre de l’image de la tête condylienne mandibulaire.
capitulare
de
BIMLER
D
de STEINER
Point central symphysaire, centre de l’image de la base
symphysaire.
Xi
de RICKETTS
R1 : Point le plus postérieur de la partie antérieure du ramus en
orientation de FRANCKFORT.
R2 : Intersection d’une parallèle au PHF passant par R1 et par
la partie postérieure du ramus.
R3 : Intersection d’une perpendiculaire au PHF passant par le
point le plus inférieure de l’échancrure mandibulaire.
R4 : Intersection d’une perpendiculaire au PHF passant par R3
et par le bord inférieur de la mandibule.
III.2.2
Les repères dentaires
ou Point anatomique. Extrémité de la couronne de l’incisive
maxillaire.
Is
Incisif
supérieur
dentalé supérieur
ii
Incisif inférieur ou dentalé Point anatomique. Extrémité de al couronne de l’incisive
inférieur
mandibulaire.
Ia
Point défini. Apex de l’incisive supérieure.
ia
Point défini. Apex de l’incisive inférieure.
H
hypomochlion
alpha de BOUVET
Point construit. Point situé à la jonction du 1/3 moyen et
du 1/3 apical à la racine des dents.
Angle antérieur de la M1 < avec le PMB.
Si il existe des crochets => méthode impossible.
bêta
de BOUVET
Angle antérieur de la M1 < avec le PMB.
Si il existe des crochets => méthode impossible.
IV. Les plans d'orientation
IV.1 Historique
-
Le plan de CAMPER (1750);
o
milieu (CAE – ENA) sur crâne sec ;
o
(CAE – bord inférieur des narines) sur vivant ;
-
L'angle facial (1968) : (sous le nez – COE) ;
-
Plan de BAER :
o
qui suit la direction de l'os zygomatique, tangent au point le plus proéminent
de l'os frontal ;
-
SCHAFFAUSSEN : il n'existe pas d'orientation constante pour tous les crânes.
Chacun a son orientation propre ;
-
Il existe des plans en rapport avec la position naturel du crâne et d'autres non (notion
ou pas de physiologie).
-
Plan de FRANCKFORT (1884) : les anthropologues décident ce plan ou plan
auriculo-orbitaire au CAE – base orbite (de ???) puis pt le plus haut du CAE : Po puis
clinoïde, tragion et pt sous orbitaire puis Po et Or ;
IV.2 Plan d'horizontalité
IV.2.1
-
Sans rapport avec la position naturel du crâne
Plan de DAUBENTON (18ème siècle):
o
But zoologique ;
o
Pour déterminer l'orientation, utilise la situation du trou occipital ;
o
(Op – Or).
-
Ligne de Charles BELL : (Ba – bord supérieur de l'orbite) ;
-
Ligne (Ba – Or) ;
-
HUXLEY : plan (Na – Ba) ;
-
Plan de BLOUMENBAR (1800) :
o
-
plan de la table sur lequel on pose le crâne sec sans la mandibule ;
Plan de WIRCHOW et WELKER : Ba – Pr (très important en anthropologie).
IV.2.2
En rapport avec la position naturelle du crâne
-
Certains : esthétique du port de la tête ;
-
D'autres : physiologique (vision, …) ;
-
L'horizontal de HAMY : (Gl – Lambda) ;
-
Plan de CAMPER : (COE – bord inférieur des narines) : plutôt esthétique ;
-
L'horizontal de LAHAYE : sur l'axe même de l'arcade zygomatique (mais trop court
= variation de direction +++) ;
-
MERCKEL : centre du trou auditif au bord inférieur de l'orbite ;
-
1882 : internationalisation par le PHF : (Po droit et gauche – point orbital gauche) ;
-
La verticale de Charles BELL :
-
-
o
crâne en équilibre sur la colonne vertébrale ;
o
=> ligne horizontale perpendiculaire sur la verticale (purement théorique).
BARCLAY :
o
plan de mastication ;
o
occlusion des mâchoires sur un mince plan résistant ;
o
l'homme doit manger la tête horizontale sur la colonne vertébrale ;
o
= attitude la plus favorable pour résister aux chocs ;
ANDERSEN :
o
(Tr – Sn) (tragion : point le plus haut du tragus) ;
o
-
-
plan très important car presque toujours parallèle au plan de morsure
molaire ;
BEAUREGARDT et WENDEL WYLLIE :
o
(sommet du condyle – point le plus bas du rebord orbitaire externe) ;
o
mais ce n’est pas la position naturelle de la tête ;
Plan horizontal de SPIX :
o
est devenu le plan alvéolo-condylien de BROCA (1873) ;
o
repris par SASSOUNI, CARBANIS (centre cornée, nerf optique, chiasma //
au plan de BROCA) ;
o
tangent à la face inférieure des 2 condyles occipitaux et au point médian le
plus déclive du rebord alvéolaire supérieur ;
o
-
= plan de vision.
Plan vestibulaire (1911) :
o
GIRARD (ORL) détermine ce plan défini par les canaux ½ circulaires
latéraux ;
o
chacun présentent un centre et en les joignants transversalement on obtient
l'axe vestibulaire ;
o
rôle de recueillir l'orientation de la tête par rapport au corps ;
o
il est indépendant du crâne et de la face ;
o
tous les vertébrés à mâchoires le possèdent ;
o
donne la notion de gravitation qui demeure constant avec l'évolution.
IV.2.3
-
Application en ODF
LANGLADE : le plan d'orientation est celui qui permet de retrouver la même
position de la tête dans les différentes incidences radiographiques ;
-
Les orthodontistes recherchent des plans physiologiques ;
-
Le PHF est :
o
o
critiquable pas la position habituelle de la tête, très variable ;
intérêt : souvent parallèle au plan palatin et grossièrement tangent au condyle
mandibulaire ;
o
-
utilisé en orientation et en référence.
Le plan neuro-occulaire (notion introduite par BROCA) :
o
patient regarde ses yeux dans le miroir ;
o
critiqué par LOREILLE (mobilité des yeux dans les orbites) ;
o
=> on utilise (Om (orbite moyenne) = ½[orbite supérieur – orbite inférieur])
– TO (trou optique)) ;
o
-
-
qui est utilisé en radiologie pour scanner et IRM.
PMB :
o
ligne d'occlusion droit et gauche passe par 6, 5, 4 ou 6, V, IV ;
o
= plan d'orientation purement dentaire (mais c'est ce qu'on cherche !!).
Le plan orbito-méatal : milieu des COE et l'angle externe des orbites
(radiologiques).
V.
Les plans de référence
V.1 Définition
-
dont on se réfère pour les mensurations céphalométrique.
V.2 A direction sagittale
-
PHF : (Po – Or) ;
-
Ligne bi-spinal : (ENP – ENA) ;
-
Ligne palatine de SCHWARTZ : (ENA – sommet de l'image de la convexité formé
par l'union du voile et du palais dur) ;
-
Le plan de KROGMAN : passe par Na et est parallèle au PHF ;
-
Le plan de MARGOLIS : Na – sommet de SSO ;
-
La ligne de BJORK : (Na – Ar) ;
-
Le plan mandibulaire de DOWNS : (Me – tangente à la région goniaque) (Me =
point le plus inférieur) ;
Le plan mandibulaire de STEINER : (Go – Gn) ;
-
Le plan mandibulaire de BIMLER et repris par DELAIRE : (Me – Pa) (Me =
intersection rebord inférieur de la mandibule et contour interne de la symphyse) ;
-
La ligne qui coupe le milieu de recouvrement des 6 et des 1 (pour le calcul de
l'AoBo) ;
-
Le plan de morsure de BOUVET : 6, 5, 4 ou 6, V, IV (pour le calcul de alpha et
bêta) ;
-
Le plan occlusal de RICKETTS : 6 et 4 ou 6 et 3 ;
-
Le plan occlusal de BJORK : Ols et Oli ;
-
Le plan occlusal de SASOUNI : (M – Z) (M = milieu de recouvrement des cuspides
mésio-vestibulaires et Z = ½(alpha – bêta) (alpha = ½(ENA – Pog) et bêta = ½(A –
B)).
V.3 A direction verticale
-
le plan de SIMON : passe par Orcut et perpendiculaire au PHF = le plan frontal
postérieur ;
-
le plan d'IZARD : passe par Gl et perpendiculaire au PHF = le plan frontal
antérieur ;
-
ces 2 plans => cis- ortho- ou trans-frontal ;
La ligne esthétique de RICKETTS : (½(aile du nez) – Pogcut) pour pro- rétrochéilie
en fonction de l'âge ;
-
Ligne facial de DOWNS : (Na – Pog) ;
-
Le plan ramal : tangente au bord des condyles mandibulaires et région goniaque ;
-
La ligne ramal de BJORK : passe par Ar et région goniaque ;
-
Les axes dentaires.
VI. Les plans de superposition
VI.1 Définition
-
considéré comme stable et auquel on va superposer des points et des structures au
cours du déplacement, au cours du traitement ou au cours de la croissance ;
il existe 2 types :
o
d'ensemble : mouvement progressif des différentes structures faciales ;
o
locale : but est de montrer les variations au sein même des structures
données.
VI.2 Superposition d'ensemble
-
la ligne de DE COSTER :
o
lèvre antérieure de la selle turcique ;
o
passe entre les apophyses clinoïdes antérieures ;
o
sur le limbus, le planum ;
o
passe par le trou borgne et se continue par la ligne la plus externe qui longe le
sinus frontal ;
o
-
pour lui, c'est une ligne héréditaire, fixe et stable à partir de 7 ans.
le PHF : critiqué car il varie au cours de la croissance ;
la ligne (S – N) de STEINER : court-circuite les points latéraux et donc les
mouvements parasites ;
-
la ligne (Na – Ba) ;
-
le plan vestibulaire.
VI.3 Superposition locale
-
le plan palatin :
o
(ENP – ENA) avec ENA ou NP (BOUVET) enregistré ;
o
pour étudier les mouvements dentaires, … ;
-
la ligne ptérygoïdienne (FENART et redéfinie par THILLOY) : suit le grand axe de
la fente ptérygo-maxillaire ;
-
le compas ptérygo-clivien (THILLOY et BLOQUEL) : constant au cours de la
croissance ;
-
le plan mandibulaire.
VII. La céphalométrie clinique
VII.1 Mensuration d'ensemble
VII.1.1
-
au dessus des rebords orbitaires externes et de l'occiput :
o
paramètre de routine en pédiatrie ;
o
vers 9 – 10 ans : +/- 52 cm ;
o
à partir de 5 ans : plus lent et  à l'augmentation de l'épaisseur des tables
osseuses.
VII.1.2
-
Le périmètre crânien
L'indice céphalique de RETZIUS
=

dolichocéphale < 76 ;

76 < mesocéphale < 81 ;

81 < brachycéphale.
VII.1.3
Les indices crâniens verticaux (crâne sec)
-
=
-

70 < météinocéphale < 75 ;

75 < acrocéphale ;
peu élevé
haut

chamaecéphale < 92 ;

92 < orthocéphale < 98 ;

98 < hypsicéphale ;
rempant, à terre
hauteur
L'indice facial total
-
=
VII.1.5

euryprosope < 84 ;

84 < mesoprosope < 88 ;

84 < leptoprosope ;
large, visage (= faux)
étroit
L'indice facial supérieur
-
=
VII.1.6
-
tapéinocéphale < 70 ;
=
VII.1.4
-


eurène < 50 ;

50 < mésène < 55 ;

55 < leptène ;

rare d'utilisation.
Analyse verticale du visage
BRODIE : [Tr – Oph] = [Oph – Sn] = [Sn – Gn].
VII.2 Mensurations régionales
VII.2.1
1)
Angle du profil nasal :
a.
2)
La région nasale
Direction générale du dos du nez avec (Gl – Pog) (angle inférieur) : 25 < <
40 ;
Angle du profil labial :
a.
direction générale de la base du nez et direction générale de la lèvre
supérieure :
i.
homme = 90° ;
ii.
femme = 100° ;
iii.
3)
Indice nasal :
clinique : si ouvert => pas de recul incisivo-canin.
a.
=
leptorhinien < 70 ;
b.
70 < mesorhinien < 85 ;
c.
85 < platyrhinien ;
d.
largeur s'accroît avec l'âge ;
e.
surtout chez l'homme.
La région de l'œil
VII.2.2
1)
a.
Indice orbitaire :
a.
=
i.
chamaeconque < 76
ii.
76 < mesoconque <
;
85 ;
iii.
85 < hypsoconque ;
b.
[intercanthale externe] = 100 à 110 mm ;
c.
[intercanthale interne] = 30 mm (CROUZON et APERT : hypertélorisme) ;
d.
angle entre (canthus interne – canthus externe)(horizontal selon le PHF :
i.
ii.
0 < < 10 ;
0
pour
anti-
mongoloïde ;
iii.
10 pour mongoloïde
iv.
! bride peu fausser le
;
tout.
VII.2.3
1)
2)
3)
Hauteur de l'étage buccal (BROADBENT) :
a.
[Sn – Ch] = 1/3 supérieur ;
b.
[Ch – Gn] = 2/3 inférieur.
ou bien :
a.
[Sn – Li] = ½ supérieur ;
b.
[Li – Gn] = ½ inférieur.
Largeur des lèvres (RICKETTS) :
a.
4)
[Al – Al] < [Ch – Ch] < [inter-pupillaire].
Indice buccal :
a.
VII.2.4
-
Région buccale
= 35 < < 45.
Région de l'oreille
Degré d'adhérence de l'oreille vue à midi :
o
> à 60° : décollée ;
o
< à 30° : adhérente.
VII.3 Les lignes esthétiques
VII.3.1
RICKETTS
-
ligne E : (Pog – Pr) ;
-
il existe différentes mesures en fonction de l'âge du patient.
VII.3.2
STEINER
ligne (Pog – milieu de la base du nez).
-
VII.3.3
BURSTONE
-
ligne (Pog – Sn) ;
-
plus postérieure aux deux autres ;
-
=> lèvres protrusives par rapport à cette ligne avec un couloir de tolérance.
VIII.
La céphalométrie radiologique
VIII.1
-
CARREA (1926) : projection conique à orthogonale :
-
o
en éloignant la [source – objet] ;
o
en rapprochant la [objet – film] ;
BROADBENT (1931) : reproductibilité des clichés, standardisation.
VIII.2
1)
Histoire
La céphalométrie du radiologue
Repère de l'impression basilaire :
a.
Ligne de CHAMBERLAIN : (ENP – Op) :
i.
Od : 1 à 2 mm sous
ii.
Si au dessus =>
cette ligne ;
empreinte basilaire.
2)
Ouverture basicrânienne :
a.
(SNBa) ;
b.
angle de VIRCHOW :
i.
ii.
(N-Ts-Ba) ;
un peu plus ouvert que NSBa ;
iii. met en évidence des problèmes de platibasie (maladie
de PAGET, insuffisance hypophysaire).
3)
Mesure du crâne :
a.
AUSTIN et GOODING :
i.
internes) ;
ii.
b.
A 5 ans : +/- 470 +/- 37 mm.
Epaisseur de la voûte au Lambda :
i.
4)
Somme (largeur + hauteur + longueur entre les tables
A 10 ans : +/- 7 mm.
Dimension de la selle turcique :
a.
SILVERMANN :
i.
Référence avec des tables ;
ii. [diamètre sagittal de la selle] et [hauteur de la selle]
rapportées aux tables.
b.
index sellaire de MARTINEZ – FARINAS :
i.
ii.
iii.
;
fin de croissance, indice +/- 6 ;
> à 8 : tumeur hypophysaire.
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