Projet cofinancé par : Protection de la biodiversité de l’aire de conservation marine de l’ile de Coco SUR LE TERRAIN BIODIVERSITÉ Costa Rica Environnement CCR1001 - Aires marines protégées Partenaire institutionnel Domaine Biodiversité Bénéficiaires Ministère de l’environnement costaricain Ministère du développement durable Montant de la subvention FFEM 1 065 000 € Agence F Développement Co-financiers FEM, PNUD, l’Etat du Costa Rica Montant global du projet 3 540 000 € Date d'octroi 2003 Durée prévisionnelle du projet 3 ans L’objectif global du projet est de réduire les menaces pesant sur la biodiversité marine et terrestre de l’Ile de Coco grâce à la consolidation et à la pérennisation des capacités de gestion du Parc National. © FFEM, J CALAS Contexte L’Ile de Coco a été classée Parc National en 1978, puis classée en 1997 par I'UNESCO au Patrimoine Mondial de l'humanité, déclarée en 1998 zone humide d'importance internationale par la Convention RAMSAR et enfin site du patrimoine historique du Costa Rica depuis 2002. La partie marine du Parc s’est peu à peu agrandie jusqu’en 2002 où elle a atteint 12 Milles Nautiques des côtes, ce qui fait de l’île du Coco, avec 1 997 km2 de partie marine, une des rares aires protégées océanique. Elle constitue un site d’une diversité écologique remarquable notamment au plan des espèces qui s'y trouvent. Ses eaux renferment une richesse biologique exceptionnelle, alors que les espèces terrestres de l’ile constituent un véritable jardin botanique ayant évolué de manière totalement isolée depuis plusieurs centaines de milliers d’années permettant le développement d'une biodiversité complexe, composée d'espèces d'origine continentale indopacifique ou endémiques. Elle est ainsi dominée par une forêt tropicale pluvieuse et une série d’associations végétales uniques : arrosée par plus de 7 mètres de pluviométrie par an, l’ile se présente sous forme d’un dôme de falaises escarpées d’où déferlent des cascades spectaculaires. En saison des pluies, la quantité d’eau est telle que l’ensemble de l’île semble être une fontaine d’où s’écoule de toutes parts de multiples cascades. Cette richesse a justifié la création par le Costa Rica de l’aire de conservation marine de l’île de Coco (ACMIC). Une telle situation privilégiée n’est cependant pas à l’abri de toute menace. L’île souffre de la présence d’espèces introduites par l’homme, qui fragilisent son écosystème. La richesse des eaux fait également de ce site unique un lieu de plongée de renommée internationale. L’île constitue enfin un pôle d’attraction pour les activités de pêche. Le projet a pour objet de minimiser ces dangers. Il concerne plusieurs domaines, en particulier les moyens de surveillance de l’ACMIC, la sensibilisation des pêcheurs aux questions de préservation de la faune marine, la connaissance du suivi des milieux marins et la gestion des espèces exogènes Objectifs Le projet de protection de l’île de Coco s’étend sur 5 ans et vise à améliorer la préservation des ressources halieutiques et de la biodiversité océanique. Il est également un pas important vers la création d’un parc océanique international couvrant le triangle Coco, Malpello, Galapagos. Il a pour finalité de : consolider un foyer de conservation indispensable pour espérer la mise en place à long terme d’une politique de conservation de la biodiversité marine et de gestion durable des ressources halieutiques dans cette région du monde ; mettre en place une vitrine de la synergie entre conservation de la nature et développement humain, social et économique durable Pour en savoir plus : www.ffem.fr Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) est un fonds public bilatéral créé à l’initiative du Gouvernement français, en 1994. Son secrétariat et sa gestion financière sont confiés à l’Agence Française de Développement. Biodiversité – Projet Cofinancé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial – Costa Rica Descriptif du projet Les activités sont organisées en 7 composantes, le FFEM finançant les composantes 1, 2 4 et 6 : Renforcement de la zone marine contre la pêche illégale avec la mise en place de capacités de surveillance et de police adaptées, en harmonisant l’action des gardes du Parc et du Service des Garde-côtes Connaissance, surveillance et suivi des milieux marins Réduction des impacts du tourisme sur les écosystèmes terrestres et marins Eradication et contrôle des espèces allochtones Développement des outils institutionnels et juridiques pour la protection durable des ressources de l’ACMIC et de l’ensemble de la Zone Economique Exclusive (ZEE) Mise en place de l’autosuffisance énergétique du Parc Développement des instruments permettant de financer les opérations de conservation et la maintenance des équipements. Résultats et impacts attendus Le parc national de l’Ile de Coco (PNIC) a connu un développement exceptionnel au cours des années 2006 – 2008 tant en matière de moyens que d’efficacité de gestion, d’aménagements du Parc mais également de développement de la connaissance scientifique du site. Le PNIC est devenu le parc marin le plus avancé et le plus développé du Costa Rica. C’est en outre un site touristique d’une qualité extraordinaire notamment pour ses sites de plongée sous-marine de renommée mondiale. Le projet financé par le FFEM permet de mettre en place une vitrine de la synergie entre conservation de la nature et développement humain, social et économique durable, fondé sur la sensibilisation, la concertation et la participation des usagers concernés. Des progrès concrets de protection de la zone marine de l’AMIC contre la pêche illégale et les menaces liées au tourisme de plongées ont été réalisés (organisation des moyens de patrouille et de surveillance, sensibilisation des pêcheurs, des touristes, etc.). La connaissance et la gestion des milieux marins et des récifs coralliens est directement améliorée et permet de suivre avec attention la réduction des impacts sur les écosystèmes marins et terrestre. © Olivier BORN Dates et montants Le projet a démarré en 2003 pour une durée prévisionnelle de 3 ans. La subvention du FFEM s’élève à 1 065 000 € Le montant total des engagements pour financer le projet s’élève à près de 3 540 000 €. Cofinancement 30 % 70 % FFEM Plaquette FFEM. Biodiversité © FFEM Ralph Ball Contacts FFEM Secrétariat du FFEM / AFD - 5, Rue Roland Barthes, 75598 Paris cedex 12 - France www.ffem.fr > Julien Calas – chargé de projets FFEM - Tél. : +33 1 53 44 37 79 - @ : [email protected] > Communication / Presse - Tél. : +33 1 53 44 39 41 - @ : [email protected] AFD Pour en savoir plus : www.ffem.fr Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) est un fonds public bilatéral créé à l’initiative du Gouvernement français, en 1994. Son secrétariat et sa gestion financière sont confiés à l’Agence Française de Développement.