Reinechos-n3 25/10/07 19:47 Page 25 Avec le soutien des Laboratoires notre véritable état de santé, son évolution prévisible, les conséquences et les risques du traitement, des explications claires sur l’état et les menaces. Nous n’avons même pas de repère physique, le bilan du labo seul compte pour décider de notre état. Un médecin idéal et il en est, c’est quelqu’un de chaleureux, de sympathique (ou d’empathique) de fonctionnellement serein (rassure, réconforte, soulage, déculpabilise), un conseiller avisé humain et psychologue, à l’écoute, accessible et disponible, discret et prudent dans ses propos (précautions oratoires pour une information mesurée et adaptée), souvent doté d’une longue expérience… des contacts et rapports humains*. De fait, qui ménage autant que nécessaire le moral de ses patients-malades. Notre //// PERSONNEL DE SANTÉ & SOINS sensibilité, notre confiance et notre ego en dépendent. Nous sommes douillets des propos qui nous concernent, de notre avenir qui en dépend, des souffrances que nous pouvons imaginer et que nous endurons par anticipation. Nous avons les yeux grands ouverts sur l’incertain et l’avenir, bien qu’immobilisé nous observons et bien souvent… nous nous taisons. Essayant de refléter ici ce que l’on serait en droit d’entendre côté réflexion du patient dans l’environnement de l’IRCT, compte tenu des âges respectifs et des états de santé ; et bien que l’on soit en constante amélioration au niveau de la communication médicale. Reins-Échos a souhaité réunir en table ronde et autour du thème « Que peut-on dire et que doit-on dire aux patients et comment… ? » les médecins ont bien voulu nous donner leur avis. Parce qu’après la lutte devenue efficace contre la douleur (du corps) et sa prise en charge, on peut également envisager de mieux lutter à terme contre les douleurs de l’âme; et tenter de les prendre également en charge. Il en va du moral des troupes et de notre bonne hygiène de vie cérébrale… Là ou hier il y avait le religieux, il y a aujourd’hui bien plus sûrement comme garde-fou, le rôle décisif du conjoint dans l’abord même de la maladie et la confiance légitime dans son médecin, et des progrès de plus en plus rapides de la science. Michel Raoult * « Comment être bien soigné » docteur Pierre Khalifa (février 2002) QUE PEUT-ON DIRE ET QUE DOIT-ON DIRE AUX PATIENTS ET COMMENT ? MADAME LE PROFESSEUR MICHÈLE KESSLER Chef du service de Néphrologie du CHU de Nancy Elle préside l’Agence de biomédecine Présidente du réseau Néphrolor « Rien ne peut se faire sans la volonté du patient, insiste le Professeur. Il faut que le désir vienne du malade d’abord ! » Les participant(e)s de cette table ronde électronique PROFESSEUR MICHEL OLMER Néphrologue à Marseille, Président de la Liaison et Information en Néphrologie (Lien) qui a édité : « Vivre avec une maladie des reins », Pr. Michel Olmer voir l'ATUP C 19 rue Borde 13 008 Marseille Il a dit : « La relation patient-médecin est une donnée fondamentale. Elle permettra une bonne adhésion au traitement et une participation active à la prise en charge de la maladie. » PROFESSEUR ÉRIC RONDEAU Chef de Service Service des Urgences Néphrologiques et Transplantation Rénale Hôpital Tenon, Paris Ancien Interne des Hôpitaux de Paris, Ancien Chef de Clinique Assistant ; Professeur des Universités - Praticien en Néphrologie depuis 1992 à l’Hôpital Tenon Membre de l’unité INSERM 702 (fibrogenèse et réparation du tissu rénal) Président du Comité Consultatif Médical (CCM) de l’Hôpital Tenon depuis 2001 PROFESSEUR PIERRE SIMON Néphrologue à Saint Brieuc (thèmes privilégiés l'épidémiologie des maladies rénales et développement de la télédialyse) ; président de l'Association Nationale de Télémédecine (ANTEL), il anime un réseau de santé en néphrologie (ADOPTIR) qui gère en particulier le développement de la télédialyse en Bretagne. Dernier ouvrage L’insuffisance rénale (prévention et traitements) chez Masson collection Abrégés août 2007 Reins-Échos n°3 /// 25