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Défendons nos océans
"Greenpeace s'engage à défendre tous les océans, les plantes, les animaux
et les peuples qui en dépendent."
Réserves marines – une solution à la destruction des océans
“Nous faisons face à une vague croissante d’extinctions dans les océans… nos mers ont
atteint un point culminant où des dizaines d’espèces de poissons, oiseaux et mammifères
marins sont au bord de l’extinction”
Pew Institute for Ocean Science 2005.
Réserves marines – une solution à la destruction des océans
“Nous faisons face à une vague croissante d’extinctions dans les océans… nos mers ont
atteint un point culminant où des dizaines d’espèces de poissons, oiseaux et mammifères
marins sont au bord de l’extinction”
Pew Institute for Ocean Science 2005.
© Greenpeace / Hiroto Kawaguchi
D’après les Nations Unies, les trois quarts des stocks de poisson de la planète sont
actuellement menacés par la surpêche. Nos océans sont vastes, mais pas illimités. Ils
donnent la vie à notre planète et contiennent 80% de sa biodiversité. Ils constituent la
source de nourriture primaire de millions de personnes. Et pourtant, seule une minuscule
proportion des océans (0,01%) est protégée contre les activités de plus en plus destructrices de l’homme. Une proportion si réduite est insuffisante.
Un problème mondial exige une solution mondiale
L’océan n’a pas de frontières. Les poissons ne font pas demi-tour lorsqu’ils atteignent la zone
économique exclusive de 12 milles d’un pays ou les limites désignées des océans de la
planète. Certains pays ont imposé des zones protégées dans leurs propres eaux territoriales,
mais cela n’est pas suffisant. Chez Greenpeace, nous pensons que pour apporter une protection efficace, il faut aller au-delà des frontières nationales et prendre les océans dans leur
ensemble et non pas seulement par petite partie ou par espèce particulière (les scientifiques
appellent cela une approche par écosystème). Il nous faut un énorme réseau de réserves
marines. Il est vital de mettre de grandes parties des océans ‘hors limites’ pour pouvoir protéger efficacement la vie marine, dont nous ne comprenons toujours pas totalement la complexité. L’application du ‘principe de précaution’ (selon lequel, s’il existe des raisons suffisantes de croire qu’une activité risque de causer des dommages à l’environnement, il faut
mettre un terme à cette activité) est au cœur du concept de réserves marines.
Les réserves marines, qu’est-ce que c’est?
Les réserves marines sont des zones protégées contre les activités humaines, des parcs
nationaux pour les océans.
Greenpeace définit les réserves marines comme étant :
des zones fermées à toute extraction, comme la pêche et l’exploitation minière, ainsi
qu’à l’élimination des déchets. Dans ces endroits, il peut y avoir des zones centrales où
aucune activité humaine n’est autorisée, par exemple dans les régions qui servent de
référence scientifique ou les lieux où les habitats ou les espèces sont particulièrement
sensibles. Certains lieux de la zone côtière peuvent être ouverts à des pêcheries non
destructrices, sous réserve qu’elles soient soutenables, avec des limites écologiques, et
qu’elles aient été décidées en associant complètement les communautés locales concernées.
Avantages des réserves marines
Il a été prouvé que l’établissement de réserves marines entraîne un accroissement
durable et souvent rapide des populations d’espèces marines, ainsi que de leur diversité
et de leur productivité.
Même si les réserves marines sont interdites à la pêche, un réseau de parcs de ce type peut
profiter aux pêcheries d’un certain nombre de manières. Ils permettent en effet aux stocks
exploités et aux habitats endommagés de se rétablir, et un nombre grandissant de preuves
indique qu’ils entraînent l’augmentation de la taille des populations dans les pêcheries adjacentes.
Mais il ne s’agit pas seulement des poissons. Dans l’approche par écosystème, des réserves
marines peuvent et devraient être créées de manière à offrir d’autres avantages. Elles
devraient être établies pour protéger les espèces ou habitats rares ou en danger, les aires de
nourrissage critiques, les zones d’alevinage et les voies de migration. Bien que certaines
réserves marines soient nécessaires pour répondre aux besoins urgents de protection et de conservation, l’avantage le plus important de ces futures réserves est, à plus long terme, d’aider
nos océans à demeurer sains et productifs pour les générations futures.
Le moment est venu d’agir
Une action à grande échelle donne des résultats à grande échelle
De nombreux gouvernements et institutions conviennent qu’il est important d’établir des
réserves marines, mais n’ont pas encore pris de mesures efficaces à l’échelle mondiale.
Les Nations Unies ont également reconnu le besoin, mais n’agiront pas avant 2012.
Afin d’inverser le déclin actuel de la santé de nos océans, Greenpeace préconise la protection de 40% des océans par des réserves marines. Cela peut paraître extrême et
irréalisable au premier abord. Mais il est estimé qu’un tel réseau coûterait 12 milliards
de dollars par an, une somme qui, bien que paraissant énorme, ne représente en réalité
pas plus que ce qui est dépensé chaque année en produits de parfumerie aux Etats-Unis
et dans l’Union Européenne.
L’année prochaine, l’Esperanza, un bateau Greenpeace, entreprendra notre expédition
navale la plus ambitieuse à ce jour : une campagne mondiale pour souligner la crise qui
frappe nos océans et aider à identifier les zones clés pour un réseau de réserves marines.
Pendant cette campagne, nous allons rallier le soutien d’un million de Défenseurs des
Océans et, ensemble, nous allons montrer aux gouvernements où et comment passer de
la rhétorique à l’action en établissant des réserves marines couvrant 40% des océans.
La demande de Greenpeace correspond à celle du World Parks Congress, qui a déclaré
que “les réseaux devraient être importants et comprendre des zones correspondant au
moins à 20-30% de chaque habitat.” Le Millennium Project des Nations Unies préconise
quant à lui des réserves marines couvrant 10% des océans dans le court à moyen terme,
avec un objectif à long terme de 30%.
Il n’y a pas de temps à perdre : la défense de nos océans doit commencer immédiatement!
© Greenpeace / Jack Noble
www.oceans.greenpeace.org
© Greenpeace
© Greenpeace / Hiroto Kawaguchi
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