Bilan actuel des Echouages de delphinidés sur le littoral occidental

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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université d’Oran,
Faculté des Sciences - Département de Biologie
Laboratoire Réseau de Surveillance Environnementale
Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de
MAGISTER
En
Biodiversité marine
Option : Cétologie
Présenté par : DERMECHE Keltoum
Thème
Bilan actuel des Echouages de delphinidés sur le littoral
occidental algérien.
Commission de Jury :
Mr
Mr
Mr
Mr
Z. BOUTIBA
M.F. ABDELGHANI
S.M.E.A ABI-AYAD
M. BOUDERBALA
Professeur, Université d’Oran
Professeur, Université d’Oran
Maître de Conférence, Université d’Oran
Maître de Conférence, Université d’Oran
Année universitaire : 2010 / 2011.
Président
Examinateur
Examinateur
Encadreur
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université d’Oran,
Faculté des Sciences - Département de Biologie
Laboratoire Réseau de Surveillance Environnementale
Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de
MAGISTER
En
Biodiversité marine
Option : Cétologie
Présenté par : DERMECHE Keltoum
Thème
Bilan actuel des Echouages de delphinidés sur le littoral
occidental algérien.
Commission de Jury :
Mr
Mr
Mr
Mr
Z. BOUTIBA
M.F. ABDELGHANI
S.M.E.A ABI-AYAD
M. BOUDERBALA
Professeur, Université d’Oran
Professeur, Université d’Oran
Maître de Conférence, Université d’Oran
Maître de Conférence, Université d’Oran
Année universitaire : 2010 / 2011.
Président
Examinateur
Examinateur
Encadreur
AVANT PROPOS
De la conception à la réalisation, en passant par le choix de la méthodologie, du
cadre théorique d'analyse, des modèles et tests à utiliser, un travail de recherche a de tout
temps été un exercice à la fois périlleux et exaltant.
Il marque une étape importante dans l'itinéraire intellectuel que j’ai suivi pendant
mes études au Département de Biologie en vue d’un diplôme de Magister en Biodiversité
marine, Option Cétologie.
Je n’ai nullement la prétention d'avoir traité la question de manière exhaustive. Les
difficultés d'obtention des données statistiques nécessaires à l'analyse ou l'accès à une
documentation actualisée ont constitué d’importantes limites.
Aussi, vos critiques et suggestions vont contribuer à l'améliorer et à parfaire ce
présent travail.
REMERCIEMENTS
C’est grâce aux conseils et orientations de membres universitaires compétents que ce
modeste travail a été élaboré. A cet effet, il m’est agréable de leur présenter mes
remerciements ainsi que l’expression de mon plus profond respect.
Je remercie infiniment « Allah » le Tout Puissant pour les nombreuses grâces et les
inspirations reçues gratuitement.
Je remercie très solennellement Mr M. BOUDERBALA Maître de conférence à
l’Université d’Oran, du Laboratoire Réseau de Surveillance Environnementale (LRSE) du
département de Biologie; pour son soin apporté à ce mémoire de Magister, pour m’avoir
orienté avec gentillesse et enrichi par ses conseils précieux apportes tout au long de la
réalisation de cette œuvre malgré ses contraignantes et diverses occupations et m’a ouvert la
porte du monde merveilleux de la « Cétologie ». Sincères remerciements.
Je tiens à remercier particulièrement Mr Z. BOUTIBA, Professeur à l’Université
d’Oran ; ancien Doyen de la Faculté des Sciences et Directeur du Laboratoire Réseau de
Surveillance Environnementale(LRSE) du Département de Biologie, Faculté des Sciences de
l’Université d’Oran, pour sa compréhension et l’honneur qu’il me fait en acceptant la
présidence du jury. Hommages respectueux.
J’exprime également mes sincères remerciements Mr M.F.ABDELGHANI,
Professeur à l’Université d’Oran et membre chercheur du Laboratoire Réseau de
Surveillance Environnementale, pour s’être intéressé à mon travail et pour avoir accepter de
l’examiner en siégeant au sein de ce jury. Qu’il me soit permis de lui exprimer ma sincère
gratitude.
Je suis très redevable envers, Mr S.M.E.ABI-AYAD Maître de Conférence au
Département de Biotechnologie, Faculté des Sciences, d’avoir accepté d’examiner ce travail
et de faire partie du jury. Je lui adresse toute ma gratitude.
Je remercie aussi très sincèrement MR F.CHARHOUR et Mme CHAHROUR.S qui
ont participé de prés ou de loin à la réalisation de ce projet, pour leur soutien moral et
encouragements qui m’ont été d’un grand apport.
Nul mot ne peut suffire pour exprimer ma gratitude aux à tous mes collègues de la
promotion de magister: Amel, Lilia, Yasmine, Titima, Naima, Maya, Soltana, Zakia, Najat,
Djamel, Fayçal, Nader, Brahim ».
Je tiens à remercier toute l’équipe de recherche du Laboratoire de Réseau de
Surveillance Environnementale(LRSE) du Département de Biologie, Faculté des Sciences de
l’Université d’Oran: KHERRAZ.A, DOUKARA.K, BELKHEDIM .L, BOUKHELIF .L.
DEDICACE
Je dédie affectueusement ce mémoire à tous ceux qui sont chers :
A mes très chers parents: Larbi & Torkia pour leurs aides précieuses,
encouragement et leur amour, que je ne remercierais jamais assez, puisse Dieu
leur accorder santé et longue vie.
A mon adorable sœur Ilhem
A mes chers frères : Tarik & Sofiane
A Mes chers oncles: Mohemed, Brahim, Chabane
A Mes chères tantes
A Mes chers(e)petites cousines et cousins surtout Yasmine, Djamila, Fatima
A toute ma famille
Ainsi a tous mes amis(es) surtout: Patitos, Amina, Saida, Karima, Mimouni
Et a tous ceux, qui, de prés ou de loin ont contribué à la réalisation de ce
mémoire.
Résumé
Les Cétacés sont des mammifères marins qui, s’échouent fréquemment le long du
littoral algérien, suite à plusieurs facteurs (parasitisme, pollution marine, blessures, pèches
accidentelles ….etc.
Pour cela, le laboratoire Réseau de Surveillance Environnementale (LRSE) nous a
permit d’effectuer un recensement récent des petits delphinidés échoués sur le littoral
occidental algérien, afin d’apporter une réponse coordonnée et scientifique à ces phénomènes.
De 2006 à 2010, 32 petits delphinidés ont été retrouvés échoués sur le littoral
occidental algérien dont 50 % trouvés dans des états de décomposition.
Sur la base des données d’échouages sur le littoral occidental algérien, on a pu estimer
une abondance du T. truncatus, trois espèces communes : D .delphis, S.coeruleoalba,
P.macrocephalus et une dernier peut fréquente : G.griseus.
Mots clés : Cétacés, échouage, petits delphinidés, littoral occidental algérien.
Abstract
Cetaceans are marine mammals
Algerian coast; these stranding are
that run aground frequently along
caused by several factors (parasitism, marine
pollution, Injuries, fishing accidents…
This is why; the Laboratory Network of Environmental Monitoring (LNEM) has
allowed us to perform a recent inventory of the small
dolphins failed on Algerian Western
coastal region, to bring a coordinated and scientific answer to these accidents.
From 2006 till 2010, 32 small dolphins only were found failed on Algerian Western
coastal region among which 50 % found in states of decomposition and other injured man.
On the basis of the data of Grounding on Western Algerian coastal region, it was
possible to estimate an abundance of T. truncatus, three common kinds: D. delphis,
S.coeruleoalba, P.macrocephalus and last one can see frequently: G.griseus.
The first results got since 1979 allowed giving an account of the regular company of
Algerian coastal region by a fauna many cétologique and manifold.
Key words: Cetaceans, Grounding, small
manifold.
dolphins,
Algerian Western coastal region,
‫الملخص‬
‫الحيتان ھي عبارة عن ثدييات بحرية ترتطم في كثير من األحيان على طول الساحل الجزائري‪،‬‬
‫ويرجع ذلك إلى عدة عوامل )التطفل‪ ،‬والتلوث البحري‪ ،‬واإلصابات‪ ،‬وحوادث الصيد‪ ....‬الخ(‪.‬‬
‫لھذا‪،‬قامت فرقة الشبكة بحراسة البيئة‪،‬قسم البيولوجية‪/‬كلية العلوم‪ /‬جامعة وھران )‪(LRSE‬بجمع‬
‫العديد من المعطيات إلجراء دراسة إحصائية حديثة على الدالفين الصغيرة التي ارتطمت على الساحل‬
‫الغربي الجزائري‪ ،‬لتوفير استجابة منسقة وعلمية لمثل ھذه الحوادث‪.‬‬
‫من ‪2006‬الى ‪ ،2010‬تم العثور على ‪32‬من الدالفين الصغيرة التي ارتطمت على الساحل الغربي‬
‫الجزائري‪،‬نسبة ‪ ٪ 50‬وجدت في حاالت التحلل وآخر جريحة‪.‬‬
‫على أساس بيانات االرتطامات المتعددة على الساحل الغربي الجزائري‪ ،‬اشرنا إلى وفرة ‪truncatus‬‬
‫‪ T.‬وثالثة أنواع شائعة ‪ P .macrocephalus ،S.coeruleoalba ،D .delphis‬و صنف اقل وجودا‪:‬‬
‫‪. G.griseus‬‬
‫الكلمات األساسية‪ :‬الحيتان‪ ،‬االرتطامات المتعددة‪ ،‬الدالفين الصغيرة‪ ،‬الساحل الغربي للجزائر‪.‬‬
ABREVIATIONS
D.d: Delphinus delphis
G.g: Grimpus griseus
G.m : Globicephala melas
Ind : indéterminé
Most : Mostaganem
O.N.M : Office National de Météorologie
P .m: P. macrocephalus
S.c: Stenella coeruloalba
Tab : Tableau
T .t : Tursiops truncatus
LRSE : Laboratoire Réseau de Surveillance Environnementale.
Liste des Tableaux
Tableau 1 : Fréquence annuelle de direction des vents………………………………………………….. 30
Tableau 2 : Position des sites des échouages des petits delphinidés…………………………………….. 38
Tableau 3 : Caractéristiques générales des cétacés échoués le long du littoral occidental
algérien entre 2006 et 2010…………………………………………………………………. 48
Tableau 4 : Fréquence de la répartition géographique des petits Cétacés échoués………………………52
Tableau 5 : Echouages du dauphin commun Delphinus delphis enregistrés le long du
littoral algérien de 2006 à 2010…………………………………………………………........53
Tableau 6 : Echouages du dauphin bleu et blanc "S. coeruleoalba" recensés le long du
littoral occidental algérien de 1990 à 2006……………………………………………….......56
Tableau 7 : Echouages du grand dauphin Tursiops truncatus enregistrés le long du littoral
algérien de 1990 à 2006…………………………………………………………………........58
Tableau 8: Echouages du grampus (G. griseus) notés le long du littoral occidental
algérien de 1990 à 2006…………………………………………………………………........60
Tableau 9: Echouages du globicéphale noir (G. melas) enregistrés le long du littoral
occidental algérien de 1990 à 2006………………………………………………………......62
Tableau 10 : Echouages du Cachalot (P. macrocephalus) relevés le long du littoral occidental
algérien de 1990 à 2006………………………………………………………........................62
Liste des figures
Figure 1 : Mésonyx ...………………………………….........................................................................3
Figure 2 : Archéoceti …..........................................................................................................................3
Figure 3 : l’ancêtre des cétacés ...……………………………………………………………………...3
Figure 4: phylogénie des cétacés (WURSIG.B, 1988)………………………………………………..4
Figure. 5 : Archéocètes (WÜRTZ, 2003)……………………………………………………………..5
Figure. 6: Cétacés à dents (Odontocètes) (HUSSENOT, 2009)……………………………………...5
Figure. 7 : Cétacés à fanons (Mysticètes) (BOUDERBALA, 2007 ……………………………........5
Figure 8: Dauphin commun (Delphinus delphis) (BOUDERBALA, 2007) ……………....................7
Figure 9: Répartition géographique du dauphin commun (GIRONDOT, 2006)…………………...8
Figure 10: Proies consommées par dauphin commun ………………………………………………...8
Figure 11: Dauphin bleu et blanc (Stenella coeruleoalba) (BOUDERBALA, 2007) ...…………….10
Figure 12: Répartition géographique du Dauphin bleu et blanc (GIRONDOT, 2006)……………....11
Figure 13 : Principale proies consommées par Stenella coeruleoalba……………………………….11
Figure 14 : Grand dauphin (Tursiops truncatus) (BOUDERBALA, 2007)………………………...13
Figure 15 : Répartition géographique du grand dauphin……………………………………..............13
http://www.cms.int/reports/small_cetaceans/data/t_truncatus/t_truncatus.htm
Figure 16 : Principale proies consommées par le grand dauphin…………………………………….14
Figure 17 : Dauphin de Risso (Grampus griseus) (BOUDERBALA, 2007)………………………..15
Figure 18 : Répartition géographique du dauphin de Risso (GIRONDOT, 2006)………………….16
Figure 19 : Proies consommées par Grampus griseus……………………………………………….16
Figure 20: Globicéphale noir (Globicephala melas) (BOUDERBALA, 2007)…………………….18
Figure 21 : Répartition géographique du Globicéphale noir (GIRONDOT ,2006) ……..………….18
Figure 22: Proies consommées par Globicephala melas …………………………………………....19
Figure 23: Baleine à bec de Cuvier (Ziphius cavirostris) (BOUDERBALA, 2007) ………………..20
Figure 24: Répartition géographique de la baleine à bec de Cuvier (GIRONDOT, 2006)………….21
Figure 25 : Proies consommées par Ziphius cavirostris……………………………………………..21
Figure 26 : Cachalot commun (Physeter macrocephalus) (BOUDERBALA, 2007)………………..23
Figure 27 : Répartition géographique du Cachalot commun (GIRONDOT, 2006)……………….....23
Figure 28 : Proies consommées par Physeter macrocephalus …………………………………….....24
Figure 29 : Rorqual commun (Balaenoptera physalus) (BOUDERBALA, 2007)………………......25
Figure 30 : Répartition géographique du Cachalot commun………………………………………....25
Figure 31 : Principale proie consommée par le Rorqual commun (Krill)…………………………....26
Figure 32 : Précipitation moyenne (mm) au niveau des 5 stations de 1995 à 2000. (O.N.M)………..29
Figure 33 : Température moyenne (C°) au niveau des 5 stations de 1995 à 2000 (O.N.M)….............31
Figure 34: Circulation de l'eau atlantique modifiée (Millot, 1987)……………………………...........33
Figure 35: Masses d’eau levantine intermédiaire (Millot, 1987)…………………………………......33
Figure 36: Masses d’eau profonde (Millot, 1987)…………………………………………................34
Figure 37 : Répartition de la biodiversité (Cote Bleue, 2002)……………………………………......35
Figure 38 : Carte de la zone d’étude des échouages du littoral occidental algerien……………….....37
Figure 39 : les différents sites prospectés………………………………………………………….....39
Figure 40: Entretien avec les pêcheurs……………………………………………………………….39
Figure 41: Synoptique de recueil des données cétologique…………………………………..............40
Figure 42 : Observation et mensuration des cétacés……………………………………………........42
Figure 43 : Principales mensurations effectuées sur un Cétacés échoué………………………..........44
Figure 44 : Synoptique du protocole d’échantillonnage (BOUDERBALA, 1997)…………….........45
Figure 45 : Cétacés échoués sur le littoral ouest algérien……………………………………………..46
Figure 46 : Localisation des échouages des petits delphinidés sur le littoral occidental algérien…....50
Figure 47: Pourcentage des petits delphinidés échoués sur le littoral occidental algérien entre 2006 et
2010………………………………………………………………………….........................51
Figure 48 : Nombre d’échouages par an sur le littoral occidental algérien…………………...............52
Figure 49 : Effectifs annuels des échouages de Dauphin commun sur le littoral occidental algérien de
2006 à 2010…………………………………………………………………………………...54
Figure 50 : Distribution des échouages et/ou des captures du dauphin commun le long du littoral
occidental algérien…………………………………………………………………………....54
Figure 51 : Dauphin bleu et blanc échoué à Sidi Lakhdar …………………………………………..55
Figure 52 : Effectifs annuels des échouages de Stenella Coeruleoalba sur le littoral occidental
algérien de 2006 à 2010……………………………………………........................................56
Figure 53 : Distribution des échouages et/ou des captures du Stenella Coeruleoalba le long du
littoral occidental algérien……………………………………………………………………..57
Figure 54: Effectifs annuels des échouages de Tursiops Truncatus sur le littoral occidental
algérien de 2006 à 2010………………………………………………………………….........59
Figure 55 : Distribution des échouages et/ou des captures du Tursiops Truncatus le long du littoral
occidental algérien…………………………………………………………………………......59
Figure 56: Globicephala Melas échoué sur la côte occidentale algérienne…………..........................60
Figure 57 : Dauphin de Risso échoué sur la côte ouest algérienne …………………………...............61
Figure 58: Effectifs annuels des échouages de Physete Macrocephalus sur le littoral occidental
algérien de 2006 à 2010…………………………………………………………………..........63
Figure 59 : Distribution des échouages et/ou des captures du Physete Macrocephalus le long du
littoral occidental algérien………………………………………………………...……………63
Table des Matières
Table des Matières
Résumé
Introduction Générale…………………………………………………………………………………1
Origine des Cétacés…………………………………………………………………………………...3
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre 1 : Biologie générale des Cétacés de la côte algérienne
1.1. Dauphin commun Delphinus delphis
Classification…………………………………………………………………………………….....7
Morphologie ....................................................................................................................................7
Distribution ………………………………………………………………………………………..7
Régime Alimentaire ......................................................................................................................8
Reproduction ...................................................................................................................................9
Comportement..................................................................................................................................9
Longévité et menace……………………………………………………………….........................9
1.2. Dauphin bleu et blanc Stenella coeruleoalba
Classification………………………………………………………………………………………9
Morphologie ...................................................................................................................................10
Distribution………………………………………………………………………….....................10
Régime Alimentaire ......................................................................................................................11
Reproduction…………………………………………………………………………………......11
Comportement …………………………………………………………………………………...12
Longévité et menace …………………………………………………………………………......12
1.3. Grand dauphin Tursiosp truncatus
Classification……………………………………………………………………………..............12
Morphologie .................................................................................................................................12
Distribution ……………………………………………………………………...........................13
Régime Alimentaire ......................................................................................................................13
Reproduction…………………………………………………………………………………......14
Comportement…………………………………………………………………………………....14
Longévité et menace………………………………………………………………………….......14
Table des Matières
1.4. Globicéphale noir ou dauphin pilote Globicephala melas
Classification………………………………………………………………………………...15
Morphologie ...........................................................................................................................15
Distribution ………………………………………………………………………………….16
Régime Alimentaire .............................................................................................................16
Reproduction ..........................................................................................................................16
Comportement……………………………………………………………………………….17
Longévité et menace…………………………………………………………………………17
1.5. Grampus ou dauphin de Risso Grampus griseus
Classification………………………………………………………………………………..17
Morphologie ..........................................................................................................................17
Distribution …………………………………………………………………………………18
Régime Alimentaire ............................................................................................................18
Reproduction .........................................................................................................................19
Comportement……………………………………………………………………................19
Longévité et menace………………………………………………………………………...19
1.6. Ziphius Ziphius cavirostris
Classification………………………………………………………………………………..20
Morphologie ..........................................................................................................................20
Distribution ………………………………………………………………………………...20
Régime Alimentaire..............................................................................................................21
Reproduction ........................................................................................................................21
Comportement……………………………………………………………………………...22
Longévité et menace …………………………………………………………………….....22
1.7. Grand Cachalot Physeter macrocephalus
Classification………………………………………………………………………………..22
Morphologie ..........................................................................................................................22
Distribution …………………………………………………………………………………23
Régime Alimentaire ............................................................................................................23
Reproduction .........................................................................................................................24
Comportement ……………………………………………………………………………...24
Longévité et menace ………………………………………………………………………..24
Table des Matières
1.8. Rorqual commun Balaenoptera physalus
Classification……………………………………………………………………………….....24
Morphologie ............................................................................................................................25
Distribution ……………………………………………………………………….................25
Régime Alimentaire .............................................................................................................26
Reproduction ..........................................................................................................................26
Comportement………………………………………………………………………………..26
Longévité et menace………………………………………………………………………….26
Chapitre 2 : Caractérisation du littoral occidental algérien
1-Données climatiques …………………………………………………………………………29
1.1. Pluviométrie ……………………………………………………………………………29
1.2. Vent ……………………………………………………………………………………30
1.3. Température ……………………………………………………………………………31
2-Données océanographiques
2.1. Données Hydrologiques …………………………………………………………………32
2.1.1. Masses d’eau de surface ……………………………………………………….32
2.1.2 Masses d’eau intermédiaires levantines………………………………………....33
2.1.3. Masses d’eau profondes ………………………………………........................34
2.2. Salinité …………………………………………………………………………………....34
2.3. Houles……………………………………………………………………………............34
3-Sédiments et peuplement benthique ………………………………………………………......35
3.1. Phytoplancton……………………………………………………………………………36
3.2. Zooplancton……………………………………………………………………………...36
3.4. Ichthyofaune……………………………………………………………………………..36
Table des Matières
Chapitre 3 : Matériel et méthodes
1 - Matériel et Méthodes ...……………………………………………………………………………...37
- Localisation de la zone d’étude…………………………………………………………….........37
- Prospection de site………..……………………………………………………….......................39
- Enquête et échouage ……………………………………………………………………..............39
- Recueille des données…………………………………………………………………...............40
- Que faire devant un Cétacé mort ..……………………………………………………………..41
- Mensuration à effectuer sur un dauphin……………………………………………....................43
- Quelques échouages identifiés sur la côte occidentale algérienne en 2010……………………......46
Chapitre 4 : Résultats et Discussion
2.1. Bilan des échouages des petits Delphinidés…………………….....................................................48
2.2. Localisation géographique des échouages de petits Delphinidés ………………………......50
2.3. Pourcentage de petits cétacés échoués……………………… ……………….......................51
2.4. Distribution annuelle des échouages de petits Delphinidés ………………...........................52
2. Bilan des échouages de Cétacés par espèce .....................................................................................53
2.1. Le dauphin commun Delphinus delphis......................................................................................53
2.1.1. Distribution annuelle du dauphin commun...........................................................................53
2.1.2. Distribution géographique du dauphin commun...................................................................54
2.2. Le dauphin bleu et blanc..............................................................................................................55
2.2.1. Distribution annuelle du grand dauphin ...............................................................................56
2.2.2. Distribution géographique du grand dauphin........................................................................57
2.3 Le grand dauphin Tursiops truncatus..............................................................................................57
2.3.1. Distribution annuelle du Tursiops truncatus..........................................................................58
2.3.2. Distribution géographique du Tursiops truncatus.................................................................59
Table des Matières
2.4. Le globicéphale noir Globicephala melas...................................................................................60
2.4.1. Distribution annuelle du globicéphale noir.........................................................................60
2.4.2. Distribution géographique du globicéphale noir.................................................................61
2.5. Le grampus Grampus griseus .........................................................................………………….61
2.5.1. Distribution annuelle du Grampus griseus..........................................................................62
2.5.2. Distribution géographique du Grampus griseus ..............................................................62
2.6. Le Cachalot Physeter macrocéphalus........................................................................................62
2.6.1 Distribution annuelle du Physeter macrocéphalus.............................................................63
2.6.2 Distribution géographique du Physeter macrocéphalus.....................................................63
Conclusion générale…...................................................................................................... ……….65
Recommandation …………………………………………………………………………………67
Bibliographie………………………………………………………………………………………68
Annexes
INTRODUCTION
Introduction Générale
Introduction :
La biodiversité est définie comme la variété et la diversité du monde vivant ; où l’on
distingue en général la biodiversité des gènes, des espèces et des écosystèmes qui permet de
faciliter la mesure de la diversité biologique. Bien que la biodiversité côtière de l'Algérie reste
encore mal connue, le littoral algérien constitue un élément clé de la conservation de la
biodiversité marine et côtière du bassin Méditerranéen (GRIMES et al, 2004).
La Méditerranée représentant 1% de la surface mondiale des océans (MEDD, 2005),
c’est une mer intercontinentale et semi-fermée, caractérisée par une importante richesse
biodiversitaire (7% de la faune mondiale).Elle est divisée en deux bassins principaux: le
bassin occidental à l’ouest et le bassin oriental à l’est, par le seuil siculo-tunisien (ASTRUC,
2005). C’est le carrefour du monde marin où se rencontrent toutes les espèces d'origine
nordique et d'autres d'origine subtropicales est communique avec la mer noir et la mer rouge
par
l’intermédiaire
du
canal
de
suez
(QUIGNARD,
2002;
ASTRUC,
2005).
Depuis toujours, les Cétacés fascinent les habitants qui peuplent les bords de la
Méditerranée. Ce sont des animaux marins pélagiques bien adaptés à la vie marine et qui
passent toute leur vie dans l’eau où ils vivent et
meurent (BOUDERBALA, 1997,
BOUTIBA, 2003).
LOCHE, (1840), avait pour la première fois signalé ces Mammifères aux niveaux des
côtes algériennes et en 1976, BOUTIBA entame une étude ostéométrique et ostéologique sur
trois petits delphinidés (Delphinus, Stenella et Tursiops) ensuite LLOZE & BOUTIBA
(1979) effectuent une mise au point sur les Cétacés fréquentant la côte Ouest algérienne et en
1987 EL BOUALI présente un bilan des échouages des Cétacés sur le littoral occidental
algérien. Enfin, BOUTIBA (1989, 1992, 2003) a par la suite décrit la répartition et la
fréquence des Cétacés sur le littoral occidental algérien.
Devant l’intérêt croissant accordé à la connaissance de ces mammifères marins, des
travaux de recherche ont été effectués par le Laboratoire Réseau de Surveillance
Environnemental (Faculté des sciences, Université d’Oran) depuis 1973. Parmi ces travaux,
nous citons ceux de BOUTIBA, Z., 1976 sur l’étude ostéographique et ostéologique de trois
spécimens d’Odontocètes échoués sur la côte oranaise (D. delphis, T truncatus, G. melas) et
1979, il a réalisé une recherche sur la vascularisation des Vertèbres chez les Delphinidés.
1
Introduction Générale
En 1989, BOUTIBA réalisa une étude sur la répartition et la fréquence des échouages des
Cétacés sur le littoral ouest algérien. Cette dernière a été suivie en 1992 par une étude
détaillée sur le statut, la répartition, la biologie et l’écologie des Mammifères marins
d’Algérie. En 1994, il effectua un bilan sur la présence des Cétacés le long des côtes
algériennes.
En 1993, BOUTIBA et BOUDERBALA ont déterminé les teneurs en métaux lourds chez les
cétacés fréquentant la côte ouest algérienne. En 2001, BOUTIBA, Z lança une étude sur les
échouages du Ziphius et en 2003, sur les Dauphins et Baleines d’Algérie. En 1987 EL
BOUALI présenta les cétacés du littoral algérien. BOUDERBALA a par la suite décrit l’état
de la pollution marine par les métaux lourds et son impact sur les Cétacés dans le bassin
algérien en 1997. TALEB., 1997 effectua l’étude de la pollution par les organochlorés : cas
de la contamination des Cétacés odontocètes des côtes algériennes. En 2001, BOUKHLIF
contribua à l’étude du Ziphus cavirostris des côtes algériennes et réalisa en 2003, une étude
sur le statut du Rorqual commun (Balenoptera physalus) dans le basin algérien.
Ces recherches ont permis de rendre compte de la diversité de la faune cétologique des
eaux marines algériennes.
Aujourd’hui, on compte huit espèces qui fréquentent le bassin algérien :
- 7 Odontocètes (5 Delphinidés, 1 Ziphiidé, 1 Physetéridé).
- 1 Mysticète (1 Balaenoptéridé).
Ces animaux dérivent au gré des vents et des courants et se retrouvent rejetés sur nos
rivages, après leurs morts en plein mer.
Dans le présent travail, nous nous basons sur l’étude des échouages de petits
delphinidés sur la côte occidentale algérienne.
Cette étude comprend :
Une Introduction et quatre parties :
1ere- La première partie, aborde la biologie générale des cétacés;
2eme- La deuxième partie, présente la zone d’étude ;
3eme- La Troisième partie se rapporte aux matériels et méthodes utilisés pour l’étude
des échouages sur le littoral occidental algérien.
4eme- La Quatrième partie a été consacrée à l’interprétation des résultats. Et enfin, une
conclusion synthétisera l’ensemble des résultats obtenus.
2
Origine des Cétacés
Origine des cétacés
Historique :
Les Cétacés descendent d’un quadrupède terrestre appelé le Mésonyx (Fig.1)
ressemblant a un petit chien loup; C’est l’ancêtre direct des baleines et l’ancêtre lointain des
Cétacés (WONG, 2002). Il y a environ 50 millions d’années, les Mésonyx se sont adaptés à la
vie aquatique en développant quelques modifications et deviennent « archéocètes » (Fig.2).
Figure 1: Mésonyx
Figure 2 : Archéoceti
A partir des Archéoceti se forment deux familles : le protocedidae et le Basiliosuridae qui se
séparent en Basilausorus et en Dorudon (WONG, 2002) (Fig.3).
LE PROTOCETUS
.
Dorudon
Zouglodon
Figure 3 :L’ancêtre des cétacés
Il y a 38 millions d’années, la plupart des Cétacés ont disparus suite aux changements
océanologiques majeurs liés à la tectonique des plaques. Les quelques survivants se
développèrent et évoluèrent en 2 sous-ordres actuels Odontoceti et Mysteceti (Fig. 4)
(WONG,
2002),
comprenant
respectivement
chacun
cinq
et
trois
familles
(HERSHKOUITZ, 1966; MÖRZER-BRYNS, 1971).
3
Origine des cétacés
Figure 4: Phylogénie des Cétacés (WURSIG.B, 1988).
4
Origine des cétacés
Les cétacés comprenant 3 sous ordres :
* Archéocètes : Ce groupe est représenté par des fossiles.
* Odontocètes : Ce groupe représente les cétacés de dents semblables et comprenant
5 familles : Monodontidae, Phocoenidae, Delphinidae, Ziphilidae, Physeteridae.
* Mysticètes : Groupe portant des fanons comporte : Balaenopteridae, Balaenidae,
Eschrichtiidae.
Figure 5 : Archéocètes (WÜRTZ, 2003).
Figure 6: Cétacés à dents (Odontocètes)
(HUSSENOT, 2009).
Figure 7 : Cétacés à fanon (Mysticètes)
(BOUDERBALA, 2007).
5
Chapitre 1
Biologie générale des cétacés
Biologie générale des cétacés
Les cétacés sont des mammifères marins qui s’adaptent à leur milieu naturel. Ils ont de
tous temps fasciné l’homme qui n’a pas cessé de les étudier en leur consacrant toute une
science appelée Cétologie.
Ces études concernent les cétacés vivants et morts :
- l’observation des cétacés vivants dans leur milieu naturel permet de suivre leurs
déplacements dans les océans et les mers afin de comprendre leur structure sociologique, leur
éco-éthologie, leur biologie et leur statut démographique.
-l’étude des cadavres de cétacés permet d’identifier les différentes espèces ainsi que
de déterminer les causes de leur mortalité
Ces Mammifères marins comportant 2 grands groupes les Cétacés à dents et à fanons
(BOUTIBA, 2003).
-Les Cétacés à dents : Odontocètes.
-Les Cétacés à fanons : Mysticètes.
Les dauphins, les cachalots et les baleines se sont adaptés à la vie marine durant leur
longue évolution. Cette adaptation a concerné la forme du corps de ces animaux marins qui se
présente en torpille ressemblant à un poisson. Le cou n’est pas marqué, les membres
antérieurs sont des nageoires et ont disparu et ne subsistent que la forme d’os vestigiaux.
Depuis 1977, L’équipe LRSE a établi un programme de recherche sur les Cétacés qui consiste
à recenser systématiquement les échouages des différentes espèces présentes sur les eaux
algériennes. Les anciens travaux sur la Cétologie des côtes algériennes, a permis d’identifier 8
espèces dont 7 Odontocètes (5 Delphinidés, 1 Ziphiidé, 1 Physeteridé) et 1 Mysticète (1
Balaenoptéridé).
Récemment, deux autres espèces sont venues s’ajouter aux espèces citées précédemment.
Il s’agit de Kogia breviceps (odontocètes) et Balaenoptera acutorostrata (Mysticète).
6
Biologie générale des cétacés
1- Delphinus delphis (LINNE, 1758)
1- Classification:
Classe: Mammifères
Ordre : Cétacés
Sous ordre : Odontocètes
Super-famille : Delphinoïdes
Famille : Delphinidés
Genre & Espèce : Delphinus delphis
DAUPHIN COMMUN
(Delphinus delphis)
(1,60-2,50m) (80-110Kg )
2- Morphologie:
Ce mammifère marin se distingue par le signe triangulaire en forme de ‘V’ sombre sur le
flanc, dans l’axe de la nageoire dorsale. Une mince bande jaune clair du ventre qui est située
au niveau des flancs. Le Corps est fuselé, un bec allongé séparé par un sillon du melon (cf.
fig. 8), et chaque mâchoire possède 82 à 110 dents (PONCELET, 1999).
Figure 8: Dauphin commun (Delphinus delphis) (BOUDERBALA, 2007).
La taille de ce petit delphinidé est comprise entre 1,60 et 2,50 m et varie en fonction
des zones géographiques et du sexe : les mâles sont plus grands que les femelles (EVANS,
1994 ; PERRIN, 2002), Pour un poids corporel compris entre 80 et 110 kg.
3- Distribution :
Fréquente les eaux tropicales et tempérées du globe (DUGUY et ROBINEAU, 1982;
BAYED et al., 1995) . Le dauphin commun se distribue en Méditerranée et aussi en Mer
7
Biologie générale des cétacés
Noire. Cette espèce se rencontre très fréquemment à l’extrême sud et ouest du bassin
occidental (cf. Fig.9) (GANNIER, 1997) et vit au large, mais peut être aussi proche du rivage
(PONCELET, 1999).
Figure 9: Répartition géographique du Delphinus delphis (GIRONDOT, 2006).
4- Régime alimentaire :(fig.10)
D. delphis des côtes algériennes se nourrit
principalement de petit
poissons
pélagiques (93,6 % : sardines, anchois, bogue…) et de quelques céphalopodes (5,4% :
calmars, seiches…) (GANNIER, 1995). Ce régime varie selon les saisons, plus
faible
pendant la période de reproduction et caractérisé par l’abondance des Gadidés et
la
prépondérance des formes pélagiques (DESPORTES, 1985 ; BOUTIBA, 1992) ;
(BOUTIBA et ABDELGHANI, 1995).
Les femelles gestantes et allaitantes consommeraient plus de céphalopodes que celles
qui n’allaitent pas ainsi que les mâles (BOWEN et SINIFF, 1999).
Calmar
Seiche
mulet
Figure 10: Proies consommées par le Dauphin commun observée dans une pêcherie.
8
Biologie générale des cétacés
5-Reproduction :
Le dauphin commun mâle atteint la maturité à une taille avoisinant 200 cm et la
femelle entre 172 et 195 cm (BOUTIBA, 1992). La période d’accouplement se situerait à la
fin de l’été (DUGUY et ROBINEAU, 1982). Une courte gestation de 10 à 11 mois et
l’allaitement dure de 2 à 24 mois avec une
mise-bas qui
interviendrait durant l’été
(BOUTIBA, 1992).
Le dimorphisme sexuel des jeunes est déjà net chez les mâles mesurant 85 à 95 cm et
de 80 à 85 cm chez les femelles (BOUTIBA, 2003), à la naissance la mer pousse ces petits
vers la surface pour leurs premières respirations.
6- Comportement :
Les dauphins communs sont très sociaux. Ils vivent en groupe de 50 individus pour
les côtiers à plusieurs dizaines pour les océaniques (DUGUY et ROBINEAU, 1982;
BAYED et al; 1995; PONCELET, 1999). Les individus d’un groupe se rapprochent les uns
des autres en cas de danger.
7- Longévité et Menaces:
La durée de vie du dauphin commun est estimée entre 20 et 50 ans (GREGE, 2007).
Les captures intentionnelles et les graves accidents comme celle de la Mer Noire sont les
principales menaces sur cette espèce (BOMPAR, 2000).
2- Stenella coeruleoalba (MEYEN, 1833) :
1- Classification :
Classe : Mammifères
Ordre : Cétacés
Sous ordre : Odontocètes
Super-famille : Delphinoïdes
Famille : Delphinidés
Genre & Espèce : Stenella
coeruleoalba
Dauphin Bleu et Blanc
(Stenella coeruleoalba)
(1,80-2,50m) (79-150Kg)
9
Biologie générale des cétacés
2-Morphologie:
Caractérisé par une coloration complexe; une face dorsale très sombre avec un reflet
bleuté (DUGUY et ROBINEAU, 1982 ; (BOMPAR, 2000) et une face ventrale blanchâtre
avec deux flammes sombres sur les flancs s’effilant sur chacun des flancs avec un corps
fusiforme, de la base du rostre vers l’aileron (fig. 11) (WANDREY, 1999; BOMPAR, 2000;
ROBINEAU, 2005).
Figure 11: Dauphin bleu et blanc ( Stenella coeruleoalba) (BOUDERBALA, 2007).
Le dauphin bleu et blanc adulte mesure en moyenne entre 1,80 et 2,50 m (PERRIN et
al., 1994; ROBINEAU, 2005) et sa taille varie en fonction de la zone géographique
(PERRIN et al., 1994). Généralement les mâles sont plus grands que les femelles,
dimorphisme sexuel lié à la taille en faveur des mâles (KLINOVSKA, 1991; PERRIN et al.,
1994). Pour un poids corporel des adultes compris entre 79 kg (ROBINEAU, 2005) et
150kg.
La mâchoire supérieure comporte 78 à 106 dents et la mâchoire inférieure 78 à 110
dents (PONCELET, 1999). Le nombre de dents par demi-mâchoire varie de 35 à 50
(BOMPAR, 2000), et de 39 à 55 (PERRIN et al., 1994; ROBINEAU, 2005).
3- Distribution :
Le dauphin bleu et blanc est présent dans des eaux
tempérées, subtropicales et
tropicales et peut vivre rarement dans des eaux froides (EVANS, 1994) (fig. 12).
La répartition du dauphin bleu et blanc est variable en Méditerranée. C’est une espèce
plus abondante, dans le bassin occidental central de la méditerranée et moins fréquente dans le
bassin orientale (AGUILAR, 2000; ROBINEAU, 2005). Par rapport au D. delphis, il est
rarement
rencontré
au
large
des
côtes
algériennes
(BOUTIBA,
1994).
10
Biologie générale des cétacés
Figure 12: Répartition géographique du dauphin bleu et blanc (GIRONDOT, 2006).
4- Régime alimentaire :
Le régime alimentaire du dauphin bleu et blanc est mixte. Il se nourrit principalement
de poisson (71% : sardines, allache, anchois), de céphalopodes (29%) (BOUTIBA, 1992).
Les Crustacés sont considérés comme étant des proies complémentaires (cf.fig.13)
(DESPORTES, 1985).
Allache
Anchois
Céphalopodes
Figure 13 : Principales proies consommées par Stenella coeruleoalba observée dans une
pêcherie.
5- Reproduction :
Le dauphin bleu et blanc atteint sa puberté vers l’âge de 5 à 6 ans (BOMPAR, 2000).
Les males atteint la taille de 178 à 190 cm a un âge située entre 8 à 11 ans et peut se
reproduire (BOUTIBA, 1992; CALZADA et al., 1996; ROBINEAU, 2005). Les femelles
atteignent la taille de 180 et 187 cm à un âge de 10 à 12 ans (BOUTIBA, 1992; CALZADA
et al., 1996; ROBINEAU, 2005).
Le cycle reproducteur de la femelle dure environ 3 ou 4 ans avec une période de miseabas de l’été à l’automne (GANNIER, 1995) et une durée de gestation de 12 mois
(CALZADA et al., 1996; BOMPAR, 2000 ; ROBINEAU, 2005).
11
Biologie générale des cétacés
6- Comportement :
Le dauphin bleu et blanc est une espèce grégaire et pélagique, se déplace en groupes
de 3 à 4 mais peut atteindre 10 à 100 individus selon la région (CULIK, 2003 ; ROBINEAU,
2005). Les dauphins qui se nourrissent de calmars, effectuent des plongées de 5 à 10 m et
jusqu'à 200 m de profondeur (PONCELET, 1999).
7- Longévité et menaces:
La longévité du Dauphin bleu et blanc est estimée à 45 ans environ (BOMPAR, 2000).
Depuis 1980, Cette espèces est menacée par les filets dérivants. Ces engins de pêche sont
considérés comme la principale source de mortalité (NOTARBARTOLO DI SCIARA,
1990; BEARZI, 2002). Selon JEFTIC, (1988) et Agence Européenne de l'Environnement,
(1999), la pollution d'effluents domestiques et industriels représentes la seconde source de
mortalité.
3- Tursiops truncatus (MONTAGU, 1821) :
1- Classification :
Classe : Mammifères
Ordre : Cétacés
Sous ordre : Odontocètes
Super-famille : Delphinoïdes
Famille : Delphinidés
Genre&Espèce : Tursiops truncatus
GRAND DAUPHIN
(Tursiops truncatus)
(2,50-3,50 m) (200-300 Kg)
2- Morphologie:
Caractérisé par l’angle qui se situe entre le melon et le bec, ce dernier est court et
trapu. Une face dorsale sombre avec des flancs gris uniforme d’un ventre blanc cassé
(cf.fig.14).
C’est le plus gros parmi les petits dauphins, d’une taille de 2,50 à 3,5 m environ
(BOUTIBA, 1992) pour un poids corporelle de 200 a 300 kg (DUGUY et ROBINEAU,
1982 ; BAYED et al., 1995). La mâchoire supérieure porte 40 à 52 dents et la mâchoire
inferieure 36 à 48 dents (PONCELET, 1999).
12
Biologie générale des cétacés
Figure 14: Grand dauphin (Tursiops truncatus) (BOUDERBALA, 2007).
3- Distribution
Le grand dauphin est répandu dans les eaux tempérées froides et tropicales chaudes du
monde (cf.fig.15). C’est une espèce très commune en Méditerranée occidentale et orientale
(DUGUY et al., 1980; MARCHESSAUX, 1980, DUGUY et ROBINEAU, 1982). Il est
fréquent autour des grandes îles (GANNIER, 1997).
Figure 15 : Répartition géographique du grand dauphin (GIRONDOT, 2006).
4- Régime alimentaire : (fig.16)
Le grand dauphin, est un ichtyophage, consomme essentiellement des poissons
benthiques (87% : mulet, anguille, saurel, crevette,..), trouvé sur le fond, des céphalopodes
(13 %) et des crevettes (GANNIER, 1995).
13
Biologie générale des cétacés
Mulet
Crustacés
Figure 16 : Principales proies consommées par le grand dauphin observé dans une pêcherie.
5 - Reproduction :
D’après DUGUY et ROBINEAU, (1982), le grand dauphin atteint sa maturité sexuelle à
partir de 10 ans chez le mâle et entre 5 et 12 chez la femelle pour une taille qui varie entre 2,5 à
3 m (VIALE, 1977).
La durée de gestation est de 12 mois (BOUTIBA, 1992) et l’allaitement dure entre 12 et
18 mois (VIALE, 1977; DUGUY et ROBINEAU, 1982).
6- Comportement :
C’est un animal social qui vit en groupe d’une dizaine d’individus. Le comportement de
cette espèce s’explique par une activité variable selon les circonstances. Cependant, la traque de
proies semble majoritaire (GANNIER, 1997).
7- Longévité et menaces :
La durée de vie de Tursiops truncatus est estimée de 40 à 45 ans pour les mâles et de 50 à
55 ans pour les femelles. Cette espèce est souvent victime de captures accidentelles par les
pêcheurs et par la pollution (BOMPAR, 2000).
14
Biologie générale des cétacés
4- Grampus griseus (CUVIER, 1812) :
1- Classification :
Classe: Mammifères
Ordre: Cétacés
Sous ordre: Odontocètes
Super –famille : Delphinoides
Famille : Delphinidés
Genre & Espèce : Grampus griseus
DAUPHIN DE RISSO
(Grampus griseus)
(3-4 m) (300-500Kg)
2- Morphologie:
Le Corps est Couvert de cicatrices. Balafres Blanches et Griffés Claires qui sont
distingués aux niveaux des flancs (DUGUY et ROBINEAU, 1982) laissées par des
interactions sociales comme les grands céphalopodes. Une face ventrale presque blanche avec
une face dorsale et caudale teinté d’un gris sombre. (cf. Fig. 17).
Dauphin de Risso mesure de 3 à 4 m pour un poids corporel variant de 300 a 500 kg. La
tête moins globuleuse, présente un melon convexe.
Figure 17 : Dauphin de Risso (Grampus griseus) (BOUDERBALA, 2007).
La denture est réduite. La mâchoire supérieure porte 3 à 7 dents et la mâchoire
inferieure 1 à 2 dents (BOUTIBA, 2003).
15
Biologie générale des cétacés
3- Distribution
Ce dauphin fréquente les mers chaudes et tempérées de tous les océans (DUGUY et
ROBINEAU, 1982; BAYED et al ; 1995). C’est une espèce cosmopolite mais rare sur le long
du littoral algérien (cf. Fig. 18) (BOUTIBA, 1992).
Figure 18 : Répartition géographique du dauphin de Risso (GIRONDOT, 2006).
4- Régime alimentaire : (Fig.19)
Le G.griseu est teutophage. Il se nourrit essentiellement de Céphalopodes (calmars,
seiches, pieuvres) (DESPORTES, 1985) et (BOUTIBA, 1992).
Seiche
Pieuvre
Figure 19 : Proies consommées par Grampus griseus observée dans une pêcherie.
5- Reproduction :
Le Dauphin de Risso atteint sa maturité sexuelle vers une taille de 3m HARRISON et al
(1972). La durée de gestation chez ce cétacé est de 11 à 12 mois avec une durée de lactation
prolongée (GANNIER, 1997).
16
Biologie générale des cétacés
6- Comportement :
C’est une espèce grégaire, vit en groupe de 5 à 100 individus (BOUTIBA, 2003).
Selon GANNIER, (1997), ces espèces pratiquent des traques perpendiculaires par rapport à la
côte.
7- Longévité et menaces :
Selon MITCHELL, (1975) la durée de vie du dauphin Risso est d’au moins 24 ans
alors que d’autres parlent de 40 ans. La principale menace du dauphin Risso réside dans les
captures accidentelles (BOMPAR, 2000).
5- Globicephala melas (TRAILL, 1809) :
1- Classification :
Classe: Mammifères
Ordre: Cétacés
Sous ordre: Odontocètes
Super –famille : Delphinoides
Famille : Delphinidés
Genre & Espèce : Globicephala melas
GLOBICEPHALE NOIR
(Globicephala melas)
(4-6m) (1,8-3,5 t)
2- Morphologie:
Ce dauphin est caractérisé par une tête globuleuse, présente un corps robuste et
allongé avec une nageoire dorsale falciforme. La face dorsale est entièrement noire goudron.
Des tâches blanchâtres sont présentes sur la face ventrale en forme de « w » (cf. fig. 20). Le
Globicéphale mesure environ 4 et 6 m (les mâles sont plus grands que les femelles) pour un
poids de 3,5 t chez le mâle et 1,8 t chez la femelle. Les mâchoires portent entre 2 et 16 dents
coniques (PONCELET, 1999).
17
Biologie générale des cétacés
Figure 20: Globicéphale noir (Globicephala melas) (BOUDERBALA, 2007).
3- Distribution
Cette espèce fréquente les eaux froides et tempérées du globe (cf.fig.21). En
Méditerranée, il se rencontre surtout dans le bassin occidental (GANNIER, 1997).
Figure 21: Répartition géographique du Globicéphale noir (GIRONDOT, 2006).
4- Régime alimentaire :
Le régime alimentaire du globicéphale noir est mixte, essentiellement teutophage
composé de céphalopodes pélagiques (calmars, seiches…) et Secondairement, ichtyophage
composé de poissons pélagique (DESPORTES, 1985; BOUTIBA, 1992) (cf.fig.22).
18
Biologie général
érale des cétacés
Figure 22: Proies consommées
conso
par le Globicephala melas observée
rvée dans une pêcherie.
5- Reproduction :
Le globicéphale atteint
tteint sa
s maturité sexuelle chez le mâle à l’âgee de 12 ans pour une
taille de 4 ,50 m (DUGUY et ROBINEAU,
R
1982) et chez la femelle cette
ette maturité
m
est atteinte
à l’âge de 6 ans pour une taille comprise entre 3,50 à 3,70m (BOUTIBA, 1992).
199
La gestation dure
re environ
env
15 à 16 mois (DUGUY et RO
OBINEAU, 1982;
DESPORTES, 1983) et d’allait
’allaitement de 20 mois (DESPORTES, 1983).
6- Comportement :
C’est une espèce grégair
régaire, vit en groupes de plusieurs dizaines d’individus
d’indi
et pratique
des chasses avec des sondes
es profondes
pro
(GANNIER, 1997).
7- Longévité et menaces
La durée de longévité
vité est
es estimée à environ 25 ans. En méditerranée
ranée, la plus grande
menace qui pèse sur le globicép
obicéphale est la capture accidentelle par les filets dérivants
d
(BOMPAR, 2000).
19
Biologie générale des cétacés
6- Ziphius cavirostris (CUVIER, 1823)
1- Classification :
Classe: Mammifères
Ordre: Cétacés
Sous ordre: Odontocètes
Super –famille : Ziphoides
Famille : ziphiides
Genre & Espèce : Ziphius cavirostris
BALEINE A BEC DE CUVIER
(Ziphius cavirostris)
(6-7m) (2-3 t)
2- Morphologie:
La tête et la face ventrale sont plus claires avec deux sillons en forme de « V ». Une
pigmentation brune sombre est présente sur la face dorsale et des flancs (cf.fig.23).
Le Ziphius mesure 6 à 7m pour un poids corporel de 2 à 3 tonne (DUGUY et
ROBINEAU, 1982). L’extrémité de la mâchoire inférieure porte une paire de dent
(BOUTIBA, 2003).
Figure 23: Baleine à bec de Cuvier (Ziphius cavirostris) (BOUDERBALA, 2007).
3- Distribution :
C’est un animal farouche, difficile à observer et présent en méditerranée. Il fréquente
les eaux tempérées et chaudes de tous les océans (fig.24) (GANNIER, 1997).
20
Biologie générale des cétacés
Figure 24: Répartition géographique de la baleine à bec (GIRONDOT, 2006).
4- Régime alimentaire :
Le régime alimentaire est essentiellement teutophage. Il est constitue en grande partie
de céphalopode (calmar, seiche…) et parfois quelques poissons et crustacés, consommées
accidentellement (NISHIWAKI et OGURO, 1972). (cf. Fig.25).
Calmar
Crevette
Figure 25 : Proies consommées par le Ziphius cavirostri observée dans une pêcherie.
5- Reproduction :
En Méditerranée, le Ziphius atteint sa maturité vers une taille de 5,5 m (NISHIWAKI
& OGURO, 1972 ; DUGUY et ROBINEAU, 1982). La durée de gestation est estimée à un
an alors que l’allaitement dure plus longtemps (GANNIER, 1997).
21
Biologie générale des cétacés
6- Comportement :
Cette espèce vit en petits groupes de 1 à 5 individus et pratique la chasse à environ
300m de profondeur dans la journée (GANNIER, 1997).
7- Longévité et menaces
Sa longévité est de 35 ans. La chasse et les sonars utilisés par les navires militaires
sont les principales menaces (BOMPAR, 2000).
7- Physeter catodon (LINNE, 1758)
1- Classification :
Classe: Mammifères
Ordre: Cétacés
Sous ordre: Odontocètes
Super –famille : Physétéroides
Famille : Physétérides
Genre & Espèce : Physeter catodon
Cachalot commun
(Physeter catodon)
(11-18m) (10-45t)
2- Morphologie:
Un corps sombre, gris foncé, la tête rectangulaire, représentant plus du tiers de la
masse totale de l’animal et plus du quart de sa longueur. (cf. Fig.26).
Le cachalot présente un dimorphisme sexuel: le mâle mesure de 17 à 18m de longueur
pour un poids de 30 à 45 tonnes alors que la femelle de 11 à 12m pour un poids de 10 a 30
tonnes. (BOUTIBA, 1992).
Figure 26: Cachalot (Physeter catodon) (BOUDERBALA, 2007).
22
Biologie général
érale des cétacés
Selon BOUTIBA (2003), la mâchoire
mâ
inférieure est dotée de 20 à 30 dents..
3-Distribution
Le cachalot est une
ne espèce
es
pélagique cosmopolite, fréquentee les eaux
e
tropicales et
subtropicales. Il a été signalé
alé en Méditerranée (cf.fig.27) (GANNIER, 1997).
1997)
Figure
igure 27
2 : Répartition géographique du Cachalot
communhttp://ww
tp://www.cetacea.online.fr/physeter_macrocephalu
phalus.html
4-Régime alimentaire :
Son alimentation est constituée
con
de céphalopodes (calmar, krill, poulpe...)
poulp
capturés à de
grandes profondeurs (GANNIE
NNIER, 1997) (cf.Fig.28).
Calmar
Poulpe
Figure 28 : Proies consomm
nsommées par le Physeter macrocephalus observée
servée dans une pêcherie.
5- Reproduction :
En Nord atlantique,, les cachalots atteignent leur maturité sexuelle
lle vers
ver 5 ans pour une
taille de 9 à 10 m chez le mâle et
e vers 4 ans chez la femelle pour une taille
aille de 8 à 9 m (DUGUY
et ROBINEAU 1982). La durée de gestation est de 16 mois et l’allaitement
ment dure 2 à 3 ans
(GANNIER, 1997).
23
Biologie générale des cétacés
6-Comportement :
Ce cétacé se déplace en groupe de 15 à 50 femelles accompagnées d’un mâle adulte
(DUGUY et ROBINEAU, 1982). Cette espèce est commune dans le bassin occidental de la
Méditerranée. (BOUTIBA, 2003). C’est le champion de l’apnée avec des plongées allant
jusqu'à 200m et des sondes qui durent entre 35 à 45min. Cet animal passe les trois quarts de
son temps en plongées (GANNIER, 1997).
7- Longévité et menaces
Le cachalot à une espérance de vie estimée a moins de 70 ans. Son existence est
menacée par la pêche.
8- Balaenoptera physalus (LINNE, 1758)
1- Classification :
Classe: Mammifères
Ordre: Cétacés
Sous ordre: Mysticétes
Famille :Balénoptérides
Genre & Espèce : Balaenoptera physalus
RORQUAL COMMUN
(Baleanoptera physalus)
(18-22m) (30-80 t)
2-Morphologie:
Un corps fusiforme avec une tête qui représente le quart de la longueur totale du corps.
La face dorsale est de coloration gris-ardoise, avec des nuances plus claires (cf.fig.29).
C’est le deuxième plus grand animal. Il mesure entre 18 et 22 m de long pour un poids
de 30 à 80 tonnes (BOUTIBA, 2003).
Figure 29 : Rorqual commun (Balaenoptera physalus) (BOUDERBALA, 2007).
24
Biologie générale des cétacés
Selon CAGNOLARO et al (1983), la longueur des fanons ne dépasse pas les 80 cm.
Le nombre de fanons varient de 250 à 946 alors qu’en moyenne, ce nombre est de 300
(BOUTIBA, 1992).
3- Distribution :
Le rorqual commun est une espèce cosmopolite présente en Méditerranée occidentale
où les plus fortes densités sont observées (cf. Fig. 30) (DUGUY et ROBINEAU, 1982).
Figure 30 : Répartition géographique du Balaenoptera physalus (GIRONDOT, 2006).
4- Régime alimentaire (fig.31) :
Une alimentation basée d’euphausiaces, se nourrit principalement de krill, 3 tonnes par
jour et de petits poissons piégés par les fanons.
Krill
Figure 31 : Principale proie consommée par le Rorqual commun.
25
Biologie générale des cétacés
5-Reproduction :
Les femelles atteignent leur maturité sexuelle à une taille de 18m et les mâles à 17m. (DUGUY et
ROBINEAU, 1982). La gestation dure de 11 à 12 mois et l’allaitement 7 mois. (GANNIER, 1995).
6- Comportement :
Le rorqual commun est plus souvent isolé ou à deux. Parfois il constitue un groupe de
3 individus est capable d'atteindre des profondeurs de 250 mètres et une vitesse de 15 et 25
km/h (BOUKHLIF, 2003).
7- Longévité et menaces
Une durée de vie estimée au moins à 50ans et les principales menaces sont la
26
Chapitre 2
Caractérisation du littoral occidental algérien
Caractérisation du littoral occidental algérien
Introduction :
Le littoral occidental algérien est une zone marine caractérisée par un grand intérêt
biologique et une fréquentation cétologique (BOUTIBA, 1992). En effet, ses eaux sont
soumises à un hydrodynamisme important et comprennent une remarquable biodiversité.
1-Données climatiques :
Le climat du littoral algérien est soumis à un été chaud et sec, un hiver doux et humide
du à l’alternance de brise de mer fraîche et de brise de terre chaude et sèche (SAADA, 1997).
1.1. Pluviométrie :
Sur le littoral algérien, on distingue une homogénéité pluviométrique d’une moyenne
annuelle de 67,76 mm avec une diminution d’ouest à l’est : Oran 40,5 mm, Alger : 70,2 mm
(BOUTIBA, 1992).
A partir des données météorologiques représentées dans la figure 32 des différentes
stations de 1995 à 2000, On relève l’existence de 2 saisons : une saison pluvieuse en hiver et
une saison sèche en été.
Figure 32 : Précipitation moyenne (mm) au niveau de 5 stations de 1995 à 2000.
(O.N.M.1995- 2000).
1.2. Vent :
C’est une des forces physiques agissant sur les courants et les houles. Il est considéré
comme un facteur important dans le transport des polluants vers la mer à des distances
dépassant 500 Km (PNUE, 1989).
27
Caractérisation du littoral occidental algérien
Les vents du Sud (Sirocco), soufflent lors de courtes périodes et amènent une
sensation pénible alors que les vents provenant du Nord-Ouest sont humides et pluvieux.
(TINTHOIN, 1952).
Selon GHODBANI (2001), les mois de sécheresse coïncident avec les mois à
prédominance des vents Nord-Est. Il existe, par ailleurs, des vents chauds et secs (Sirocco) de
courte durée (09 à 16 jours par an) provenant du Sud et Sud-Ouest.
La moyenne du vent relevée au niveau du littoral occidental algérien de 1995 à 2000
se traduit par une prédominance des vents d’ouest en est.
Selon SELTZER (1946) et KADIK (1980), les pourcentages de fréquence annuelle
de direction des vents sont représentes dans le tableau 1 :
On observe une augmentation d’ouest en est de la vitesse moyenne du vent (24 Km /h
Ghazaouet, 11 Km /h Beni saf, 33 Km /h Oran, 43 Km /h Arzew, 20 Km /h Mostaganem)
(O.N.M., 2005).
Tableau 1 : Fréquence annuelle de direction des vents (SELTZER 1946, KADIK
1980).
Mois
Directi
J
F
M
A
SW
SW
NE
1-5
1-5
6-10 6-10
M
W
J
J
A
S
O
N
D
SW
SW
SW
6-10
6-10
N
N
N
N
N
6-10
6-10
6-10
1-5
6-10 1-5
on
Force
Une dominance des vents de Nord-Est à West (6-10) de mars à avril et de Nord à SudWest (1-5, 6-10) qui varie entre mai à janvier.
1.3. Température :
C’est un facteur écologique fondamental qui varie en fonction des saisons avec une
valeur comprise entre 14,5°C et 15°C en surface des eaux et de 15,2°C dans les fonds marins
(BOUTIBA, 1992).
D’après SELLEM (1990),
la température de l’’eau est liée à la température
atmosphérique. La température du mois le plus froid ne descend guère au dessous de 0° C,
(Ghazaouet = 10° C, Mostaganem = 11° C, Alger = 09° C); alors que le mois le plus chaud ne
franchit jamais les 40° C, (Ghazaouet = 30° C, Mostaganem = 30° C, Alger = 33° C) sur le
long du littoral algérien (KADIK, 1980).
28
Caractérisation du littoral occidental algérien
Les températures moyennes relevées au niveau de notre zone d’étude de 1995 à 2000,
sont présentées dans la Figure 33.
Figure 33 : Températures moyennes (C°) au niveau de 5 stations de 1995 à 2000.
(O.N.M.1995- 2000).
2- Données océanographiques
2.1. Données hydrologiques :
La Méditerranée est une mer semi fermée, située entre 30° et 40° Nord et
communique avec l’océan atlantique par le détroit de Gibraltar dont la largeur est de 14 Km
et 286 m de profondeur. Elle est en relation avec la Mer Noire par les Dardanelles et le détroit
du Bosphore et se divise en deux basins : le bassin occidental et le bassin oriental.
(LASCARATOS, 1998).
Selon LASCARATOS (1998), La circulation de la mer Méditerranée est soumise à
l’influence de plusieurs courants, jets et méandres et aux tourbillons qui sont des courants
circulaires fermés ou quasi fermés présentant différents diamètres.
29
Caractérisation du littoral occidental algérien
Dans le bassin algérien, Il existe trois masses d’eau qui se superposent (MILLOT ,1987).
2.1.1. Masses d’eau de surface (fig.34):
Ces eaux d’origine atlantique pénètrent en surface par le détroit de Gibraltar quittant les
côtes espagnoles pour rejoindre les côtes algériennes (BOUTIBA, 1992).
Ce courant à caractère instable forme un puissant gyre anticyclonique et rejoint les côtes
pour former le courant algérien.
D’après LASCARATOS (1998), il se forme des anticyclones dans certaines
conditions, qui se détachent du courant et se déplacent jusqu’aux côtes françaises, espagnoles
où ils prennent la dénomination du courant liguro-provençal. La quantité de ce flux est
estimée à environ 1 S.V (s verdrup = 1 million de m3/seconde).
Ces masses d’eau provoquent des résurgences d’eau côtières ou upwelling et
quittent la côte vers le bassin algérien qui devient le réservoir d’eau atlantique et reviennent
parfois vers la côte pour interagir avec le courant (LETAGE et MILLOT, 1988).
Figure 34: Circulation de l'eau atlantique modifiée (MILLOT, 1987).
2.1.2 Masses d’eaux intermédiaires levantines (fig.35) :
Dans le bassin méditerranéen, les eaux de surface subissent un refroidissement, en
hiver. Ceci accroît leur densité et provoquent leur plongée formant une couche intermédiaire
relativement chaude de 50 à 100 m (BOUTIBA, 1992).
Dans le même bassin algérien, il n’existe pas de circulation propre d’est en ouest de
l’eau intermédiaire (TAUPIER- LETAGE et MILLOT, 1988).
30
Caractérisation du littoral occidental algérien
Figure 35: Masses d’eau levantine intermédiaire (MILLOT, 1987).
2.1.3. Masses d’eaux profondes (Fig.36):
Le refroidissement intense des eaux superficielles entraîne l’augmentation de leur
densité ainsi que celle des eaux intermédiaires et permet à l’eau profonde de plonger et
occuper ainsi les fonds sous l’action des phénomènes atmosphériques. (MILLOT, 1987).
Dans tout le bassin méditerranéen, ces eaux très homogènes sont assez salées 38,40‰,
avec une température 12,7°C et une densité 29,11 (BOUTIBA, 1992).
Figure 36: Masses d’eaux profondes (MILLOT, 1987).
31
Caractérisation du littoral occidental algérien
2.2. Salinité :
Sur le littoral occidental algérien, la salinité des eaux de surface est de 37 ‰ et
diminue à 36,38 ‰ à 20 m. Ceci est dû au courant atlantique (SELLEM, 1990; BOUTIBA,
1992).
A différents niveaux, la salinité entre les masses est variable (MILLOT, 1985), mais
selon BERENGER (1955), elle augmente du détroit de Gibraltar au bassin oriental.
2.3. Houles :
Au niveau des côtes algériennes, les houles agissent activement au niveau des baies et
des golfes favorisant la sédimentation et la dispersion des différentes substances polluantes.
En étudiant l’effet des houles le long du littoral algérien, LECLAIRE (1972), a pu
caractériser le régime saisonnier en 2 directions :
-Direction
WNW
(3000),
produisent
pendant
l’été
80
%
des
houles.
-Direction NNE (20-40°) pendant l’hiver ou la majorité des houles se produisent.
3. Sédiments et Peuplement benthiques :
Les fonds marins du littoral est se caractérisent par des sédiments et un benthos
légèrement différents de ceux des littoraux ouest et centre. Par contre, le sédiment siliceux est
à peine présent (LECLAIRE, 1972).
La faune benthique est très abondante et diversifiée; par la présence de Bryozoaires (F.
quadrangularis); de Spongiaires (T. miracata); d’Annélides polychètes (A. pallida); de
Crustacés (X. couchi) ainsi que huit espèces de Cnidaires, six espèces de Mollusques et six
autres d’Echinodermes (cf. Fig. 37) (BOUTIBA, 1992).
32
Caractérisation du littoral occidental algérien
Figure 37 : Répartition de la biodiversité (Côte Bleue, 2002).
3.1. Phytoplancton:
La principale source phytoplanctonique des eaux marines algériennes est constituée de
70 % de flagellés calcaires, 20 % de dinoflagéllés, 3 % de diatomées. Les 7 % restants sont
représentés par les Cryptomonadines, les Chlamydomonadines et par les Cyanophycées
(BERNARD, 1957).
3.2. Zooplancton:
La biomasse zooplanctonique des côtes algériennes est riche en espèces néritiques
(Radiolaires, Tintinnidés), avec 95 % du volume total des prélèvements en copépodes et
ostracodes et aussi de cladocères, chaetognathes, avec de nombreuses larves d’annelides et de
poissons (SERIDJI, 1971).
3.3. Euphausiacés :
Les Euphausiacés sont des petits crustacés servent de nourriture aux Poissons et
représentent le régime alimentaire principal des Rorquals communs (VIALE, 1977;
DESPORTES, 1985).
Dans le bassin occidental, 80 % de la biomasse micronectonique revient à quatre
espèces d’Euphausiacés.
3.4. Ichthyofaune :
L’étude des conditions océanographiques physiques et biologiques du littoral algérien
laisse apparaître que cette zone est un milieu très favorable à la prolifération et au
développement de l’ichtyofaune.
33
Chapitre 3
MATERIEL ET METHODES
Matériels et méthodes
Introduction :
L’étude des Cétacés repose sur les échouages de cadavres d’animaux d’une part et sur
leur observation en plein mer d’autre part. Ces mammifères font l’objet d’un recensement
systématique scientifique depuis 197 3 sur les côtes algériennes (BOUTIBA, 2003).
1- Zone d’étude :
La zone d’étude concerne le littoral occidental algérien qui s’étale de Ghazaouet à
l’ouest vers Ténès à l’est (cf. fig. 38).
D’après LECLAIRE (1972), l’extension de la bordure côtière de ce littoral ouest est
de 10 km au large de Cap Falcon et de 90 km dans le golfe de Ghazaouet, d’un plateau
continental couvert par la baie d’Oran, le golfe d’Arzew et la baie de Mostaganem.
Figure 38: Carte de la zone d’étude des échouages du littoral occidental algerien.
34
Matériels et méthodes
2- Les sites d’échouages :
Les différentes caractéristiques des sites et leurs coordonnées sont reportées dans le
tableau 2.
Tableau 2 : Caractéristiques des zones d’échouages des petits delphinidés.
Zone
Façade martine
Situations
Coordonnées
Baie D’Oran (central du
bordée sur 30km
De Cap Falcon ’au Cap
35° 42’ N
d’Aiguille
00°38’ w
entre Cap Carbon à
35° 56’ 00 N
l’ouest et la Pointe de
0° 25’ 09 W
littoral oranais)
Golfe d’Arzew
45 Km
Salamandre à l’est
Baie de Mostaganem
Baie de Beni saf
120 km
s’étend sur 14 Km
limité par Oran à l’ouest
35° 56’ N
et Ténès à l’est
00° 05’ E
Entre les iles Habibas à
35° 16’,35°18’N
l’Est et la pointe de
1°23 ,1°28’ w
Rechgoune à l’ouest
3- Objectif :
L’objectif de notre travail est d’établir une étude statistique sur les échouages de petits
delphinidés des cinq dernières années (2006-2010).
Pour cela, nous avons :
- regroupé et interprété les comptes-rendus des échouages qui ont eu lieu;
- identifier et déterminé les causes des échouages des petits delphinidés.
4- Prospection des sites côtiers :
Nous avons pu prospecter quelques sites côtiers du littoral occidental algérien malgré
les nombreux problèmes rencontrés, tel que le mauvais état des cétacés échoués endroits
inaccessibles et moyens de déplacement des petits delphinidés (fig.39).
35
Matériels et méthodes
Madagh
La Madrague
Sablettes
Figure 39 : Les différents sites prospectés.
5- Enquêtes et échouages :
Sur une période de 8 mois (novembre 2009 à juin 2010), nous avons effectué quelques
enquêtes sur l’identification et les mensurations des petits delphinidés échoués sur le littoral
occidental algérien et nous avons eu des entretiens avec des pêcheurs, les gardes côtes et les
habitants des rivages (cf. Fig.40).
Figure 40 : Entretien avec les pêcheurs.
36
Matériels et méthodes
5- Recueil des données :
Le recueil des données sur les échouages de petits delphinidés a été réalisé par
l’équipe du Laboratoire Réseau de Surveillance Environnementale LRSE. Cette étude est
réalisée selon le synoptiques suivant :
Equipe du laboratoire
-Identifier l’espèce
- Prendre les mesures biométriques
- Effectuer l’Autopsie
- Prélever les échantillons (dents, parasites, Bactérie, et....)
LRSE
Fournir des informations requises sur les échouages
Appel lors d’un
échouage
Réseaux bénévoles
Autorité en relation avec la mer
Gendarmerie
Protection civile
Gardes côtes
- Envoi des données,
Les gens de la mer (pécheurs,
plaisanciers,…)
- Appel lors d’un échouage
Figure 41 : Synoptique de recueil des données Cétologique.
37
Matériels et méthodes
6- Matériels essentiels utilisées lors des échouages de Cétacés
Gants
Fiche signalétique
Marqueurs indélébiles
Ruban mètre
Couteaux
Appareil photo
7- Que faire devant un Cétacé mort ?
Dés qu’un cétacé s’échoue sur une zone côtière, on est avertit par un réseau
d’informateurs.
Les différentes étapes suivies dans le cas d’échouages d’un Cétacé sont les suivantes :
- Identifier l’espèce et remplir la fiche signalétique (cf. Fig.42).
- Prendre les mensurations corporelles.
- Prendre des photos du cadavre avec soin de la tête, de la denture, des nageoires et de la
région génito-anale.
-
Prélever les pièces à conserver (dents, peaux, contenu stomacale….).
-
Autopsié l’animal au laboratoire si le cadavre n’est pas top volumineux (taille < 3
m), est en bon état de conservation et la localité d'échouage n'est pas très éloignée,
dans le cas contraire, il est autopsié sur place.
Une fois l’autopsie effectuée, le protocole détaillé dans le synoptique d’échantillonnage est
appliquée (Fig. 44).
38
Matériels et méthodes
Figure 42: Observation et mensuration des cétacés
39
Matériels et méthodes
8- Mensuration à effectuer sur un dauphin (fig.43):
1. Longueur totale
2. Distance de la pointe de la mâchoire supérieure à la bordure postérieure de
l’aileron dorsal
3. Distance de la pointe de la mâchoire supérieure au centre de l’œil
4. Distance entre la pointe de la mâchoire supérieure et l’évent
5. Distance entre la pointe de la mâchoire supérieure et le melon
6. Distance de la pointe de la mâchoire supérieure au bord antérieur de la
nageoire pectorale
7. Hauteur de l’aileron dorsal
8. Longueur de l’aileron pectorale
9. Largeur de l’aileron de base
10. Largeur de la nageoire caudale.
11. Longueur de la nageoire caudale
12. Distance entre la pointe antérieure de la mâchoire inférieure et l’orifice
uro-génital
13. Distance entre la pointe antérieure de la mâchoire inférieure et l’anus
40
Matériels
ériels et méthodes
5 4
3
2
1
6
1
7
9
8
10
11
13
12
incipales mensurations effectuées sur un Cétacés
acés échoué.
é
Figure 43 : Principa
41
Matériels et méthodes
Etude
Figure 44 : Synoptique du protocole d’échantillonnage (BOUDERBALA, 1997).
(18°C)
Figure 44 : Synoptique du protocole d’échantillonnage (BOUDERBALA, 1997).
42
Matériels
ériels et méthodes
9- Quelques échouages
ges identifiés
ide
sur la côte occidentale algérienne
algérie
en 2010 :
(fig.45)
Notre travail consiste
iste su
surtout à recenser et identifier les espècess échouées
écho
sur le littoral
occidental algérien.
Stenella
la coeruleoalba
co
à Sidi Lakhdar (Mostaganem).
Stenella Coeruleoalba
Coe
à Hassi bechlawa (Témouchent)..
43
Matériels et méthodes
Tursiops truncatus à cap blanc (Oran)
Tursiops truncatus à Bomo plage (Oran).
Figure 45 : Cétacés échoués sur le littoral ouest algérien.
44
Chapitre 4
RESULTATS ET DISCUSSIONS
Résultats et Discussion
d’avril2006 à avril 2010 dont 31,25% (n=10) trouvés dans un état de décomposition
très avancé (cf.tab.3). Le tableau 3 détaille toutes les espèces recensées. Au total, 6 espèces
ont pu être identifiées sur l’ensemble de la zone d’étude.
Les causes des échouages de ces cétacés sont malheureusement le plus souvent
indéterminées. Il s’agit toujours d’animaux isolés (cf.tab. 3). Durant cette étude, nous
n’avons relevé aucun échouage de masse. Sur les 32 échouages de cétacés, 37 % des
animaux sont de sexe femelle, 12 % de sexe mâle, et 51% de sexe indéterminé. Les
principales caractéristiques des cétacés échoués sont représentées dans le tableau 3.
Tableau 3 : Principales caractéristiques des cétacés échoués sur le long du littoral
occidental algérien entre 2006 et 2010.
Date
d’échouage
Espèces
Lieu
Sexe
L (m)
Etat de
l’animal
03/04/06
Delphinus delphis
ind
1 ,20
Putréfié, blessé
20/07/06
Delphinus delphis
Bou Zedjar
Témouchent
A. Ramdane
(Mostaganem)
ind
Ind
Putréfie, blessé
27/01/07
Delphinus delphis
Port d’Oran
M
1 ,28
Putréfié
06/06/08
Delphinus delphis
Les Andalouses
M
1,86
Blessé
04/03/07
Tursiops truncatus
ind
3
Intact
05/04/07
Tursiops truncatus
F
3,12
Intact
19/04/07
Tursiops truncatus
Kaf el Asfar
(Mostaganem)
Kaf el Asfar
(Mostaganem)
Ain defla
ind
2,5
Intact
19/04/07
Tursiops truncatus
Ain defla
ind
2,3
Intact
29/04/07
Tursiops truncatus
Ain defla
F
2,74
Intact
16/05/07
Tursiops truncatus
ind
3,30
Blessé
26/05/07
Tursiops truncatus
Sablettes
(Mostaganem)
Ain defla
ind
2
Putréfié
29/05/07
Tursiops truncatus
Targa
(Temouchent)
F
2,5
Intact
45
Résultats et Discussion
Suite tableau 3 : Les principales caractéristiques des Cétacés échoués sur le littoral
occidental algérien entre 2006 et 2010.
31/01/08
10/11/09
Tursiops truncatus
Tursiops truncatus
M
Ind
2 ,10
1,8
Blessé
Blessé
Tursiops truncatus
Ain defla (Kristel)
Sablettes
(Mostaganem)
Sablette
25/11/09
ind
1,2
Blessé
24/02/10
Tursiops truncatus
cap blanc (Oran)
F
3 ,12
Blessé, putréfie
26/02 /10
Tursiops truncatus
Bomo plage
F
1,60
Blessé
04 /03 /10
Tursiops truncatus
Port d’Oran
F
1,80
Blessé
27/05/07
Stenella coeruleoalba
ind
1,8
intact
30/03/08
Stenella coeruleoalba
Marsat el Hadjadj
(Mostaganem)
Marsat el Hadjadj
(Mostaganem)
F
2,00
Blessé
07/04/10
Stenella coeruleoalba
Sidi Lakhdar
(Mostaganem)
F
1 ,60
Blessé
12/02/10
Stenella coeruleoalba
Hassi Bechlawa (entre
Bouzedjar et Sassel).
F
80
Blessé
05/6/06
Globicephala. melas
Cap Carbon (Oran)
ind
5
Putréfié, blessé
11/02/07
Globicephala. melas
Kaf el Asfar
F
3,65
Blessé
16/8/06
Grampus. griseus
Bomo plage
F
3,07
Intact
04/03/07
Grampus. Griseus
Kaf el Asfar
ind
3,84
Blessé, putréfie
16/03/07
Grampus. griseus
Madagh
ind
28/03/07
Physeter macrocephalus
Rechgoun
ind
2,90
Blessé
29/03/07
Physeter macrocephalus
La Madrague
F
?
blessé, putréfie
05/04/07
Physeter macrocephalus
La Madrague
ind
Fœtus
_
07/07/07
03/03/10
Physeter macrocephalus
Physeter macrocephalus
Marsat el Hadjadj
Bousfer
ind
ind
4
Jeune
_
Putréfie
F : Femelle,
M : Mâle,
Putréfie
Ind : indéterminé
46
Résultats et Discussion
1.1- Localisation géographique des petits delphinidés échoués sur le littoral
occidental algérien de 2006 à 2010.
1 /250 .000 Km
Figure 46 :(
) Localisation des échouages des petits delphinidés sur le littoral occidental
algérien.
(Cercle en jaune représente les zones protégées).
La répartition géographique des effectifs annuels des cétacés échoués est donnée par la
figure 46. On observe 3 zones d’échouages qui sont le littoral d’Ain Témouchent, le littoral
d’Oran et le littoral de Mostaganem.
1.2- Pourcentage de petits cétacés échoués sur le littoral occidental algérien
L’inventaire répertorie six espèces de cétacés trouvées échoués sur le littoral
occidental algérien de 2006 à 2010 (cf. figure. 47).
Deux sont fréquentes :
-Tursiops truncatus est l’espèce la plus représentée avec un taux de 44% de
l’ensemble des Cétacés échoués.
-Physeter macrocephalus, dont la représentativité est moins importante que celle du
grand dauphin avec une fréquence de 15,5% de l’ensemble des Cétacés échoués.
Deux espèces sont considérées comme occasionnelles : Delphinus delphis et Stenella
coeruleoalba présentent toutes les deux une même fréquence d’apparition égale à 12,5% de
l’ensemble des Cétacés échoués.
Deux espèces sont occasionnelles : Grampus griseus avec 9,5% de l’ensemble des cétacés
échoués et le Globicephala melas dont la fréquence d’apparition est de 9%, légèrement
moins important que celui du Grampus griseus.
47
Résultats
tats et Discussion
On a calculé le pourcen
urcentage des petits delphinidés échoués et identifiés
identif sur notre zone
d’étude, à partir de nos différe
ifférentes données (Annexe 1):
Pourcentage
ntage d’échouage des delphinidés sur le littoral
occid
occidental
algérien entre 2006 et 2010
16%
6%
13%
10%
Delphinus delphis
Tursiops truncatus
Stenella coeruleoalba
6%
Globicephala melas
Grampus griseus
44%
13%
Physeter macrocephalus
Figure 47 : Pourcentage
tage des
de petits delphinidés échoués sur le littoral
ral oc
occidental algérien
entre 2006 et 2010.
1.3- Fréquence de la rép
épartition géographique des petits Cét
étacés échoués.
La région d’Oran
n reçoit
reçoi le plus grand nombre d’échouage avec
ec 50 % suivie de celle
de Mostaganem avec 37,5 % et en troisième position la région d’Ain
in Témouchent
Tém
avec un
taux de 12,5 % (tableau 4), dûs
dû à l’abondance cétologique des eaux
x ainsi
ains que les courants
qui provoquent les échouages
uages par le rejet des cadavres des Cétacés.
48
Résultats
tats et Discussion
Tableau 4 : Fréquence dee la répartition
ré
géographique des petits cétacés échoués.
éch
A Témouchent
Ain.
Oran
Mostaganem
Delphinus delphis
01
02
01
Tursiops truncatus
01
08
05
Stenella coeruleoalba
01
0
03
Globicephala Melas
0
01
01
Grampus griseus
0
02
01
Physete macrocephalus
Total
01
03
01
04
16
12
%
12,5
50
37,5
1.4- Distribution annuelle
nuelle des échouages de petits delphinidés
dés (fig.48)
(fi
18
N d'individus
16
14
12
10
17
8
6
4
2
6
4
3
0
2006
2007
2008
2
2009
2010
AN
ANNEE
Figure 48 : Nombre
mbre d’échouage par an sur le littoral occidental
ntal algérien.
a
La série temporelle
elle de 2006 à 2010 ne révèle que peu de variation
iation sauf pour l’année
2007 où les échouages ont
nt atteint
atte 17 spécimens.
L’année 2007 a connu
conn le plus grand nombre d’échouagee recensé
rece
sur la côte
occidentale algérienne, qui
ui se ddistingue des autres années par un pic important,
impor
totalisant 17
individus, dont la plupart sont des
d Tursiops truncatus et Physeter macrocep
ocephalus victimes de
captures accidentelles parr les filets
fi
de pêche, et des variations moins importantes
impor
et qui reste
stable durant 2006, 2008,
8, 2009,
200 2010 avec une valeur moyenne dee 4 échouages
é
par an.
49
Résultats et Discussion
L’effectif d’échouage sur les Cinq dernières années, montre d’importantes alternances
annuelles qui s’expliquent par un phénomène lié à la variabilité des facteurs d’échouages,
environnementaux et anthropiques.
2-Bilan des échouages de Cétacés par espèce :
2.1. Le dauphin commun Delphinus delphis :
Sur 32 spécimens de dauphins répertoriés de 2006 à 2010, 4 dauphins communs
étaient trouvés échoués, beaucoup moins fréquents avec 12,5%, ce qui permet d’occuper la
3éme place.
Cette espèce se repartit sur le littoral occidental algérien du mois de janvier à juillet
(cf.tab 6).
Tableau 5 : Echouages du dauphin commun Delphinus delphis enregistrés le long du
littoral algérien de 2006 à 2010.
Date d’échouage
03/04/06
20/07/06
27/01/07
06/06/08
Lieu
Bouzedjar
(Ain Temouchent)
A. Ramdane
(Mostaganem)
Port d’Oran
Andalouses
(Oran)
Sexe
ind
ind
M
M
L (m)
1 ,20
ind
1 ,28
1,86
Etat de l’animal
Putréfié, blessé
Putréfie, blessé
Putréfié
blessé
2.1.1. Distribution annuelle du dauphin commun (Fig. 49).
Les effectifs annuels de dauphins communs présentent de légères variations.
Sur une période de 5 années de récolte de données. Nous avons recensé seulement 4
échouages du dauphin commun d’une longueur totale variant de 1,20 à 1,86 m.
Sur l’ensemble des spécimens, 02 étaient de sexe masculin et 02 indéterminés
portaient des blessures.
50
Résultats
tats et Discussion
5
N d'individus
4
3
2
1
2
1
1
0
2006
2007
2008
0
0
2009
2010
ANNEE
Figure 49 : Effectifs annuels
nnuels des échouages de dauphins communs sur le littoral occidental
algérien de 2006 à 2010.
Le bilan annuel des
es échouages
éch
du D.delphis est égal à 1 individu
ividu par année tout au
long de la période de récolte
olte des
d données de 2006 à 2010.
2.1.2. Distribution
n géog
géographique du dauphin commun:
1 /250 .000 Km
Figure 50 :(
) Distrib
istribution des échouages et/ou des captures du dauphin
da
commun le
lo du littoral occidental algérien.
long
51
Résultats et Discussion
L’ensemble des échouages de ce delphinidé se répartissent de BouZedjar (Wilaya
d’Aïn Témouchent) à l’Ouest jusqu’à la plage d’Abdelmalek Ramdane (Willaya de
Mostaganem) à l’Est.
La totalité des échouages de ce delphinidé s’est déroulée sur la côte Oranaise (cf. Fig. 50).
2 .2. Dauphin bleu et blanc (Stenella coeruleoalba) :
Durant les cinq dernières années (2006-2010), 04 dauphins bleu et blanc ont fait
l’objet d’échouage le long du littoral algérien (cf.tab.7). Parmi ces cétacés, 03 spécimens
portaient des traces de blessures et 02 furent capturés accidentellement par des filets de
pêche (cf.fig. 51).
La longueur totale des 04 Stenella coeruleoalba était comprise entre 80 cm et 2 m
(cf.tab.07). 03 dauphins sont de sexe femelle et 01 de sexe indéterminé.
Figure 51 : Dauphin bleu et blanc échoué à Sidi Lakhdar.
Tableau 6 : Les échouages du Dauphin bleu et blanc Stenella coeruleoalba enregistrés le
long du littoral algérien de 2006 à 2010.
27/05/07
30/03/08
07/04/10
12/02/10
Lieu
Marsat el Hadjadj
( Most)
Marsat el Hadjadj
( Most)
Sidi Lakhdar
(Mostaganem)
HasiBechlawa
(entre
bouzedjar et
sassel )
Sexe
ind
F
F
F
L (m)
1,8
2,00
1 ,60
0,80
blessé
blessé
blessé
Date d’échouage
Etat de l’animal
52
Résultats
tats et Discussion
2.2.1. Distribution annuell
nuelle du Stenella coeruleoalba
La figure 52 laisse apparaitre
appar
que les échouages de ce cétacés see sont produits sur les 3
années (2007, 2008, 2010),
10), le reste des années présente un effectif d’échouage
d’écho
nul. Durant
2010, nous avons enregistré
stré 02 échouages sur le littoral occidental algérien
gérien.
Cette espèce occupe
pe la même
m
position que le dauphin commun vue qu’elle
q
présente le
même nombre d’échouage
uage que l’espèce précédente. Ces espèces
èces semblent devenir
occasionnelles.
5
N d'individus
4
2
3
2
1
1
1
0
0
0
2006 2007
007 2008 2009 2010
ANNEE
fs annuels
ann
des échouages de Stenella coeruleoalba
lba sur le littoral
Figure 52 : Effectifs
occidental algérien de 2006 à 2010.
2.2.2. Distribution géograp
ographique de Stenella coeruleoalba
1 /250 .000
.0 Km
Figure 53 :(
) Distributio
ibution des échouages et/ou des captures du Stenel
enella coeruleoalba
le long du littoral occidental algérien.
53
Résultats et Discussion
La distribution géographique de ces échouages a été effectuée sur la côte de Temouchent
avec une seule espèce et 3 spécimens sur la côte de Mostaganem.
3.1. Le grand dauphin Tursiops truncatus:
En 05 années, 14 grands dauphins se sont échoués sur le littoral occidental algérien.
Tous les spécimens échoués étaient dans des états de décomposition. 08 individus parmi les
14 portaient des traces de blessure. Les longueurs totales de ces grands dauphins variaient de
1,20 à 3,30m.
Sur l’ensemble des Tursiops échoués, 06 spécimens étaient de sexe femelle, 1 seul
était de sexe mâle et 07 individus de sexes indéterminés (cf.tab.7).
Tableau 7 : Les échouages du grand dauphin Tursiops truncatus enregistrés le long du
littoral algérien de 2006 à 2010.
Date d’échouage
Lieu
Sexe
L (m)
Etat de l’animal
04/03/07
Kef el Asfar ( Most)
ind
3
Ind
05/04/07
Kef el Asfar ( Most)
F
3,12
Ind
19/04/07
Ain Defla
ind
2,5
Ind
19/04/07
Ain Defla
ind
2,3
ind
29/04/07
Ain Defla
F
2,74
ind
16/05/07
Sablettes ( Most)
ind
3,30
blessé
26/05/07
Ain Defla
ind
2
putréfié
29/05/07
Targa (Temouchent)
F
2,5
?
31/01/08
Ain defla (Kristel)
M
2 ,10
blessé
10/11/09
Sablettes ( Most)
Ind
1,8
blessé
25/11/09
Sablettes ( Most)
ind
1,2
blessé
24/02/10
Cap blanc (Oran)
F
3 ,12
Blessé, putréfie
04 /03 /10
Port d’Oran (ladique)
F
1,80
blessé
26/02 /10
Bomo plage
F
1,60
blessé
54
Résultats
tats et Discussion
2.3.1. Distribution annuell
nuelle du Tursiops truncatus
De 2006 à 2010 le nombre
nomb échouage de cette espèce est de 14 cee qui représente
exactement la moitié de la totalité
tota
avec 44% et arrive en tête des échouages
uages précédemment.
Durant les années 2007 et
e 2010, les échouages du grand dauphin
in ont atteint
respectivement 03 et 08 spécimens.
spécim
Le nombre d’individus récoltés en
n 2007 pourrait
s’expliquer par les interactions
actions avec les pécheurs (figure 54).
En prenant comptee de la distribution de cette espèce, c’est la plus
us exposée
exp
aux prises
N d'individus
accidentelles.
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
8
3
0
1
2
2006 2007
20
2008 2009 2010
ANNEE
nnuels des échouages de Tursiops truncatus sur le littoral occidental
Figure 54: Effectifs annuels
algérien de 2006 à 2010.
2.3.2. Distribution géograph
graphique Tursiops truncatus
La répartition géographi
graphique est homogène sur toute la côte. Cette
ette espèce
e
semble être
présente tout au long de l’année
l’anné sur le littoral occidental algérien (figure 55).
55
Le plus grand nombre
bre d’échouage
d’
de ces cétacés a été enregistré
ré sur le littoral Oranais
avec 08 cadavres, suivi du littoral
l
de Mostaganem avec 05 individus.
idus. Sur le littoral de
Témouchent, le nombre n’excédait
n’excé
pas 01 individu.
55
Résultats et Discussion
1 /250 .000 Km
Figure 55 :(
) Distribution des échouages et/ou des captures du Tursiops truncatus
le long du littoral occidental algérien.
2 .4. Globicephale noir Globicephala melas
Les échouages de ce delphinidé sont rares. Sur 5 années, nous avons enregistré
seulement 02 cas (cf.tab.8). Ces 02 spécimens échoués étaient putréfiés et blessés (capture
accidentelle) (figure 56).
L’un était de sexe femelle mesurant 3,65 m échoué sur le littoral Mostaganémois et
l’autre de sexe indéterminé de 5 m échoué sur le littoral oranais. (cf.tab.8).
Figure 56: Globicephala melas échoué sur la côte occidentale algérienne.
56
Résultats et Discussion
Tableau 8 : Les échouages du Globicephala melas enregistrés le long du littoral algérien de
2006 à 2010.
Date d’échouage
05/6/06
11/02/07
Lieu
Cap Carbon (Oran)
Kaf el Asfar
Sexe
L (m)
ind
5
F
3,65
Etat de l’animal
Putréfié, blessé
blessé
2.4.1. Distribution annuelle du Globicephala melas
Les effectifs annuels sont faibles, avec seulement 2 échouages sur les 32 espèces
signalées durant ces cinq dernières années (6%), En 2006 et 2007, nous assistons à 1 seul
échouage, En 2008, 2009, 2010, le bilan annuel est nul, aucun échouage n’est enregistré, ce
qui permet de dire que cette espèce est rare.
2.4.2. Distribution géographique Globicephala melas
La totalité des échouages s’est produite avec 01 spécimen sur le littoral oranais et 01
seul sur le littoral de Mostaganem.
2.5. Dauphin de Risso Grampus griseus
Figure 57 : Grampus griseus échoué sur la côte ouest algérienne
57
Résultats et Discussion
Sur les 5 dernières années, nous n’avons enregistré que 03 échouages de Grampus. Le
premier s’est produit le 16/08/2006 à Bomo plage (Oran). Le spécimen était de sexe femelle
et en parfait état mesurant 3,07m.
Le second s’est échoué le 04/03/2007 à Kef el Asfar (Mostaganem). L’animal était de
sexe indéterminé, dans un état de décomposition et portait plusieurs bléssures. Sa longueur
était de 3,84 m (cf.fig.57).
Le troisième s’est échoué le 16/03/07 à Madagh (Oran), il était de sexe indéterminé et
dans un état de putréfication avancée (cf.tab.9).
Tableau 9 : Les échouages du Dauphin de Risso Grampus griseus enregistrés le long du
littoral algérien de 2006 à 2010.
Date d’échouage
16/8/06
04/03/07
16/03/07
Lieu
Bomo plage
Kef el Asfar
Madagh
F
ind
ind
L (m)
3,07
3,84
Etat de l’animal
Intact
Blessé, putréfie
Sexe
putréfie
2.5.1. Distribution annuelle du Grampus griseus
On peut citer l’échouage de 3 Grampus griseus sur le littoral occidental algérien durant
les cinq dernières années de 2006 à 2010. C’est une espèce occupant la 4eme position, avec un
taux de 9,5%.
2.5.2. Distribution géographique Grampus griseus
La totalité des échouages s’est produite le long du littoral occidental algérien avec 02
spécimens sur le littoral oranais et un seul, sur le littoral Mostaganémois.
2.6. Cachalot :Physeter macrocephalus
Les données d’échouage par année ne laissent apparaitre aucune tendance. 05
spécimens se sont échoués lors des 5 dernières années, 04 spécimens échoués en 2007 et 1
seul en 2010.
58
Résultats
tats et Discussion
Tableau 10 : Les échouages
uages du Cachalot Physeter macrocephalus enregistrés
enreg
le long du
littoral algérien de 2006 à 2010.
201
Date
d’échouage
Lieu
28/03/07
/03/07
2007
2007
07/0
07/07/07
03/03/10
Rechgoun
chgoun
Lamadrag
Lamadrag
Marsat el
Mars
Had
Hadjadj
Bousfer plage
fœtus
4
Jeune
F
Sexe
L (m)
2,90
Etat de
l’animal
blessé
lessé
blessé,
putréfie
putréfie
2.6.1. Distribution annu
annuelle du Physeter macrocephalus
5
N d'individus
4
3
2
1
1
4
0
0
0
0
2006 20
2007 2008 2009 2010
ANNEE
Figure 58: Effectifs annuels
ls des échouages de Physeter macrocephalus sur le littoral occidental
algérien de 2006 à 2010.
Sur la période 2006-2010,, nous avons enregistré 05 échouages de cachalots
cachal
sur le littoral
occidental algérien. Physeter macrocephalus est beaucoup moins fréquen
équent que le Tursiops
truncatus, sa fréquence d’échouage
d’éch
est de 15,5%. Cette dernière
re permet
pe
au cachalot
d’atteindre la deuxième position
sition.
59
Résultats et Discussion
2.6.2. Distribution géographique Physete macrocephalus
1 /250 .000 Km
Figure 59 :(
) Distribution des échouages du Physeter macrocephalus le long du littoral
occidental algérien.
La répartition est plus homogène sur toute la côte, avec une densité plus importante
sur le littoral oranais (03), 01 à Marsat el Hadjaj (Mostaganem) et 01 autre à Rechgoun (Ain.
Témouchent) (cf.fig.59).
Conclusion :
Les données d’échouages et/ou de captures (32 individus) recueillies durant entre 2006
et 2010 sur le littoral occidental algérien, montrent que les petits delphinidés font partie de la
faune cétologique algérienne (cf.tab. 3).
Les petits cétacés : Grimpus grisus 9,5 % est occasionnelle alors que G. melas (6%)
semble être rare par rapport aux autre Cétacés qui totalisent 84,5 % de l’ensemble des
échouages (Cf. Fig. 47).
On distingue:
- Une espèce abondante : Tursiops Truncatus avec 44%.
- Deux espèces très communes : D. delphis; S. coeruleoalba avec le même
pourcentage (12,5 %).
- Espèce moins abondante : P. catodon (15,5%).
- Deux sont rares : G. melas (6 %) et G. griseus (10 %).
D’une manière générale, les deux premières espèces de delphinidés le Cachalot et Tursiops
truncatus sont les plus abondantes sur le littoral occidental algérien vu qu’elles totalisent
entre elles un pourcentage d’échouage important (59,5%).
60
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale
Conclusion générale :
Ce travail est un complément aux travaux de recherches effectués par l’équipe du
LRSE sur le littoral occidental algérien. Malgré les différents obstacles rencontrés quant à sa
réalisation, il est un point de départ pour d’autres recherches.
Les échouages présentent donc de bonnes opportunités d’aborder un certain nombre
d’études sur les cétacés : causes de mortalité, niveaux de contamination, étude parasitaire,
génie génétique...etc...
Les Cétacés fréquentent toujours les côtes algériennes, mais les effectifs de ces petits
delphinidés semblent avoir diminué.
En effet, le grand dauphin était le plus abondant sur nos côtes durant ces années, et
ère
occupait la 1 position avec un taux de 44% du point de vue échouage suivi du Cachalot avec
15,5% qui reste présent tout au long de l’année. Il semblerait que le T. truncatus trouve des
obstacles avec la nourriture et les pêcheurs vue que c’est une espèce grégaires.
Plusieurs facteurs peuvent influencer l’échouage des cétacés : la température terrestre,
le vent et la houle.
Température agie sur les cadavres des Cétacés une foi échoués (assèchement de la
peau), le vent et la houle amènent les cétacés sur le lieu des échouages et peuvent se retrouvé
échoués loin de leur endroit ou ils sont mort.
Les cétacés sont de précieux bioindicateurs. Ils nous renseignent sur le niveau de
contamination de l'environnement marin et sur les altérations que peuvent engendrer les
polluants chez les espèces situées en sommet de la chaîne alimentaire.
L’intérêt de ces animaux à travers des autopsies dépasse l'identification des lésions,
des causes de mortalité et de leur origine mais s'inscrit dans un cadre global de surveillance et
d'évaluation de l'écosystème marin.
L'étape la plus délicate est la sensibilisation et la collaboration des autorités publiques
afin d'obtenir les autorisations d'intervention et de gestion des échouages, y compris celles de
pouvoir réaliser des autopsies sur les plages.
L’effondrement des effectifs des espèces étudiées est probablement dû à plusieurs
facteurs comme la pollution marine, changement climatique, etc…...
Il est nécessaire pour mieux connaître le monde des cétacés des côtes algériennes
d’utiliser des méthodes plus avancées : télédétection, génie génétique, études bactérienne et
parasitaires.
61
Conclusion générale
Le peuplement cétologique dépend des facteurs écologiques (topographie, productivité),
qu'anthropiques (mortalité directe, exploitation des ressources halieutiques, pollution
chimique et sonore).
Les Cétacés peuvent donc évoluer en diversité et en abondance en fonction des
paramètres du milieu et peuvent être révélateur de l'état de l'environnement marin.
Au moment où, dans le monde entier, on assiste à une mobilisation générale pour
défendre l’environnement, le gouvernement algérien peut être assuré du soutien actif de
l’opinion publique et de l’aide d’un certain nombre d’organismes internationaux et à leur tête
le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) et le LRSE (Laboratoire
Réseau de Surveillance Environnementale).
62
Recommandations
Recommandation
Recommandation :
Le suivi des échouages de cétacés est réalisé régulièrement sur toute la côte
algérienne. Il est dont indispensable de passer aux méthodes modernes, afin d’améliorer cette
recherche.
Il est recommander de développer le suivi des échouages de cétacés à travers :
- la création de plans et réseaux nationaux pour l’étude des échouages des cétacés
utilisant des méthodes standardisées pour la collecte des données.
- l’établissement d’une coordination méditerranéenne dans ce domaine en se basant sur
les réseaux nationaux existants et à défaut sur les institutions en rapport avec le milieu marin.
- l’encouragement de la coordination bilatérale pour favoriser l’échange d’expérience
entre les pays ayant un savoir faire dans le domaine et les pays qui désirent développer cette
activité.
Création d’un système de surveillance continue dont l’objectif est de recenser les
captures accidentelles, identifier les causes et présenter des solutions possibles. Ainsi que
lutter contre la pollution marine afin de diminuer la contamination et la toxicité des
mammifères marins.
63
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Bibliographie
Référence Bibliographique :
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Mediterranean striped dolphins (Stenella coeruleoalba). Journal of Cetacean Research
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64
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68
ANNEXES
69
ANNEXE 1
Tableau 1 : Nombre et pourcentages d’échouages par espèce, sur le littoral occidental algérien
de 2006 à 2010.
Espèces
Nombre
Pourcentage (%)
Delphinus delphis
4
12,5
Tursiops truncatus
14
44
Stenella coeruleoalba
4
12,5
Globicephala melas
2
6
Grampus griseus
3
9,5
Physeter macrocephalus
5
15,5
Total
32
100
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