Atelier 3 La psychose , le soin et moi Donner un sens aux soins dans l’accompagnement des personnes souffrant de troubles psychotiques, une folie pour les professionnels. L’apprendre... un double défi pour l’étudiant. Comment construit-il cette compétence aux contacts des soignants … et des patients ? Comment s’opère la transmission ? Groupe de travail des étudiants des IFSI de Saint-Nazaire, La Roche sur Yon, Croix-rouge de Rezé et Nantes Atelier 4 Education thérapeutique auprès de patients psychotiques Il s’agit de soins s’attachant à améliorer la compréhension de la maladie et des traitements, afin de permettre au patient d’être un peu plus acteur de sa prise en charge. Ils permettent également d’améliorer la qualité de vie et les compétences d’adaptation des personnes. Groupe de travail du Centre hospitalier de Nantes Atelier 5 Soigner la psychose ... une folie ? 4e journée d’étude organisée par le GID Groupe Inter Départemental en santé mentale Les représentations sociales de la folie Interpellés sur notre travail au quotidien par une affaire médiatisée relative à la prise en charge d’une patiente, nous nous sommes interrogés sur l’impact du regard extérieur, voire du jugement, sur nos pratiques soignantes. A partir de deux enquêtes (1979-2016) auprès de la population locale nous tenterons de comprendre au travers d’une recherche documentaire les enjeux des représentations sociales de la folie. Vendredi 25 novembre 2016 - Théâtre de Saint-Nazaire Rue des frères Pereire - Saint-Nazaire Groupe de travail du Centre hospitalier de Georges Mazurelle, La Roche sur Yon Atelier 6 L’activité en tant que thérapeutique Soigner la psychose... par ce terme faut-il comprendre «guérir», «abraser», «rendre autonome», «favoriser le bien-être» ou plutôt «accompagner» les personnes souffrants de psychose ? Nous disposons d’un arsenal destiné à tenter d’y parvenir : des lieux, des soignants, des temps différents (individuels ou collectifs) et complémentaires. A partir d’un atelier couramment mis en œuvre dans les services de soins, nous nous interrogeons sur sa valeur thérapeutique en croisant les regards des patients et ceux des soignants. Groupe de travail du Centre hospitalier de Saint-Nazaire Pôle de psychiatrie Présentation des ateliers Tableau de la couverture «Portrait d’une femme psychotique» réalisé par Pascal-Jean Niard PRESENTATION DES ATELIERS Soigner la psychose ...une folie ? 4ème journée d’étude organisée par le GID Groupe Inter Départemental en santé mentale Vendredi 25 novembre 2016 - Théâtre de Saint-Nazaire Rue des frères Pereire - Saint-Nazaire « Le fou est celui qui porte des manifestations vitales à la lumière du jour. Il est l’humanité à ciel ouvert. En ce sens, la folie peut être dite le noyau de l’être humain […] Il n’est pas prudent de l’avaler tel quel. Cependant, sans le noyau, le fruit n’aurait jamais existé » nous dit François Tosquelles. Si nous étions tous fous, au sens de Tosquelles, il y aurait la folie (ce qui fonde l’humain) et pas de maladie mentale (expression de la norme sociale). Discours engagé et provocateur… Pourtant lorsqu’on veut mettre la folie au centre, on voit bien qu’elle est aussitôt reléguée aux marges, elle dérange ! Il n’y a qu’à penser aux reproches faits lorsque des patients sortent trop tôt ou à l’indignation exprimée lorsqu’ils sont privés de liberté. Finalement, la folie fait peur. La société s’accorde à dire qu’il faut la soigner mais tolère mal sa proximité. « On construit des asiles pour faire croire à ceux qui n’y sont pas enfermés qu’ils ont encore la raison » (Montaigne). Alors, soigner la psychose, serait-ce une folie ? Si on parlait de la guérir, assurément, nous passerions pour des fous. Qu’à cela ne tienne, cette rencontre avec la personne souffrant de psychose, c’est une rencontre avec l’autre, avec un frère même. Plus simple d’aller vers la névrose, le traumatisme… Qu’en est-il de la rencontre avec la personne psychotique, que dire de nos ressentis ? Les fous ont besoin d’amis infirmiers pour vivre avec la maladie chronique. Mais cette folie, est-ce bien raisonnable de l’accueillir sans vouloir la réduire au risque de réduire l’autre à soi-même ? Dans ce cas, ce serait bien une folie encore plus grande ; on pourrait presque inverser les termes et dire que soigner la folie, ce serait une psychose. Alors on ne serait pas là par hasard comme on se le dit souvent : est-ce un grain ou un noyau ? Soigner la psychose, serait-ce « simplement » être là, avec, en rêvant, en faisant de la poésie, en jouant avec les mots, avec nos maux. Einstein disait : «Tout ce qui se compte ne compte pas et tout ce qui compte ne peut pas se compter ». Qu’est-ce qui est thérapeutique dans nos ateliers? Quel héritage pouvonsnous transmettre à nos successeurs, qu’attendent-ils de nous? Travailler à l’acceptation de ce regard extérieur sur nos pratiques, des représentations sociales sur la folie, continuer à dire et à nommer ce que nous essayons de faire et résister à la normalisation, penser la folie comme le noyau de l’être humain. C’est à cela que cette journée d’étude vous convie ; nos folies, raisonnables, résonnent et se font l’écho d’autres folies qui échouent ou réussissent, selon que l’on veuille soigner ou guérir. Bertrand Chevallier et Laure Levillayer, Cadres de Santé au CH Georges Mazurelle, La Roche sur Yon Atelier 1 Parce qu’un soignant est aussi un médicament pour le patient Au quotidien de la psychose, le soignant en psychiatrie est souvent pris à partie de sentiments contradictoires, de ressentis déstabilisants. Que se passe t-il donc en son être intérieur ? Y aurait-il des rencontres qui nous chahutent, qui nous accompagnent jusqu’à notre domicile ? Qu’est-ce qu’une rencontre ? Est-ce un espace psychique où l’autre peut venir y prendre une place ? Y a t-il des chemins particuliers à la rencontre ? A la rencontre du sujet psychotique ? Groupe de travail du Centre hospitalier de Blain Atelier 2 Le concept de «constellation transférentielle» Nos établissements de santé traversent une période où des logiques spécifiques (politiques, managériales, financières…) peuvent venir obscurcir le ressenti des soignants. En partant du postulat qu’au sein de nos institutions, les soins s’ entendent avant tout dans un collectif, il semble primordial de centrer notre réflexion sur les différentes dynamiques qui traversent ce dernier. La psychothérapie institutionnelle, comme Jean Oury aimait à le rappeler, nous invite d’ailleurs à accueillir la psychose à travers le concept de « constellation transférentielle ». Recherches bibliographiques, expériences et vignettes cliniques seront au rendez-vous. Groupe de travail du Centre hospitalier Georges Daumezon de Bouguenais